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Mika in French Press - 2021


Kumazzz

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:france:

Bonne année 2021 !

 

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Ouest France (Bayeux / Caen)

2 Jan 2021

 

Caen. En 2020, il y a quand même 20 choses qu’on a beaucoup aimées

 

On ne va pas se mentir… L’année 2020 ne nous a pas franchement comblés. Et si elle restera dans les annales, ce sera forcément au chapitre « épidémie » et dommages collatéraux. Mais malgré tout, entre les confinements et le couvre-feu, on a quand même trouvé des raisons de se réjouir. Oui, oui : la preuve !

 

Les petits gestes du confinement

Un mur de dessins pour les éboueurs

Dès les premiers jours du confinement du printemps, les éboueurs caennais découvrent un dessin d’enfant, les remerciant pour leur travail, épinglé sur une poubelle. Très vite, l’initiative fait tache d’huile.

Chaque jour, de nouveaux dessins ou petits mots sont ramassés et précieusement ramenés au centre des déchets par les agents de collecte, au point d’envahir le mur de l’entrée. Pour que ces démonstrations de solidarité ne fanent pas trop vite, les éboueurs ont même décidé de mettre sous verre ce souvenir heureux.

Les pizzas gratuites pour les soignants

Durant le premier confinement, au printemps, les gestes de solidarité se sont multipliés, notamment sous forme de mets et douceurs offerts aux soignants, comme aux plus démunis. Ainsi avant de fermer ses restaurants, la chaîne Dominos a choisi de livrer gratuitement personnels soignants, pompiers, policiers et associations caritatives.

Les belles idées antivirus

Le drive-in pendant le confinement

Solution de substitution pendant la fermeture des cinémas, le Lux et Caen événements ont mis sur pied des séances « drive-in », qui permettaient de suivre la projection d’un film sur grand écran depuis son véhicule stationné sur le parking du parc-expo. L’expérience, appréciée du public, a duré un peu moins d’un mois, entre mai et juin, et a été élargie aux cyclistes et aux piétons.

Les terrasses déportées sur le port

Afin d’augmenter leurs capacités d’accueil, sans enfreindre les consignes sanitaires, bars et brasseries ont été autorisés par la Ville à étendre leur surface de vente sur le domaine public. Ces terrasses déportées ont donné au port durant cet été des allures de guinguette. Comme la météo a plutôt joué le jeu, l’opération s’est révélée payante. Une mesure exceptionnelle que certains aimeraient voir reconduite.

Les tests Covid rapides

Start-up basée à Hérouville, spécialisée en biotechnologies, Loop Dee Science a conçu un kit de dépistage mobile (le réactif tient dans un boîtier) et ultra-rapide (moins d’une heure) du Covid-19. Soutenue par l’armée, la commercialisation de ce kit a été autorisée en octobre, pour une utilisation cependant avant tout réservée aux hôpitaux, entreprises, collectivités, etc.

La société travaille maintenant avec le CHU de Caen pour développer des kits similaires pour la grippe et la rougeole.

La Comédie de Caen au service des compagnies Confrontée à la fois à la fermeture des établissements culturels et au retard de livraison du théâtre des Cordes nouvelle version, la Comédie de Caen a bâti cette saison 2020-2021 en privilégiant l’accueil en résidence de compagnies : 36 d’entre elles ont été retenues pour ce programme, dont une vingtaine de normandes.

Depuis juin, elles travaillent au théâtre d’Hérouville mais aussi au Panta théâtre, au 24, rue de Bretagne, mis à disposition de Martial Di Fonzo Bo et de son équipe.

Du bon pour les animaux

Des faucons pèlerins de retour à Caen

En décembre 2019, le Groupe ornithologique normand (GONm) convainc la Ville de Caen d’installer des nichoirs à faucons pèlerins au sommet d’églises et bâtiments de Caen. En mars, un couple s’installe dans le clocher de Saint-Étienne pour trois mois avant de prendre le large. Puis début novembre, deux autres rapaces sont aperçus sur les lieux.

Le GONm espère désormais la pose prochaine d’un nichoir dans cette église apparemment très appréciée des pèlerins, les oiseaux les plus rapides du monde, impitoyables avec les pigeons et étourneaux, qui avaient quasiment disparu de la région entre les années 1960 et 2000.

Des animaux épargnés grâce au confinement

S’il est une petite bête qui a aimé le confinement, c’est le hérisson ! Selon Laëtitia Faine, coordonnatrice et chargée de mission au Groupe mammalogique normand (GMN), la baisse de circulation sur les routes au printemps a épargné nombre de petites bêtes à pics, mais aussi crapauds et autres grenouilles.

Et l’absence d’humains dans leur environnement a incité les plus grosses bêtes à sortir des bois. Le 8 mai, un chevreuil a même été aperçu dans le secteur de l’abbaye aux Hommes.

Du mieux pour la vie en ville

Plus de place pour les vélos en ville

La crise du Covid-19 a encouragé la Ville (et de nombreuses villes en France) à changer de braquet sur le vélo en accélérant, notamment, la création de nouvelles pistes cyclables. Ainsi, à peine le confinement du printemps terminé, trois kilomètres de pistes transitoires sont matérialisés à plusieurs endroits stratégiques de la ville : viaduc de la Cavée, boulevard Guillou et rue de la Délivrande.

Des pistes transitoires adoptées par les cyclos caennais et amenées à durer puisqu’elles seront définitives dans les mois qui viennent.

Des parkings gratuits quasi toute l’année

Pendant le confinement du printemps, le stationnement est rapidement devenu gratuit. La mesure a été partiellement prolongée à partir de mai, avec gratuité en semaine partout en centre-ville (sauf sur les parkings avec barrières de la place Courtonne et quai Vendeuvre) de 11 h à 15 h, ainsi que chaque jeudi, de 17 h à 19 h, et le samedi, de 11 h à 15 h.

Pas forcément la mesure la plus écolo, mais les porte-monnaie ont apprécié.

La débitumisation de la Ville en cours

Octobre : l’automne est là mais Caen perd du gris. Le processus de débitumisation du pied des arbres démarre boulevard Bertrand. À terme, d’ici trois ans, la Ville envisage de débitumiser 5 hectares dans tous les quartiers de Caen. À quoi ça sert ? À remettre du vert en ville mais aussi à absorber les eaux pluviales, à créer de la fraîcheur en luttant contre les effets de chaleur produits par le bitume, à redonner de la vie et permettre aux arbres, anciennement plantés dans le tout-venant, de se refaire une santé.

Et aussi des choses qui font « plaisir »

La classe des expositions caennaises

Elles n’ont pas pu être vues par le plus grand nombre… Dommage car les expositions présentées cette année au musée des Beaux-Arts (Villes ardentes, Fromager), à l’Artothèque (Serial couleurs), ou encore au Mémorial avec les peintres de l’aprèsguerre (1945-1962) valaient le déplacement. Tout n’est pas perdu : des visites virtuelles sont encore possibles sur les sites du musée des Beaux-Arts et du Mémorial.

