Jump to content

Mika in French Press - 2021


Kumazzz

Recommended Posts

Thanks Jolio.  Maybe you would like to post this in the Italian thread?

 

 

It might be easier just to give the link to your Twitter post?  Or post the original document?

  • Like 2
Link to comment
Share on other sites

Télé 7 Jours - 11 Septembre 2021 (No. 3198)

 

LA VIE DU BON CÔTÉ

 

La chanteuse, qui a donné naissance au printemps à son troisième enfant, est de retour pour une édition All Stars qui célèbre les 10ans de The Voice. Nous l’avons rencontrée pour un entretien, en exclusivité, tout en confidences.

 

The Voice All Stars, c’est quoi ?

 

Jenifer : Ce sont des retrouvailles avec des Talents qui ont déjà participé à The Voice, toutes saisons confondues. Il y a donc des Kids, qui ont grandi, et des adultes, que l’on retrouve des années après.

 

Et cinq coachs, avec l’arrivée de Patrick Fiori, en plus de vous, Zazie, Mika et Florent Pagny…

 

Oui ! J’étais très contente de retrouver ma copine, mes copains et cette ambiance géniale, à cinq, en plus ! Sauf qu’il faut redoubler d’efforts quand il s’agit de se défendre, de convaincre un candidat de rejoindre son équipe. Et là… avec les anciens Talents, c’était sacrément riche en émotions. En plus, je me suis lancé un défi : reconnaître, juste à la voix, qui chante et à quelle saison il a participé. Je n’ai pas été si mauvaise ! (Rires) Bon, j’avoue, parfois je me suis plantée…

 

La première fois que vous vous êtes assise dans le fauteuil rouge de coach, c’était il y a dix ans, en octobre 2011, pour les premières auditions à l’aveugle. Cela vous fait quoi ?

 

Ça fait bizarre ! Quand je pense que The Voice a 10 ans, et Star Ac’ 20 ans, je ne réalise pas. Pas mal de choses se sont passées pour moi. Professionnellement, je mesure la chance que j’ai d’avoir un public fidèle. Rien que d’en parler, je suis émue… Je me dis que cela aurait pu s’arrêter vite. Même pour mes parents, Star Ac’ allait rester une petite aventure comme ça. Mon père enregistrait les quotidiennes sur VHS pour que je puisse les regarder une fois de retour à la maison. (Rires) J’ai été si surmédiatisée que tout aurait pu être éphémère. Une notoriété si soudaine peut être nocive. En tant que coach de The Voice, être témoin de carrières qui naissent, de voir des Talents qui essaient et essaient encore, c’est très beau…

 

En dix ans, vous n’êtes plus tout à fait la même non plus, si ?

 

Celle que je suis aujourd’hui n’est pas très éloignée de celle que j’étais. J’ai les mêmes fébrilités, malgré les apparences. J’ai perdu la pression des débuts, en fait. J’avais peur de vexer les Talents… Mes collègues coachs avaient une carrière bien assise. Je n’ai pas gagné en confiance pour autant, mais je m’assume davantage. Et la vie est bien trop courte pour se prendre la tête avec les questions futiles que je me posais au départ. Je suis dans ce fauteuil pour une raison, et ce qui est important, c’est ce qui se joue devant moi. Même si je m’emmêle les pinceaux en parlant, et que je me suis souvent trouvée conne en me regardant ensuite ! Pardon du terme, mais j’ai eu envie de me mettre des claques plusieurs fois, en dix ans ! (Rires)

 

Toutes saisons confondues, quelle a été votre plus grande émotion ?

 

Le choix horrible à faire entre Amalya et Al.Hy dans la saison 1, mais aussi Thomas Mignot, qui avait chanté Comme un boomerang. Je l’avais poussé si fort à chanter ce titre !

 

Vous vous êtes servie de ce côté coach pour vous-même, ensuite ?

 

Oui, surtout que je disais aux Talents : « Accepte de mettre ta pudeur de côté, arrête de te cacher derrière ton micro. » Il fallait que je le fasse aussi. Je me forge avec les rencontres. Oui, j’ai construit ma vie à côté, et c’est ce qui me permet de garder les pieds sur terre. Mais il fallait que je me construise artistiquement. Pour cela, il y a les rencontres de la vie de tous les jours, même si je n’en fais pas trop, car je suis assez solitaire, et celles sur les plateaux télé. Avec The Voice, j’ai compris que si c’était le meilleur conseil à donner à quelqu’un, il fallait que je le suive aussi. Des chanteurs comme moi, il y en a des millions. Cette rencontre avec l’autre, via The Voice, m’a débloquée.

 

Parlons de l’autre anniversaire : les 20 ans de Star Ac’. Vous avez participé à un prime time, qui sera bientôt diffusé, lors duquel vous avez fondu en larmes…

 

C’était un tourbillon d’émotions, surtout après avoir chanté La Musique (l’hymne de la première saison, ndlr) avec certains de mes camarades de l’époque. C’était comme si je ne les avais jamais quittés et, en même temps, vingt ans se sont écoulés. Après Star Ac’, en 2002, j’ai culpabilisé du succès, par rapport à mes copains. Je me répétais : « Pourquoi moi et pas eux ? » Ce sentiment m’a suivie pendant une bonne décennie. Mais cette émission ne m’a pas fait de mal, car j’ai su aller au-delà. J’ai gagné, oui, avec un album à la clé, oui, mais ensuite, il y a eu beaucoup de travail.

 

Avez-vous conscience que vous êtes devenue une star ?

 

J’ai pris conscience de la chance que j’ai de pouvoir vivre de ma passion. J’en suis reconnaissante envers le public et tous ceux qui ont travaillé à mes côtés. Quand je suis sur scène, devant une salle remplie, je me revois, petite, rêver de tout ça. J’ai une chance incroyable. Ma vie, en parallèle, me permet de garder l’équilibre, même si je suis un peu folle ! (Rires)

 

On vous laisse un petit peu plus tranquille dans votre vie privée…

 

Parce que je me cache davantage ! J’esquive, on va dire. J’aurais pu être encore plus abîmée par tout ça. J’ai eu un enfant très tôt, des responsabilités. Cela m’a donn é la force et permis de garder le cap. Et mes fans aussi, si protecteurs et bienveillants.

 

Aujourd’hui, vous préparez votre neuvième album…

 

Oui, et je suis très contente ! J’ai beaucoup de chansons. Tout en étant pop, il sera très cinématographique, très suave, pas sombre du tout, et plus poétique que les précédents. J’y parle de moi, mais on peut tous s’y retrouver. Car, finalement, j’ai un peu la vie de madame Tout-le-monde…

 

Pour l’État, avec trois enfants, vous êtes une famille nombreuse ! (Elle éclate de rire) C’est ça !

 

Et je passe l’aspirateur et nettoie mes toilettes. Il y a plein de mamans qui bossent et qui essaient de faire de leur mieux. Je fais pareil.

 

En un mot, Jenifer, en 2021, elle est…

 

Heureuse !

 

Interview Jérémy Parayr

 

:uk: Google translator

Spoiler

 

THE BRIGHT SIDE OF LIFE


The singer, who gave birth to her third child in the spring, is back for an All Stars edition which celebrates the 10th anniversary of The Voice. We met her for an interview, exclusively, all in confidence.

 

The Voice All Stars, what is it?


Jenifer: These are reunions with Talents who have already participated in The Voice, all seasons combined. So there are Kids, who have grown up, and adults, who can be found years later.


And five coaches, with the arrival of Patrick Fiori, in addition to you, Zazie, Mika and Florent Pagny ...


Yes ! I was very happy to meet my girlfriend, my friends and this great atmosphere, with five more! Except that you have to redouble your efforts when it comes to defending yourself, convincing a candidate to join his team. And there ... with the old Talents, it was very emotional. In addition, I launched a challenge: to recognize, just by voice, who sings and in which season he participated. I wasn’t that bad! (Laughs) Well, I admit, sometimes I messed up ...


The first time you sat in the red coach chair was ten years ago, in October 2011, for the first blind auditions. What does it do to you?


It feels weird! When I think of The Voice as 10, and Star Ac's 20, I don't realize. A lot of things have happened to me. Professionally, I appreciate how lucky I am to have a loyal following. Just talking about it makes me emotional… I tell myself that it could have ended quickly. Even for my parents, Star Ac ’was going to be a little adventure like this. My dad would record the dailies on VHS so I could watch them when I got home. (Laughs) I was so over-hyped that everything could have been fleeting. Such sudden notoriety can be harmful. As a coach of The Voice, to witness careers that are born, to see Talents who try and try again, it's very beautiful ...


In ten years, you aren't quite the same either, are you?


Who I am today is not that far removed from who I was. I have the same excitement, despite appearances. I lost the early pressure, actually. I was afraid of upsetting the Talents… My fellow coaches had a solid career. I still haven't gained any confidence, but I take more responsibility for myself. And life is far too short to worry about the trivial questions I asked myself at the start. I'm in this chair for one reason, and what's important is what's going on in front of me. Even though I get tangled up in my brushes while talking, and I often found myself stupid looking at myself afterwards! Sorry for the term, but I have wanted to slap myself several times in ten years! (Laughs)


All seasons combined, what was your greatest emotion?


The horrible choice to be made between Amalya and Al.Hy in season 1, but also Thomas Mignot, who had sung Like a boomerang. I had pushed him so hard to sing that song!


Did you use that coach side for yourself, then?


Yes, especially since I said to the Talents: "Accept to put your modesty aside, stop hiding behind your microphone." I had to do it too. I forge myself with encounters. Yes, I've built my life on it, and that's what keeps me grounded. But I had to build myself artistically. For that, there are the encounters of everyday life, even if I don't overdo it, because I'm quite lonely, and those on the TV shows. With The Voice, I realized that if that was the best advice for someone, I had to follow it too. There are millions of singers like me. This meeting with the other, via The Voice, unblocked me.


Let's talk about the other anniversary: 20 years of Star Ac ’. You participated in a prime time, which will be broadcast soon, during which you burst into tears ...


It was a whirlwind of emotions, especially after singing La Musique (the first season's hymn, editor's note) with some of my fellow students at the time. It was as if I had never left them and, at the same time, twenty years have passed. After Star Ac ’, in 2002, I felt so guilty about success, compared to my friends. I kept saying to myself, "Why me and not them?" This feeling followed me for a good decade. But this show didn't hurt me because I was able to go beyond it. I won, yes, with an album, yes, but then there was a lot of work.


Are you aware that you have become a star?


I realized how lucky I am to be able to make a living from my passion. I am grateful to the audience and to everyone who worked alongside me. When I am on stage, in front of a full hall, I see myself, as a child, dreaming about all that. I am incredibly lucky. My life, at the same time, allows me to keep my balance, even if I'm a little crazy! (Laughs)

 

We leave you a little more peaceful in your private life ...


Because I hide more! I'm dodging, let's say. I could have been even more damaged by it all. I had a child very early on, responsibilities. It gave me strength and kept me going. And my fans too, so protective and caring.


Today you are preparing your ninth album ...


Yes, and I am very happy! I have a lot of songs. While being pop, it will be very cinematic, very suave, not dark at all, and more poetic than the previous ones. I'm talking about myself, but we can all relate to it. Because, in the end, I have a bit of the life of Ms. Everybody ...


For the state, with three children, you are a large family! (Bursts out laughing) That's it!


And I vacuum and clean my toilet. There are a lot of moms who work and try to do their best. I do the same.


In short, Jenifer, in 2021, she is ...


Happy !

 

 

555824066_Tl7Jours_11-Sep-2021_(No.3198)_page_1.thumb.jpg.fbb6e0c8a7b9e2dc7c599956b0103888.jpg

 

 

1358511549_Tl7Jours_11-Sep-2021_(No.3198)_page_1011.thumb.jpg.88f60446d509e2b2d95fe4412c1bbc16.jpg

88152585_Tl7Jours_11-Sep-2021_(No.3198)_page_12.thumb.jpg.5e10a7a74119f95de171189e2039996f.jpg

 

2110825380_Tl7Jours_11-Sep-2021_(No.3198)_page_40-voice.thumb.jpg.79de7fd790aa596863dc43fd54b607c1.jpg

 

  • Like 1
  • Thanks 1
Link to comment
Share on other sites

 L'actu 7 Sep 2021

“Grâce à j’ai appris à me lâcher vraiment à la télé”


Cette saison de The Voice, la 10e, est particulière : tous les candidats sont d’anciens participants de l’émission, mais aucun n’a gagné.

 

Cela représente-t-il une seconde chance pour eux ?

 

Dans ce genre de programme, il y a bien sûr la gloire et les jeux de lumière. Mais c’est la première fois qu’une émission comme celle-là prend conscience qu’il y a aussi, pour certains candidats, beaucoup de douleur: ils ont été déçus après leur participation, tout ne s’est pas passé comme prévu pour eux. Dans cette édition, ils ont la possibilité de changer le cours de leur histoire.

 

Ces candidats ont-ils adopté cette fois-ci une démarche différente ?

 

Ils ont changé. Et ils ont déjà vécu cette expérience. Ils connaissent donc la mécanique, ils ne sont pas époustouflés par ce qu’ils sont en train de vivre. Grâce à cela, on a eu des discussions constructives avec eux, ils savaient comment répondre. J’ai beaucoup aimé ça. Parmi les candidats possibles, il y en avait que je souhaitais retrouver et d’autres pour lesquels je me disais: «J’espère qu’ils ne reviendront pas!» (Rires.)

 

Au final, quel est votre ressenti sur cette nouvelle saison ?

