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NaoMika

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Everything posted by NaoMika

  1. Do you mean this issue? I haven't got my copy, so I can't tell any details.
  2. Hello there, I have the following spare tickets: ❁25.03.2024❁ Paris / AccorArena SOLD CARRE OR:GRADIN G / Rang 23 (AISLE) ×1 SOLD CAT1: GRADIN E / Rang 28 ×1  ❁26.03.2024❁ SOLD Esch-Sur-Alzette / Rockhal General Admission ×1 ❁29.03.2024❁ SOLD Amsterdam / AFAS General Admission ×1 ❁07.04.2024 ❁ Manchester / O2 Apollo Front Circle: Row C ×1 ❁23.06.2024❁ Orange, France / Choregies d'Orange FOSSE:Rank H (AISLE) ×1 Please DM me for the details if you're interested.
  3. The Alliance Française French Film Festival (AF FFF) announced its complete program for the 2024 edition. https://www.affrenchfilmfestival.org/ "Princes of the Desert" is in the Line-up. https://www.affrenchfilmfestival.org/films Princes of the Desert Zodi et Téhu, frères du désert https://www.affrenchfilmfestival.org/film/princes-of-the-desert FRENCH WITH ENGLISH SUBTITLES
  4. Same here, Bea I have no idea how I can make my ping-pong travel between Japan and UK in a week.. Anyway I've got my ticket. Wish to see you there, NaoMika☆
  5. It seems that the date has been changed to 13th February. https://www.centpourcent.com/gagnez-votre-rencontre-avec-mika
  6. JFYI: War Child at Peterborough cathedral MIKA played in 1997 as a member of National Youth Music Theatre. https://www.independent.co.uk/arts-entertainment/music-theatre-war-child-peterborough-1268829.html The cassette tape exists. Maybe not for sale. Anyone who dare to ask him a copy??
  7. Hi, there Just found this thread and seems that this item hasn't been posted. Couldn't find any proper photos, so I will post mine..I wore this many times so colours have a bit faded. One of my favourite merch from Paris gig in 2016. I think it's called "splatter". Designed by MIKA and Yasmine(Dawack)
  8. Now it's on the list in the tour page of yomika.com https://www.yomika.com/tour/
  9. Hi there, London & Dublin! My favourite cities for pub crawling Can't wait to see you all there. Just let me know when the party will be held. After the gig or the day before the gig?? PS. I will be able to provide some MIKA items for the prize if you play games at the party
  10. MIKA will be a guest at Radio SCOOP on January 18, from 2 p.m. https://www.radioscoop.com/cadeaux/gagnez-votre-rencontre-avec-mika_292278 GAGNEZ VOTRE RENCONTRE AVEC MIKA Cette semaine, Radio SCOOP vous offre votre rencontre avec Mika dans les studios de Radio SCOOP, jeudi 18 janvier 2024 dès 14h. Participez à l'enregistrement d'une émission, à une séance photos et dédicaces. WIN YOUR MEETING WITH MIKA This week, Radio SCOOP offers you your meeting with Mika in the Radio SCOOP studios, Thursday January 18, 2024 from 2 p.m. Take part in the recording of a show, a photo session and signings.
  11. MIKA will be a guest at 100% radio on January 22, between 5 p.m. and 6 p.m. Gagnez votre rencontre avec MIKA https://www.centpourcent.com/gagnez-votre-rencontre-avec-mika Gagnez votre rencontre avec MIKA lundi 22 janvier entre 17h et 18h en direct dans les studios de 100%. Quelle question aimeriez-vous lui poser ? Win your meeting with MIKA Monday January 22 between 5 p.m. and 6 p.m. live in the 100% studios. What question would you like to ask him?
  12. You are right, it's Zenith in Strasbourg https://www.instagram.com/reel/C19UBKztiKz/?igsh=MzRlODBiNWFlZA==
  13. Yes, there is an article. https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/quand-le-credit-mutuel-fait-son-show-a-la-defense-arena-2045538 It says that "After Paris, the “show” will go on a short tour. It must therefore be presented this week in Strasbourg - the headquarters of the mutual federation - for two sessions of 5,000 people." I don't think MIKA will attend the “show” for Strasbourg, though. Quand le Crédit Mutuel fait son show à La Défense Arena Les Echos.fr Crédit Mutuel Alliance Fédérale a présenté mercredi son plan stratégique, adopté le mois dernier, devant plusieurs milliers de salariés à La Défense Arena, la grande salle de spectacle francilienne. Un séminaire géant pour afficher d'ambitieux objectifs commerciaux. Drôle d'horaire pour un concert. En ce mercredi matin, des centaines de personnes cherchent leur route sur la dalle du quartier de la Défense, smartphone à la main, col du manteau relevé pour se protéger du froid. « J'espère que ça va être bien », glisse l'une d'elles, peu habituée à la foule du matin dans le quartier d'affaires. Autour de 9.000 salariés du groupe Crédit Mutuel ont répondu à l'appel pour un séminaire géant aux airs de grand spectacle organisé dans La Défense Arena, la grande salle francilienne. L'objectif du jour ? Diffuser auprès des équipes le nouveau plan stratégique à horizon 2027, adopté le mois dernier par Crédit Mutuel Alliance Fédérale (CMAF), principale composante du groupe mutualiste. Un duo bien rodé Dans la salle inaugurée en 2017 par les Rolling Stones, Nicolas Théry et Daniel Baal, respectivement président et directeur général de CMAF, se passent la parole sur scène dans un duo bien rodé. Le premier rappelle à ses équipes à quel point « la période est révolutionnaire », sur le plan technologique et environnemental, et cite Jean Jaurès. Le second se centre sur les métiers et les objectifs du groupe, et interroge les orateurs qui se succèdent sur scène. « 83 % des Français et trois entreprises sur cinq ne sont pas encore clientes », souligne Daniel Baal. Parmi d'autres objectifs à horizon 2027, le groupe vise un produit net bancaire (l'équivalent des revenus pour une banque) de 19 milliards d'euros, contre 17,3 milliards en 2022, soit une hausse d'environ 10 %. Son coefficient d'exploitation, un indicateur clé de la rentabilité bancaire, doit passer de 59,6 % à 54 %, un niveau particulièrement faible (plus il est faible, plus la banque est performante). Enfin, il vise un bénéfice net de 5 milliards d'euros en 2027, soit 1,5 milliard d'euros de plus qu'en 2022. Slam et clips vidéo Le show vise aussi à fédérer les salariés, dans un format collectif proche de la fameuse « choucroute fédérale », organisée chaque année par Centre Est Europe, la principale fédération de CMAF. La réunion est inaugurée par un pianiste, suivi d'un slam, de clips vidéo où les salariés s'expriment sur des notions comme « l'esprit de conquête ». En point d'orgue, le concert surprise d'une « star internationale » : Mika. A la Défense, ce sont les salariés franciliens du groupe qui sont présents. Sont venus également des présidents de fédération, ou encore Laurent Berger - recruté en septembre dernier par le Crédit Mutuel pour créer un centre d'expertise pour le climat et l'environnement - mais aussi de grandes figures de l'histoire du groupe, comme l'ancien président Etienne Pfimlin, ou Alain Fradin, le prédécesseur de Daniel Baal. BFI et assurances Sur le plateau, ce sont aussi les patrons de métiers qui se succèdent. Directeur général adjoint du CIC, Eric Charpentier ébauche des pistes pour développer la banque de financement et d'investissement (BFI). « La BFI doit [changer] d'échelle », insiste-t-il, évoquant davantage de participations de la banque à des opérations de crédit syndiqué, la mise en avant d'équipes de structuration de financements ESG, ou le besoin de renforcer les synergies au sein du groupe. Les Assurances du Crédit Mutuel (ACM) constituent un autre pilier du plan, explique son président Pierre Reichert. La filiale veut notamment grandir dans l'assurance aux professionnels, aux agriculteurs, dans le domaine de la santé (pour les travailleurs non salariés et les seniors), ou encore en Allemagne. Après Paris, le « spectacle » va faire l'objet d'une petite tournée. Il doit ainsi être présenté cette semaine à Strasbourg - le siège de la fédération mutualiste - pour deux séances de 5.000 personnes.