Cuba, vedette de la Foire de Caen L’expo-événement consacrée à Cuba de cette édition Covid-compatible de la Foire de Caen a quasiment fait l’unanimité des visiteurs en septembre : en cette période de déplacements surveillés, au fil des reconstitutions (d’une école, d’un atelier de fabrication de cigares, ou encore du bureau de Hemingway), on a eu l’impression d’avoir fait un saut aux Caraïbes.

Et la taverne-bar à mojitos, La Bodeguita del medio, avec ses musiciens jouant en live, a parfait l’illusion.

La mise en lumière du château

Depuis la toute fin 2019, la mise en lumière des hauts remparts et l’aménagement paysager des pelouses à leurs pieds, font voir le château de Caen d’un autre oeil. Première étape du programme global de revalorisation du château (pour un montant de 2,45 millions d’euros), elle sera suivie à partir de 2023 de la phase « le château en ses murs » (pour 18 millions d’euros) qui devrait s’achever en 2026.

Resteront encore six étapes jusqu’en 2037, comprenant notamment la consolidation des murailles.

Les illuminations discos de la place de la République

Privés des animations habituelles de fin d’année, les Caennais ont pour se consoler en décembre les illuminations de la place de la République. Des Facéties de Noël qui se déclinent en drôles de bonshommes à facettes qui diffusent leurs silhouettes et leurs lumières sur les façades de la place. En prime, en cas de pluie, les gouttes passant dans les lumières sont autant de faux flocons de neige. À voir jusqu’à ce dimanche, de 17 h à 19 h 45.

Les rues se féminisent ?

À l’occasion des Journées du matrimoine, organisées en même temps que les Journées du patrimoine, le collectif Caen à elles redonne de la visibilité aux Caennaises et Normandes oubliées de l’Histoire en apposant des plaques avec leurs noms dans les rues de Caen. Un coup de projecteur salutaire pour rectifier un peu le tir : Caen ne compte que 2,5 % de rues « féminines » en 2020…

Nina Meurisse nommée aux César Nina Meurisse, 31 ans, actrice originaire de Caen, a été nommée aux César 2020 dans la catégorie Meilleur espoir féminin pour son rôle dans Camille, celui de Camille Lepage, photo-reporter tuée en République Centrafricaine. En février, le César a finalement été attribué à Lyna Khoudri (pour son rôle dans Papicha), mais le film Camille constituera un temps fort dans la carrière de la jeune Caennaise.

Scholastique Mukasonga dans la short list du Nobel de littérature Surprise d’avoir vu que les bookmakers anglais l’avaient classée parmi les candidats au prix Nobel de littérature 2020, Scholastique Mukasonga, écrivaine franco-rwandaise installée à Saint-Aubin-sur-Mer, s’en était amusée sur les réseaux sociaux en octobre. Mais le prix a été décerné à la poétesse américaine Louise Glück, qui partageait la même cote du côté des parieurs.

 

Mika dans le salon de Maxime Habitant de Saint-Aubin-sur-Mer, Maxime se souviendra longtemps de ce vendredi 24 janvier : le chanteur Mika est venu jouer dans son salon, dans le cadre d’un concours organisé par la radio RFM. Pour finir la journée en beauté, père et fils ont profité du concert de Mika le soir même au Zénith, en invités du chanteur aux balances et dans les coulisses. Il est chic Mika !

 

Un groupe Facebook pour que les femmes se raccompagnent le soir Dans la foulée des initiatives menées à Rouen et Rennes, Jérémy Julien, Caennais de 28 ans, a lancé un groupe Facebook « SafeWalk women Caen » en octobre. L’idée ? Permettre aux femmes de s’organiser pour se raccompagner le soir en toute sécurité. Actuellement, ce groupe privé compte près de 630 membres… prêts à agir dès que le couvre-feu sera levé.

C’est vous qui le dites !

Nous avons proposé aux internautes de nous dire ce qu’ils ont aimé en 2020. Et aussi paradoxal que cela puisse paraître, les confinements n’ont pas laissé que de mauvais souvenirs. Comme Serge, qui a apprécié cette période, Isabelle retiendra «la solidarité de « colibris » et de belles rencontres que je n’aurais peut-être pas faites dans un autre contexte ». Quant à Lou, elle a apprécié (comme nous) « les animaux qui avaient retrouvé de la liberté pendant le premier confinement ».

 

:uk:

Caen. In 2020, there are still 20 things we liked a lot


We are not going to lie to each other ... The year 2020 has not really fulfilled us. And if it will remain in the annals, it will necessarily be in the chapter "epidemic" and collateral damage. But despite everything, between confinements and the curfew, we still found reasons to be happy. Yes, yes: the proof!

 

Mika in Maxime's living room A resident of Saint-Aubin-sur-Mer, Maxime will remember this Friday January 24 for a long time: singer Mika came to play in his living room, as part of a competition organized by RFM radio. To end the day in style, father and son took advantage of Mika's concert the same evening at the Zenith, as guests of the singer at the scales and behind the scenes. It is chic Mika!

 

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Here is the MFC thread.:bye:

 

 

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  • 2 weeks later...
4 hours ago, Anna Ko Kolkowska said:

 

 

Mika was already invited to this program in 2019.

 

Here is a short part - Mika talking about the meditation

 

 

 

France 5: Passage des arts

This is a whole of the program in 2019.

 

 

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  • 2 weeks later...
1 hour ago, Kumazzz said:

Pride

2021/01/24

All of Mika's PICS are not new...

 

Thanks. Also the text isn't new, except for a little quote by the Lebanese ambassador. They write about I❤Beirut and what Mika has achieved with it, and that he got the order of merit for it, and they quote his insta post.

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  • 2 weeks later...

This is the replay of this morning's interview, starting from 1h 23min: 

https://www.francemusique.fr/emissions/musique-matin/la-matinale-avec-mika-91493?xtmc=mika&xtnp=1&xtcr=2 

 

He talked about the Versailles gig, about classical music/opera and about how he started singing at the age of 8 and about his time at the Royal College of music.

 

Edit: Here's an article & the interview as a video on YT: https://www.francemusique.fr/emissions/l-invite-du-jour/la-pop-star-mika-un-musicien-classique-l-opera-m-a-sauve-91503

 

The 2nd interview was at 10:20 on France info radio:

 

Unfortunately I heard only the last 1-2 minutes of that one, I was late and it was only about 8 minutes. The show that started at 9:30 is still going on, I hope they'll put it online when it's finished: https://mobile.francetvinfo.fr/en-direct/radio.html 

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France Musique

Musique Matin

Vendredi 5 février 2021

https://www.francemusique.fr/emissions/l-invite-du-jour/la-pop-star-mika-un-musicien-classique-l-opera-m-a-sauve-91503

On 2/3/2021 at 7:40 PM, mellody said:

Radio interview (prerecorded) on Friday morning, Feb 5th, 8:25-9:00, France Musique: https://www.francemusique.fr/espace-presse/mika-invite-de-musique-matin-92397

:france:

La pop star Mika, un musicien classique : "L'opéra m'a sauvé !"