 

Avant l’émission, je n’étais pas convaincu. J’avais peur qu’en réécoutant des talents déjà entendus par le passé, on perde la spontanéité, la découverte. En fait, l’inverse s’est produit! On a retrouvé l’émotion pure. Et moi, j’ai retrouvé le The Voice que j’aime vraiment.

 

Qu’est-ce que The Voice a changé dans votre carrière et votre vie ?

 

Cela a changé beaucoup de choses [ndlr : il a été coach de la saison 3, en 2014, à la saison 8, en 2019]. Avant, je n’osais pas vraiment me lâcher à la télé. Grâce à The Voice, j’ai compris une chose : je peux m’exprimer, expliquer ce que j’aime, ce que j’aime moins, d’où je viens, mes envies, mes peurs. C’est super important! Il faut être soi-même pour dire des choses.

 

:uk: Google translator

 

Spoiler

"Thanks to me, I learned to really let go on TV"


This season of The Voice, the 10th, is special: all contestants are former participants of the show, but none have won.


Does this represent a second chance for them?


In this kind of program, there is of course the glory and the play of light. But this is the first time that a show like this realizes that there is also, for some candidates, a lot of pain: they were disappointed after their participation, everything did not go as planned for them. In this edition, they have the opportunity to change the course of their history.


Did these candidates take a different approach this time around?


They have changed. And they've already had that experience. So they know the mechanics, they're not blown away by what they're going through. Thanks to that, we had constructive discussions with them, they knew how to respond. I really liked it. Among the possible candidates were some I wanted to find and others for whom I was like, "I hope they don't come back!" (Laughs.)


In the end, how do you feel about this new season?


Before the show, I wasn't convinced. I was afraid that by listening to talents already heard in the past, we would lose spontaneity, discovery. In fact, the opposite has happened! We found pure emotion again. And me, I found the The Voice that I really love.


What has The Voice changed in your career and your life?


It changed a lot of things [note: he was a coach from season 3, in 2014, to season 8, in 2019]. Before, I didn't really dare to let myself go on TV. Thanks to The Voice, I understood one thing: I can express myself, explain what I like, what I like less, where I come from, my desires, my fears. This is super important! You have to be yourself to say things.

 

 

img.thumb.jpg.f04da14fbbc3dd0950e432da921b973d.jpg

  • Like 2
  • Thanks 1
Link to comment
Share on other sites

TV Magazine - 12 Septembre 2021

The Voice All Stars : l’édition anniversaire qui décoiffe

 

TF1 célèbre les 10 ans du célèbre télécrochet animé par Nikos Aliagas.

 

L e 25 février 2012, TF1 diffuse les premières auditions à l’aveugle de The Voice (dont les tournages ont eu lieu en novembre de l’année précédente). À cette époque, plus de 9 millions de téléspectateurs assistent à ce lancement. Dix saisons plus tard, le télécrochet a révélé Kendji, Louane, Claudio Capéo, Slimane, Amir, Fréro Delavega… Sans oublier les talents qui ont marqué chaque édition sans voir leur carrière véritablement décoller par la suite. D’où l’idée, avec cette version « All Stars », produite par ITV Studios France, de donner une seconde chance à cinquante candidats (lire l’encadré page 10) connus du public, qu’ils aient participé à The Voice ou The Voice Kids.

 

Cinq coachs emblématiques

 

Cinq coachs – et non quatre comme d’ordinaire – prennent place dans les fauteuils pour l’occasion : Florent Pagny, Mika, Zazie, Jenifer et Patrick Fiori (juré de The Voice Kids depuis 2015). Ensemble, ils totalisent douze victoires. La mécanique s’adapte légèrement à cette édition anniversaire avec les auditions à l’aveugle, et, juste avant les directs, les cross-battles avec un public virtuellement présent sur le plateau pour trancher (l’émission a été enregistrée pendant l’automne dernier).

 

Des talents en renfort

 

Lors de cette étape, Mika retrouvera Kendji en co-coach. En saison 3, il avait été le seul à se retourner sur la voix du jeune artiste qui depuis mène une belle carrière. Jenifer sera épaulée par Amir ; Patrick Fiori par Camille Lellouche ; Zazie par Maëlle et Florent Pagny par Slimane. Est-ce une fierté pour eux de voir certains des talents de leurs équipes être devenus des stars ? « Il y a des évidences, des gens qui ont déjà un charisme. The Voice est une vitrine merveilleuse pour les voir. On n’est pas fiers mais contents pour eux », considère Zazie. Au final de cette compétition, pas de contrat avec une maison de disques. Juste un titre, celui de « The Voice All Stars ».

 

Une vitrine merveilleuse

 

« Ça nous a rappelé de bons souvenirs », confie Florent Pagny, présent sur 8 des 10 saisons, à propos de cette édition All Stars. « Dès la première note d’Anne Sila, je l’ai reconnue, je ne risquais pas d’oublier… », précise-t-il sur la jeune artiste qu’il avait menée jusqu’en finale en 2015. Jenifer, pour sa part, avoue ne pas avoir beaucoup réfléchi avant d’accepter de participer à cet anniversaire. « Je retrouve des copains, je retrouve cet esprit que j’aime bien dans The Voice, où l’on prend soin de l’autre, les talents sont vraiment mis en valeur, on ne trahit pas la per sonnalité des participants. Je trouve qu’on est vraiment focus sur la musique, voilà pourquoi j’ai dit oui quand il s’agissait de repartir. »

 

Émotion et affection

 

Zazie reconnaît cependant s’être interrogée : « Est-ce que cela vaut le coup de souffler des bougies ? » Pour finalement admettre : « Lors des auditions à l’aveugle, on s’est fait retourner le cerveau et le cœur en quelques secondes ! Parce que c’était familial. Personnellement, j’ai travaillé avec quelques-uns, fait des textes pour d’autres. On s’est fait rattraper par un truc affectif. » Mika poursuit : « Au-delà des talents, on a retrouvé des émotions. J’avais peur qu’en écoutant à nouveau des candidats qui ont déjà fait The Voice, on ne retrouve pas cette spontanéité, cette urgence,

 

Quels candidats pour The Voice All Stars ?

 

Parmi les talents déjà connus et qui tentent à nouveau leur chance aux auditions à l’aveugle, sont notamment attendus Al.Hy, Louis Delort, Flo Malley (tous présents dans la saison 1) ; Olympe, Luc Arbogast (saison 2) ; Anne Sila (saison 4), MB14 (saison 5), Frédéric Longbois (saison 7) ou encore Gjon’s Tears (saison 8, artiste ayant représenté la Suisse lors de la dernière édition de l’Eurovision). Pour ce qui est des kids, on devrait retrouver Paul (saison 1) Léo (saison 2) ou Océane (saison 6).

ait c’est l’inverse. » Le coach s’arrête également sur le concept même de The Voice All Stars, soulignant que c’est la « première fois qu’un format prend conscience qu’il y a la gloire, des personnes qui deviennent des stars, mais il y a aussi des gens qui ont été déçus, des gens pour qui les choses ne se sont pas passées telles qu’ils l’espéraient ». « On se confronte à ça et on en parle », ajoute-t-il. Nouveau sur la version adulte de The Voice, Patrick Fiori confie n’avoir quasiment rien raté des précédentes éditions. « J’étais spectateur sur mon canapé, je regardais en famille et c’est formidable, d’un coup, d’être catapulté dans un de ces fauteuils. Franchement, cette avalanche de talents, je me suis éclaté ! », confie le coach de The Voice Kids depuis six saisons.

 

Une histoire d’amour

 

À propos de cette seconde opportunité offerte aux talents, Patrick Fiori confie : « On a tous droit à plusieurs chances. Je ne sais même pas si c’est pour gagner que ces artistes ont accepté de revenir. Je pense que c’est une histoire d’amour. Une chanson, c’est toujours une histoire d’amour avec le public ou une histoire d’amour avec un artiste. Et cette saison anniversaire est une véritable histoire d’amour. » En dix ans, l’ensemble des artistes révélés par The Voice ont vendu pas moins de 10 millions d’albums ! Ils totalisent aussi 18 NRJ Music Awards ou encore 3 Victoires de la musique.

 

:uk: Google translator

Spoiler

The Voice All Stars: the breathtaking anniversary edition


TF1 celebrates the 10th anniversary of the famous telecrochet hosted by Nikos Aliagas.

On February 25, 2012, TF1 broadcast the first blind auditions of The Voice (filming of which took place in November of the previous year). At this time, over 9 million viewers are watching this launch. Ten seasons later, the telecrochet revealed Kendji, Louane, Claudio Capéo, Slimane, Amir, Fréro Delavega… Without forgetting the talents which marked each edition without seeing their careers really take off afterwards. Hence the idea, with this “All Stars” version, produced by ITV Studios France, to give a second chance to fifty candidates (see box on page 10) known to the public, that they participated in The Voice or The Voice Kids.


Five emblematic coaches


Five coaches - and not four as usual - take their places in the chairs for the occasion: Florent Pagny, Mika, Zazie, Jenifer and Patrick Fiori (juror of The Voice Kids since 2015). Together, they total twelve victories. The mechanics adapt slightly to this anniversary edition with the blind auditions, and, just before the direct ones, the cross-beats with an audience virtually present on the set to decide (the program has recorded during last fall).


Reinforcement talents


During this stage, Mika will find Kendji as a co-coach. In season 3, he was the only one to look back on the voice of the young artist who has since had a great career. Jenifer will be supported by Amir; Patrick Fiori by Camille Lellou che; Zazie by Maëlle and Florent Pagny by Slimane. Is it a pride for them to see some of the talents of their teams become stars? “There are obvious facts, people who already have a charisma. The Voice is a wonderful showcase to see them. We are not proud but happy for them ", Zazie considers. At the end of this competition, no contract with a record company. Just a title, that of "The Voice All Stars".


A wonderful showcase


"It brought back good memories", says Florent Pagny, present in 8 of the 10 seasons, about this All Stars edition. “From the first note from Anne Sila, I recognized her, I didn't risk forgetting…”, he explains about the young artist he had led to the final in 2015. Jenifer , for his part, admits not having thought much before agreeing to participate in this anniversary. "I find friends, I find this spirit that I like in The Voice, where you take care of each other, talents are really showcased, you don't betray the personality of the participants. I think we are really focused on the music, which is why I said yes when it came to leaving. "


Emotion and affection


Zazie admits, however, that she wondered: "Is it worth blowing out candles?" "To finally admit:" In blind hearings, we turned our brain and heart in seconds! Because it was family. Personally, I have worked with a few, written for others. We got caught up with something emotional. "Mika continues:" Beyond the talents, we have rediscovered emotions. I was afraid that by listening again to candidates who have already done The Voice, we would not find this spontaneity, this urgency,


Who are the candidates for The Voice All Stars?


Among the talents already known and who are trying their luck again at blind auditions, are notably expected Al.Hy, Louis Delort, Flo Malley (all present in season 1); Olympe, Luc Arbogast (season 2); Anne Sila (season 4), MB14 (season 5), Frédéric Longbois (season 7) or even Gjon’s Tears (season 8, artist who represented Switzerland at the last edition of Eurovision). As for the kids, we should find Paul (season 1) Léo (season 2) or Océane (season 6).

or it is the other way around. "The coach also dwells on the very concept of The Voice All Stars, stressing that it is the" first time that a format realizes that there is fame, people who become stars, but there is also has people who have been disappointed, people for whom things did not turn out as they hoped ”. “We confront this and talk about it,” he adds. New to the adult version of The Voice, Patrick Fiori says he has missed almost nothing from previous editions. "I was a spectator on my couch, watching as a family and it's great, all of a sudden, to be cat pulted in one of these chairs. Frankly, this avalanche of talent, I had a blast! “Says the coach of The Voice Kids for six seasons.


A love story

 

Regarding this second opportunity offered to talents, Patrick Fiori confides: “We all have the right to several chances. I don't even know if it was to win that these artists agreed to come back. I think it's a love story. A song is always a love affair with the audience or a love affair with an artist. And this her birthday is a real love story. "In ten years, all the artists revealed by The Voice have sold no less than 10 million albums! They also total 18 NRJ Music Awards or 3 Victoires de la musique.

 

 

 

 

TV_Magazine_12_Septembre_2021_page_1.thumb.jpg.15ae5a5268c4bbcaa8c400793cfb7f0c.jpg

 

TV_Magazine_12_Septembre_2021_page_8.thumb.jpg.e14357b77ee12c99d6bf84c01cc5839c.jpg

 

TV_Magazine_12_Septembre_2021_page_10.thumb.jpg.c1b28b390ab72aeb639ebb1412c85c0c.jpg

 

  • Like 1
Link to comment
Share on other sites

RADIO

Laissez-Vous Tenter - RTL

https://www.rtl.fr/programmes/laissez-vous-tenter/7900070567-the-voice-all-stars-isabelle-morini-bosc-a-rencontre-les-coachs-de-l-emission

 

The Voice All Stars : Isabelle Morini-Bosc a rencontré les coachs de l'émission

 
"The Voice All Stars" samedi soir sur TF1 :
Isabelle Morini-Bosc a rencontré les coachs de l'émission avec Florent Pagny, Jenifer, Zazie, Mika et Patrick Fiori.
 
Twitter
  • Like 2
Link to comment
Share on other sites

LCI

https://www.lci.fr/amp/culture/the-voice-all-stars-2021-sur-tf1-samedi-11-septembre-2021-l-interview-de-mika-2196031.html

 

Mika de retour pour "The Voice All Stars" : "J’aime l’idée de m’asseoir dans un fauteuil et d’être fan"

 

INTERVIEW -

Chanteur charismatique et coach éclectique, Mika fait son comeback ce soir dans "The Voice All Stars" sur TF1. Entretien avec un personnage aussi imprévisible qu’attachant, ravi de reprendre du service pour cette édition anniversaire.

