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Great article on Mika's first Swiss gig


sunshine931

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It's in french, I'll translate it tonight when I get home from work...

 

 

http://www.swissinfo.ch/fre/culture/detail/Mika_met_Winterthour_dans_sa_poche.html?siteSect=201&sid=8347257&cKey=1193197337000&ty=st

 

24 octobre 2007 - 05:42

Mika met Winterthour dans sa poche

 

Bien avant son premier concert en Suisse, le nouveau phénomène de la brit-pop avait déjà conquis le pays. Mardi soir, à Winterthour, la partie était gagnée d'avance.

 

Face à 5000 spectateurs entièrement acquis à sa cause, Mika a prouvé - si besoin était - qu'il faudra désormais compter avec lui. Une star est née, qui ne devrait pas être qu'une étoile filante.

 

 

Mika, chanteur à minettes ? En s'installant aux premiers rangs, on note que les jeunes filles en fleur sont légion. Mais au fur et à mesure que la patinoire se remplit, on voit que les trentenaires ne manquent pas, ni même les quadras, et parfois plus...

 

 

 

Parce que le talent du bonhomme ne s'arrête pas aux trois titres que les radios FM matraquent depuis l'hiver dernier. «Life in cartoon motion», son album, a déjà séduit au moins deux millions d'acheteurs, sans compter les millions de téléchargeurs sur Internet. En France, le magazine «Les Inrockuptibles» l'a même comparé au «Sgt. Pepper's» des Beatles.

 

 

 

Comparaison n'est pas raison ? Peut-être, mais le fait est que même écoutée en boucle, cette galette semble inoxydable. Toujours la même richesse, le même plaisir. Et aucune chanson à jeter. A seulement 24 ans, Mika, a su synthétiser ce que la musique populaire a produit de meilleur depuis quatre décennies.

 

 

 

Rien d'étonnant à ce que tout le monde s'y retrouve, tout est là: du rock bubble-gum des années 70 à l'électro d'aujourd'hui, en passant par le funk, la pop et la disco. Le tout servi par une voix que l'on compare déjà à celle de Freddy Mercury – même si l'intéressé rougit de cette référence, qu'il trouve trop flatteuse.

 

 

Débauche d'énergie

 

Face au public, Mika ne joue pas à l'économie. Probablement encore peu habitué aux foules de cette dimension, il veut que chacun en ait pour son argent. Il force donc le geste, bondissant comme un cabri d'un bout à l'autre de la scène, au grand désespoir des photographes qui essayent de capturer sa gueule d'ange et sa silhouette filiforme.

 

 

 

Pareille débauche d'énergie affecte aussi les chansons, dont certaines supportent mal d'être ainsi passées à la moulinette, au mépris des climats et des nuances qui se dégagent des versions enregistrées. Mais bon, allez être nuancé quand 5000 personnes hurlent avec vous...

 

 

 

D'ailleurs, ce traitement à la nitroglycérine a aussi ses bons côtés. Il permet au band de se mettre en valeur. Guitare, basse, batterie, assez discrets sur l'album, prennent ici leur pleine dimension. Ce n'est plus le chanteur et ses musiciens, mais un vrai groupe, lié par une complicité et un plaisir de jouer évidents. Et communicatifs.

 

 

Mauvais goût et belles promesses

 

Alors, face à tant de bonne humeur, on pardonnera aisément quelques lourdeurs scéniques. Aussi baroque soit-il, ce show n'a pas besoin d'être introduit par une choriste en collants, affublée d'une paire d'ailes d'ange parfaitement ridicules, ni de se terminer en théâtre d'ombres avec des musiciens en costumes d'animaux, qui prennent des pauses obscènes.

 

 

 

Mais bon (encore une fois), le rock a souvent flirté avec ce genre de mauvais goût, des fellations simulées de David Bowie à son guitariste au début des seventies aux outrances actuelles d'un Robbie Williams.

