Jump to content

Loo

Members
  • Posts

    2,366
  • Joined

  • Last visited

  • Days Won

    25

Posts posted by Loo

  1. She's a little Lebanese girl!

     

    https://vsd.fr/les-indiscrets/25470-rencontre-yousra-mohsen-une-insoumise-au-crazy-horse

    image.thumb.png.0ba5b55830ecb540a8ee9d85339104c5.png
     

    Spoiler

     

    Au mois de juin prochain, elle fêtera sa première année sur la mythique scène du Crazy Horse. Agée de seulement 20 ans, Yousra Mohsen est la première danseuse libanaise et moyen-orientale à avoir intégré le célèbre cabaret parisien de l’avenue Georges V. Un événement qui a déclenché un tollé au Liban. Mais la jeune danseuse, au talent précoce et au caractère affirmé, a tenu bon. Portrait:
    Yousra Mohsen ne marche pas, elle court ! Là où les jeunes du même âge hésitent, tâtonnent, murissent leur avenir, la jeune libanaise a déjà atteint son but : faire de danseuse son métier et vivre de sa passion. Pourtant, tout n’a pas été facile, loin de là. Mais la jeune adulte, à l’allure élancée du haut de ses 1m74, aux sourcils prononcés et aux épais cheveux d’Esmeralda, n’est pas du genre à abandonner. En femme libre, elle a pris son destin en main, loin des « qu’en-dira-t-on ».
    Au mois de juin, cela fera un an qu’elle a intégré le cabaret parisien du Crazy Horse, devenant ainsi la première Libanaise à se produire sur cette scène historique. Pourtant rien ne prédestinait la jeune femme à atterrir ici.
    Née au Liban il y a 20 ans, Yousra Mohsen grandit avec ses deux soeurs. Elle est la cadette. Très jeune déjà, elle aime se mettre en scène. « Lorsqu’il y avait des diners de famille, je faisais le show en imitant Shakira. J’adorais la manière dont elle dansait », se souvient la danseuse, dans un éclat de rire.
    En 2006, « la guerre de juillet » éclate dans le pays. Leur mère, qui a déjà connu la précédente guerre civile, décide alors de déménager avec ses filles dans le Sud de la France, à Arles. Elles resteront deux ans, avant de rentrer au pays.
    La jeune Yousra poursuit alors sa scolarité au Grand lycée franco-libanais d’Achrafieh. Elle découvre l’équitation et devient championne junior du Liban. Mais, c’est la passion de la danse qui va l’emporter. A l’adolescence, elle suit des cours à l’école de danse de Caracalla et se produit, avec la troupe, au Liban et à l’étranger. C’est le déclic. « J’ai adoré le fait d’être toujours dans des endroits différents, d’apprendre sans cesse de nouvelles choses. En goûtant à ça, je me suis dit : c’est ce que je veux faire et rien d’autre », explique-t-elle.
    La danse n’étant pas considérée comme un métier au Liban, on tente de l’orienter vers des métiers plus classiques. Heureusement, elle peut compter sur les encouragements de sa mère. « Elle m’a toujours soutenu dans tout ce que je voulais faire. Elle m’a dit : si tu veux faire ça, tu y vas, tu fonces ! Tu peux y arriver ! Elle a façonné qui je suis aujourd’hui. »

    Des critiques violentes
    En 2016, le Bac en poche, elle décide de poursuivre son rêve. A 17 ans, elle quitte le Liban pour la France, « une période qui n’a pas été simple à vivre ». Elle intègre l’Académie internationale de la danse pour suivre une formation complète de deux ans. « J’ai été formée à la danse contemporaine, classique, jazz, claquettes, comédies musicales. Tout pour devenir une danseuse accomplie », se souvient Yousra. Là-bas, elle découvre le street jazz et l’univers du cabaret, et rencontre à cette occasion Nadine Timas, qui enseigne ce style. « Je ne serais sans doute pas où j’en suis sans elle. Elle m’a appris à danser en libérant ma féminité et mon côté sexy, sans pour autant être vulgaire. »
    La jeune femme décide alors de faire le tour des cabarets parisiens. Elle assiste aux représentations du Lido, du Moulin Rouge. Mais le Crazy Horse l’attire immédiatement. « A l’instant même où je suis entrée dans cette salle, je me suis sentie comme à la maison. Et quand le show a démarré j’étais subjuguée. A cet instant, j’ai eu envie de plus. De ne pas seulement voir le show mais aussi d’y participer, se souvient la danseuse. Ma mère ne partageait pas du tout le même avis. Elle trouvait ça trop dénudé. Mais quand elle a su que j’étais reçue au casting elle m’a soutenu à fond. Et j’ai été prise ! »
    Si Yousra vient d’accomplir l’un des plus beaux défis de sa jeune carrière, les débuts sont difficiles. Il lui faut assimiler le style « Crazy » avec ses postures, ses mouvements spécifiques. Il lui faut aussi apprendre à digérer le nouveau rythme de travail. Deux ou trois représentations tard le soir, jusqu’à 6 jours par semaine.
    C’est alors que viennent pleuvoir les critiques venus de son pays natal. Le jour où la jeune libanaise commence à afficher sa nouvelle vie de danseuse dans le cabaret de l’avenue Georges V sur Instagram, les insultes fusent. « Au Liban, le mot cabaret est assimilé à un club de strip-tease. On me reprochait sur les réseaux de trop dévoiler mon corps. J’ai même des amis qui ont dit qu’ils ne voulaient plus être associés à quelqu’un comme moi, explique la danseuse de 20 ans. Cela m’a évidemment touché car je me suis tellement donné à fond, j’ai tellement fait de sacrifices pour être ici … mais finalement ces critiques m’ont rendu plus forte et ont changé ma façon de voir les choses. Je faisais très attention à ce que les gens pouvaient dire de moi mais, depuis, je me suis endurcie et je suis heureuse. Le reste n’a aucune importance. »