  14. Podcast(AUDIO) L'invité Backstage ! 8 janvier 2024 - 1 min L'INTÉGRALE - MIKA EN INTERVIEW SUR HIT WEST (11/12/23) Mika se confie au micro de Lucas, sur son nouvel album 100% en français "Que ta tête fleurisse toujours", sur sa carrière, son enfance en famille et sa prochaine tournée "Apocalypse Calypso Tour" qui s'annonce grandiose. Mika est en concert dans l'Ouest en 2024 à Rennes au Liberté le 6 mars, à la Brest Arena le 7 mars, au festival du Roi Arthur le 25 août. Une émission inédite réalisée en public à Médiacampus Audiencia à Nantes (diffusion dans "Backstage" la semaine du 11/12/23 à 19h30 sur Hit West). https://hitwest.ouest-france.fr/l-integrale-mika-en-interview-sur-hit-west-11-12-23
  15. Here's another interview by RTS. Podcast from Rétrospective of the year 2023. https://www.rts.ch/audio-podcast/2023/audio/retrospective-2023-une-annee-d-idoles-27468289.html?id=27469788 So I don't know when the interview was recorded. Anyway he talks about his new album, maybe recorded within a month. Mika https://www.rts.ch/audio-podcast/2023/audio/mika-27469788.html
  16. I think this article hasn't been posted yet. Telephone interview by Swiss radio station RTN. MIKA's answers are only provided in audio files. Hope someone can translate his answers to English! Some questions sound really interesting. https://www.rtn.ch/Scripts/Index.aspx?id=8104082 Mika, tout en français! 04.12.2023 - 12:10 Avec "Que ta tête fleurisse toujours" , Mika vient de sortir son nouvel album. Et on a eu le plaisir d'échanger avec lui par téléphone. Et Joëlle lui a posé cette première question incontournable: pour la première fois de sa carrière, il nous propose un album entièrement en français. Est-ce pour lui une manière de marquer le cap des 40 ans qu'il a désormais franchi? https://bnj.blob.core.windows.net/assets/Htdocs/Files/v/286804.mp3 Ce nouvel album s'ouvre avec le titre "Bougez": Est-ce que les injonctions à bouger, à manger ses 5 fruits et légumes par jour, agacent Mika? Ou agacent Valérie Lemercier avec qui il a collaboré? https://bnj.blob.core.windows.net/assets/Htdocs/Files/v/286705.mp3 Suite de notre rencontre avec Mika dont la pop est toujours aussi enjouée, pétillante et dansante. Et ces rythmes joyeux ne l'empêchent pas d'aborder des sujets plus graves. Par exemple, sur le titre "Apocalypse Calypso", il chante "on s'embrasse dans les flammes, en faisant l'amour, on résiste"... En ces temps troublés sur tellement d'endroits de la planète, est-ce que le conseil ultime serait celui de mettre de la beauté, des couleurs, des paillettes dans nos vies? On retrouve Mika: https://bnj.blob.core.windows.net/assets/Htdocs/Files/v/286706.mp3 Dans cette dernière partie d'entretien, on s'intéresse à la figure de l'ange très présente sur cet album. Tout d'abord, sur la pochette, Mika pose comme un ange un peu espiègle perché sur son nuage. Et dans le clip du titre "Apocalypse Calypso", il incarne un ange écrasé par une planète pailletée. Et Joëlle lui a demandé ce que représente pour lui la figure de l'ange: https://bnj.blob.core.windows.net/assets/Htdocs/Files/v/286707.mp3 Mika sera en concert avec son "Apocalypse Calypso Tour" le 28 mars 2024 à l'Arena de Genève.
  17. Very interesting interview to two of them, MIKA and Lang Lang. Le Figaro Magazine 29/12/2023 Mika/Lang Lang artistes associés; Réunis à Cardiff à l’occasion d’une émission de la télévision britannique, le chanteur pop et le pianiste classique ont accepté de se lancer dans un dialogue inédit, en exclusivité pour « Le Figaro Magazine », sur leur enfance, leur formation, leur rapport au public… et les raisons de leur admiration mutuelle. En une saison, « The Piano » s'est imposée comme une émission phare de Channel 4, la quatrième chaîne de télévision de la BBC. Le concept est connu : un télé-crochet pour jeunes talents avec un jury composé de vedettes. Ici, le pianiste Lang Lang face à la pop star Mika. La ­nouveauté tient au fait que les candidats jouent sur les pianos mis à la disposition des usagers des gares et non sur un plateau de télévision. C'est ainsi que les caméras de la chaîne ont débarqué dans les gares de Cardiff, Manchester, Victoria Station à Londres, Liverpool et Édimbourg pour filmer les prestations des prétendants. Avec, en mémoire, la bouleversante lauréate de l'année dernière, Lucie. Talentueuse, aveugle, atteinte d'une ­maladie génétique, Lucie connaissait toutes les musiques et les avait apprises à l'oreille ou en touchant les doigts de son professeur… UNE éMISSION POUR LES VRAIS AMATEURS Aux candidats, l'émission ne pose qu'une condition : être de véritables amateurs. Autant dire n'avoir jamais reçu de rémunération pour jouer du piano. Le choix de la musique comme celui du genre est libre : classique, jazz ou variété. On peut aussi chanter en s'accompagnant au piano, ou même jouer ses propres compositions. Au terme du processus de sélection, cinq candidats - un par gare — se présentent pour la finale. Nous nous sommes rendus à Cardiff pour assister à l'un de ces enregistrements. Un piano droit Steinway, partenaire de l'émission, trône au milieu de la salle des pas perdus. En toute discrétion, les jurés Lang Lang et Mika s'installent dans une salle ordinairement réservée aux techniciens pour commenter, devant les caméras, les prestations des musiciens. « Nous ne sommes pas là pour faire des stars », prévient tout de suite Mika. « Cela doit rester très humain », ajoute Lang Lang. De fait, si le stress des candidats est palpable, l'ambiance générale reste très bon enfant. L'animatrice Claudia Winkleman les accueille, leur pose quelques questions puis les invite à s'installer au piano pour qu'ils interprètent leur partition. La première candidate est une femme d'âge mûr, dans la vie conductrice de bus à impériale. Elle est venue accompagnée d'un chœur amateur d'hommes à la ­retraite. Dans cette belle salle construite en 1850, leur musique crée une atmosphère particulière. On se croirait lors de la grève des mineurs au temps de l'inflexible ­Margaret Thatcher. Le moment est si fort que Mika et Lang Lang viennent féliciter la pianiste et ses amis. L'émotion submerge la troupe de musiciens amateurs, qui proposent aux deux stars d'interpréter l'air national gallois. Le mari de la pianiste, qui s'était tenu à l'écart, a les larmes aux yeux. On est très loin de l'ambiance de « The Voice ». Être dans l'ADN de la musique Mika nous a d'emblée prévenus : « Vous êtes les premiers journalistes à entrer dans la délicate bulle de cette émission. Ici, on est dans le cœur de la musique, avec de vrais amateurs. Même si les interprétations ne sont pas toujours ­excellentes, elles sont authentiques et transmettent beaucoup d'émotions. On est dans l'ADN de la musique. Ce n'est pas Carnegie Hall ou Salle Pleyel, c'est une gare avec des gens ordinaires. Les moments peuvent être magiques. » Après un après-midi d'enregistrement, nous avons proposé à Mika et Lang Lang d'écouter chacun un morceau interprété par l'autre, pour guetter leur réaction. On commence par un Nocturne de Chopin, joué par Lang Lang il y a vingt ans. Le concertiste le reconnaît aussitôt. Mika, par humilité devant Lang Lang, et le voyant totalement absorbé par la musique, n'ose pas commenter. Il finira simplement par dire que cet extrait le ramène « aux années où [il] faisai[t] du classique ». Et de poursuivre : « J'ai écouté Lang Lang des années avant que nous nous rencontrions. » Ces deux-là ont fait connaissance par le biais de Rich ­McKerrow et Ted Hill, les producteurs britanniques à qui l'on doit la brillante idée de les réunir pour une émission de télévision. « Ça a été très compliqué car nous étions tous les deux en tournée, courant d'un train, d'un avion à une salle de concert. Nous en savions peu sur ce projet, si ce n'est qu'il s'agirait de gens de la vraie vie, de pianos dans des gares, avec la garantie que nous pourrions parler sans aucune censure », raconte Mika. « Ce qui nous a plu, ajoute Lang Lang, c'était la simplicité de la formule. Et puis, il y avait, en plus, la ­rencontre de deux mondes très différents… » Tous deux élevés à