 

Coach de "The Voice" durant 7 saisons, Mika a remporté l’émission à deux reprises avec Kendji Girac et Whitney Marin, découvrant également des talents aussi variés que les Fréro Delavega, le trio Arcadian ou encore Frédéric Longbois.  De retour dans son fauteuil rouge pour la saison All Stars qui débute ce samedi 11 septembre sur TF1, il a raconté à LCI sa relation particulière avec l’émission. Et ce qu’il attend des candidats qui reviennent tenter leur chance.

 

Vous rappelez-vous le jour où on va a proposé de devenir coach de "The Voice" ? 

 

Je me souviens, j’étais dans une voiture. J’étais en tournée quelque part, mais je ne me souviens pas de l’endroit. Ce dont je me rappelle en revanche, c’est que j’étais flatté. Mais qu’ensuite j’ai ressenti de la panique. J’étais anxieux. C’est bizarre de dire qu’on a peur de la télé, mais j’avais peur de changer devant la caméra. Et je ne voulais pas changer devant la caméra. Si bien que j’ai voulu connaître les gens qui allaient faire l’émission. Pas forcément les autres coachs tout de suite. Mais les producteurs, tous les gens dans l’ombre. Une émission comme celle-là, qui est à l’antenne depuis maintenant dix ans, n’est possible que si les gens en coulisses agissent avec une certaine bienveillance. C’est seulement lorsque je me suis senti à l’aise avec eux que j’ai accepté.

 

"Pour moi la musique, c’est la liberté. C’est vraiment un endroit où l’empathie est fondamentale et où l’éclectisme est nécessaire - Mika

 

Est-ce que vous doutiez de votre capacité à faire le job ? 

 

Je pense que pour faire cette émission, il faut accepter de juste s’amuser. Il faut être fan plus que coach. Pour que lorsque quelqu’un chante, on l’écoute comme un fan. Ce qui ne veut pas dire que les fans n’ont pas d’opinion, au contraire ! Être fan, ça ne veut pas dire qu’on adore tout. Ça veut dire qu’on adore écouter et que ça nous provoque beaucoup de choses, beaucoup d’émotions. Comme si on était dans un pub, un soir, après une journée de studio, et qu’on écoutait de la musique avec ses amis.

 

Au fil des saisons, vous avez sélectionné des candidats très différents les uns des autres. Avec le recul, êtes-vous surpris de vos choix ? 

 

Mes choix ne me surprennent pas, non. Pour moi la musique, c’est la liberté. C’est vraiment un endroit où l’empathie est fondamentale et où l’éclectisme est nécessaire. Quand on est éclectique, on s’ouvre à des émotions improbables qui peuvent donner naissance à d’énormes succès. Kendji Girac, les Fréro Delavega, les Arcadian, MB14, Frédéric Longbois… Ça va du beatbox au chant lyrique en passant par ce qui est la pop mainstream aujourd’hui en France !

 

Kendji, parlons-en. Vous étiez le seul à votre retourner pour lui. C’était un coup de génie lorsqu’on voit ce qu’est devenue sa carrière, non ? 

 

Quand j’étais dans le fauteuil et que j’écoutais cette voix, avec ce mélange, cette confluence, le côté gitan, une chanson issue de la pop urbaine revisitée cette manière-là… Mais surtout zéro filtre. J’ai entendu quelqu’un qui chantait sans filtre. Alors ça m’a touché, je me suis retourné pour sa performance de Bella et là je vois quelqu’un qui n’a pas conscience de ce qu’il est même physiquement : un très bel homme, avec une présence, quelqu’un qui rayonne et qui n’a encore une fois pas conscience du pouvoir de son propre sourire. Tout est cohérent. Et quand tout est cohérent comme ça, il y a beaucoup de potentiel.

 

"J’avais peur que ça devienne tellement intense et qu’on perde toute la spontanéité propre à cette émission. Or je vous promets que ce n’est pas du tout le cas !- Mika

 

Faire "The Voice All Stars", c’est prendre des nouvelles de la famille ? 

 

Faire la saison All Stars c’est me retrouver avec des coachs que j’aime bien, déjà. Et c’est aussi se confronter à une réalité plus complexe. Que signifie cette compétition pour les talents ? Quelles sont les conséquences ? Dans le positif comme dans toutes les autres nuances. On a parlé de Kendji, mais ça peut aussi être difficile, compliqué et même dur pour certains. Ce que j’avais envie de demander aux talents de cette saison, c’est "pourquoi vous revenez ? Qu’êtes-vous venus chercher ? Qu’êtes-vous venus montrer ?" J’avais peur que ça devienne tellement intense et qu’on perde toute la spontanéité propre à cette émission. Or je vous promets que ce n’est pas du tout le cas ! Vous allez retrouver tout ce qu’on aime dans The Voice avec une candeur presque déstabilisante. C’est un très beau moment de télé.

 

Sur les premiers extraits de l’émission, on voit certains coachs être très émus par les retrouvailles avant d'anciens talents. Ce sera aussi votre cas ? 

 

J’ai eu beaucoup de moments d’émotion (sourire). Vous savez, moi je ne pleure pas devant la caméra. Je pleure chez moi… ou dans les toilettes. Pas devant vous !

 

Quelle place occupe cette émission dans votre carrière ? Est-ce qu’elle vous a rappelé les raisons qui vous ont poussé à faire ce métier ? 

 

Déjà j’ai beaucoup d’affection pour cette émission parce qu’elle est bienveillante. Elle m’a aussi aidé à mieux comprendre la télé. On a l’impression aujourd’hui que c’est un média dont il faut se méfier. C’est vrai, mais pas toujours. Si je regarde mes grands héros que sont Frank Sinatra, Nat King Cole, Glenn Gould, Sonny and Cher, Elvis Presley bien sûr… La télévision faisait partie de leur manière de continuer à communiquer avec leur public. Dans ce sens, je trouve que "The Voice" m’a donné l’opportunité de communiquer et de raconter des choses à mon public. Et puis j’aime aussi l’idée que je peux juste m’asseoir dans un fauteuil et être fan. De temps en temps ça fait du bien. 

 

 

:uk: Google translator

Spoiler

 

Mika's return for "The Voice All Stars": "I love the idea of sitting in a chair and being a fan"


INTERVIEW -

Charismatic singer and eclectic coach, Mika is making his comeback tonight in "The Voice All Stars" on TF1. Interview with a character as unpredictable as he is endearing, delighted to be back in service for this anniversary edition.


Coach of "The Voice" for 7 seasons, Mika won the show twice with Kendji Girac and Whitney Marin, also discovering talents as varied as the Fréro Delavega, the Arcadian trio and Frédéric Longbois. Back in his red chair for the All Stars season which begins this Saturday, September 11 on TF1, he told LCI about his special relationship with the show. And what he expects from candidates who return to try their luck.

 

Do you remember the day we offered to coach "The Voice"?


I remember I was in a car. I was on tour somewhere, but I don't remember the place. What I remember, however, is that I was flattered. But then I felt panic. I was anxious. It's weird to say you're afraid of TV, but I was afraid to change in front of the camera. And I didn't want to change in front of the camera. So much so that I wanted to know the people who were going to do the show. Not necessarily the other coaches right away. But the producers, all the people in the shadows. A show like this, which has been on the air for ten years now, is only possible if the people behind the scenes act with some kindness. It was only when I felt comfortable with them that I accepted.


"For me music is freedom. It really is a place where empathy is fundamental and eclecticism is necessary - Mika


Did you doubt your ability to do the job?

 

I think to do this show you have to be willing to just have fun. You have to be a fan more than a coach. So that when someone sings, we listen to them like a fan. Which doesn't mean that the fans don't have an opinion, on the contrary! Being a fan doesn't mean you love everything. It means that we love to listen and that it causes us a lot of things, a lot of emotions. Like being in a pub one night after a day in the studio and listening to music with your friends.


Over the seasons, you have selected very different candidates from each other. Looking back, are you surprised at your choices?


My choices don't surprise me, no. For me, music is freedom. It really is a place where empathy is fundamental and eclecticism is needed. When you're eclectic, you open yourself up to unlikely emotions that can lead to huge success. Kendji Girac, the Fréro Delavega, the Arcadians, MB14, Frédéric Longbois… It goes from beatbox to lyrical singing, including what is mainstream pop in France today!


Kendji, let's talk about it. You were the only one to return to him. It was a stroke of genius when you see what has become of his career, right?


When I was in the armchair and I listened to this voice, with this mixture, this confluence, the gypsy side, a song from urban pop revisited in this way ... But above all zero filters. I heard someone singing without a filter. So it touched me, I turned around for his performance of Bella and there I see someone who is unaware of who he is even physically: a very handsome man, with a presence, someone who shines and who is once again unaware of the power of his own smile. Everything is coherent. And when everything comes together like that, there is a lot of potential.


"I was afraid it would get so intense and lose all of the spontaneity of this show. But I promise you that is not the case at all! - Mika

 

Doing "The Voice All Stars" mean checking in with the family?


To make the All Stars season is to find myself with coaches that I like, already. And it is also confronting a more complex reality. What does this competition mean for talent? What are the consequences ? In the positive as in all the other nuances. We talked about Kendji, but it can also be difficult, complicated and even hard for some. What I wanted to ask of the talents this season was "why are you coming back? What did you come looking for? What did you come to show?" I was afraid that it would get so intense and that we would lose all the spontaneity of this show. But I promise you that is not the case at all! You will find everything we love about The Voice with an almost unsettling candor. It’s a really nice TV moment.


On the first clips of the show, we see some coaches being very moved by the reunion before former talents. Will this also be your case?


I had a lot of emotional moments (smile). You know, I don't cry in front of the camera. I cry at home… or in the bathroom. Not in front of you!


What place does this show occupy in your career? Did it remind you of your reasons for doing this job?


Already I have a lot of affection for this show because it is benevolent. It also helped me understand TV better. We have the impression today that this is a medium to be wary of. This is true, but not always. If I look at my great heroes Frank Sinatra, Nat King Cole, Glenn Gould, Sonny and Cher, Elvis Presley of course… Television was part of their way of continuing to communicate with their audiences. In that sense, I find that "The Voice" has given me the opportunity to communicate and tell things to my audience. And then I also like the idea that I can just sit in a chair and be a fan. From time to time it feels good.

 

 

 

capture-d-e-cran-2021-09-11-a-16-48-54-914368-0@1x.jpeg.edd2ac7bc26c07fcd1d8b9bfd833de23.jpeg

 

VIDEO

INSTAGRAM https://www.instagram.com/p/CTsMjWrAt3b/

YouTube

 

 

Edited by Kumazzz
  • Like 3
Link to comment
Share on other sites

FRAICHES

https://www.instagram.com/p/CT9XbbfItRh/

 

On se connaît ? Mika & Jenifer

Iels sont à l'antenne tous les samedis en Prime sur TF1 et sont ami.e.s dans la vraie vie, mais se connaissait-iels vraiment ?

On a testé ça avec @mikainstagram & @jeniferofficiel, coachs de The Voice All Stars !

 

 

  • Like 1
  • Haha 1
Link to comment
Share on other sites

Philharmonie de Paris

Publié le 01 septembre 2021 — par Simon Buisson

 

https://philharmoniedeparis.fr/fr/magazine/actus/mika-la-musique-classique-ma-sauve

 

Mika : « La musique classique m’a sauvé »

 

Abolissant les frontières entre la pop et le classique,  Mika réconcilie deux univers.  Il propose un voyage musical merveilleux  et invite à partager son histoire intime.

 

Avant Life in Cartoon Motion, avant The Origin of Love, avant My Name Is Michael Holbrook, il y a eu Schubert, Brahms, Britten… Harcelé et humilié par un système scolaire qui ne lui correspondait pas, Mika trouve très tôt refuge dans la musique classique. Initié par une vieille professeure de chant russe, il chante et joue du piano jusqu’à pleurer d’épuisement. Trois mois plus tard, il est recruté comme choriste à l’Opéra Royal de Londres dans La Femme sans ombre de Richard Strauss. Covent Garden, ses dorures et ses tentures rouges deviennent synonymes de liberté pour le petit garçon différent. Les cassettes audio qu’il classait par couleur et les maquettes de théâtre qu’il collectionnait ne font qu’un quand il se présente sur la grande scène à l’âge de 8 ans. Mika a trouvé sa « voix ».

 

La musique, source de joie

 

À l’adolescence, il est reçu au Royal College of Music. Une admission qu’il arrache en attendant devant sa voiture le directeur des études vocales afin de le convaincre. Le jour, Mika écoute, fait ses gammes dans l’univers policé du conservatoire. Un de ses professeurs le surnomme même « le muet ». Ses endroits préférés sont le couloir des salles de répétitions d’où monte l’écho des instruments et la bibliothèque. La nuit, l’élève silencieux s’enivre de rock et d’électro dans les clubs de Soho et Camden. Dans sa tête résonnent aussi Nina Simone, Serge Gainsbourg, Fairouz, Oum Kalthoum et tant d’autres génies qu’il écoutait en famille, le volume au maximum. La musique, ce talisman qui protège des galères, des problèmes, cette source d’énergie, de joie…

 

« Trop mélodique pour la pop, pas assez classique pour le classique », selon ses propres mots, Mika sait qu’il ne sera pas chanteur d’opéra. Alors, comme un agent infiltré réconciliant deux univers, il écrit des chansons qu’il sera le seul à pouvoir chanter. Craignant de se faire virer si son projet s’ébruite, le jeune homme embarque dans son aventure son amie la soprano Ida Falk-Winland, une violoncelliste, un trompettiste, un percussionniste, tous rencontrés au Royal College. Dans le plus grand secret, ils enregistrent les premières maquettes, celles qu’il finira par présenter à une maison de disque et interpréter sur les plus belles scènes de la planète.