 

Quelques heures avant la diffusion sur France 5 de son spectacle enregistré à l'Opéra Royal de Versailles, où Mika reprend ses plus grands tubes orchestrés spécialement pour la soirée, le chanteur revient sur son parcours de musicien classique et sur sa passion pour l'opéra.

 

Le 16 décembre dernier, Mika profitait du calme qui régnait à l'Opéra Royal de Versailles pour y enregistrer une grande soirée musicale, en compagnie d'un choeur, d'un orchestre et de nombreux musiciens classiques, tels que le violoncelliste Gautier Capuçon, le contre-ténor Jakub Jozef Orlinski ou encore le guitariste Thibaut Garcia. Au cours de cette soirée, le chanteur propose au public certains de ses grands tubes arrangés pour orchestre. Cette soirée est à voir vendredi 5 février à 20h55 sur France 5.
Après avoir donné un concert caritatif pour Le Liban en octobre dernier sur France 2, suite à l'explosion survenue à Beyrouth le 4 août 2020, Mika a souhaité expérimenter un nouveau projet télévisé. Son objectif était "de communier l'esprit d'un concert et d'un opéra et de provoquer cette émotion chez le téléspectateur".
Mika s'est inspiré du lieu magique de l'Opéra Royal de Versailles pour créer ce spectacle, qu'il a imaginé comme un récital. Il a souhaité s'entourer du contre-ténor Jakub Jozef Orlinski, qu'il a découvert sur France Musique grâce à la fameuse vidéo où le chanteur polonais se produit à Aix-en-Provence. Mika apprécie tout particulièrement "la présence dans son timbre vocal et l'urgence qu'il a dans la voix".

"J'ai toujours aimé la voix de contre-ténor et la manière qu'ils ont de faire évoluer le répertoire et de pratiquer l'ornementation. Une oeuvre interprétée par Philippe Jaroussky ou Andreas Scholl n'est jamais la même, ça peut changer d'un soir à l'autre et ça, c'est fantastique" Mika

Mika, un musicien classique

Au cours de cet entretien, le chanteur nous révèle son parcours classique. Avant, qu'il ne trouve sa voie durant ses années d'étude au prestigieux Royal College of Music de Londres, Mika n'était pas à l'aise avec le système scolaire. A l'âge de 8 ans, il se fait même expulser de son école à Londres. C'est à partir de là, que Mika décide d'apprendre à chanter et à jouer du piano grâce à sa mère et à sa professeur russe. Sa professeur lui enseigne ainsi le piano et lui donne ensuite des cours de chant. Ces cours ont été un véritable déclic pour lui.
Six mois plus tard, le jeune chanteur se retrouve sur la scène du Royal Opera House de Londres à chanter dans les choeurs d'enfants de la production de La Femme sans ombre de Richard Strauss dans la mise en scène de David Hockney, dirigé par Georg Solti. Rien que ça ! "Ca a changé ma vie ! Cette expérience m'a sauvé la vie" déclare Mika.
En foulant les planches de la scène, Mika trouve enfin la liberté : "Lorsque j'ai été viré de l'école à l'âge de 8 ans, je pensais que je n'avais aucune valeur et 8 mois plus tard, je chante Strauss et Britten à l'Opéra". Cette liberté que trouve Mika grâce à la musique classique, il la gardera tout au long de sa carrière.

 

Un dialogue permanent entre musique classique et pop

 

Collectionneur de disques et de vinyles, Mika nous raconte écouter régulièrement différentes versions d'une même oeuvre, comme avec Tosca de Puccini, qu'il considère comme l'un des plus beaux opéras, "un chef d'oeuvre".


"Dans l'air 'E lucevan le stelle' dans Tosca, le ténor lirico-spinto doit décrire le sentiment de l'amour juste avant sa mort, avec un rubato en équilibre parfait avec l'orchestre, sans en faire trop, sinon l'émotion n'est pas crédible. J'aime l’équilibre entre l’émotion, la tendresse et la virilité de cette voix" nous confesse Mika.

 

Au micro de Jean-Baptiste Urbain, le chanteur explique avoir été longtemps tiraillé entre le monde pop et l'univers classique. Lors de ses études au conservatoire de Londres, Mika menait deux vies musicales distinctes : "Dans la journée, j'étudiais la musique classique au conservatoire et la nuit j'étais dans le monde rock et électro à Camden et Soho". Il ne savait plus vraiment où se situer musicalement se sentant "trop mélodique dans la musique pop et pas assez classique pour la musique classique". Selon lui, ce double parcours lui a appris "le rejet du snobisme".
C'est pourquoi, il était important pour le chanteur de "mélanger ces deux univers" pour créer son propre répertoire et ainsi trouver sa voie...

 

:uk:

Pop star Mika, a classical musician: "Opera saved me!"

 

A few hours before the broadcast on France 5 of his show recorded at the Royal Opera of Versailles, where Mika resumes his greatest hits orchestrated especially for the evening, the singer looks back on his career as a classical musician and on his passion for opera .


On December 16, Mika took advantage of the calm that reigned at the Royal Opera of Versailles to record a great musical evening there, in the company of a choir, an orchestra and many classical musicians, such as the cellist Gautier Capuçon, countertenor Jakub Jozef Orlinski and guitarist Thibaut Garcia. During this evening, the singer offers the public some of his great hits arranged for orchestra. This evening can be seen on Friday February 5 at 8:55 p.m. on France 5.
After giving a charity concert for Le Liban last October on France 2, following the explosion in Beirut on August 4, 2020, Mika wanted to experiment with a new television project. Its objective was "to bring together the spirit of a concert and an opera and to provoke this emotion in the viewer".
Mika was inspired by the magical place of the Royal Opera of Versailles to create this show, which he imagined as a recital. He wanted to surround himself with the countertenor Jakub Jozef Orlinski, whom he discovered on France Musique thanks to the famous video where the Polish singer performs in Aix-en-Provence. Mika particularly appreciates "the presence in his vocal timbre and the urgency he has in his voice".

 

"I have always liked the countertenor voice and the way they develop the repertoire and practice ornamentation. A work interpreted by Philippe Jaroussky or Andreas Scholl is never the same, it can change from one night to the next and that's fantastic "Mika

 

Mika, a classical musician

 

During this interview, the singer reveals his classic journey. Before he found his way during his studies at the prestigious Royal College of Music in London, Mika was not comfortable with the school system. At the age of 8, he was even expelled from his school in London. It is from there that Mika decides to learn to sing and play the piano thanks to his mother and his Russian teacher. His teacher taught him the piano and then gave him singing lessons. These courses were a real trigger for him.
Six months later, the young singer finds himself on stage at the Royal Opera House in London, singing in the children's choirs of the production of The Shadowless Woman by Richard Strauss staged by David Hockney, directed by Georg Solti. Just that ! "It changed my life! This experience saved my life" says Mika.
By treading the boards of the stage, Mika finally finds freedom: "When I was kicked out of school at the age of 8, I thought I had no value and 8 months later, I sing Strauss and Britten at the Opera ". This freedom that Mika finds thanks to classical music, he will keep it throughout his career.