la musique classique Petit à petit, Mika se montre plus volubile sur son rapport à la musique classique : « Quand j'écoute Chopin ou Rachmaninov, je suis dans un univers familier, mais cela m'oblige au plus grand des respects, car j'ai très tôt compris que je ne serais jamais assez bon pour inter­préter ces compositeurs. Cela ne m'empêche pas pour autant d'en comprendre toutes les nuances, d'écouter les notes, d'écouter ce qu'il y a entre les notes. » Et de nous raconter ses premiers essais au piano lorsqu'il était ­enfant. Des leçons particulières avec Alexander ­Ardakov, très bon interprète russe de Chopin. Mais le professeur, découragé par les difficultés techniques du bambin, finit par le confier à sa femme. Et celle-ci, à son tour, finit par expliquer au jeune Mika qu'il « ferait mieux de chanter » ! Six mois plus tard, Mika chante, et avec passion, tant la musique est devenue le refuge de son enfance difficile. « La musique était mon recours. Alors, évidemment, ce Nocturne de Chopin me rappelle les moments pas évidents de l'enfance. » Lorsque, par exemple, un instituteur dont il est la tête de turc l'oblige à rester assis sans bouger, sans même pouvoir aller aux toilettes. « Le chaos que vous ressentez en vous à ce ­moment-là, c'est la musique qui m'a permis de le surmonter. » Elle lui donne même un sens au monde, à la vie. Car « quelqu'un qui joue au piano crée son propre univers, son propre monde, confirme Lang Lang. On se raconte une histoire de la vie avec des nuances, des contrastes, des contradictions. C'est une conversation avec soi-même à la fois philosophique et psychologique. » Puis, c'est au tour de Lang Lang d'écouter la chanson Take it Easy de Mika, un de ses nombreux tubes. ­D'emblée, le concertiste lui pose des questions tech­niques sur le son très particulier du piano et de la guitare. « J'ai découvert qu'il existait d'autres musiques que le classique quand j'avais 7 ou 8 ans. C'était avec Michael Jackson et des artistes pop chinois. Ce fut un choc, mais cela ne m'a pas incité à changer de genre. Ma seule inquiétude était le fait d'avoir ou non du succès, et quand. Je m'entraînais tout le temps. Je ne faisais que ça. » Malgré des personnalités et des abords très dissem­blables, Mika et Lang Lang ont noué une véritable complicité, donnant à leur duo un charme irrésistible. « Je me souviens d'avoir écouté Mika seul au piano devant le Duomo de Milan. Je dois avouer que j'ai pleuré ! - Je joue pourtant au piano d'une manière très simple ! s'étonne Mika. - Mais c'est ce qui me plaît ! » lui répond Lang Lang, qui se souvient aussi avoir été impressionné par la voix de son complice lorsqu'il avait chanté avec le contre-ténor Jakub Józef Orlinski, accompagné par l'orchestre ­baroque de l'Opéra royal de Versailles. Si les deux artistes ont en commun une enfance difficile, leurs phénoménaux succès respectifs les ont-ils consolés de ces années qu'on ne souhaiterait à aucun enfant ? « Nous en avons parlé tous les deux. Est-ce que je peux le dire ? demande Mika à Lang Lang. Oui, nous nous ­sommes en effet posé la question de l'incidence de ces ­années sur nos vies actuelles. » « C'est vrai qu'on a un peu vécu la même chose », ajoute Lang Lang. « Est-ce pour autant une revanche ? interroge Mika, avant de poursuivre : Nous sommes, en tant qu'artistes, nés de ces difficultés. » Si les parents de Mika ne poussaient pas la carrière de leur fils, il en fut autrement du père de Lang Lang, qui nourrissait des ambitions très personnelles à travers son rejeton. Était-ce trop pesant ? « Difficile à dire quand les parents vous poussent à essayer de trouver votre chemin, et le langage qui vous permettra de vous exprimer, nous ­répond Lang Lang. Mon père a su découvrir très tôt mon talent. La mémoire oublie les moments les plus cruels, car j'ai très vite adoré donner des concerts. » Et Mika de souligner : « Quand vous êtes sur scène, vous devez laisser votre liberté prendre le dessus. Tout ceci fait partie de votre être, et nous faisons preuve d'une incroyable résilience. Rien n'est moins créatif que la colère de la revanche. La musique et la poésie, au contraire, nous permettent cette résilience. » « Même si c'est un mécanisme un peu complexe, car cer­taines choses reviennent en mémoire quand vous jouez des pièces sur lesquelles vous vous êtes acharné enfant, comme certaines sonates de Beethoven, intervient Lang Lang. La musique agit comme un flash-back : vous vous entendez les jouer comme des années auparavant et vous vous rappelez ­immédiatement ce que vous ressentiez alors. » Mika est à l'abri de ces dangereux souvenirs. Il ne joue que son propre répertoire, quand Lang Lang interprète celui des grands compositeurs. Les voilà à évoquer Jean-Sébastien Bach, « si compliqué mathématiquement et ­spirituellement. Combien de temps as-tu attendu pour ­enregistrer les Variations Goldberg que tu jouais en concert depuis si longtemps ? demande Mika. - Vingt-huit ans, répond Lang Lang, en souriant, qui ­insiste sur le fait que le meilleur interprète de cette partition reste Glenn Gould, qui a tellement fait évoluer ­l'interprétation au fil des années. - Moi aussi, j'aimerais changer les interprétations de mes chansons, mais ce n'est pas facile, avoue Mika. Les attentes du public sont phénoménales. Il aime réentendre encore et toujours les mêmes choses, comme pour se rassurer. Les gens payent un billet pour vivre une expérience. Ils ont ­besoin de reconnaître les tubes qu'ils ont aimés afin de se ­retrouver. Pourtant, refaire une chanson avec orchestre, c'est très jouissif. Même si elle est ainsi totalement différente. » Sans doute est-ce pour cette raison qu'il a donné ce concert baroque à Versailles, dont il garde un souvenir enjolivé par la présence de sa mère, qui était venue alors qu'elle était au plus mal. LA MUSIQUE DONNE UN MEILLEUR VISAGE AU MONDE Si Mika a commencé à monter sur scène dès ses dix ans, « moyennant de petits cachets qu'[il] donnai[t] à [s]a mère », Lang Lang était, au même âge, une bête de concours avec obligation paternelle de les gagner. De cette période, ils ont hérité d'une véritable empathie pour les enfants. « Je me sens bien quand je suis avec eux, dit très calmement le concertiste. Nous avons des discussions très honnêtes, très vraies, et c'est chaque fois une grande expérience humaine. Ma chance est d'être citoyen du monde grâce à la musique. Je veux que d'autres en profitent. » « La musique donne aux jeunes un meilleur visage du monde, ajoute Mika qui, au Liban, a connu la guerre. Elle peut changer la vie des enfants comme elle a changé la nôtre. Elle renforce la communauté humaine. Une communauté musicale est transsociale. Elle oblige à la réciprocité. Et cela donne des fondations aux hommes de demain. » FRANÇOIS DELÉTRAZ Mika : son album Que ta tête fleurisse toujours (Island) vient de sortir. Il sera en tournée à partir du 26 février à Clermont-Ferrand, puis pour 20 dates dont l'Accor Arena, à Paris, le 25 mars. Lang Lang : son nouvel album consacré à Saint-Saëns (Deutsche Grammophon) sortira en mars prochain. Il sera en tournée au printemps : à Bordeaux le 25 mai, à Lyon le 9 juin, à la Philharmonie de Paris les 12 et 14 juin. (Google Translation) Mika/Lang Lang associated artists; Gathered in Cardiff on the occasion of a British television program, the pop singer and the classical pianist agreed to engage in a new dialogue, exclusively for "Le Figaro Magazine", on their childhood, their training, their relationship with the public… and the reasons for their mutual admiration. In one season, “The Piano” established itself as a flagship program on Channel 4, the BBC’s fourth television channel. The concept is known: a talent show for young talents with a jury made up of stars. Here, the pianist Lang Lang faces the pop star Mika. The novelty lies in the fact that the candidates play on the pianos made available to station users and not on a television set. This is how the channel's cameras arrived at the stations of Cardiff, Manchester, Victoria Station in London, Liverpool and Edinburgh to film the performances of the suitors. With, in