Quatorze ans plus tard, Mika abolit une nouvelle fois les frontières de la pop et du classique. Après un premier récital au majestueux Opéra royal de Versailles en décembre 2020, il fallait un écrin comme la Philharmonie de Paris, lieu de création et de transmission, ouvert à toutes les musiques et ses amoureux, pour accueillir un tel projet, né dans une période déstabilisante qu’il a transformé en champ des possibles.

 

Casser les codes

 

Grâce aux arrangements malicieux de Simon Leclerc qu’il retrouve six ans après une première expérience à Montréal, la pop star réinvente ses tubes en compagnie de l’Orchestre national d’Île-de-France et du Chœur Stella Maris dirigé par Olivier Bardot. L’occasion unique de redécouvrir le souffle entrainant de « Love Today », la douceur enveloppante d’« Happy Ending » ou bien encore la facétie gourmande de « Lollipop ».

 

Plus qu’un retour aux sources, ce concert symphonique est un voyage dans l’histoire intime de son interprète. Un voyage au cours duquel se rencontrent plusieurs genres, plusieurs cultures. Un voyage merveilleux comme seul Mika sait les créer, guidé par sa curiosité et son envie de casser les codes. C’est enfin un hommage à sa mère Joannie, décédée en janvier, à la fois si exigeante et si tendre, qui a tracé pour son fils le chemin du bonheur et de la réussite : rester soi-même.

 

:uk: Google translator

Spoiler

 

Mika: "Classical music saved me"


Abolishing the boundaries between pop and classical, Mika reconciles two worlds. It offers a wonderful musical journey and invites you to share its intimate story.


Before Life in Cartoon Motion, before The Origin of Love, before My Name Is Michael Holbrook, there was Schubert, Brahms, Britten… Harassed and humiliated by a school system that did not correspond to him, Mika found refuge in music very early on classic. Initiated by an old Russian singing teacher, he sings and plays the piano until he cries of exhaustion. Three months later, he was recruited as a backing vocalist at the Royal London Opera in Richard Strauss’s The Shadowless Woman. Covent Garden, its gilding and red hangings become synonymous with freedom for the different little boy. The audio cassettes he sorted by color and the theatrical models he collected come together when he hits the big stage at the age of 8. Mika has found his "voice".


Music, source of joy


As a teenager, he was admitted to the Royal College of Music. An admission he snatches while waiting in front of his car for the director of vocal studies to convince him. During the day, Mika listens, does his scales in the civilized world of the conservatory. One of his teachers even calls him "the dumb". His favorite places are the hallway of the rehearsal rooms, where the instruments echo, and the library. At night, the silent student gets drunk on rock and electro at clubs in Soho and Camden. In his head also resonate Nina Simone, Serge Gainsbourg, Fairouz, Oum Kalthoum and so many other geniuses that he listened to as a family, at maximum volume. Music, this talisman that protects against hardships, problems, this source of energy, of joy ...


"Too melodic for pop, not classic enough for classical," in his own words, Mika knows he won't be an opera singer. So, like an undercover agent reconciling two universes, he writes songs that only he can sing. Fearing to be fired if his project becomes public, the young man embarks on his adventure his friend the soprano Ida Falk-Winland, a cellist, a trumpeter, a percussionist, all met at the Royal College. In the greatest secrecy, they record the first models, those which he will end up presenting to a record company and performing on the most beautiful stages on the planet.

 

Fourteen years later, Mika once again breaks down the boundaries between pop and classical. After a first recital at the majestic Royal Opera of Versailles in December 2020, a setting like the Philharmonie de Paris was needed, a place of creation and transmission, open to all music and its lovers, to welcome such a project, born in a period destabilizing that he transformed into a field of possibilities.


Break the codes


Thanks to the mischievous arrangements of Simon Leclerc, which he finds six years after his first experience in Montreal, the pop star reinvents his hits with the Orchester national d'Île-de-France and the Choir Stella Maris conducted by Olivier Bardot. The unique opportunity to rediscover the catchy breath of "Love Today", the enveloping sweetness of "Happy Ending" or even the greedy joke of "Lollipop".


More than a homecoming, this symphonic concert is a journey into the intimate history of its performer. A journey during which several genres, several cultures meet. A wonderful journey as only Mika knows how to create, guided by his curiosity and his desire to break the codes. Finally, it is a tribute to his mother Joannie, who died in January, both so demanding and so loving, who forged for her son the path to happiness and success: to be yourself.

 

 

 

Mika (2015) - © Antoine Saito

Mika-by-Antoine-Saito-2.thumb.jpg.39fc5a59c6c57e8efbec74e504881120.jpg

  • Like 3
Link to comment
Share on other sites

  • 2 weeks later...

The Objeko

(26/09/2021)

https://www.objeko.com/the-voice-mika-lenorme-fortune-du-chanteur-enfin-revelee-on-vous-dit-tout-173590/

The Voice : Mika, l’énorme fortune du chanteur enfin révélée, on vous dit tout !

 

Mika , le fameux coach de The Voice, est un artiste de talent reconnu dans le monde entier. Pourtant, il choisit la France comme terre d’accueil ! Nous avons l’immense plaisir de le voir squatter notre petit écran et nos stations de radio depuis une quinzaine d’années. Son sourire, sa bonne humeur et son look déjanté ont conquis le cœur des Français, qui lui rendent bien. Une chose sur laquelle on parle peu est cependant sa grande fortune. Car derrière son air innocent, Mika est un homme d’affaires très talentueux. L’équipe Objeko vous révèle tout dans cet article !

 

Mika : une carrière exceptionnelle

 

Mika est un des chanteurs les plus appréciés en France, ainsi qu’un coach de The Voice talentueux. On a tendance à l’oublier, en le voyant si régulièrement sur nos écrans, mais le chanteur n’est pas français ! Il est en effet Libano-britannique. Mika est né à Beyrouth, mais il a passé sa petite enfance à Paris. Sa famille s’installe ensuite à Londres. 

 

Mika est un enfant hors du commun. Il est le souffre-douleur de ses camarades et de ses professeurs à l’école, à cause de sa dyslexie, ses origines, et son côté efféminé. Il se plonge alors corps et âme dans la musique, et se forge une réelle carapace. Le chanteur devient exceptionnellement bon, et enregistre ses premières maquettes. 

 

 

Ses débuts musicaux se font en Angleterre avec le tube “Relax, Take it Easy” en 2007. C’est un succès immédiat, qui met en marche son premier album, “Life in Cartoon Motion”. En France, son disque devient disque de diamant. Le public français tombe très vite sous le charme de cet homme au style vestimentaire coloré, au charme enfantin, et au français irréprochable. 

 

Mika enchaîne avec 4 autres albums, dont le dernier, “My Name Is Michael Holbrook”, est sorti en 2019. Et c’est sans parler des innombrables singles, compilation et live ! 

Aujourd’hui, Mika est un artiste internationalement reconnu pour son immense talent. On a donc beaucoup de chance qu’il passe du temps dans nos contrées, notamment à The Voice !

 

La période The Voice

 

Mika semble aimer particulièrement la France. C’est bien simple, on le voit partout ! Dès ses débuts, il fait le tour des chaînes de télévisions, qui se régalent de son talent et de sa verve atypique.

 

En 2014, Mika nous a fait l’honneur de rejoindre l’équipe des jurés de The Voice : La Plus Belle Voix. Il y remplaçait au pied levé le grand Louis Bertignac. Cette première édition pour le chanteur fut un immense succès. Il a eu le flair de prendre dans son équipe Kendji Girac, qui remporte l’émission ainsi que le cœur des Français. 

 

Il est également le coach gagnant de l’édition 2019, grâce à Whitney. Cependant, il décide de quitter l’émission pour se consacrer à d’autres projets, notamment à son dernier album qui venait de sortir. 

 

Cette année, The Voice a vu les choses en grand en proposant une version All Stars. Les candidats sont uniquement d’anciens participants, et le jury est passé de 4 à 5. Mika nous fait l’honneur de reprendre son siège pour cette nouvelle saison, et on ne peut qu’en être ravis ! 

 

Mika : son salaire à The Voice, une fortune qui fait rêver !

 

Comme vous l’imaginez, Mika ne participe pas à The Voice par pure charité. Sa place dans le jury est accompagnée d’un beau chèque bien juteux ! En 2019, nos confrères du magazine Public rapportaient que le chanteur à succès avait empoché pas moins d’un million d’euros pour sa participation à The Voice, contre 900 000 € pour la saison précédente. Son salaire pour l’édition All Stars de The Voice n’a pas encore été dévoilé, mais on peut totalement s’attendre à une somme encore plus élevée !

 

Un million d’euros peut sembler être une grosse somme, mais Objeko vous rappelle que The Voice est l’une des émissions télévisées les plus regardées. Elle engrange ainsi de belles sommes d’argent grâce aux revenus publicitaires. Afin d’attiser la curiosité des téléspectateurs, TF1 mise tout sur son jury prestigieux.

 

On retrouve d’ailleurs cette stratégie avec Jean-Paul Gaultier, devenu juré de Danse avec les Stars. Le couturier empoche 400 000 € pour sa participation à l’émission, bien qu’il soit à l’heure actuelle moins populaire que Mika. 

Le chanteur peut donc se relaxer, il ne va pas manquer d’argent de si tôt ! De plus, n’oublions pas qu’il est également membre du jury de X-factor en Italie, qui doit également le payer grassement. 

 

Entre la télévision et la chanson, Mika dispose d’une fortune colossale ! Cependant, cela est amplement mérité, le chanteur s’est donné corps et âme dans sa passion depuis plus d’une décennie, et il en récolte les fruits ! Chapeau l’artiste !

 

:uk:

new.in-24.com

 

Spoiler

 

Mika, the singer’s enormous fortune finally revealed, we tell you everything!

 

Mika, the famous coach of The Voice, is a talented artist recognized around the world. However, he chooses France as a land of welcome! We have the immense pleasure to see him squat our small screen and our radio stations for the past fifteen years. His smile, his good humor and his crazy look have conquered the hearts of the French, which make him feel good. One thing that is little talked about, however, is his great fortune. Because behind his innocent look, Mika is a very talented businessman. The Objeko team reveals everything in this article!

 

Mika: an exceptional career

 

Mika is one of the most popular singers in France, as well as a talented coach of The Voice. We tend to forget him, seeing him so regularly on our screens, but the singer is not French! He is indeed Lebanese-British. Mika was born in Beirut, but spent his early childhood in Paris. His family then moved to London.

Mika is an extraordinary child. He is the victim of his comrades and teachers at school, because of his dyslexia, his origins, and his effeminate side. He then immersed himself body and soul in the music, and forged a real shell. The singer becomes exceptionally good, and records his first models.

 

His musical debut was made in England with the hit “Relax, Take it Easy” in 2007. It was an immediate success, which launched his first album, “Life in Cartoon Motion”. In France, his disc becomes a diamond disc. The French public very quickly fell under the spell of this man with a colorful sartorial style, childish charm, and irreproachable French.

 

Mika continues with 4 other albums, the last of which, “My Name Is Michael Holbrook”, was released in 2019. And that’s not to mention the countless singles, compilation and live!

Today, Mika is an artist internationally recognized for his immense talent. We are therefore very lucky that he spends time in our regions, especially at The Voice!

The Voice period

Mika seems to particularly like France. It’s very simple, we see it everywhere! From his beginnings, he toured the television channels, which feasted on his talent and his atypical verve.

In 2014, Mika did us the honor of joining the jury team of The Voice: La Plus Belle Voix. He replaced at short notice the great Louis Bertignac. This first edition for the singer was a huge success. He had the flair to take in his team Kendji Girac, who won the show as well as the hearts of the French.

 

He is also the winning coach of the 2019 edition, thanks to Whitney. However, he decides to leave the show to devote himself to other projects, in particular his last album which had just been released.

This year, The Voice has seen the big picture by offering an All Stars version. The candidates are only former participants, and the jury has gone from 4 to 5. Mika does us the honor of taking back his seat for this new season, and we can only be delighted!

 

Mika: his salary at The Voice, a fortune that makes you dream!

 

As you can imagine, Mika does not participate in The Voice out of pure charity. His place in the jury is accompanied by a nice, juicy check! In 2019, our colleagues from the magazine Public reported that the successful singer had pocketed no less than one million euros for his participation in The Voice, against 900,000 € for the previous season. His salary for the All Stars edition of The Voice has not yet been revealed, but we can totally expect an even higher sum!

A million euros might seem like a big sum, but Objeko reminds you that The Voice is one of the most watched TV shows. It thus garners large sums of money thanks to advertising revenue. In order to arouse the curiosity of viewers, TF1 is betting everything on its prestigious jury.

 

We also find this strategy with Jean-Paul Gaultier, who became a juror of Dance with the Stars. The designer pocketed € 400,000 for his participation in the show, although he is currently less popular than Mika.

The singer can therefore relax, he will not run out of money anytime soon! Moreover, let’s not forget that he is also a member of the jury of X-factor in Italy, which must also pay him handsomely.

Between television and song, Mika has a colossal fortune! However, this is well deserved, the singer has given himself body and soul in his passion for more than a decade, and he is reaping the rewards! Hats off to the artist!

 

 

  • Like 1
Link to comment
Share on other sites

 

https://www.programme-television.org/news-tv/The-Voice-Pourquoi-Mika-et-Zazie-ont-ils-failli-dire-non-a-l-edition-All-Stars-4677801#xtor=AL-54

 

The Voice :

Pourquoi Mika et Zazie ont-ils failli dire non à l'édition All Stars ?