A permanent dialogue between classical and pop music


Collector of records and vinyls, Mika tells us that he regularly listens to different versions of the same work, as with Puccini's Tosca, which he considers to be one of the most beautiful operas, "a masterpiece".


"In the aria 'E lucevan le stelle' in Tosca, the lirico-spinto tenor must describe the feeling of love just before his death, with a rubato in perfect balance with the orchestra, without overdoing it, otherwise the 'emotion is not credible. I like the balance between the emotion, the tenderness and the virility of this voice "confesses Mika.

 

At the microphone of Jean-Baptiste Urbain, the singer explains that he has long been torn between the pop world and the classical world. During his studies at the London Conservatory, Mika led two distinct musical lives: "During the day I studied classical music at the conservatory and at night I was in the rock and electro world in Camden and Soho". He didn't really know where to stand musically, feeling "too melodic in pop music and not classical enough for classical music". According to him, this double route taught him "the rejection of snobbery".
This is why it was important for the singer to "mix these two worlds" to create his own repertoire and thus find his way ...

 

 

YouTube

 

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1 hour ago, mellody said:

The 2nd interview was at 10:20 on France info radio:

 

Unfortunately I heard only the last 1-2 minutes of that one, I was late and it was only about 8 minutes. The show that started at 9:30 is still going on, I hope they'll put it online when it's finished: https://mobile.francetvinfo.fr/en-direct/radio.html 

 

FranceInfo / Le Mondo de Elodie

francetvinfo.fr

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:france:

Mika : mélanger la musique classique et la musique pop, "une évidence"

 

Le public français adopte le chanteur libano-britannique en 2007 grâce à son album Life in Cartoon Motion. Ce soir, il donne un concert depuis la scène de l'Opéra Royal de Versailles, un événement pour bien démarrer l'année 2021.

 

franceinfo : Un public masqué mais une émotion palpable quand on vous découvre investir ce lieu qui a fêté ses 250 ans en mai dernier. C'est un message d'espoir face à cette crise sanitaire ?

 

Mika : Ce que je voulais faire, c'était retrouver l'émotion sur la scène et aussi trouver une manière d'être à la hauteur de cette opportunité. Cette opportunité où pendant un moment on n'a pas le droit de faire des concerts, il ne faut pas la gaspiller. Et comment ne pas faire quelque chose de banal ? Aller en toute pureté.

 

"Sans décors, sans danseurs, sans paillettes... Montrer que juste avec de la musique, un orchestre baroque, des musiciens autour de moi, une intention, on peut vraiment transporter des gens et provoquer beaucoup d'émotion.

Mika
à franceinfo

 

Il y a aussi un chœur gospel autour de vous. C'est quelque chose qui vous tenait beaucoup à cœur, d'ailleurs vous faites un clin d'œil à votre maman avec la chanson Elle me dit. On sent que toute cette histoire familiale vous habite même sur scène.

 

On a toujours deux familles dans notre vie. Quand j'ai quitté l'école, quand ils m'ont expulsé à l'âge de sept, huit ans, c'est la famille à la maison qui a pris la place de tout. C'est là où j'ai été entraîné pendant huit mois. Au lieu d'aller à l'école j'ai appris la musique classique, j'ai appris à chanter. Il y avait ma mère qui m'entraînait, il y avait un professeur russe. Et sept mois plus tard, je me retrouve avec mon premier job où je suis rémunéré, c'est vraiment une responsabilité, j'ai huit ans, je suis en train de chanter à l'Opéra Royal, pas à Versailles mais à Londres et là, ça commence. J'avais vraiment l'impression que ce job était très important pour moi.

 

Je venais d'un contexte où à l'école, j'avais beaucoup de difficultés à lire, à écrire, beaucoup de dyslexie. Je me retirais beaucoup et tout d'un coup j'avais une autre vie, je travaillais avec des adultes, j'avais une responsabilité. Ça a commencé à huit ans et duré jusqu'à 14, 15 ans.

 

Je voudrais qu'on aborde tout le dispositif qu'il y a sur scène. L'orchestre baroque, des invités tels que Gautier Capuçon, le guitariste classique Thibault Garcia ou encore Jozef Orlinski. Depuis que vous êtes tout petit, finalement, vous rêvez de mélanger le classique et la pop.

 

Exactement. Il y avait cette double vie de musique classique et aussi la musique qu'ils appellent au conservatoire la musique "light". Moi, je voyais vraiment que les deux, la musique classique et la musique pop, pouvaient s'influencer au maximum, c'est une évidence.

 

C'est ça qui a changé, vous avez beaucoup grandi. On sent qu'aujourd'hui, vous vous faites beaucoup plus confiance, que vous profitez de l'instant présent et ça se ressent pendant ce concert que les auditeurs vont découvrir ce soir.

 

Je le dis d'une manière très sincère : c'est vrai. Parce que j'ai beaucoup grandi dans plein d'endroits différents. De la même manière que je n'étais pas assez classique pour les classiques, pas assez rock ou électro ou pop pour les gens qui faisaient cette musique, j'étais toujours entre deux. Culturellement, je me suis retrouvé dans le même contexte. Né à Beyrouth, ensuite transplanté à Paris pendant la guerre, ensuite à Londres, la famille aux Etats-Unis.

Je pensais vraiment que si je faisais de la musique, je pourrais me sentir ancré, fixé quelque part. Moi, ma maison, c'est partout !

Mika
à franceinfo

 

Je voudrais que vous me parliez de votre voix. Vous l'aimez ?

 

Non, je me suis habitué. On n'aime jamais sa propre voix. C'est pour ça que j'écris des chansons. Je suis plus à l'aise avec mon corps, mais avec ma voix non.

 

Le premier titre que vous avez écrit, c'était Colère. Aujourd'hui, on est vraiment dans quelque chose de très solaire. Ça vous définit aussi cette énergie ?

 

Oui. Et souvent les chansons qui ont l'air les plus heureuses quand on lit les textes, et bien les textes sont les plus noirs ou les plus tristes. C'est une forme de douce résistance. On répond à la tristesse avec de la joie. On répond à la joie avec une inquiétude, une mélancolie.

 

Dans ce concert, vous revisitez des titres qu'on connaît toutes et tous, et par exemple sur Love Today, vous faites un clin d'œil à la météo marine qui était destinée aux pêcheurs.

 

En Angleterre, il y a cette météo marine qui est la chose la plus constante sur les ondes et sur la radio britannique. Et c'est très beau à écouter, même si on ne comprend pas tous les mots parce qu'il y a tous ces codes. Et moi, je l'écoutais souvent parce que je ne pouvais pas dormir, c'était sur la BBC très tard la nuit.