memory, last year's moving winner, Lucie. Talented, blind, suffering from a genetic disease, Lucie knew all the music and had learned it by ear or by touching her teacher's fingers... A SHOW FOR REAL FANS The show only has one condition for the candidates: to be true amateurs. Suffice it to say that I have never received remuneration for playing the piano. The choice of music and genre is free: classical, jazz or variety. You can also sing while accompanying yourself on the piano, or even play your own compositions. At the end of the selection process, five candidates - one per station - appear for the final. We traveled to Cardiff to attend one of these recordings. A Steinway upright piano, partner of the show, sits in the middle of the Salle des Pas Perdus. In complete discretion, the jurors Lang Lang and Mika sit in a room usually reserved for technicians to comment, in front of the cameras, on the musicians' performances. “We are not here to make stars,” Mika immediately warns. “It must remain very human,” adds Lang Lang. In fact, if the stress of the candidates is palpable, the general atmosphere remains very good-natured. Host Claudia Winkleman welcomes them, asks them a few questions then invites them to sit at the piano so that they can perform their score. The first candidate is a middle-aged woman, in life a double-decker bus driver. She came accompanied by an amateur choir of retired men. In this beautiful hall built in 1850, their music creates a special atmosphere. It feels like the miners' strike at the time of the inflexible Margaret Thatcher. The moment is so strong that Mika and Lang Lang come to congratulate the pianist and her friends. Emotion overwhelms the troop of amateur musicians, who ask the two stars to perform the Welsh national tune. The pianist's husband, who had stood aside, had tears in his eyes. We are very far from the atmosphere of “The Voice”. Being in the DNA of music Mika immediately warned us: “You are the first journalists to enter the delicate bubble of this show. Here, we are in the heart of music, with real fans. Even if the performances are not always excellent, they are authentic and convey a lot of emotion. We are in the DNA of music. It's not Carnegie Hall or Salle Pleyel, it's a train station with ordinary people. Moments can be magical. » After an afternoon of recording, we asked Mika and Lang Lang to each listen to a piece performed by the other, to see their reaction. We begin with a Nocturne by Chopin, played by Lang Lang twenty years ago. The concert performer recognizes him immediately. Mika, out of humility in front of Lang Lang, and seeing him totally absorbed by the music, does not dare to comment. He will simply end up saying that this extract takes him back “to the years when [he] was doing classical.” And continues: “I listened to Lang Lang years before we met. » These two got to know each other through Rich McKerrow and Ted Hill, the British producers who had the brilliant idea of bringing them together for a television show. “It was very complicated because we were both on tour, running from a train, from a plane to a concert hall. We knew little about this project, except that it would be about real-life people, pianos in train stations, with the guarantee that we could speak without any censorship,” says Mika. “What we liked,” adds Lang Lang, “was the simplicity of the formula. And then, there was, in addition, the meeting of two very different worlds…” Both raised on classical music Little by little, Mika becomes more talkative about his relationship to classical music: “When I listen to Chopin or Rachmaninov, I am in a familiar universe, but that requires me to have the greatest respect, because I very early understood that I would never be good enough to interpret these composers. That doesn't stop me from understanding all the nuances, from listening to the notes, from listening to what's between the notes. » And to tell us about his first attempts at the piano when he was a child. Private lessons with Alexander Ardakov, a very good Russian interpreter of Chopin. But the teacher, discouraged by the toddler's technical difficulties, ends up entrusting him to his wife. And she, in turn, ends up explaining to young Mika that he “had better sing”! Six months later, Mika sings, and with passion, as music has become the refuge of her difficult childhood. “Music was my recourse. So, obviously, this Nocturne by Chopin reminds me of the difficult moments of childhood. » When, for example, a teacher of whom he is the head of Turk forces him to remain seated without moving, without even being able to go to the toilet. “The chaos you feel inside at that moment, it was music that allowed me to overcome it. » It even gives him a meaning to the world, to life. Because “someone who plays the piano creates his own universe, his own world,” confirms Lang Lang. We tell ourselves a life story with nuances, contrasts, contradictions. It is a conversation with oneself that is both philosophical and psychological. » Then, it's Lang Lang's turn to listen to the song Take it Easy by Mika, one of his many hits. From the outset, the concert artist asks him technical questions about the very particular sound of the piano and the guitar. “I discovered that there was other music than classical when I was 7 or 8 years old. It was with Michael Jackson and Chinese pop artists. It was a shock, but it didn't make me change my genre. My only worry was whether or not I would be successful, and when. I trained all the time. That's all I did. » Despite very dissimilar personalities and approaches, Mika and Lang Lang have formed a real bond, giving their duo an irresistible charm. “I remember listening to Mika alone on the piano in front of the Duomo in Milan. I must admit that I cried! - However, I play the piano in a very simple way! Mika is surprised. - But that’s what I like! » replies Lang Lang, who also remembers being impressed by the voice of his accomplice when he sang with the countertenor Jakub Józef Orlinski, accompanied by the baroque orchestra of the Royal Opera of Versailles. If the two artists share a difficult childhood, have their respective phenomenal successes consoled them for these years that we would not wish on any child? “We both talked about it. Can I say it? Mika asks Lang Lang. Yes, we have indeed asked ourselves the question of the impact of these years on our current lives. » “It’s true that we experienced a bit of the same thing,” adds Lang Lang. “Is this really revenge? asks Mika, before continuing: We are, as artists, born from these difficulties. » If Mika's parents did not encourage their son's career, it was different for Lang Lang's father, who harbored very personal ambitions through his offspring. Was it too heavy? “Difficult to say when parents push you to try to find your way, and the language that will allow you to express yourself,” Lang Lang answers us. My father discovered my talent very early on. Memory forgets the cruelest moments, because I very quickly loved giving concerts. » And Mika emphasizes: “When you are on stage, you have to let your freedom take over. It's all part of who you are, and we have incredible resilience. Nothing is less creative than the anger of revenge. Music and poetry, on the contrary, allow us this resilience. » “Even if it's a slightly complex mechanism, because certain things come back to memory when you play pieces that you worked hard on as a child, like certain Beethoven sonatas,” Lang Lang intervenes. The music acts like a flashback: you hear yourself playing them like years ago and you immediately remember how you felt then. » Mika is safe from these dangerous memories. He only plays his own repertoire, while Lang Lang performs that of the great composers. Here they are, evoking Johann Sebastian Bach, “so complicated mathematically and spiritually. How long did you wait to record the Goldberg Variations that you had been playing live for so long? Mika asks. - Twenty-eight years, replies Lang Lang, smiling, who insists on the fact that the best interpreter of