 

Pour la première fois, vous êtes confrontés aux cross-battles, qui voient s’affronter deux Talents de deux équipes différentes. 

Comment l’avez-vous vécu ? 

 

Zazie : J’avoue que nous avions peur. Oui, il nous fallait être stratèges, mais il est impossible de savoir ce qu’il se passe dans la tête du public qui vote. Parfois, il va être touché par une technique vocale, par un physique, par une petite fragilité… C’est un peu la loterie ! C’est plus simple, pour nous, de ne pas avoir à choisir, surtout quand on connaît ces fameux Talents ! 

 

Qui sont vos co-coachs dans la préparation de ces cross-battles ? 

 

Mika : Kendji sera à mes côtés. 

 

Zazie : Et moi, j’ai choisi Maëlle. Nous avons travaillé ensemble sur son premier album. Il y a des évidences avec certains artistes, comme elle. Certains ont déjà un charisme, et The Voice est un cocon merveilleux pour eux. 

 

Qu’est-ce que cette saison All Stars apporte en plus, selon vous ? 

 

Mika : C’est la première fois qu’une émission comme celle-là donne à voir les douleurs, les déceptions de ceux pour qui tout ne s’est pas déroulé comme ils l’avaient imaginé. C’est très fort. La posture de chacun est différente, car ils ne sont pas éblouis par la lumière, ils n’ont plus le même discours. 

 

Avez-vous tout de suite accepté de revenir dans le fauteuil rouge ? 

 

Zazie : Non, au départ, je n’avais pas envie. Je me suis demandé quel était l’intérêt d’entendre des gens que j’avais déjà entendus. Et puis, je n’avais pas assisté à six saisons, il y avait donc pas mal de Talents qui m’avaient échappé sans compter les Kids. Finalement, on s’est tous fait retourner le cerveau et le coeur en seulement quelques secondes. 

 

Mika : Moi non plus, je n’étais pas convaincu. J’avais peur de vivre l’expérience sans l’énergie de la découverte. Elle a très vite été balayée par une forme d’urgence et d’excitation face à ces voix. J’ai retrouvé l’émotion pure, sans aucune attitude blasée face à ces Talents que je connaissais parfois déjà. 

 

Avez-vous réussi à reconnaître tout le monde ? 

 

Zazie : Non, c’est Jenifer qui nous a tous battus à ce jeu-là ! Elle a l’oreille, elle devrait être chanteuse ! (Rires)

 

Comment avez-vous vécu l’aspect seconde chance concernant les Talents ?

 

Mika : J’ai beaucoup aimé l’intervention de Louis Delort, qui a connu une période très riche en projets après son passage dans The Voice, en 2012, puis plus rien. Quand nous lui avons demandé pourquoi il avait accepté de revenir dans l’émission, il nous a répondu ceci : « Je reviens parce que, maintenant, je suis heureux. Je remonte sur scène pour chanter dans cet état. » Il m’a beaucoup touché. Finalement, il n’y a pas qu’une seule forme de succès. 

 

Est-ce que Patrick Fiori s’est bien intégré à la troupe ? 

 

Zazie : Il a une technique infaillible pour endormir tout le monde : quand il prend la parole, il peut argumenter pendant une bonne heure. Il est forcément gagnant, car on veut tous que le calvaire s’arrête, même le Talent ! (Rires) En fait, c’est le champion du monde de l’anesthésie des coachs ! 

 

Interview Amandine Scherer

 

:uk: Google translator

Spoiler

 

The Voice:

Why did Mika and Zazie almost say no to the All Stars edition?


For the first time, you are faced with cross-battles, which see two Talents from two different teams compete against each other.

How did you experience it?


Zazie: I admit we were scared. Yes, we had to be strategists, but it's impossible to know what's going on in the minds of the voting public. Sometimes he will be touched by a vocal technique, by a physique, by a little fragility ... It's a bit like the lottery! It's easier for us not to have to choose, especially when we know these famous talents!


Who are your co-coaches in the preparation of these cross-battles?


Mika: Kendji will be by my side.


Zazie: And I chose Maëlle. We worked together on her first album. There is some evidence with some artists, like her. Some already have charisma, and The Voice is a wonderful cocoon for them.


What do you think this All Stars season brings more?


Mika: This is the first time that a show like this has shown the pains, the disappointments of those for whom everything did not turn out as they had imagined. It's very strong. Everyone's posture is different, because they are not dazzled by the light, they no longer have the same speech.


Did you immediately agree to come back to the red chair?


Zazie: No, at first I didn't want to. I wondered what was the point of hearing from people I had heard before. And then, I hadn't attended six seasons, so there were quite a few Talents that had escaped me besides the Kids. In the end, we all had our brains and hearts flipped over in just a few seconds.


Mika: Me neither, I was not convinced. I was afraid to live the experience without the energy of discovery. She was quickly swept away by a form of urgency and excitement at these voices. I found pure emotion, without any jaded attitude towards these Talents that I sometimes already knew.


Did you manage to recognize everyone?


Zazie: No, it was Jenifer who beat us all at this game! She has an ear, she should be a singer! (Laughs)

 

How did you experience the second chance aspect of Talents?

 

Mika: I really liked the intervention of Louis Delort, who had a very rich period of projects after his stint in The Voice in 2012, then nothing. When we asked him why he agreed to come back on the show, he said, “I'm coming back because now I'm happy. I go back on stage to sing in this state. "He touched me a lot. Ultimately, there is not just one form of success.


Did Patrick Fiori fit in well with the troop?


Zazie: He has an infallible technique to put everyone to sleep: when he speaks, he can argue for a good hour. He is necessarily a winner, because we all want the ordeal to end, even the Talent! (Laughs) He’s actually the world champion in coach anesthesia!

 

 

The-Voice-Pourquoi-Mika-et-Zazie-ont-ils-failli-dire-non-a-l-edition-All-Stars.thumb.jpg.6d5fb820f2aec3eccf72e4c152d8b8a9.jpg

 

Link to comment
Share on other sites

Le Figaro

Vendredi 8 Octobre 2021

 

Page 34

 

Des shows de plus en plus grandioses

 

à l’heure où le public n’a pas encore retrouvé l’habitude d’aller aux concerts, tous les artistes français remontent sur scène et les tournées des stades reprennent. pour être attractifs, les scénographes sont plus créatifs que jamais

 

Le Dôme de Paris plonge dans la pénombre. Sur scène, les portes d’une roulotte s’ouvrent. Christophe Maé s’avance sous les hourras des spectateurs. Au-dessus du public, des dizaines d’ampoules s’allument façon guinguette. Les applaudissements crépitent de plus belle. « Mesdames, messieurs, excusez-moi. Vous savez pour moi c’est la première fois. J’ai la voix qui tremble un peu… », chante Christophe Maé tout en descendant vers une seconde scène arrondie, elle aussi en bois, décorée ici et là de bougies rondes au sol. La salle est imposante pourtant avec cet espace qui s’avance au milieu du public, l’effet est intimiste. Plus tard, les musiciens viendront s’y asseoir autour d’un feu de camp.

 

De tous les grands concerts qui reprennent après un an et demi de pandémie, Ma vie d’artiste tour propose un décor qui marie l’élégance et la capacité à faire rêver. Il est signé Laura Léonard avec qui Christophe Maé travaille depuis huit ans, soit quatre tournées. « J’ai toujours fait attention à la scénographie, explique le chanteur. Quand on rencontre des scénographes qui ont du goût, il ne faut pas s’en éloigner. Si j’étais juste sur scène avec deux musiciens et ma guitare, le public ne reviendrait peut-être pas. »

 

En ce début octobre, les tournées maintes fois reportées ont enfin repris. Stockés à la campagne dans des hangars spécialisés vers Nantes, Tours et le Gers, les décors sont repartis dans les semiremorques pour être montés et démontés chaque jour par les « roadies », techniciens dans le jargon des concerts. Seul sur scène, Jean-Louis Aubert évolue avec des hologrammes dans un décor numérique immersif, tantôt sur un chemin bucolique, tantôt sous la mer. Benjamin Biolay a opté pour le mystère d’un clair-obscur rock. Dani est enveloppée dans un boudoir doré avec lustre et roses illuminées. Woodkid chante devant des écrans LED géants qui annoncent un univers apocalyptique. Vitaa & Slimane, seigneurs de la variété bling-bling, évoluent dans un surprenant espace épuré avec une lumière théâtrale en hommage à Robert Wilson. Caché sous des bandelettes de tissus métallisés, le duo AaRON semble chanter au fond d’une grotte remplie de stalactites. De tous ces concerts, le public ressort marqué. « Les spectateurs font de plus en plus attention à la scénographie, ils veulent des moments clés dont ils vont parler des années après », constate Damien Dufaitre qui a recréé une grandiose place de Toulouse avec immeuble, terrasse, arbres pour Big Flo et Oli.

 

Designers débordés

 

La créativité est sans limite et encore, ce n’est qu’une mise en bouche. Comme les artistes français veulent tous remonter sur scène en même temps, les designers de lumière et fabricants de décor sont débordés. « En temps normal, j’ai une résidence de répétitions toutes les huit semaines. Là j’en ai cinq en huit semaines », confie Victorien Cayzeele qui travaille pour Étienne Daho et Soprano. De Juliette Armanet à Julien Doré en passant par Zaz et Matthieu Chedid (M), « la quasi-totalité des artistes français seront sur les routes en 2022 avec de nouveaux shows tous plus léchés les uns que les autres, annonce le maître ès lumières, Dimitri Vassiliu. La pression est maximale car les concerts monumentaux dans les stades reprendront en simultané. » Ayant habitué leur public à des spectacles démesurés, Soprano, Booba et Mylène Farmer sont attendus au tournant. Après avoir conçu le spectacle le plus extraordinaire jamais fait en Europe en 2019 à la Défense Arena, personne n’imagine Mylène Farmer arriver en petite robe, juste suivie par un spot. Sarcophage descendant du ciel, robots dansants… Ses performances sont dignes des plus grandes show girls internationales (1). Le coût se retrouve dans le billet qui grimpe jusqu’à 185 euros mais comme chaque show est unique dans sa démesure, les fans acceptent. « Dans le rap, c’est à qui présentera le plus gros show, souligne Damien Dufaitre. C’est une question d’ego mais pas seulement. Un rappeur est seul sur scène avec un DJ qui passe des bandes. Cela donne des marges supplémentaires pour en mettre plein les yeux. » La pression est d’autant plus forte que les spectateurs n’ont pas encore retrouvé l’habitude d’aller voir des concerts. La billetterie frémit mais pas suffisamment.

 

Un savoir-faire reconnu

 

Ces jours-ci, Soprano doit justement retrouver son directeur artistique Julien Mairesse et ses chefs de poste dans un lieu secret du sud de la France. « Pendant trois jours, nous allons manger et respirer “Sopra”, les téléphones portables seront interdits, plaisante à moitié Julien Mairesse. Un stade demande une approche complètement différente. Il n’y a pas de toiture, vous êtes dépendant de la météo et vous ne pouvez rien accrocher. Quand les spectateurs arrivent, il fait encore jour. Les câbles et la technique sont visibles. Pour autant, il faut plonger le public dans l’univers du show. » La maquette de ce qui s’annonce comme le plus grand spectacle de 2022 est prête. En cohérence avec son dernier album, Chasseur d’étoiles, la thématique est liée à l’espace. Le 4 juin 2022 à Lausanne, le public découvrira une scène en forme d’étoile entourée de plateformes satellites où musiciens et danseurs évolueront aux quatre coins du stade. Le tout surplombé d’énormes tours avec un système vidéo à 28 mètres de haut.

 

En coulisse, Julien Mairesse sera là. Comme toujours. Il est une sommité dans son métier mais le grand public n’a jamais entendu son nom. Les directeurs artistiques sont au mieux cités sur scène par l’artiste. Les plus connus sortent enfin de l’ombre. Dans l’exposition « Rolling Stones », présentée cet été au Vélodrome à Marseille, Mick Jagger dédie une salle au travail de ses scénographes. Avec ses arbres géants sur scène et la bouche du rocker en gros plan à Hyde Park en 2013, la Britannique Es Devlin s’était surpassée. Netflix lui consacre justement un documentaire où l’on comprend vite pourquoi ses décors pour Beyoncé, Mika, Adèle ou U2 sont des références. Sans avoir les mêmes budgets, le savoir-faire des Français est mondialement reconnu. « Notre marque de fabrique, c’est la précision, souligne Dimitri Vassiliu. Cette spécialité nous vient de notre maître à tous, Jacques Rouveyrollis. » Depuis la Bretagne où il enchaîne les concerts, Christophe Maé sait déjà ce qu’il fera de son décor quand sa tournée s’achèvera en juillet 2022. « Je garde toujours un souvenir. La roulotte va finir entre quatre oliviers chez moi vers Aix-en-Provence. Elle deviendra une cabane pour mes enfants. » ■

 

:uk: Google translator

Spoiler

 

More and more grandiose shows


At a time when the public has not yet regained the habit of going to concerts, all the French artists are back on stage and stadium tours are resuming. to be attractive, the scenographers are more creative than ever


The Dôme de Paris plunges into darkness. On stage, the doors of a trailer open. Christophe Maé advances under the cheers of the spectators. Above the audience, dozens of light bulbs light up in a guinguette fashion. The applause crackles even more. “Ladies and gentlemen, excuse me. You know for me it's the first time. My voice trembles a little ... ", sings Christophe Maé while descending towards a second rounded stage, also in wood, decorated here and there with round candles on the ground. The room is imposing, yet with this space jutting out into the middle of the audience, the effect is intimate. Later, the musicians will come and sit around a campfire.