 

 

 

Et puis il y a aussi de grands moments de folie. Lorsque le guitariste se met à la batterie et laisse sa gratte à un roadie qui mouline inlassablement le même accord, tandis que Mika et sa batteuse tapent sur des fûts et des couvercles de poubelles, l'effet est aussi euphorisant que le pied est authentique.

 

 

 

Et puis surtout, outre l'intégralité de «Life in cartoon motion», le concert inclut trois nouvelles chansons, qui laissent fort bien augurer du prochain album.

 

 

 

Qu'il explore de nouveaux climats jazzy («Holy Johnny»), franchement rock («Missionary Man») ou proches de ce qu'il a fait jusqu'ici, on voit que la verve du compositeur Mika, loin de tarir, tendrait plutôt à s'enrichir. Au point d'attirer l'attention d'une certaine Madonna, avec qui il travaille sur un prochain album, voire un éventuel duo.

 

 

 

Une étoile est née. Et ceux qui aiment la musique populaire ne peuvent que s'en réjouir.

 

 

 

Marc-André Miserez à Winterthour

 

 

CONTEXTE

 

Michael Holbrook Penniman, dit Mika, est né le 18 août 1983 à Beyrouth, d'une mère libanaise et d'un père américain. Sa famille quitte le Liban en guerre alors qu'il a un an et s'installe d'abord à Paris, puis à Londres, où il arrive à l'âge de neuf ans.

 

 

 

Précocement doué pour la musique, il étudie le piano et le chant, qu'il pratique d'abord à l'opéra. Il compose aussi des musiques d'ambiance pour British Airways et des jingles publicitaires. Il se fait connaître du grand public en 2006 via sa page Internet et son premier single "Relax (Take it easy)". Début 2007, son second single "Grace Kelly", puis son album le propulsent au sommet.

 

 

 

Mika aurait dû venir à fin juin à l'Open Air de St-Gall, mais une maladie l'en a empêché. Il a donc inscrit Winterthour au programme de la tournée qu'il effectue en ce moment en Europe. Pour son premier concert en Suisse, 5000 personnes venues de tout le pays, mais également d'Allemagne lui ont fait un triomphe.

 

 

 

Pour cette tournée, il a choisi de s'adjoindre en première partie la chanteuse électro française Yelle, elle aussi révélée d'abord par Internet et qui se produit en trio avec un batteur et un DJ

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thanks for posting! :thumb_yello:

I like it, it kinda says what's on my mind, even the parts I don't like THAT much about the gig lol

this one's not easy to translate! if you need help ask me I know you're very busy! :bleh:

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http://www.swissinfo.ch/fre/culture/detail/Mika_met_Winterthour_dans_sa_poche.html?siteSect=201&sid=8347257&cKey=1193197337000&ty=st

 

24 octobre 2007 - 05:42

Mika met Winterthour dans sa poche

 

Bien avant son premier concert en Suisse, le nouveau phénomène de la brit-pop avait déjà conquis le pays. Mardi soir, à Winterthour, la partie était gagnée d'avance.

 

Face à 5000 spectateurs entièrement acquis à sa cause, Mika a prouvé - si besoin était - qu'il faudra désormais compter avec lui. Une star est née, qui ne devrait pas être qu'une étoile filante.

 

 

Mika, chanteur à minettes ? En s'installant aux premiers rangs, on note que les jeunes filles en fleur sont légion. Mais au fur et à mesure que la patinoire se remplit, on voit que les trentenaires ne manquent pas, ni même les quadras, et parfois plus...

 

 

Parce que le talent du bonhomme ne s'arrête pas aux trois titres que les radios FM matraquent depuis l'hiver dernier. «Life in cartoon motion», son album, a déjà séduit au moins deux millions d'acheteurs, sans compter les millions de téléchargeurs sur Internet. En France, le magazine «Les Inrockuptibles» l'a même comparé au «Sgt. Pepper's» des Beatles.