this score remains Glenn Gould, who has made the interpretation evolve so much over the years. - I too would like to change the interpretations of my songs, but it's not easy, admits Mika. Public expectations are phenomenal. He likes to hear the same things over and over again, as if to reassure himself. People pay for a ticket to have an experience. They need to recognize the hits they liked in order to find themselves. However, redoing a song with an orchestra is very enjoyable. Even if it is totally different. » No doubt this is why he gave this baroque concert at Versailles, a memory of which he keeps embellished by the presence of his mother, who came when she was at her worst. MUSIC GIVES A BETTER FACE TO THE WORLD If Mika began to go on stage at the age of ten, “for small fees that [he] gave to [his] mother”, Lang Lang was, at the same age, a competition beast with paternal obligation to win them. From this period, they inherited a true empathy for children. “I feel good when I’m with them,” said the concert artist very calmly. We have very honest, very real discussions, and each time it is a great human experience. My chance is to be a citizen of the world thanks to music. I want others to benefit from it. » “Music gives young people a better view of the world,” adds Mika who, in Lebanon, experienced war. It can change children's lives as it changed ours. It strengthens the human community. A musical community is transsocial. It requires reciprocity. And this provides foundations for the men of tomorrow. » FRANCIS DELETRAZ Mika: her album That your head always blooms (Island) has just been released. He will be on tour from February 26 in Clermont-Ferrand, then for 20 dates including the Accor Arena, in Paris, on March 25. Lang Lang: his new album dedicated to Saint-Saëns (Deutsche Grammophon) will be released next March. He will be on tour in the spring: in Bordeaux on May 25, in Lyon on June 9, at the Philharmonie de Paris on June 12 and 14.
  18. Le Soir 19/12/2023 https://www.lesoir.be/556440/article/2023-12-19/mika-cest-la-premiere-fois-que-je-suis-aussi-direct-clair-precis Mika - « C’est la première fois que je suis aussi direct, clair, précis » En 2021, Joannie, la maman dont Mika était si proche, mourait d’un cancer du cerveau. On aurait pu dès lors s’attendre à un nouvel album très sombre, très triste. Il n’en est rien avec, au contraire, des rythmes électros très joyeux, toujours aussi colorés. Un peu comme le Alors on danse de Stromae qui cachait bien sa dépression sous des airs déchaînés. Mika est venu nous en parler avec cette sincérité qui fait qu’il est aimé par tant de gens… Votre maman, c’est le parfum du Liban que vous quittez avec votre famille à l’âge d’un an pour venir vous installer à Paris où vous vivez jusqu’à l’âge de 8 ans, avant de vous installer avec frère et sœurs à Londres. Le fait de chanter aujourd’hui en français est-il un hommage à cette langue maternelle ? Je parlais aussi bien anglais que français avec mes parents. On mélangeait les deux. Ma mère pouvait être quelqu’un de très dur. Elle a eu une vie romanesque. Elle a vécu dans une caravane, beaucoup voyagé. Un jour, elle m’a écrit une lettre très dure. Je ne lui ai plus parlé durant un mois tellement je lui en voulais. Puis le médecin m’a dit qu’elle n’était plus elle-même, que je devais aller la voir car elle était en train de partir… Cet album et son titre, « Que ta tête fleurisse toujours », sont nés d’un dessin que votre mère, sur son lit de mort, vous a laissé. C’était vous avec des fleurs sortant de votre tête… Oui, c’était provocateur de sa part. Dans cette lettre, elle me disait qu’il fallait résister à la gravité afin de rester artistiquement en apesanteur. Car ce n’est qu’en apesanteur qu’on a la possibilité d’être créatif et d’être à la poursuite de l’excellence. Pour elle, c’était fondamental de résister à la médiocrité et la complaisance. Elle me disait qu’elle était victime d’un cancer et que ce serait très triste pour moi d’être victime d’un cancer de complaisance et de médiocrité. Que fais-tu avec ça ? Vous avez malgré tout réussi à en faire quelque chose de positif… Je l’ai métabolisé. Si je ne l’utilisais pas, ça voulait dire que j’allais mettre le monstre dans le placard et que ça allait me bouffer plus tard. Tous ces trucs sont tellement graves autour d’un album pop de trente-sept minutes… Mais il a une certaine urgence et une profondeur qui vient de ça. On vous sent libéré dans ce disque où, pour la première fois, vous évoquez des choses très intimes concernant votre maman, mais aussi avec « Moi, Andy et Paris », votre compagnon depuis bientôt vingt ans… Oui et lui, il n’est pas content de cette chanson. Pas du tout. Il ne l’aime pas pour deux raisons. Premièrement, il préfère rester dans l’ombre. Ensuite, il estime que j’ai écrit à propos d’une vérité de trouble de couple d’une manière très publique sans sa permission. Je lui ai dit que s’il acceptait ça, il y avait une énorme opportunité pour que ça aide ce couple. En même temps là où lui, il a raison, c’est qu’il n’est pas jaloux alors que moi je le suis. Et donc, il est en train de dire que je projette, que je parle de mes problèmes à travers lui et que cette appropriation n’est pas juste. Et là, il a complètement raison. Quand je lui dis : oui, mais je suis un artiste, il me répond : oui, mais va te faire foutre. Mais bizarrement, le fait qu’on ait cette conversation me plaît énormément. C’est aussi une façon de vous libérer, de parler de cet « Amour pirate » comme vous dites, de ce trésor caché… Ça veut dire que ça vient de quelque chose de vrai. Quand je parle des problèmes ou des moments difficiles de la vie de ma sœur Paloma, dans l’album précédent, d’une manière tellement poétique, je n’aide personne. Parce que c’est tellement poétique et beau qu’on ne parle de rien. Pourquoi ne pas être juste frontal ? C’est la première fois ici que je suis aussi direct, clair, précis. Je me dis qu’il faut peut-être juste dire les choses. La chanson Jane Birkin parle de cette liberté qu’elle m’a inspirée par sa façon de vivre. Moi, j’ai vécu des moments très durs enfant et à l’adolescence et c’est la musique qui m’a permis de tenir. La musique, celle de Queen ou d’Elton John, c’était la liberté pour moi. Vous avez beaucoup parlé de vous dans vos précédents albums mais ici, vous le faites de façon plus précise, c’est vrai. Vous dites être un « Passager », que vous avez peur que la vie vous dépasse. Comme si ce succès vous pesait à certains moments, notamment vis-à-vis de vos proches… Il y a un petit peu de ça. Ce n’est pas facile d’être un artiste et en même temps, c’est fabuleux. C’est super, c’est une énorme chance. Vous n’arrêtez pas. Après l’album, il y a la tournée mondiale et vous trouvez encore le temps de revenir à « The Voice France » comme coach. Pourquoi le faire d’abord ? Moi, ça m’amuse. Et aussi je pense que c’est super important. Si c’était pour me répéter et être la même personne que j’étais il y a cinq ans, je ne l’aurais jamais fait. Mon énergie déjà est différente, ma façon de parler a évolué, les gens autour de moi sont différents. Même si la mécanique de l’émission ne change pas, je me dis qu’il y a suffisamment de trucs différents pour que je me renouvelle. Et puis je suis engagé contre ce snobisme qui dit qu’on doit rester à nos places, faire des albums et des concerts et ne pas toucher à la télé. C’est important, je trouve, pas tout le temps, mais de temps en temps, de faire un truc très populaire qui rentre dans le salon des gens en restant crédible, en restant soi-même. Chanter enfin en français fait très plaisir à votre public francophone, qui est important, mais moins ailleurs, avec des fans qui ne vont pas forcément vous comprendre… La France n’est pas mon plus gros marché. Même pas. Je ne vis même pas à Paris. C’est l’inverse qui se passe : on a une grosse demande à l’international avec cet album. Pour moi, c’est différent de Stromae car, sur scène, je mélange les langues. Les tickets, en Angleterre, se sont vendus en trois jours… Berlin, on a été sold-out en quatre jours. Ce