Of all the great concerts that resume after a year and a half of pandemic, Ma vie d´artiste tour offers a setting that combines elegance and the ability to make people dream. It is signed Laura Léonard with whom Christophe Maé has worked for then eight years, ie four tours. "I always paid attention to the scenography," explains the singer. When you meet tasteful scenographers, you shouldn't stray from them. If I was just on stage with two musicians and my guitar, the audience might not come back. "

 

At the beginning of October, the often postponed tours finally resumed. Stored in the countryside in specialized hangars near Nantes, Tours and the Gers, the sets are distributed in the semi-trailers to be assembled and dismantled every day by the “roadies”, technicians in concert jargon. Alone on stage, Jean-Louis Aubert moves with holograms in an immersive digital setting, sometimes on a bucolic path, sometimes under the sea. Ben jamin Biolay has opted for the mystery of chiaroscuro rock. Dani is wrapped in a golden boudoir with chandelier and red lights. Woodkid sings in front of giant LED screens that announce an apocalyptic universe. Vitaa & Slimane, lords of the bling-bling variety, evolve in a surprising uncluttered space with a theatrical light in homage to Robert Wilson. Hidden under thin bands of metallic fabric, the AaRON duo seem to be singing deep in a cave filled with stalactites. From all these concerts, the public emerges marked. “The spectators pay more and more attention to the scenography, they want key moments that they will talk about years later,” notes Damien Dufaitre who has recreated a grandiose square in Toulouse with a building, terrace, trees for Big Flo and Oli.

 

Overwhelmed designers


Creativity is limitless and again, it’s just an appetizer. As French artists all want to get back on stage at the same time, lighting designers and set makers are overwhelmed. “Normally I have a rehearsal residency every eight weeks. There I have five in eight weeks, "says Victorien Cayzeele, who works for Étienne Daho and Soprano. From Juliette Armanet to Julien Doré via Zaz and Matthieu Chedid (M), “almost all French artists will be on the road in 2022 with new shows, each more polished than the next,” announces the master. lights, Dimitri Vassiliu. The pressure is maximum because the monumental concerts in the stadiums will resume simultaneously. “Having accustomed their audience to disproportionate shows, Soprano, Booba and Mylène Farmer are expected at the turn. After designing the most extraordinary show ever to be done in Europe in 2019 at La Défense Arena, nobody imagines Mylène Farmer arriving in a little dress, just followed by a spot. Sarcophagus descending from the sky, dancing robots… Her performances are awarded by the greatest international show girls (1). The cost is reflected in the ticket which climbs to 185 euros but since each show is unique in its excess, the fans accept. "In rap, that's who's going to put on the biggest show," says Damien Dufai tre. It’s a matter of ego, but not only. A rapper is alone on stage with a DJ playing bands. This gives additional margins to show off. The pressure is even greater as spectators have yet to regain the habit of going to concerts. The ticket office shudders but not enough.


Recognized know-how


These days, Soprano must find its artistic director Julien Mairesse and his post managers in a secret place in the south of France. “For three days, we will eat and breathe 'Sopra', cell phones will be banned, half jokes Julien Mairesse. A stadium requires a completely different approach. There is no roof, you are dependent on the weather and you cannot hang anything. When the spectators arrive, it is still daylight. Cables and technology are visible. However, the audience must be immersed in the world of the show. The ma quet of what promises to be the biggest spectacle of 2022 is ready. In line with his latest album, Star Hunter, the theme is linked to space. On June 4, 2022 in Lausanne, the public will discover a star-shaped stage surrounded by satellite platforms where musicians and dancers will perform in the four corners of the stadium. All on weighted huge towers with a video system 28 meters high.

 

Behind the scenes, Julien Mairesse will be there. Like always. He is a luminary in his trade, but the general public has never heard of his name. Artistic directors are at best cited on stage by the artist. The best known are finally emerging from the shadows. In the "Rol ling Stones" exhibition, presented this summer at the Vélo drome in Marseille, Mick Jagger is dedicating a room to the work of his scenographers. With her giant trees on stage and the rocker's mouth close-up in Hyde Park in 2013, Briton Es Devlin had outdone herself. Netflix is devoting a documentary to him in which we quickly understand why his sets for Beyoncé, Mika, Adèle or U2 are references. Without having the same bud gets, the know-how of the French is recognized worldwide. "Our hallmark is precision," says Dimitri Vassiliu. This specialty comes to us from our master, Jacques Rouveyrollis. "From Brittany where he goes on concerts, Christophe Maé already knows what he will do with his decor when his tour ends in July 2022." I always have a memory. The rou lotte will finish between four olive trees at my place in Aix-en-Provence. It will become a cabin for my children. "

 

 

 

2021_10.08_Le_Figaro_page_34.thumb.jpg.8a2bf8563e07441144a3acf765683908.jpg

  • Like 1
Link to comment
Share on other sites

Thanks @Presci1108

 

The Philharmonie de Paris article has already been posted.

 

On 9/23/2021 at 8:17 PM, Kumazzz said:

Philharmonie de Paris

Publié le 01 septembre 2021 — par Simon Buisson

 

https://philharmoniedeparis.fr/fr/magazine/actus/mika-la-musique-classique-ma-sauve

 

Mika : « La musique classique m’a sauvé »

 

Abolissant les frontières entre la pop et le classique,  Mika réconcilie deux univers.  Il propose un voyage musical merveilleux  et invite à partager son histoire intime.

 

Avant Life in Cartoon Motion, avant The Origin of Love, avant My Name Is Michael Holbrook, il y a eu Schubert, Brahms, Britten… Harcelé et humilié par un système scolaire qui ne lui correspondait pas, Mika trouve très tôt refuge dans la musique classique. Initié par une vieille professeure de chant russe, il chante et joue du piano jusqu’à pleurer d’épuisement. Trois mois plus tard, il est recruté comme choriste à l’Opéra Royal de Londres dans La Femme sans ombre de Richard Strauss. Covent Garden, ses dorures et ses tentures rouges deviennent synonymes de liberté pour le petit garçon différent. Les cassettes audio qu’il classait par couleur et les maquettes de théâtre qu’il collectionnait ne font qu’un quand il se présente sur la grande scène à l’âge de 8 ans. Mika a trouvé sa « voix ».

 

La musique, source de joie

 

À l’adolescence, il est reçu au Royal College of Music. Une admission qu’il arrache en attendant devant sa voiture le directeur des études vocales afin de le convaincre. Le jour, Mika écoute, fait ses gammes dans l’univers policé du conservatoire. Un de ses professeurs le surnomme même « le muet ». Ses endroits préférés sont le couloir des salles de répétitions d’où monte l’écho des instruments et la bibliothèque. La nuit, l’élève silencieux s’enivre de rock et d’électro dans les clubs de Soho et Camden. Dans sa tête résonnent aussi Nina Simone, Serge Gainsbourg, Fairouz, Oum Kalthoum et tant d’autres génies qu’il écoutait en famille, le volume au maximum. La musique, ce talisman qui protège des galères, des problèmes, cette source d’énergie, de joie…

 

« Trop mélodique pour la pop, pas assez classique pour le classique », selon ses propres mots, Mika sait qu’il ne sera pas chanteur d’opéra. Alors, comme un agent infiltré réconciliant deux univers, il écrit des chansons qu’il sera le seul à pouvoir chanter. Craignant de se faire virer si son projet s’ébruite, le jeune homme embarque dans son aventure son amie la soprano Ida Falk-Winland, une violoncelliste, un trompettiste, un percussionniste, tous rencontrés au Royal College. Dans le plus grand secret, ils enregistrent les premières maquettes, celles qu’il finira par présenter à une maison de disque et interpréter sur les plus belles scènes de la planète.

Quatorze ans plus tard, Mika abolit une nouvelle fois les frontières de la pop et du classique. Après un premier récital au majestueux Opéra royal de Versailles en décembre 2020, il fallait un écrin comme la Philharmonie de Paris, lieu de création et de transmission, ouvert à toutes les musiques et ses amoureux, pour accueillir un tel projet, né dans une période déstabilisante qu’il a transformé en champ des possibles.

 

Casser les codes

 

Grâce aux arrangements malicieux de Simon Leclerc qu’il retrouve six ans après une première expérience à Montréal, la pop star réinvente ses tubes en compagnie de l’Orchestre national d’Île-de-France et du Chœur Stella Maris dirigé par Olivier Bardot. L’occasion unique de redécouvrir le souffle entrainant de « Love Today », la douceur enveloppante d’« Happy Ending » ou bien encore la facétie gourmande de « Lollipop ».

 

Plus qu’un retour aux sources, ce concert symphonique est un voyage dans l’histoire intime de son interprète. Un voyage au cours duquel se rencontrent plusieurs genres, plusieurs cultures. Un voyage merveilleux comme seul Mika sait les créer, guidé par sa curiosité et son envie de casser les codes. C’est enfin un hommage à sa mère Joannie, décédée en janvier, à la fois si exigeante et si tendre, qui a tracé pour son fils le chemin du bonheur et de la réussite : rester soi-même.

 

:uk: Google translator

  Reveal hidden contents

 

Mika: "Classical music saved me"


Abolishing the boundaries between pop and classical, Mika reconciles two worlds. It offers a wonderful musical journey and invites you to share its intimate story.


Before Life in Cartoon Motion, before The Origin of Love, before My Name Is Michael Holbrook, there was Schubert, Brahms, Britten… Harassed and humiliated by a school system that did not correspond to him, Mika found refuge in music very early on classic. Initiated by an old Russian singing teacher, he sings and plays the piano until he cries of exhaustion. Three months later, he was recruited as a backing vocalist at the Royal London Opera in Richard Strauss’s The Shadowless Woman. Covent Garden, its gilding and red hangings become synonymous with freedom for the different little boy. The audio cassettes he sorted by color and the theatrical models he collected come together when he hits the big stage at the age of 8. Mika has found his "voice".


Music, source of joy


As a teenager, he was admitted to the Royal College of Music. An admission he snatches while waiting in front of his car for the director of vocal studies to convince him. During the day, Mika listens, does his scales in the civilized world of the conservatory. One of his teachers even calls him "the dumb". His favorite places are the hallway of the rehearsal rooms, where the instruments echo, and the library. At night, the silent student gets drunk on rock and electro at clubs in Soho and Camden. In his head also resonate Nina Simone, Serge Gainsbourg, Fairouz, Oum Kalthoum and so many other geniuses that he listened to as a family, at maximum volume. Music, this talisman that protects against hardships, problems, this source of energy, of joy ...


"Too melodic for pop, not classic enough for classical," in his own words, Mika knows he won't be an opera singer. So, like an undercover agent reconciling two universes, he writes songs that only he can sing. Fearing to be fired if his project becomes public, the young man embarks on his adventure his friend the soprano Ida Falk-Winland, a cellist, a trumpeter, a percussionist, all met at the Royal College. In the greatest secrecy, they record the first models, those which he will end up presenting to a record company and performing on the most beautiful stages on the planet.

 

Fourteen years later, Mika once again breaks down the boundaries between pop and classical. After a first recital at the majestic Royal Opera of Versailles in December 2020, a setting like the Philharmonie de Paris was needed, a place of creation and transmission, open to all music and its lovers, to welcome such a project, born in a period destabilizing that he transformed into a field of possibilities.


Break the codes


Thanks to the mischievous arrangements of Simon Leclerc, which he finds six years after his first experience in Montreal, the pop star reinvents his hits with the Orchester national d'Île-de-France and the Choir Stella Maris conducted by Olivier Bardot. The unique opportunity to rediscover the catchy breath of "Love Today", the enveloping sweetness of "Happy Ending" or even the greedy joke of "Lollipop".


More than a homecoming, this symphonic concert is a journey into the intimate history of its performer. A journey during which several genres, several cultures meet. A wonderful journey as only Mika knows how to create, guided by his curiosity and his desire to break the codes. Finally, it is a tribute to his mother Joannie, who died in January, both so demanding and so loving, who forged for her son the path to happiness and success: to be yourself.

 

 

 

Mika (2015) - © Antoine Saito

Mika-by-Antoine-Saito-2.thumb.jpg.39fc5a59c6c57e8efbec74e504881120.jpg

 

Link to comment
Share on other sites

This is not NEW. :aah:

 

Le Journal de La Maison

https://www.lejournaldelamaison.fr/le-journal-de-la-maison/reportages-maisons/

 

vendredi 15 octobre 2021

 

Découvrez la maison familiale de Mika à Miami !

 

Découvrez en images la maison familiale et très colorée de Mika, membre du jury de l’émission The Voice sur TF1, à Miami !

 

Mika, chanteur et musicien britannico-libanais, a récemment acquis une maison à Miami en Floride. Sa particularité ? Un intérieur entièrement peint à la main !

 

Mika (The Voice) : découvrez sa maison familiale à Miami !

Mika a ouvert les portes de sa maison familiale située à Miami à l’équipe d’Envoyé Spécial, une émission diffusée sur France 2. Le chanteur et membre du jury de The Voice a indiqué avoir acheté cette villa sur Internet il y a quelques années, non sans difficultés ! En effet, cette maison datant de 1927 a dû bénéficier d’une petite cure de jouvence et de travaux qui ont duré six ans !


Mika (The Voice) : une maison colorée et ludique

Cette maison, Mika l’a façonnée avec sa sœur Yasmine, illustratrice. La salle à manger arbore un style cubain, et est décorée de la même manière que les pochettes de ses albums : un véritable projet d’art vivant. Les murs sont colorés. Lions, singes, végétation luxuriante et fleurs tropicales ont été peints à la main par la sœur de l’artiste.

 

:uk: Google transllator

Spoiler

 

Discover Mika's family home in Miami!