 

Et un soir, je me suis dit : "Ce serait drôle si tout d'un coup avec la même voix, il commençait à m'annoncer l'amour" et le début de Love today, la première inspiration vient de ça. Et la première maquette, c'était moi en train de copier cette voix pour toute l'intro de la chanson. Je ne l'ai pas gardée mais quand même, ça reste un point de départ et je voulais exprimer aussi et expliquer l'envers du décor des chansons. Parce qu'une chanson, c'est un petit film. Et pourquoi pas aller derrière de temps en temps ?

 

Concert de Mika à l'Opéra Royal de Versailles, diffusé le 5 février sur France 5 à 20h55.

 

:uk:

Mika: mix classical music and pop music, "obvious"


The French public adopted the Lebanese-British singer in 2007 thanks to his album Life in Cartoon Motion. Tonight, he gives a concert from the stage of the Royal Opera of Versailles, an event to start the year 2021.


franceinfo: A masked audience but a palpable emotion when we discover you invest this place which celebrated its 250 years last May. Is it a message of hope in the face of this health crisis?


Mika: What I wanted to do was rediscover the emotion on the stage and also find a way to live up to this opportunity. This opportunity where for a while we are not allowed to do concerts, we must not waste it. And how not to do something trivial? Go in all purity.


"Without sets, without dancers, without glitter ... To show that just with music, a baroque orchestra, musicians around me, an intention, we can really transport people and provoke a lot of emotion.

Mika
to franceinfo


There is also a gospel choir around you. It's something that was very close to your heart, moreover you wink at your mom with the song Elle me dit. We feel that all this family history lives in you even on stage.


We always have two families in our life. When I left school, when they kicked me out at the age of seven or eight, it was the family at home that took the place of everything. This is where I was trained for eight months. Instead of going to school I learned classical music, I learned to sing. There was my mother training me, there was a Russian teacher. And seven months later, I find myself with my first paid job, it's really a responsibility, I'm eight, I'm singing at the Royal Opera, not in Versailles but in London and there it starts. I really felt that this job was very important to me.


I came from a background where at school, I had a lot of difficulty reading and writing, a lot of dyslexia. I was withdrawing a lot and all of a sudden I had another life, I was working with adults, I had a responsibility. It started at eight and lasted until 14, 15.


I would like us to address all the device that there is on stage. The baroque orchestra, guests such as Gautier Capuçon, classical guitarist Thibault Garcia or even Jozef Orlinski. Ever since you were little, you've finally dreamed of mixing classic and pop.

 

Exactly. There was this double life of classical music and also the music they call "light" music at the conservatory. I really saw that the two, classical music and pop music, could influence each other to the maximum, it's obvious.


This is what has changed, you have grown a lot. We feel that today, you trust yourself a lot more, that you take advantage of the present moment and that is felt during this concert that the listeners will discover this evening.


I say it in a very sincere way: it is true. Because I grew up in a lot of different places. In the same way that I was not classical enough for the classics, not rock or electro or pop enough for the people who made this music, I was always in between. Culturally, I found myself in the same context. Born in Beirut, then transplanted to Paris during the war, then to London, the family to the United States.

I really thought that if I made music I could feel grounded, fixed somewhere. Me, my house, it's everywhere!

Mika
to franceinfo


I would like you to speak to me in your voice. You like it ?


No, I got used to it. You never like your own voice. That's why I write songs. I am more comfortable with my body, but not with my voice.


The first song you wrote was Anger. Today, we are really in something very solar. Does that also define this energy for you?


Yes. And often the songs that sound the happiest when you read the lyrics, well the lyrics are the darkest or the saddest. It is a form of gentle resistance. We respond to sadness with joy. We respond to joy with concern, melancholy.


In this concert, you revisit titles that we all know, and for example on Love Today, you make a nod to the marine weather forecast which was intended for fishermen.


In England there is this marine weather which is the most constant thing on the airwaves and on British radio. And it's very beautiful to listen to, even if you don't understand all the words because there are all these codes. And I often listened to it because I couldn't sleep, it was on the BBC very late at night.


And one evening, I said to myself: "It would be funny if all of a sudden with the same voice, he started to announce love to me" and the beginning of Love today, the first inspiration comes from that. And the first mockup was me copying that voice for the whole intro of the song. I didn't keep it but still, it remains a starting point and I also wanted to express and explain the backdrop of the songs. Because a song is a little movie. And why not go behind once in a while?


Concert by Mika at the Royal Opera of Versailles, broadcast on February 5 on France 5 at 8:55 p.m.

 

14 minutes ago, Anna Ko Kolkowska said:

And the podcast from Franceinter today.

 

 

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France 5 / Passage des Arts

 

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Mika
C’est un artiste à la voix hors-norme. Un chanteur né au Liban mais qui est un citoyen du monde.

C’est @mikainstagram, qui est l’invité de @clairechazal_officiel sur le plateau de « Passage des arts » ce vendredi.

« Passage des arts », du lundi au vendredi à 20.20 sur @france5 et en replay sur france•tv

#Mika #MikaInstagram #Chanteur #Concert #Liban #Beyrouth #PassageDesArts #France5

 

mikainstagram stories

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2021.02.05 #mikainstagram story Mika & Claire Chazal #PassagedesArts #MikaVersailles

 

REPLAY

 

FRANCE-TV

Passage des arts S3 : Émission du vendredi 5 février 2021

  • diffusé le ven. 05.02.21 à 20h22
  • disponible jusqu'au 07.03.21
  • 24 min

https://www.france.tv/france-5/passage-des-arts/passage-des-arts-saison-3/2227029-emission-du-vendredi-5-fevrier-2021.html

 

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16 hours ago, Amy hudsone said:

 

Le Monde.fr

:france:
Un apéro avec Mika : « On peut danser avec des larmes dans les yeux »
Vanessa Schneider
 
Toutes les semaines « L’Epoque » paie son coup. Depuis Athènes, où il s’est installé auprès de son amoureux, le chanteur évoque le « nouveau chapitre » créatif qu’il veut ouvrir et sa mère, qui l’avait plongé enfant dans la musique et qui vient de mourir.
 
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Mika, par Zoom, chez lui à Athènes, le 4 février 2021. FRÉDÉRIC STUCIN/PASCO POUR "LE MONDE"
 

On s’attendait à le voir surgir sur l’écran tel un zébulon, vêtu d’une de ces invraisemblables tenues patchwork acidulées qui ont fait sa marque de fabrique. On imaginait un intérieur pop, entre « L’Ile aux enfants » et Andy Warhol. On le pensait à Miami, où il possède une maison, en Toscane, où il se réfugie une partie de l’année, ou à Paris, puisqu’il vient d’enregistrer un show au château de Versailles, diffusé le 5 février sur France 5. On le trouve à Athènes, dans un immeuble déglingué des années 1970. Il apparaît dans un tee-shirt noir sur pantalon blanc et nous fait visiter avec son portable le studio où il écrit, un capharnaüm où s’entassent cartons à même le sol et piles de livres sur des étagères bon marché.