n’est pas qu’on ne m’a pas oublié mais je pense que c’est juste le geste, c’est l’inverse de ce qu’ils pensaient. Ce projet a provoqué la curiosité. Cette idée d’être hors système a renforcé mes valeurs fondamentales de ce que je représente et les gens ont compris ça. Ils sentent qu’il y a du renouvellement. Ils sont curieux de voir ce qui va se passer. Moi, j’avais besoin de le faire en français. Parce que je ne l’avais jamais fait. C’est tout. Les vêtements vous passionnent depuis l’enfance, quand votre maman couturière faisait vos vêtements d’après les tissus que vous choisissiez. Et maintenant, vous faites vos propres vêtements de scène… Ça rapproche. Et je reviens à ces valeurs fondamentales : 90 % de ce que je porte sur scène vient de mon atelier en Italie avec des couturières et des couturiers qui travaillent à la main. C’est petit, ce n’est pas une marque, ce serait triste de diluer ça. Ce n’est pas commercial, c’est poétique. C’est raconter des histoires à travers les fringues, comme ma maman faisait quand j’avais 8 ou 10 ans. Même le costume de la pochette, c’est moi qui l’ai dessiné. Je voyage dans le monde entier dans les magasins et chez les grossistes de tissus. C’est amusant. Pourquoi est-on tous habillés pareil ? Ça fait chier… Dans « C’est la vie », vous vous adressez à votre maman. « Vieillir est un naufrage », dites-vous. « C’est comme ton Liban qui s’efface »… Ça parle aussi des parfums associés à une personne et que tu oublies. T’as le souvenir, mais tu ne peux plus le sentir. C’est comme la mythologie de ce pays qui est en suspension. C’est l’idéal de la coexistence et de la cohabitation que représentait le Liban avant la manipulation de tous les partis politiques, avec les guerres politiques entre les différentes factions et religions. Pour effacer la possibilité de la paix, il faut effacer la preuve ou la possibilité de la cohabitation et de la coexistence… Mika sera à Forest national le 31 mars 2024. (Google Translation) Mika - “This is the first time that I have been so direct, clear, precise” Mika publishes “That your head blooms always”, his sixth album, but first entirely sung in French. In 2021, Joannie, the mother Mika was so close to, died of brain cancer. We could therefore have expected a very dark, very sad new album. This is not the case with, on the contrary, very joyful electro rhythms, as colorful as ever. A bit like So we dance by Stromae who hid his depression well under wild tunes. Mika came to talk to us about it with the sincerity that makes him loved by so many people… Your mother is the scent of Lebanon, which you left with your family at the age of one to settle in Paris, where you lived until the age of 8, before settling in with your brother and sisters in London. Is singing in French today a tribute to this mother tongue? I spoke both English and French with my parents. We mixed the two. My mother could be a very harsh person. She had a romantic life. She lived in a caravan, traveled a lot. One day she wrote me a very harsh letter. I didn't speak to him for a month because I was so angry with him. Then the doctor told me that she was no longer herself, that I had to go see her because she was leaving... This album and its title, “Let your head always bloom”, were born from a drawing that your mother, on her deathbed, left you. It was you with flowers coming out of your head... Yes, it was provocative of him. In this letter, she told me that we had to resist gravity in order to remain artistically weightless. Because it is only in weightlessness that we have the opportunity to be creative and pursue excellence. For her, it was fundamental to resist mediocrity and complacency. She told me that she was a victim of cancer and that it would be very sad for me to be a victim of a cancer of complacency and mediocrity. What do you do with this? Despite everything, you managed to make something positive out of it… I metabolized it. If I didn't use it, that meant I was going to put the monster in the closet and it was going to eat me later. All this stuff is so serious around a thirty-seven minute pop album… But it has a certain urgency and depth that comes from that. We feel you liberated in this record where, for the first time, you evoke very intimate things concerning your mother, but also with “Me, Andy and Paris”, your companion for almost twenty years… Yes and he is not happy with this song. No way. He doesn't like her for two reasons. First, he prefers to stay in the shadows. Then he believes that I wrote about a truth about marital turmoil in a very public way without his permission. I told him that if he agreed to this, there was a huge opportunity for it to help this couple. At the same time where he is right is that he is not jealous while I am. And so, he is saying that I am projecting, that I am speaking about my problems through him and that this appropriation is not fair. And there, he is completely right. When I tell him: yes, but I'm an artist, he replies: yes, but #### you. But strangely, I really like the fact that we're having this conversation. It’s also a way to free yourself, to talk about this “Pirate Love” as you say, about this hidden treasure… That means it comes from something true. When I talk about the problems or difficult moments in my sister Paloma's life, in the previous album, in such a poetic way, I'm not helping anyone. Because it's so poetic and beautiful that we don't talk about anything. Why not just be frontal? This is the first time here that I have been so direct, clear, precise. I tell myself that maybe we just need to say things. The song Jane Birkin talks about this freedom that she inspired in me through her way of living. I experienced very difficult times as a child and as a teenager and it was music that kept me going. Music, that of Queen or Elton John, was freedom for me. You talked a lot about yourself in your previous albums but here, you do it in a more precise way, it's true. You say you are a “Passenger”, that you are afraid that life will pass you by. As if this success weighs on you at certain times, especially towards those close to you… There's a little bit of that. It's not easy being an artist and at the same time, it's fabulous. It's great, it's a huge opportunity. You don't stop. After the album, there is the world tour and you still find time to return to “The Voice France” as a coach. Why do it in the first place? It amuses me. And also I think it's super important. If it was to repeat myself and be the same person I was five years ago, I never would have done it. My energy is already different, my way of speaking has evolved, the people around me are different. Even if the mechanics of the show don't change, I tell myself that there are enough different things for me to renew. And then I am committed against this snobbery which says that we must stay in our seats, make albums and concerts and not touch the TV. It's important, I think, not all the time, but from time to time, to do something very popular that enters people's living rooms while remaining credible, while remaining yourself. Finally singing in French gives great pleasure to your French-speaking audience, which is important, but less so elsewhere, with fans who will not necessarily understand you… France is not my biggest market. Not even. I don't even live in Paris. It's the opposite that's happening: we have a big international demand with this album. For me, it's different from Stromae because, on stage, I mix languages. The tickets in England sold out in three days… Berlin, we sold out in four days. It's not that I haven't been forgotten but I think it's just the gesture, it's the opposite of what they thought. This project aroused curiosity. This idea of being outside the system reinforced my core values of what I stand for and people understood that. They feel that there is renewal. They are curious to see what will happen. I needed to do it in French. Because I had never done it. That's all. You have been passionate about clothes since childhood, when your seamstress mother made your