Discover in pictures the family and very colorful home of Mika, member of the jury for The Voice on TF1, in Miami!


British-Lebanese singer and musician Mika recently bought a house in Miami, Florida. His particuliarity ? An interior entirely painted by hand!


Mika (The Voice): Discover her family home in Miami!

Mika opened the doors of his family home in Miami to the team of Envoy Special, a program broadcast on France 2. The singer and member of the jury of The Voice said he bought this villa on the Internet a few years ago , not without difficulties! Indeed, this house dating from 1927 must have benefited from a little makeover and work that lasted six years!


Mika (The Voice): a colorful and playful house

This house, Mika shaped with his sister Yasmine, illustrator. The dining room has a Cuban style, and is decorated in the same way as the covers of his albums: a true living art project. The walls are colorful. Lions, monkeys, lush vegetation and tropical flowers were hand painted by the artist's sister.

 

 

capture-decran-2021-10-14-111030.thumb.png.06bda44cd5389ac07ae50d34a1389beb.png

The dining room

For the program "Special Envoy", Mika opened the doors of his family home in Miami to journalists from France 2. © France 2

 

 

capture-decran-2021-10-14-111051.thumb.png.67aad7d44fc91ff145e6a5011c5c0ea4.png

A house dating from 1927

The jury of The Voice on TF1 acquired this house a few years ago and indicated that they had done some work to restore the charm of the place. © France 2

 

 

capture-decran-2021-10-14-110936.thumb.png.9db65a0e3a12da7c32971e857cdd7d16.png

The walls
The singer has also personalized this house, including the walls, which display bright colors and animals galore.
© France 2

 

capture-decran-2021-10-14-110916.thumb.png.e718583574acfccca6239b459cb262f9.png

His sister Yasmine
It is his sister Yasmine, illustrator, who drew lions, monkeys, but also plants and flowers on the walls. One way to make the house lively and dynamic.

 

capture-decran-2021-10-14-111007.thumb.png.c7f3715e2214fd1ed55d5e91c5fa4712.png

Vegetalized
Mika's sister painted everything by hand. Some illustrations are based on paintings by Rousseau.

 

capture-decran-2021-10-14-111257.thumb.png.051bb6287b2e5d5338ac5249ee6fa054.png

The staircase
In the stairwell, the highlight of the show: a fresco drawn by Yasmine and much appreciated by Mika. © France 2

 

capture-decran-2021-10-14-105936.thumb.png.b3df4c1374826c57d07c20935c889e39.png

On Instagram
The singer also shares some snaps from his Miami home on Instagram. Here, his dog strikes a pose near a colorful wall!
© Mikainstagram / Instagram

 

  • Like 1
Link to comment
Share on other sites

Interview only readable to subscribers: https://www.lejdd.fr/Culture/Musique/mika-au-jdd-je-reve-de-chanter-avec-francoise-hardy-4073091 - I'll have a look whether I can buy this paper here, then I can post a photo of the article.

 

I like this sentence of the part that is readable online: Then, he will return to the studios for a new album. :wub2:

Link to comment
Share on other sites

Le Journal du Dimanche

https://www.lejdd.fr/Culture/Musique/mika-au-jdd-je-reve-de-chanter-avec-francoise-hardy-4073091

☛  PDF file ( 2 pages / 1.5 MB ) Le_Journal_du_Dimanche_24_Octobre_2021.pdf

 

09h00 , le 24 octobre 2021

 

Mika au JDD : "Je rêve de chanter avec Françoise Hardy"

 

INTERVIEW - Coach à la télé samedi, sur la scène classique de la Philharmonie ce dimanche, le chanteur Mika nous raconte son week-end éclectique.

 

La finale de The Voice (samedi soir sur TF1) et tout un week-end à la Philharmonie de Paris, jusqu'à ce dimanche soir (20h30). C'est peu dire que la semaine a été chargée en tournages et répétitions pour Mika. "L'éclectisme, être à l'aise partout et surtout ne pas être snob, c'est mon moteur depuis toujours", explique le chanteur britannico-libanais. Quatorze ans après Life in Cartoon Motion, cet objet pop coloré d'influences composites qui l'a rendu célèbre, il explore un nouveau terrain d'expression. L'auteur-compositeur-interprète de 38 ans a décidé de revisiter vingt-deux de ses chansons en version symphonique, accompagné par 130 musiciens de l'orchestre d'Ile-de-France à la Philharmonie, comme il l'avait fait à l'Opéra royal de Versailles en décembre 2020. Ensuite, il reprendra le chemin des studios pour un nouvel album.

 

La relecture symphonique de vos chansons, c'est un retour aux sources pour vous, ancien élève du Royal College of Music de Londres?


Il ne s'agit pas seulement de revenir à la musique classique de façon basique. Utiliser des instruments d'Afrique du Nord ou d'Orient m'intéresse aussi. Casser les genres musicaux est primordial pour moi. Avec l'âge, on déploie ses ailes et je ressens ce besoin d'élargir ma palette sonore à travers de nouvelles expériences. Cela fait sept ans que je mûris ce projet avec le musicien québécois Simon Leclerc. En bon passionné de musiques de films, je connaissais son travail comme chef d'orchestre à Paramount Pictures. On a tout réorchestré et retravaillé chaque morceau en profondeur. La difficulté était de recréer le groove originel avec des bassons, des flûtes et des violoncelles.

"Pour que l'émotion puisse s'échapper du corps, il faut qu'il soit réglé comme une mécanique de précision"

C'est une direction que vous comptez prendre avec votre prochain album?


Il est encore trop tôt pour en parler mais, effectivement, l'idée de revenir avec l'album habituel de onze chansons et de faire la tournée des promos m'apparaît complètement dépassée. Ce modèle-là est mort! Tout ce que je peux vous dire, c'est que mon projet se décomposera en quatre étapes, comme autant de chapitres éclectiques.

 

Quelles musiques écoutez-vous aujourd'hui?


J'aime toujours autant Vivaldi et la musique de la Renaissance mais aussi celle du DJ allemand Purple Disco Machine ou bien du rappeur [américain] Tyler, the Creator. C'est ça qui me donne de l'énergie. Mais, actuellement, dans ma loge, j'écoute le projet "Lovotic" de Charlotte Gainsbourg en boucle.

 

Revenons à la Philharmonie. Avez-vous suivi un entraînement particulier?


Dès le matin, je me conditionne avec un ostéopathe et un coach sportif. Chacun de mes mouvements est passé au peigne fin. Pour que l'émotion puisse s'échapper du corps, il faut qu'il soit réglé comme une mécanique de précision. Car sur scène, je ne peux pas me cacher derrière le tromboniste.

 

Pas de prompteur, donc?


Bien sûr que non! Vous me prenez pour qui? Un vieillot de la variété?

"J'ai longtemps hésité avant d'accepter de me produire dans ce genre de format. Il fallait que j'y trouve une cohérence"

A qui penserez-vous avant de monter sur scène?


J'avais dédié mon spectacle à l'Opéra royal de Versailles à ma mère. Je voulais tant qu'elle me voie une dernière fois sur scène [elle est décédée en février]. A la Philharmonie, je penserai aux 200 fans qui sont venus du monde entier, du Japon à la Pologne, pour m'écouter. Vous vous rendez compte qu'ils ont loué un bateau-mouche pour être tous ensemble? Ce sont les premiers qui se sont précipités quand les places ont été mises en vente. C'est beau, non?

 

Le concert de samedi soir correspondait aussi avec le direct The Voice. Comment avez-vous fait?


Il y a six mois, quand j'ai confirmé ma venue à la Philharmonie, cette finale de The Voice All Stars n'était pas encore prévue. Nous nous sommes organisés en conséquence en enregistrant dans les conditions d'un direct les performances des six candidats et les réactions. Mais pour le vote final avec le public, il faut être en vrai direct. Nous avons trouvé la solution du duplex : moi depuis ma loge de la Philharmonie, tous les autres à la Plaine Saint-Denis, mais mon favori n'a pas changé : Terence [qui était dans son équipe].

 

Vous êtes aussi dans X Factor en Italie et la Star Academy au Québec. Vous aimez les télé-crochets?


J'ai longtemps hésité avant d'accepter de me produire dans ce genre de format. Il fallait que j'y trouve une cohérence. Je n'ai jamais oublié la magie qui se dégageait des émissions des Carpentier ou de Studio Uno en Italie. Sans parler des specials aux Etats-Unis avec Elvis Presley, Cher ou Frank Sinatra. Même Glenn Gould a fait de la télé. C'est mon souhait le plus profond : que la télévision renoue avec son aspect romantique.

"Catherine Ringer est une déesse. Tout me plaît en elle, son irrévérence, son parcours. Elle brûle comme sa musique
"

Vous allez donc rempiler pour une prochaine saison de The Voice?


Je ne prends jamais mes décisions à la va-vite. Il faut laisser la pression retomber pour interroger mes envies. Depuis le début de ma carrière, c'est mon seul critère. Alors, wait and see!

 

Il se dit que vous allez présenter le concours de l'Eurovision 2022. Vous confirmez?


[Il rit.] Je ne vois pas du tout de quoi vous parlez. Vous avez dû mal lire, changez de lunettes!

 

Imaginons que vous soyez candidat. Quelles chansons françaises adoreriez-vous reprendre?


N'importe quelle chanson des Rita Mitsouko tant Catherine Ringer est une déesse. Tout me plaît en elle, son irrévérence, son parcours. Elle brûle comme sa musique. Serge Gainsbourg a été important aussi pour moi, comme le répertoire de Georges Moustaki. J'ai une tendresse particulière aussi pour Colette Magny et Charles Trenet. Mais, pour tout vous dire, mon rêve serait de chanter avec Françoise Hardy.

 

:uk: Google translator

Spoiler

 

Mika at JDD: "I dream of singing with Françoise Hardy"


INTERVIEW - Coach on TV on Saturday, on the classical stage of the Philharmonie this Sunday, singer Mika tells us about his eclectic weekend.


The final of The Voice (Saturday evening on TF1) and a whole weekend at the Philharmonie de Paris, until Sunday evening (8:30 p.m.). It's an understatement to say that the week has been loaded with shootings and rehearsals for Mika. “Eclecticism, being comfortable everywhere and above all not being a snob, has always been my driving force,” explains the British-Lebanese singer. Fourteen years after Life in Cartoon Motion, this colorful pop object with composite influences that made him famous, he explores a new field of expression. The 38-year-old singer-songwriter decided to revisit twenty-two of his songs in a symphonic version, accompanied by 130 musicians from the Ile-de-France orchestra at the Philharmonie, as he had done at the Royal Opera of Versailles in December 2020. Then, he will return to the studios for a new album.


Is the symphonic rereading of your songs a homecoming for you, a former student of the Royal College of Music in London?


It's not just about going back to classical music in a basic way. Using instruments from North Africa or the East also interests me. Breaking musical genres is essential for me. With age, we spread our wings and I feel this need to expand my sound palette through new experiences. It has been seven years since I matured this project with the Quebec musician Simon Leclerc. As a good fan of film music, I knew his work as a conductor at Paramount Pictures. We re-orchestrated everything and reworked each song in depth. The difficulty was to recreate the original groove with bassoons, flutes and cellos.

 

"In order for emotion to escape from the body, it must be regulated like precision mechanics"

Is that a direction you plan to take with your next album?


It's still too early to talk about it, but the idea of coming back with the usual eleven-song album and touring promos seems to be completely outdated to me. This model is dead! All I can tell you is that my project will be broken down into four stages, like so many eclectic chapters.


What music do you listen to today?


I still love Vivaldi and Renaissance music as much as ever, but also that of the German DJ Purple Disco Machine or the [American] rapper Tyler, the Creator. That's what gives me energy. But, currently, in my dressing room, I listen to Charlotte Gainsbourg's project "Lovotic" on a loop.


Let us return to the Philharmonie. Did you follow any specific training?


From the morning, I condition myself with an osteopath and a sports coach. Each of my movements is combed through. In order for emotion to escape from the body, it must be regulated like precision mechanics. Because on stage, I can't hide behind the trombonist.


No teleprompter, then?


Of course not! Who do you take me for? An old-fashioned variety?

   

"I hesitated for a long time before agreeing to perform in this kind of format. I had to find consistency in it"

 

Who will you think of before going on stage?


I dedicated my show at the Royal Opera of Versailles to my mother. I wanted so much that she saw me one last time on stage [she died in February]. At the Philharmonie, I will think of the 200 fans who came from all over the world, from Japan to Poland, to listen to me. Do you realize that they rented a riverboat to be all together?

They were the first to rush when the seats went on sale. It's beautiful, isn't it?


Saturday night's concert also matched with live The Voice. How did you do?


Six months ago, when I confirmed my visit to the Philharmonie, this finale of The Voice All Stars was not yet scheduled. We organized ourselves accordingly by recording in live conditions the performances of the six candidates and the reactions. But for the final vote with the public, you have to be in real life. We found the duplex solution: me from my box at the Philharmonie, all the others at the Plaine Saint-Denis, but my favorite hasn't changed: Terence [who was in his team].


You are also in X Factor in Italy and Star Academy in Quebec. Do you like tele-hooks?


I hesitated for a long time before agreeing to perform in this kind of format. I had to find consistency in it. I have never forgotten the magic that emanated from the Carpentier or Studio Uno broadcasts in Italy. Not to mention the specials in the United States with Elvis Presley, Cher or Frank Sinatra. Even Glenn Gould did TV. This is my deepest wish: that television revives its romantic aspect.

 

    "Catherine Ringer is a goddess. I like everything about her, her irreverence, her journey. She burns like her music. "

 

So you are going to re-stack for a next season of The Voice?