    « Je suis têtue »
    Peu à peu, des Libanais viennent voir la mystérieuse « Laïla Liberty », le personnage incarné par Yousra. A travers le show « Totally Crazy » ces derniers découvrent une véritable performance artistique, très éloignée de l’image erronée qui existe au Liban. « Au Crazy Horse, on ne danse pas vraiment nue. Chaque danseuse est habillée de lumières. Le spectateur oublie la nudité grâce aux minutieux petits détails des différents tableaux. »
    L’orage passé, Yousra sort renforcée de ces épreuves, en partie grâce à son caractère. « Je suis quelqu’un de très positif. Je suis aussi très têtue et j’aime avant tout rester libre de mes actions. C’est sans doute pour cela que mon personnage s’appelle Laïla Liberty. »
    Une personnalité forte qui plait sur les réseaux sociaux. La jeune libanaise est très active sur Instagram et compte plusieurs milliers d’abonnés. « C’est quelque chose qui m’amuse. Je suis toujours étonnée de voir les gens s’intéresser aux photos que je poste. J’ai eu une période où je dévoilais toute ma vie sans aucun filtre. Aujourd’hui, j’essaye de garder des moments pour moi. Je pourrais m’en passer mais c’est un plus. »
    Aujourd’hui épanouie au Crazy Horse, Yousra a néanmoins les yeux tournés vers l’avenir. Ambitieuse, elle entend réaliser un grand rêve : développer le milieu de la danse dans son pays natal. « Pourquoi j’ai été obligée de quitter le Liban pour faire de danseuse mon métier, questionne la jeune femme. Je veux montrer qu’il est possible de gagner sa vie en exerçant sa passion. Je rêve de créer une école afin de développer la danse commerciale au Liban. C’est un grand défi mais j’y crois vraiment. » Pour preuve, plusieurs fois par an, la jeune libanaise vient faire découvrir le street jazz talon aux jeunes danseuses du Zirka Dance Theater de Beyrouth.
    A travers son récit, la personnalité de Yousra Mohsen saute aux yeux. La maxime de l’alpiniste Edward Whymper semble avoir été conçue pour elle : « Là où il y a une volonté, il y a un chemin. »

     

     

    English translation:

    Spoiler

    Next June, she will celebrate her first year on the legendary Crazy Horse stage. Only 20 years old, Yousra Mohsen is the first Lebanese and Middle Eastern dancer to have joined the famous Parisian cabaret on Avenue Georges V. An event that triggered an outcry in Lebanon. But the young dancer, with her precocious talent and assertive character, held out. Portrait:
    Yusra Mohsen doesn't walk, she runs! Where young people of the same age hesitate, grope, mature their future, the young Lebanese woman has already reached her goal: to make a dancer her profession and live from her passion. However, not everything has been easy, far from it. But the young adult, with her slender body height of 1.74 metres, pronounced eyebrows and thick Esmeralda's hair, is not the type to give up. As a free woman, she took her destiny into her own hands, far from the "what will we say".
    In June, she joined the Parisian cabaret of Crazy Horse a year ago, becoming the first Lebanese woman to perform on this historic stage. Yet nothing predestined the young woman to land here.
    Born in Lebanon 20 years ago, Yousra Mohsen grew up with her two sisters. She's the youngest. From a very young age, she likes to stage herself. "When there were family dinners, I would do the show by imitating Shakira. I loved the way she danced," remembers the dancer with a burst of laughter.
    In 2006, the "July war" broke out in the country. Their mother, who had already experienced the previous civil war, then decided to move with her daughters to the South of France, in Arles. They will stay for two years before returning home.
    The young Yusra then continued her studies at the Grand lycée franco-libanais d'Achrafieh. She discovered horseback riding and became the junior champion of Lebanon. But it is the passion for dance that will prevail. As a teenager, she took classes at the Caracalla dance school and performed with the troupe in Lebanon and abroad. It's the click. "I loved being in different places all the time, learning new things all the time. As I tasted it, I thought: that's what I want to do and nothing else," she explains.
    As dance is not considered a profession in Lebanon, we try to orient it towards more classical professions. Fortunately, she can count on her mother's encouragement. "She has always supported me in everything I wanted to do. She told me: if you want to do this, you go, you go for it! You can do it! You can do it! She shaped who I am today. »