« C’est horrible ici, c’est tout pourri », s’amuse Mika. Le chanteur tient à nous raconter l’histoire de cet improbable endroit. L’année dernière, la pandémie a donné un coup d’arrêt à sa tournée mondiale. Après l’Australie et la Nouvelle-Zélande, les dates et les vols s’annulent les uns après les autres, la Chine puis la Corée, le Japon, l’Amérique latine enfin. Il rentre alors à Paris pour se rendre au chevet de sa mère malade, puis décide d’aller se confiner en Grèce, où vit son amoureux. « Les dix premiers jours de ce confinement ont été un désastre total, se souvient-il en avalant une gorgée de Campari. Depuis quinze ans, je voyage tout le temps, et là, on s’est retrouvés d’un coup ensemble 24 heures sur 24. C’était comme si j’envahissais son espace, et lui le mien. » Avant d’en venir aux mains avec son jules, il a sagement décidé de louer l’appartement du dessus pour y poser son bazar, son travail et sa nervosité.

Surprenant et attachant

Autre atout, et non des moindres, de ce refuge : un petit balcon donnant sur le Parthénon. « Il faut toujours avoir une vue, dans la vie », commente-t-il. Une remarque qui nous semble pleine de bon sens, comme nombre des réflexions qu’il partagera ce soir-là, malignes et profondes, loin de l’image de l’histrion au rire électrique que l’on avait entraperçu dans une émission de télévision à large audience. Car, autant être honnête : Mika, le bondissant coach de « The Voice » entre 2014 et 2019, l’excentrique chanteur populaire, ne nous inspirait pas plus que ça. On le redoutait agaçant et ennuyant, on le découvre surprenant et attachant.

 

Son confinement grec de trois mois et demi, il raconte l’avoir mis à profit pour étudier la philosophie et les relations internationales, et pour apprendre l’arabe. Quatre heures de cours par Zoom en plus des devoirs imposés par ses profs à distance, de l’écriture de son sixième album et de la confection de petits plats. « Un soir, alors que je sortais quelque chose du four, j’ai entendu un morceau de musique qui m’a fait pleurer. C’était comme une décompression du cerveau, ça ne m’était pas arrivé depuis longtemps. C’est la première fois de ma vie que je me posais, je suis redevenu quelqu’un qui écoute de la musique et plus seulement un interprète. Cette pandémie m’a paradoxalement reconnecté avec le monde. Plus j’étais enfermé à la maison, plus j’étais curieux de l’extérieur. » Il garde de cette parenthèse un souvenir positif, même s’il a eu son lot d’angoisses. Sa tournée n’est pas amortie, laissant des équipes sur le carreau. Sa mère, atteinte d’un cancer du cerveau, attrape le Covid et se retrouve seule à l’hôpital, entre la vie et la mort. Mika ne peut pas l’avoir au téléphone pendant plusieurs jours, qu’il traverse avec un terrible sentiment d’impuissance. Sa mère provisoirement tirée d’affaire, il recommence à travailler.

 

« Ce concert, c’était une lettre d’amour à ma mère et à la musique qu’elle m’a assignée à faire. C’est la dernière performance qu’elle aura vue. »

 

Mika, de son vrai nom Michael Holbrook Penniman Jr, en a vu d’autres. A 38 ans, il a déjà eu cent vies. Né à Beyrouth d’une mère libano-syrienne et d’un père américain, il quitte le Liban à l’âge de 1 an, chassé par la guerre civile. Après un détour par Chypre, la famille atterrit à Paris, dans le XVIe arrondissement. La vie y est agréable, jusqu’à ce que le père, banquier, se retrouve coincé au Koweït pendant la guerre du Golfe. Il reste huit mois à résidence dans l’ambassade américaine et rentre abîmé. Il a perdu son travail, la joie et les rires se font de plus en plus rares, les huissiers, eux, font des incursions de plus en plus fréquentes dans l’appartement familial. Lorsque Mika a 8 ans, ses parents décident de déménager en Angleterre. Là-bas, il est victime de harcèlement scolaire, détesté par des profs qui ne goûtent ni son look original (nœud papillon, chemise à pois, pantalon jaune citron ou rose framboise confectionnés par sa mère couturière) ni ses manières « de fille ». Il devient dyslexique au point de ne plus pouvoir écrire, à peine parler. Il quitte l’école, écœuré.

 

Sa mère ne lui laisse pas le choix : il chante et tâte déjà du piano, il fera de la musique et réussira. « Je devais travailler la musique quatre heures par jour, je pleurais, je détestais ce que ma mère était en train de faire avec moi. Plus tard, j’ai compris le message qu’elle voulait me faire passer : puisque tu t’es senti dévalorisé par le système scolaire, tu vas retrouver confiance en toi en travaillant. » Il intègre le conservatoire, se dote d’une formation classique. A 10 ans, il est déjà chanteur professionnel. Parallèlement, il écrit ses chansons et compose des mélodies pop, fabrique des maquettes artisanales qu’il présente aux maisons de production. Il ne compte plus les portes qu’on lui claque au nez, jusqu’au succès : en 2007, son premier album, Life in Cartoon Motion, s’écoule à 5,5 millions d’exemplaires dans le monde dont 1,4 en France. Il enchaîne les tubes, remplit les stades et aligne les disques (cinq au total).

 
Se réinventer

 

De ce parcours baroque, Mika conserve un appétit de vie protéiforme, une culture foisonnante, une originalité assumée. Il parle couramment anglais, français, italien, espagnol. Il écrit, joue, compose, produit, fait de la télévision, lance une émission de télévision en Italie où il est une vedette, écrit pour le Corriere della Sera. En attendant la reprise des concerts, il essaye de se réinventer : « Je dois ouvrir un nouveau chapitre de ma créativité pour cette deuxième partie de carrière qui m’attend. Si on ne se réinvente pas, quand on est musicien, on est mort. »

 

Pour Versailles, il a conçu un récital piano-voix accompagné d’un orchestre baroque, de grands noms de la musique classique et d’un chœur gospel. « J’ai voulu montrer que je suis le produit du clash entre ces deux univers, classique et pop. » Toute sa famille était là pour l’occasion, ses quatre frères et sœurs, dont la plupart travaillent avec lui, et cette mère qui a tant compté, accompagnée d’une aide-soignante. « Pendant deux heures, elle ne m’a pas quitté des yeux, je me suis dit que je faisais tout ça pour elle. Ce concert, c’était une lettre d’amour à ma mère et à la musique qu’elle m’a assignée à faire. C’est la dernière performance qu’elle aura vue. » Là d’un coup, le verre de Campari disparaît de l’écran, la voix se fait hésitante, le regard semble chercher des points d’appui sur les murs. Il finit par lâcher : « Elle est morte il y a quinze jours. » C’est la première fois qu’il en parle à quelqu’un qu’il ne connaît pas. L’apéro prend soudain une teinte tragique. S’instaure un silence gêné qu’il rompt joliment : « Je vais continuer pour elle. On peut danser avec des larmes dans les yeux. »

 
:uk:

A drink with Mika: "We can dance with tears in our eyes"
Vanessa schneider

 

Every week "The Epoch" pays its price. From Athens, where he has settled with his lover, the singer talks about the creative "new chapter" he wants to open, and his mother, who had immersed him in music as a child and who has just died.