clothes from the fabrics you chose. And now you make your own stage clothes… It brings you closer. And I come back to these fundamental values: 90% of what I wear on stage comes from my workshop in Italy with seamstresses who work by hand. It's small, it's not a brand, it would be sad to dilute that. It's not commercial, it's poetic. It's telling stories through clothes, like my mom did when I was 8 or 10 years old. Even the costume on the cover was designed by me. I travel all over the world to fabric stores and wholesalers. It's funny. Why are we all dressed the same? It sucks... In “C’est la vie”, you address your mother. “Growing old is a disaster,” you say. “It’s like your Lebanon is fading”… It also talks about the scents associated with a person and that you forget. You have the memory, but you can't feel it anymore. It's like the mythology of this country is in suspension. This is the ideal of coexistence and cohabitation that Lebanon represented before the manipulation of all political parties, with the political wars between the different factions and religions. To erase the possibility of peace, we must erase the proof or the possibility of cohabitation and coexistence... Mika will be at Forest National on March 31, 2024.
  19. hahaha, We are MIKA pirate Now I'm wondering why they filmed the scene of recording for the soundtrack.
  20. @kreacher I think this is a part of one of the songs from the album. Screenshot:
  21. This item is more reasonable, £5.00 https://www.ebay.co.uk/itm/363824182205
  22. soirmag 10/12/2023 https://soirmag.lesoir.be/553982/article/2023-12-10/mika-il-ny-rien-de-plus-punk-que-lamour Mika: «Il n'y a rien de plus punk que l'amour» Mika est de retour avec un album en français, « Que ta tête fleurisse toujours ». Il y rend hommage à sa mère, comme à l'amour… Cela annonce une tournée festive ! Dans quel état d'esprit vous sentez-vous pour la sortie de cet album ? Je suis heureux et serein. C'est un album délicieux, qui va trouver sa place dans mon répertoire. Je suis heureux aussi car c'est un album différent. J'ai pris un chemin inhabituel pour le réaliser. J'assume totalement mon côté multiculturel, sans frontière… Cela enrichit ma vie artistique. Chanter tout un album en français, cela répondait à une envie de défi ou à un besoin de déclarer votre flamme à la France, où vous travaillez souvent ? Un mélange des deux. Je n'y vis en effet pas, car je vis entre l'Angleterre et les États-Unis, parfois un peu en Italie, mais j'y fais des allers-retours fréquents. J'avais envie de concrétiser ce lien important que j'ai avec la France. Cela fait partie de mon identité, de ma vie. Cela a généré aussi une nouvelle manière d'écrire, et cela m'a demandé de construire une nouvelle petite équipe autour de moi. Chanter dans une autre langue que la vôtre vous a-t-il permis de découvrir une autre façon d'aborder certains thèmes ? Oui. Je me suis ainsi rendu compte que je pouvais parler d'amour en étant bien plus charnel en français qu'en anglais, sans être vulgaire. En outre, j'avais peur de perdre mon ADN de pop anglo-saxonne et en réalité, pas du tout, au contraire. Je m'explique : je parle bien le français, mais je ne le parle pas comme un Français. Je ne voulais toutefois pas que quelqu'un écrive à ma place. Avec ma palette limitée, je me suis rendu compte que je m'exprimais alors de manière plus frontale. Tout en conservant des grands messages. C'est marrant car c'est justement propre à la pop anglaise : aller à l'essentiel. L'amour est omniprésent dans vos chansons, est-ce votre principal moteur ? C'est vrai que j'y reviens toujours. Ce qui est drôle, c'est que dans la « vraie » vie, je ne parle pas nécessairement d'amour. Je ne suis pas obsédé, ni par la romance ni par le sexe. Alors que dans la musique, oui (rires). Peut-être que je deviens moins pudique quand je fais de la musique, cela me décomplexe, me libère… Dans le titre « Apocalypse Calypso », vous dites qu'en faisant l'amour, on résiste. Pour vous, l'amour c'est un acte de rébellion ? Totalement, il n'y a rien de plus punk que l'amour. C'est l'engagement le plus puissant qu'on peut avoir dans la vie. J'adore l'idée que les artistes soient poétiquement engagés ! Votre maman était aussi un modèle. Que vous a-t-elle légué ? Elle m'a toujours appris à résister à la gravité, à métamorphoser ce qui pouvait me faire du mal en quelque chose de positif. Elle m'a donné les clés pour penser comme cela et d'une certaine façon, avant de partir, elle m'a passé le relais. Et j'assume cette responsabilité. Mieux, je me régale en le faisant. Vous avez tourné le clip de votre premier single à Spa. Était-ce un hasard ou un symbole ? J'avais envie que ce morceau soit enregistré hors de la France, tout en étant dans un univers francophone. Et honnêtement, pour cela, la Belgique était idéale. Le public est généreux, je l'ai constaté depuis mes débuts. C'est particulier de jouer chez vous, il y a un vrai échange entre le public et l'artiste, un vrai lien ! En concert le 31/3/2024 à Forest National, tickets via livenation.be. Mika is back with an album in French, “Que ta tête fleurisse toujours”. He pays homage to his mother, as well as to love... This heralds a festive tour! What state of mind do you feel in for the release of this album? I am happy and serene. It's a delicious album, which will find its place in my repertoire. I'm happy too because it's a different album. I took an unusual path to make it happen. I fully embrace my multicultural side, without borders… It enriches my artistic life. Singing an entire album in French, did that respond to a desire for a challenge or a need to declare your love for France, where you often work? A mix of both. I don't actually live there, because I live between England and the United States, sometimes a little in Italy, but I go back and forth there frequently. I wanted to make this important link I have with France a reality. It is part of my identity, of my life. It also generated a new way of writing, and it required me to build a new small team around me. Has singing in a language other than yours allowed you to discover another way of approaching certain themes? Yes. I thus realized that I could talk about love while being much more carnal in French than in English, without being vulgar. Furthermore, I was afraid of losing my Anglo-Saxon pop DNA and in reality, not at all, on the contrary. Let me explain: I speak French well, but I don't speak it like a French person. However, I didn't want anyone to write for me. With my limited palette, I realized that I was expressing myself in a more frontal way. While retaining great messages. It's funny because it's specific to English pop: getting to the point. Love is omnipresent in your songs, is it your main driving force? It’s true that I always come back to it. The funny thing is that in “real” life, I don’t necessarily talk about love. I'm not obsessed with romance or sex. Whereas in music, yes (laughs). Maybe I become less modest when I make music, it frees me, frees me... In the title “Apocalypse Calypso”, you say that when making love, we resist. For you, is love an act of rebellion? Totally, there's nothing more punk than love. It is the most powerful commitment one can have in life. I love the idea of artists being poetically engaged! Your mother was also a role model. What did she leave you? She always taught me to resist gravity, to transform what could harm me into something positive. She gave me the keys to thinking like that and in a way, before leaving, she passed the baton to me. And I take this responsibility. Better yet, I enjoy doing it. You shot the video for your first single in Spa. Was it a coincidence or a symbol? I wanted this piece to be recorded outside of France, while being in a French-speaking world. And honestly, for this, Belgium was ideal. The public is generous, I have noticed it since my beginnings. It's special to play at home, there is a real exchange between the public and the artist, a real bond! In concert on 31/3/2024 at Forest National, tickets via livenation.be.