 

 

Comparaison n'est pas raison ? Peut-être, mais le fait est que même écoutée en boucle, cette galette semble inoxydable. Toujours la même richesse, le même plaisir. Et aucune chanson à jeter. A seulement 24 ans, Mika, a su synthétiser ce que la musique populaire a produit de meilleur depuis quatre décennies.

 

 

 

Rien d'étonnant à ce que tout le monde s'y retrouve, tout est là: du rock bubble-gum des années 70 à l'électro d'aujourd'hui, en passant par le funk, la pop et la disco. Le tout servi par une voix que l'on compare déjà à celle de Freddy Mercury – même si l'intéressé rougit de cette référence, qu'il trouve trop flatteuse.

 

 

Débauche d'énergie

 

Face au public, Mika ne joue pas à l'économie. Probablement encore peu habitué aux foules de cette dimension, il veut que chacun en ait pour son argent. Il force donc le geste, bondissant comme un cabri d'un bout à l'autre de la scène, au grand désespoir des photographes qui essayent de capturer sa gueule d'ange et sa silhouette filiforme.

 

 

 

Pareille débauche d'énergie affecte aussi les chansons, dont certaines supportent mal d'être ainsi passées à la moulinette, au mépris des climats et des nuances qui se dégagent des versions enregistrées. Mais bon, allez être nuancé quand 5000 personnes hurlent avec vous...

 

 

 

D'ailleurs, ce traitement à la nitroglycérine a aussi ses bons côtés. Il permet au band de se mettre en valeur. Guitare, basse, batterie, assez discrets sur l'album, prennent ici leur pleine dimension. Ce n'est plus le chanteur et ses musiciens, mais un vrai groupe, lié par une complicité et un plaisir de jouer évidents. Et communicatifs.

 

 

Mauvais goût et belles promesses

 

Alors, face à tant de bonne humeur, on pardonnera aisément quelques lourdeurs scéniques. Aussi baroque soit-il, ce show n'a pas besoin d'être introduit par une choriste en collants, affublée d'une paire d'ailes d'ange parfaitement ridicules, ni de se terminer en théâtre d'ombres avec des musiciens en costumes d'animaux, qui prennent des pauses obscènes.

 

Mais bon (encore une fois), le rock a souvent flirté avec ce genre de mauvais goût, des fellations simulées de David Bowie à son guitariste au début des seventies aux outrances actuelles d'un Robbie Williams.

 

 

 

Et puis il y a aussi de grands moments de folie. Lorsque le guitariste se met à la batterie et laisse sa gratte à un roadie qui mouline inlassablement le même accord, tandis que Mika et sa batteuse tapent sur des fûts et des couvercles de poubelles, l'effet est aussi euphorisant que le pied est authentique.

 

 

 

Et puis surtout, outre l'intégralité de «Life in cartoon motion», le concert inclut trois nouvelles chansons, qui laissent fort bien augurer du prochain album.

 

 

 

Qu'il explore de nouveaux climats jazzy («Holy Johnny»), franchement rock («Missionary Man») ou proches de ce qu'il a fait jusqu'ici, on voit que la verve du compositeur Mika, loin de tarir, tendrait plutôt à s'enrichir. Au point d'attirer l'attention d'une certaine Madonna, avec qui il travaille sur un prochain album, voire un éventuel duo.

 

 

 

Une étoile est née. Et ceux qui aiment la musique populaire ne peuvent que s'en réjouir.

 

 

Thanks for posting, I have highlighted in pink my fave bits! :biggrin2:

 

Positive stuff on the whole.

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That a nice comment: A star is born! (Une étoile est née)

 

Yes, I love to see people saying that about Mika.

 

The very, very first time I heard a note of his music - back in early January - I was totally convinced he was going to be a massive star. I will remember that moment fondly for the rest of my life :blush-anim-cl: . It really doesn't surprise me at all that it has come true.

 

Just having a little gooey Mika Moment there........:naughty:

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