 

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Mika, by Zoom, at his home in Athens, February 4, 2021. FRÉDÉRIC STUCIN / PASCO FOR "THE WORLD"
 

You'd expect him to appear on the screen like a zebulon, wearing one of those incredible tangy patchwork outfits that have made his trademark. We imagined a pop interior, between "Children's Island" and Andy Warhol. We thought so in Miami, where he owns a house, in Tuscany, where he takes refuge part of the year, or in Paris, since he has just recorded a show at the Palace of Versailles, broadcast on February 5 on France. 5. We find him in Athens, in a dilapidated building from the 1970s. He appears in a black T-shirt on white pants and shows us with his cellphone the studio where he writes, a mess where boxes are piled up on the floor, and piles of books on inexpensive shelves.

 

"It's horrible here, it's all rotten," laughs Mika. The singer wants to tell us the story of this unlikely place. Last year, the pandemic brought his world tour to a halt. After Australia and New Zealand, dates and flights cancel one after the other, China then Korea, Japan, and Latin America finally. He then returns to Paris to visit his sick mother's bedside, then decides to confine himself to Greece, where his lover lives.

 

"The first ten days of this confinement were a total disaster," he recalls, taking a sip of Campari. For fifteen years, I've been traveling all the time, and then we suddenly got together 24 hours a day. It was like I was invading his space, and he was invading mine. Before coming to blows with his boyfriend, he wisely decided to rent the apartment upstairs for his mess, his work and his nervousness.

 

Surprising and endearing

 

Another advantage, and not the least, of this refuge: a small balcony overlooking the Parthenon. “You always have to have a view in life,” he comments. A remark that seems to us full of common sense, like many of the reflections he will share that evening, malignant and profound, far from the image of the performer with the electric laughter that we had glimpsed in a television program to a large audience. Because, to be honest: Mika, the leaping coach of "The Voice" between 2014 and 2019, the eccentric popular singer, did not inspire us more than that. We dreaded it being annoying and boring, we discover it surprising and endearing.


His three and a half month Greek confinement, he says he used it to study philosophy and international relations, and to learn Arabic. Four hours of lessons by Zoom in addition to the homework imposed by his remote teachers, the writing of his sixth album and the preparation of small dishes. “One night when I was taking something out of the oven, I heard a piece of music that made me cry. It was like a decompression of the brain, it hadn't happened to me for a long time. This is the first time in my life that I have asked myself, I have become someone who listens to music and no longer just a performer. This pandemic has paradoxically reconnected me with the world. The more I was locked in the house, the more I was curious about the outside. He remembers this parenthesis positively, even though he had his share of anguish. His tour does not pay off, leaving teams behind. His mother, who has brain cancer, catches the Covid and finds herself alone in the hospital, between life and death. Mika cannot speak to her on the phone for several days, which he goes through with a terrible sense of helplessness. With his mother temporarily out of the woods, he returns to work.

 

“This concert was a love letter to my mother and the music she assigned me to do. This is the last performance she will have seen. "

Mika, real name Michael Holbrook Penniman Jr, has seen others. At 38, he has already had a hundred lives. Born in Beirut to a Lebanese-Syrian mother and an American father, he left Lebanon at the age of 1, driven out by the civil war. After a detour through Cyprus, the family landed in Paris, in the 16th arrondissement. Life was good there, until the father, a banker, found himself stranded in Kuwait during the Gulf War. He spent eight months in residence in the American embassy and returned damaged. He has lost his job, joy and laughter are increasingly rare, bailiffs are making more and more frequent forays into the family apartment. When Mika is 8 years old, her parents decide to move to England. There, he is the victim of school harassment, hated by teachers who do not taste either his original look (bow tie, polka dot shirt, lemon yellow or raspberry pink pants made by his mother seamstress) or his "girlish" manners. He becomes dyslexic to the point of not being able to write anymore, barely speaking. He leaves school, disgusted.

 

His mother leaves him no choice: he is already singing and playing the piano, he will make music and succeed. “I had to work on music four hours a day, I cried, I hated what my mother was doing with me. Later, I understood the message she wanted to send me: since you felt devalued by the school system, you will regain your self-confidence while working. "He entered the conservatory, received a classical training. At 10, he is already a professional singer. At the same time, he writes his songs and composes pop melodies, makes handcrafted models which he presents to production houses. He no longer counted the doors that were slammed in his face, until success: in 2007, his first album, Life in Cartoon Motion, sold 5.5 million copies worldwide, including 1.4 in France. He connects the tubes, fills the stadiums and aligns the discs (five in total).

 
To reinvent oneself

 

From this baroque journey, Mika retains a protean appetite for life, an abundant culture, an assumed originality. He is fluent in English, French, Italian, Spanish. He writes, plays, composes, produces, makes television, launches a television show in Italy where he is a star, writing for the Corriere della Sera. While waiting for the resumption of concerts, he tries to reinvent himself: "I have to open a new chapter of my creativity for this second part of my career that awaits me. If you don't reinvent yourself, when you're a musician, you're dead. "

 

For Versailles, he designed a piano-voice recital accompanied by a baroque orchestra, big names in classical music and a gospel choir. "I wanted to show that I am the product of the clash between these two universes, classical and pop. His whole family was there for the occasion, his four siblings, most of whom work with him, and this very important mother, along with a caregiver. "For two hours, she never took her eyes off me, I told myself that I was doing all this for her. This concert was a love letter to my mother and the music she assigned me to do. This is the last performance she will have seen. "There all of a sudden, Campari's glass disappears from the screen, the voice falters, the gaze seems to seek points of support on the walls. He finally blurted out: “She died a fortnight ago. "This is the first time he's told someone he doesn't know. The aperitif suddenly takes on a tragic hue. An awkward silence falls, which he breaks nicely: "I'll continue for her." You can dance with tears in your eyes. "

 

 

Thanks a million for posting a whole article @bdamico

 
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25 minutes ago, Kumazzz said:

 

Le Monde.fr

:france:
Un apéro avec Mika : « On peut danser avec des larmes dans les yeux »
Vanessa Schneider
 
Toutes les semaines « L’Epoque » paie son coup. Depuis Athènes, où il s’est installé auprès de son amoureux, le chanteur évoque le « nouveau chapitre » créatif qu’il veut ouvrir et sa mère, qui l’avait plongé enfant dans la musique et qui vient de mourir.
 