  23. 日本盤のボーナストラックの楽曲が判明しました。 C’est la vie / セ・ラ・ヴィ(キッズ・クワイア・ヴァージョン) です! 全編フランス語のアルバムというコンセプトも壊さず、たぶん、ミキサーも同じ人かと思うので音的にも浮かないかな。 子供たちと共演したセ・ラ・ヴィはアルバムのクロージングにふさわしいですし、何より日本盤のみの特別トラックなのはうれしいかぎりです。 https://store.universal-music.co.jp/product/uico1334/ MIKAからの日本のファンへのクリスマスプレゼントですね!!
  24. 日本ユニバは今回オリジナル特典がないようなので(残念!)、アマゾンのメガジャケ特典はうれしいですね  (フツーのボール紙にジャケイメージプリントしたものですが、アナログ世代にはなじみのサイズ感) 日本盤のパッケージも輸入盤のようなデジパック仕様だといいのですが、対訳含めたブックレットの厚みを想像するに、プラケース仕様の方になりそうな気もします。(あくまで想像ですが) 韓国のマガジンエディションもぜひリリースしてもらいたいですね、今年の訪韓でフォトセッションをしてますから、写真のアウトテイクスがたくさんあるのではないかと期待してます  歳を考えるとモノを増やすのは控えようと思いつつ、すでにQTTFTは5フォーマット予約してしまってます…
  25. 皆様、 MIKAのニューアルバム、日本盤CDの発売が決定しました!! すでに輸入盤や配信を予約されている方も多いとは思いますが、日本盤は、歌詞と対訳、そしてボーナストラックの収録が予定されてますので、購入の価値大だと思います! 以下、日本ユニバーサルのサイトから: https://www.universal-music.co.jp/mika/news/2023-11-06/ キャリア初の全編フランス語アルバム『ク・タ・テート・フルリース・トゥジュール』(原題:Que ta tête fleurisse toujours)の日本盤が12月22日に発売決定 2023.11.06 TOPICS MIKAが、12月1日にデジタル・リリースされるニュー・アルバム『ク・タ・テート・フルリース・トゥジュール』(原題:Que ta tête fleurisse toujours)の日本盤CDを12月22日に発売する事を発表した。今作はMIKAキャリア初の全編フランス語歌唱のアルバムとなる。11月3日(金)には先行配信曲となる「アポキャリプス・カリプソ」(原題:Apocalypse calypso)をリリース。 このアルバムは、MIKA独特の普遍的なポップさを保ちながら、彼自身の思い出や感情を表現し、リスナーに喜び、感動そして活力を与えてくれる内容となっていて、またMIKAの象徴的なメロディーとトップラインでフランス語の美しさを感じ取ることが出来る。これこそが私たちが愛する MIKA だと言える作品だろう。またこのアルバムは、アップビートで陽気な楽曲(「セ・ラ・ヴィ/C’est la Vie」、「ジェーン・バーキン/Jane Birkin」、「アポキャリプス・カリプソ/Apocalypse Calypso」…)から、ハートフルで深いエモーショナルなバラード(「トラント・スゴンド/30 secondes」、「パサジェ/Passager」、「モア、アンディ・エ・パリ/Moi Andy et Paris」…)まで、リスナーの感情に寄り添ってくれるような楽曲がそろっている。 MIKA は今作について「このアルバムの作曲とプロデュースに数ヶ月を費やし、フランスの若手音楽家との出会いやコラボレーションに時間を割いた事が、解放的な出来事であり、予想をはるかに超える結果を生み出した。”Que ta tête fleurisse toujours “は祈りであり、創造性への呼びかけである。」と語っている。 40 歳を迎え、 長い時を歩んだ MIKA が伝える、 苦楽の人生に花を添える方法をこのアルバムを通して感じて頂きたい。 【商品情報】 2023/12/22リリース タイトル:ク・タ・テート・フルリース・トゥジュール ~あなたの頭にいつも花が咲きますように~ 品番:UICO-1334 価格:¥2,750(税込) 仕様:歌詞・対訳付 --- 以下はユニバーサルオンラインストアの商品ページから: https://store.universal-music.co.jp/product/uico1334/ 予約発注をすれば、発売日当日には届くようです!  MIKA ク・タ・テート・フルリース・トゥジュール ~あなたの頭にいつも花が咲きますように~ 【CD】 商品番号 UICO-1334 組み枚数 1 発売日:2023年12月22日 価格:2,750円(税込) お届け予定日:2023年12月22日 商品紹介 ミラクル・ポップ・プリンスMIKAの全編フランス語歌唱のアルバム。40歳を迎え、更に大人になったMIKAが伝えるメッセージとは。 全曲フランス語のアルバム。アルバムとしては、約4年ぶりのリリースとなる。以前、フランスの有名アーティストとコラボするなど、新たな挑戦をし続けるMIKAにとっての初の英語以外での歌唱による作品となる。 収録内容 CD 01 Bougez / ブジェ 02 Jane Birkin / ジェーン・バーキン 03 Sweetie banana / スウィーティ・バナナ  04 Apocalypse calypso / アポキャリプス・カリプソ 05 30 secondes / トラント・スゴンド 06 C‘est la vie / セ・ラ・ヴィ  07 Moi Andy et Paris / モア、アンディ・エ・パリ 08 Je sais que je t aime / ジュ・セ・ク・ジュ・テーム 09 Doucement / ドゥスモン 10 Touche Touche / トゥーシュ・トゥーシュ 11 Amour pirate / アムール・ピラート 12 Passager / パサジェ 他、ボーナストラック収録予定 
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