    Violent criticism
    In 2016, with the Bac in her pocket, she decided to pursue her dream. At 17, she left Lebanon for France, "a period that was not easy to live through". She joined the International Academy of Dance to follow a two-year full training course. "I was trained in contemporary dance, classical, jazz, tap dancing, musicals. Everything to become an accomplished dancer," Yousra recalls. There, she discovered street jazz and the world of cabaret, and met Nadine Timas, who taught this style. "I probably wouldn't be where I am without her. She taught me to dance by liberating my femininity and sexy side, without being vulgar. »
    The young woman then decided to go around the Parisian cabarets. She attends the performances of the Lido, the Moulin Rouge. But he was immediately attracted to Crazy Horse. "The very moment I walked into that room, I felt like at home. And when the show started I was overwhelmed. At that moment, I wanted more. Not only to see the show but also to participate in it, remembers the dancer. My mother did not share the same opinion at all. She thought it was too naked. But when she found out I was accepted into the casting, she gave me her full support. And I got caught! »
    If Yousra has just accomplished one of the most beautiful challenges of her young career, the beginnings are difficult. He must assimilate the "Crazy" style with his postures, his specific movements. He also needs to learn to digest the new work rhythm. Two or three performances late at night, up to 6 days a week.
    It was then that the critics from his native country came to rain. The day the young Lebanese woman began to show off her new life as a dancer in the cabaret on Avenue Georges V on Instagram, the insults burst forth. "In Lebanon, the word cabaret is assimilated to a strip club. I was criticized on the networks for revealing my body too much. I even have friends who have said they don't want to be associated with someone like me anymore," says the 20-year-old dancer. It obviously touched me because I gave so much of myself, I made so many sacrifices to be here... but finally these criticisms made me stronger and changed the way I see things. I was very careful about what people could say about me

    but since then, I've hardened up and I'm happy. The rest doesn't matter. »

    "I'm stubborn."
    Little by little, Lebanese people came to see the mysterious "Laila Liberty", the character played by Yusra. Through the show "Totally Crazy", they discover a real artistic performance, far removed from the erroneous image that exists in Lebanon. "At Crazy Horse, we don't really dance naked. Each dancer is dressed in lights. The viewer forgets the nudity thanks to the meticulous little details of the different paintings. »
    After the storm, Yusra came out of these trials stronger, partly because of her character. "I am a very positive person. I am also very stubborn and I like above all to remain free of my actions. That's probably why my character is called Laïla Liberty. »
    A strong personality that appeals to social networks. The young Lebanese woman is very active on Instagram and has several thousand subscribers. "It's something I enjoy. I'm always surprised to see people taking an interest in the pictures I post. I had a period when I would reveal my whole life without any filters. Today, I'm trying to keep some moments to myself. I could do without it, but it's a plus. »
    Now flourishing at Crazy Horse, Yousra is nevertheless looking to the future. Ambitious, she intends to realize a great dream: to develop the dance scene in her native country. "Why I had to leave Lebanon to make a dancer my profession," asks the young woman. I want to show that it is possible to earn a living by exercising one's passion. I dream of creating a school to develop commercial dance in Lebanon. It's a big challenge, but I really believe in it. "As proof, several times a year, the young Lebanese woman comes to introduce the street jazz heel to the young dancers of the Zirka Dance Theater in Beirut.
    Through his story, Yousra Mohsen's personality is obvious. Edward Whymper's maxim seems to have been designed for her: "Where there is a will, there is a way. »

     

     

    • Like 2
    • Thanks 1
  2. 2 hours ago, Elvaraaa said:

    Are you sure ? Because it seems to me they do not have those kind of mics in X Factor. Plus, I cant remember him wear this kind of white and red top there 🤨🤔

    I'm not sure, but it was the only time I saw him crying, but I paid more attention to feelings than I did to the microphone at that moment.
    If it's a montage, @lormare73 certainly right.

  3. 2 hours ago, Elvaraaa said:

    Helloooooo

    digging up an old thread ...😂 

    I saw this picture today, and to me, it is obviously from the blind auditions of season 4 (2015), but I might be mistaking.....

     

    Cause I have been re watching ALL the blind auditions (what? 😁) and couldnt find this moment.  

    Any idea of the reason tears are rolling down his cheeks ? 😢9055C93E-A296-4AA1-89BF-0A42695D631A.thumb.jpeg.401c091d2af7572164081caf5095c74d.jpeg

     

    X Factor. The elimination of a young man he particularly loved.

     

    • Like 1
×
×
  • Create New...

Important Information

Privacy Policy