16a2618_208896142-stf210204585.thumb.jpg.8d679a12fcea3b1efea619b1372542d9.jpg
Mika, par Zoom, chez lui à Athènes, le 4 février 2021. FRÉDÉRIC STUCIN/PASCO POUR "LE MONDE"
 

On s’attendait à le voir surgir sur l’écran tel un zébulon, vêtu d’une de ces invraisemblables tenues patchwork acidulées qui ont fait sa marque de fabrique. On imaginait un intérieur pop, entre « L’Ile aux enfants » et Andy Warhol. On le pensait à Miami, où il possède une maison, en Toscane, où il se réfugie une partie de l’année, ou à Paris, puisqu’il vient d’enregistrer un show au château de Versailles, diffusé le 5 février sur France 5. On le trouve à Athènes, dans un immeuble déglingué des années 1970. Il apparaît dans un tee-shirt noir sur pantalon blanc et nous fait visiter avec son portable le studio où il écrit, un capharnaüm où s’entassent cartons à même le sol et piles de livres sur des étagères bon marché.

« C’est horrible ici, c’est tout pourri », s’amuse Mika. Le chanteur tient à nous raconter l’histoire de cet improbable endroit. L’année dernière, la pandémie a donné un coup d’arrêt à sa tournée mondiale. Après l’Australie et la Nouvelle-Zélande, les dates et les vols s’annulent les uns après les autres, la Chine puis la Corée, le Japon, l’Amérique latine enfin. Il rentre alors à Paris pour se rendre au chevet de sa mère malade, puis décide d’aller se confiner en Grèce, où vit son amoureux. « Les dix premiers jours de ce confinement ont été un désastre total, se souvient-il en avalant une gorgée de Campari. Depuis quinze ans, je voyage tout le temps, et là, on s’est retrouvés d’un coup ensemble 24 heures sur 24. C’était comme si j’envahissais son espace, et lui le mien. » Avant d’en venir aux mains avec son jules, il a sagement décidé de louer l’appartement du dessus pour y poser son bazar, son travail et sa nervosité.

Surprenant et attachant

Autre atout, et non des moindres, de ce refuge : un petit balcon donnant sur le Parthénon. « Il faut toujours avoir une vue, dans la vie », commente-t-il. Une remarque qui nous semble pleine de bon sens, comme nombre des réflexions qu’il partagera ce soir-là, malignes et profondes, loin de l’image de l’histrion au rire électrique que l’on avait entraperçu dans une émission de télévision à large audience. Car, autant être honnête : Mika, le bondissant coach de « The Voice » entre 2014 et 2019, l’excentrique chanteur populaire, ne nous inspirait pas plus que ça. On le redoutait agaçant et ennuyant, on le découvre surprenant et attachant.

 

Son confinement grec de trois mois et demi, il raconte l’avoir mis à profit pour étudier la philosophie et les relations internationales, et pour apprendre l’arabe. Quatre heures de cours par Zoom en plus des devoirs imposés par ses profs à distance, de l’écriture de son sixième album et de la confection de petits plats. « Un soir, alors que je sortais quelque chose du four, j’ai entendu un morceau de musique qui m’a fait pleurer. C’était comme une décompression du cerveau, ça ne m’était pas arrivé depuis longtemps. C’est la première fois de ma vie que je me posais, je suis redevenu quelqu’un qui écoute de la musique et plus seulement un interprète. Cette pandémie m’a paradoxalement reconnecté avec le monde. Plus j’étais enfermé à la maison, plus j’étais curieux de l’extérieur. » Il garde de cette parenthèse un souvenir positif, même s’il a eu son lot d’angoisses. Sa tournée n’est pas amortie, laissant des équipes sur le carreau. Sa mère, atteinte d’un cancer du cerveau, attrape le Covid et se retrouve seule à l’hôpital, entre la vie et la mort. Mika ne peut pas l’avoir au téléphone pendant plusieurs jours, qu’il traverse avec un terrible sentiment d’impuissance. Sa mère provisoirement tirée d’affaire, il recommence à travailler.

 
:uk:

A drink with Mika: "We can dance with tears in our eyes"
Vanessa schneider

 

Every week "The Epoch" pays its price. From Athens, where he has settled with his lover, the singer talks about the creative "new chapter" he wants to open and his mother, who had immersed him in music as a child and who has just died.

 

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Mika, by Zoom, at his home in Athens, February 4, 2021. FRÉDÉRIC STUCIN / PASCO FOR "THE WORLD"
 

You'd expect him to appear on the screen like a zebulon, wearing one of those incredible tangy patchwork outfits that have made his trademark. We imagined a pop interior, between "Children's Island" and Andy Warhol. We thought so in Miami, where he owns a house, in Tuscany, where he takes refuge part of the year, or in Paris, since he has just recorded a show at the Palace of Versailles, broadcast on February 5 on France. 5. We find him in Athens, in a dilapidated building from the 1970s. He appears in a black T-shirt on white pants and shows us with his cellphone the studio where he writes, a mess where boxes are piled up on the floor. floor and piles of books on inexpensive shelves.

"It's horrible here, it's all rotten," laughs Mika. The singer wants to tell us the story of this unlikely place. Last year, the pandemic brought her world tour to a halt. After Australia and New Zealand, dates and flights cancel one after the other, China then Korea, Japan, and Latin America finally. He then returns to Paris to visit his sick mother's bedside, then decides to confine himself to Greece, where his lover lives. "The first ten days of this confinement were a total disaster," he recalls, taking a sip of Campari. For fifteen years, I've been traveling all the time, and then we suddenly got together 24 hours a day. It was like I was invading his space, and he was invading mine. Before coming to blows with his jules, he wisely decided to rent the apartment upstairs for his mess, his work and his nervousness.

 

Surprising and endearing

 

Another advantage, and not the least, of this refuge: a small balcony overlooking the Parthenon. “You always have to have a view in life,” he comments. A remark that seems to us full of common sense, like many of the reflections he will share that evening, malignant and profound, far from the image of the histrion with the electric laughter that we had glimpsed in a television program to a large audience. Because, to be honest: Mika, the leaping coach of "The Voice" between 2014 and 2019, the eccentric popular singer, did not inspire us more than that. We dreaded it annoying and boring, we discover it surprising and endearing.


His three and a half month Greek confinement, he says he used it to study philosophy and international relations, and to learn Arabic. Four hours of lessons by Zoom in addition to the homework imposed by his remote teachers, the writing of his sixth album and the preparation of small dishes. “One night when I was taking something out of the oven, I heard a piece of music that made me cry. It was like a decompression of the brain, it hadn't happened to me for a long time. This is the first time in my life that I have asked myself, I have become someone who listens to music and no longer just a performer. This pandemic has paradoxically reconnected me with the world. The more I was locked in the house, the more I was curious about the outside. He remembers this parenthesis positively, even though he had his share of anguish. His tour does not pay off, leaving teams behind. Her mother, who has brain cancer, catches the Covid and finds herself alone in the hospital, between life and death. Mika cannot have him on the phone for several days, which he goes through with a terrible sense of helplessness. With his mother temporarily out of the woods, he returns to work.

 

 

@Kumazzz  it's not the whole text. It's just a half of it.

Here are the screenshots posted on Twitter (thank you @carafon)

 

 

 

 

 

 

 

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