I never make my decisions in a rush. You have to let the pressure drop to question my desires. Since the start of my career, this has been my only criterion. So, wait and see!


It is said that you are going to present the Eurovision Song Contest 2022. You confirm?


[Laughs.] I don't know what you're talking about at all. You must have read badly, change your glasses!


Let's say you are a candidate. Which French songs would you love to cover?


Any song from Rita Mitsouko as Catherine Ringer is a goddess. Everything about her pleases me, her irreverence, her journey. She burns like her music. Serge Gainsbourg was also important for me, like the repertoire of Georges Moustaki. I also have a particular affection for Colette Magny and Charles Trenet. But, to be honest, my dream would be to sing with Françoise Hardy.

 

 

 

page 1

Le_Journal_du_Dimanche_-_24_Octobre_2021_1.thumb.jpg.8f4207742049dd61bba42e196624ab62.jpg

 

page 53

Le_Journal_du_Dimanche_-_24_Octobre_2021_53.thumb.jpg.42370f9d99e2d6e6e953f52400db4cce.jpg

 

Le_Journal_du_Dimanche_-_24_Octobre_2021_53..thumb.jpg.283a103e4c527aa34a82cddea363dec1.jpg

 

Le_Journal_du_Dimanche_-_24_Octobre_2021.thumb.jpg.2104d5f83588f6ad47228ab5e66c2a6d.jpg

  • Like 1
  • Thanks 1
Link to comment
Share on other sites

BFMTV

https://www.bfmtv.com/replay-emissions/culture-et-vous/la-pop-de-

 

La pop de Mika, version symphonique ! - 24/10

 

Le chanteur Mika est actuellement en représentation à la Philharmonie de Paris, entouré d'unorchestre symphonique rien que pour lui, et même d'un chœur composé d'une cinquantaine de personnes. "Love today", "Grace Kelly", "Happy ending"... des tubes magnifiés par près de 150 artistes. Plusieurs années de travail pour concilier pop et classique, la formation de base de Mika. De la pop symphonique, un pari réussi samedi soir, encore à découvrir ce dimanche. - Culture & vous, du dimanche 24 octobre 2021, sur BFMTV.Toute l'actualité culturelle, bons plans et événements à venir durant l'été sur le cinéma, la musique, le théâtre, les expositions, la littérature...BFMTV, 1ère chaine d’information en continu de France, vous propose toute l’info en temps réel avec 18h d’antenne live par jour et des directs partout à travers le monde où l'actualité le nécessite. BFMTV, c'est aussi les débats et les grands reportages d'actualité. Retrouvez BFMTV sur le canal 15 de la TNT et sur BFMTV.com

 

:uk: Google translator

Spoiler

 

The Pop of Mika, symphonic version! - 24/10


Singer Mika is currently performing at the Philharmonie de Paris, surrounded by a symphony orchestra just for him, and even a choir made up of about fifty people. "Love today", "Grace Kelly", "Happy ending" ... hits glorified by nearly 150 artists. Several years of work to reconcile pop and classical, the basic formation of Mika. Symphonic pop, a successful bet on Saturday evening, yet to be discovered this Sunday. - Culture & vous, from Sunday October 24, 2021, on BFMTV. All cultural news, tips and upcoming events during the summer on cinema, music, theater, exhibitions, literature ... BFMTV, 1st continuous news channel in France, offers you all the information in real time with 18 hours of live broadcast per day and direct broadcasts anywhere in the world where the news requires it. BFMTV is also about debates and major news reports. Find BFMTV on TNT channel 15 and on BFMTV.com

 

 

 

 

  • Like 2
Link to comment
Share on other sites

This evening on Danse Avec Les Stars, Dita Von Teese and Christophe Licata danced on Lollipop by Mika 

https://www.tf1.fr/tf1/danse-avec-les-stars/videos/dals-2021-dita-von-teese-et-christophe-licata-mika-lollipop-43612412.html

Edited by krysady
  • Like 3
Link to comment
Share on other sites

Vanity Fair 25/10/2021

 

https://www.vanityfair.fr/culture/article/mika-envoute-la-philharmonie-de-paris

 

 

Mika envoûte la Philharmonie de Paris

Le chanteur pop a investi la somptueuse Philharmonie de Paris, pour offrir une version symphonique, avec orchestre et chœur, de ses tubes. Vanity Fair a assisté à ce concert-événement. 

 

La tentation était trop forte pour les dizaines de groupies venues voir leur idole : s’il avait été précisé, en début de soirée, qu’il était formellement interdit de sortir son smartphone pour prendre photos et vidéos, le concert s’est pourtant terminé avec une marée d’écrans bleus et de flashs jaillissant de la foule. La grande salle Pierre Boulez de la Philharmonie avait rarement connu une telle frénésie, mais il faut dire qu’elle n’accueille pas tous les jours des popstars. Mika, chanteur célèbre aux quatre coins du globe, particulièrement adulé en Italie et en France, avait donc choisi ce temple parisien de la musique classique pour revisiter ses tubes à la sauce symphonique, ce samedi 23 octobre. Et quand l’artiste a une idée, il ne fait pas les choses à moitié : pour ce concert exceptionnel, il est accompagné des 95 musiciens de l'orchestre national d’île de France, d'une cinquantaine de choristes, de la soprano Ida Falk Winland, du chanteur Max Taylor et du guitariste Thibaut Garcia. Le tout sous la baguette de Simon Leclerc, chef d'orchestre habitué des grandes productions hollywoodiennes. Le résultat, sur scène, est impressionnant. 

Une fois l’orchestre installé, Mika entre sous les hourras. Fidèle à son goût de la fantaisie, il scintille dans un costume argenté, qui fait l'effet d'une boule à facettes avec les nombreux projecteurs. Le concert commence doucement avec une version de « Toy Boy » puis d'« Underwater », magnifiée par les violons. Puis, première surprise : « Boum Boum Boum », morceau très acidulé aux paroles presque grivoises, est ici repris avec le chœur à la manière d'un « Carmina Burana ». On ne peut qu'en avoir la chair de poule. 

Après l'entracte, les hits s'enchaînent : « Happy Enging », « Origin of Love », « Elle me dit », et bien évidemment « Grace Kelly », le morceau par lequel la carrière de Mika a commencé. Aux premières notes, il est toujours difficile de les reconnaître, tant cette nouvelle partition symphonique leur apporte une autre ampleur. 

La soirée se termine dans une ambiance plus proche des concerts habituels, de ceux que Mika aurait pu faire à l'Olympia ou à Bercy. Pour le dernier titre, l'entraînant « Love Today », les spectateurs se lèvent, tapent dans leurs mains… On sent alors Mika complètement électrisé. Lui qui aime tant danser ne se retient plus et nous offre un déhanché endiablé. Le public est presque en transe, les applaudissements redoublent. Toute en humilité, le chanteur ne salue pas seul, mais main dans la main avec ses camarades, Ida Falk Winland, Max Taylor et Simon Leclerc. Malgré les rappels nourris de la foule qui demande une autre chanson, Mika doit retourner dans sa loge, où il est attendu pour un duplex dans l'émission The Voice, dont il est l'un des jurés. En allumant la télé, quelques minutes plus tard, on le découvre en effet en direct sur TF1, remaquillé, superbe dans un costume rose flashy, et prêt à assurer de nouveau le show dans ce télé-crochet ultra-suivi. Assurément, la Philharmonie avait rarement accueilli une telle popstar. 

 

 

image.thumb.png.99a91ed96273b4fc8c92ff9bf06a42f0.png

 

 

ENGLISH TRANSLATION

 

Mika captivates the Philharmonie de Paris

The pop singer has taken over the sumptuous Philharmonie de Paris, to offer a symphonic version, with orchestra and choir, of his hits. Vanity Fair attended this concert-event.

The temptation was too strong for the dozens of groupies who came to see their idol: if it had been specified, at the beginning of the evening, that it was strictly forbidden to take out your smartphone to take photos and videos, the concert nevertheless ended with a tide of blue screens and flashes spurting out from the crowd. The large Pierre Boulez room at the Philharmonie had rarely seen such a frenzy. But it must be said that it does not host popstars every day. Mika, singer famous around the world, particularly adored in Italy and France, had therefore chosen this Parisian temple of classical music to revisit his hits in a symphonic style, this Saturday, October 23. And when the artist has an idea, he does not do things by halves: for this exceptional concert, he is accompanied by the 95 musicians of the Ile de France national orchestra, about fifty choristers, the soprano Ida Falk Winland, singer Max Taylor and guitarist Thibaut Garcia. All under the baton of Simon Leclerc, conductor accustomed to major Hollywood productions the result on stage is impressive.

Once the orchestra is installed, Mika walks in with cheers. True to his taste for fantasy, he sparkles in a silver suit, which looks like a mirror ball with the many spotlights. The concert begins slowly with a version of "Toy Boy" then "Underwater", magnified by the violins. Then, the first surprise: “Boom Boom Boom”, a very tangy piece with almost saucy lyrics, is repeated here with the choir in the style of a “Carmina Burana”. We can only get goosebumps.

After the intermission, the hits follow one another: "Happy Enging", "Origin of Love", "Elle me dit", and of course "Grace Kelly", the track with which Mika's career began. With the first notes it is difficult to recognize them, so much this new symphonic score brings them another dimension.

The evening ends in an atmosphere closer to the usual concerts, to those that Mika could have done at the Olympia or Bercy. For the last title, leading it “Love Today”, the spectators get up, clap their hands… We then feel Mika completely electrified. He who loves dancing so much does not hold back and offers us a frenzied sway. The audience is almost in a trance, the applause redoubled. All in humility the singer does not greet alone but hand in hand with his comrades Ida Falk Winland, Max Taylor and Simon Leclerc. Despite heavy reminders from the crowd asking for another song, Mika must return to his dressing room, where he is expected for a duplex on The Voice, where he is one of the jurors. By turning on the TV, a few minutes later, we discover him live on TF1, make-up, superb in a flashy pink suit, and ready to perform again in this ultra-monitored tv program.

To be sure, the Philharmonie had rarely hosted such a popstar.

  • Like 1
Link to comment
Share on other sites

  • 4 weeks later...

Here is an article from L'Orient-Le Journal about closing the exhibition in Lebanese Pavilion in Venice.

Mika read a poem by Etel Adnan who died the 14th of November 2021.

 

https://www.lorientlejour.com/article/1282753/hala-warde-et-mika-rendent-hommage-a-etel-adnan-a-venise.html?fbclid=IwAR2EdJukYke1EbJLLabqFEUMPr6hxZ1WdthAnL2oqjHkbUfdHC54NSz4kFY

 

Hala Wardé et Mika rendent hommage à Etel Adnan à Venise

OLJ / le 26 novembre 2021 à 00h00

 

image.thumb.png.6994d15ea3b4c9ca580c302ec689c4ef.png

 

 

À l’occasion de la clôture de la 17e exposition internationale d’architecture La Biennale di Venezia, le pavillon libanais a organisé du 19 au 21 novembre 2021 une série d’événements afin de célébrer l’accueil enthousiaste de la critique et du public et de présenter les prochaines escales de l’installation conçue par l’architecte franco-libanaise Hala Wardé. La fondatrice du cabinet HW Architecture, qui a réalisé le Louvre Abou Dhabi avec Jean Nouvel, a conçu l’œuvre intitulée A Roof for Silence comme une partition musicale visant à faire résonner les disciplines, les formes et les époques en vue de provoquer une expérience sensible autour des notions de silence et de vide. Le projet est né à partir d’une œuvre de la poète et artiste Etel Adnan et puise son inspiration dans les mythes et légendes de seize oliviers millénaires du Liban.

La cérémonie de clôture du pavillon libanais s’est tenue le samedi 20 novembre en présence de quelques dizaines d’invités, dont le président de la Biennale Roberto Cicutto. Dans un cadre intime, l’architecte Hala Wardé a tenu à rendre un dernier hommage à Etel Adnan, disparue le 14 novembre à Paris, au cœur de la pièce architecturale centrale qu’elle a pensée et conçue pour abriter son poème en peinture Olivea, hommage à la déesse de l’olivier.

Les lumières du Magazzini del Sale, lieu qui a accueilli le pavillon libanais pendant les six mois de la Biennale, ont été éteintes pour l’occasion. Des dizaines de bougies étaient disposées au sol le long de la traînée de verre, métamorphoses fractales matérialisant à la fois l’impact de la déflagration du 4 août 2020 dans la ville de Beyrouth, les empreintes des creux des arbres et les antiformes.

Les convives étaient alors invités, dans une lente procession, à se diriger vers la pièce architecturale abritant l’œuvre d’Etel, un bâtiment de verre et de lumière de forme circulaire et octogonale couronné d’un toit semi-sphérique. Ils attendent au creux des oliviers de Bchaaleh projetés dans un film en triptyque. La voix d’Etel Adnan retentit alors ; la cérémonie s’ouvre avec la diffusion d’un extrait d’entretien dans lequel elle évoque ce que lui inspirent la peinture, la poésie et le silence: « La peinture m’a philosophiquement beaucoup appris. C’est un langage, comme la musique, les arbres parlent autant que les mots, même plus que les mots. Quand je dis plus (…) ils touchent des zones que les mots ne touchent pas. Donc la peinture parle, mais elle dit ce qui n’est pas nécessairement destiné à être dit avec des mots. Une peinture n’est pas faite pour être traduite dans les mots. Elle n’est pas faite pour être expliquée, pas plus que la musique. (…) Les arts nous ouvrent des mondes parallèles au monde que la parole atteint. Le silence atteint des mondes. Dans le silence, il y a un sens, souvent, sinon toujours. Donc il y a d’autres mondes que le monde atteint par les mots. »

Hala Wardé, accompagnée de l’artiste Mika, ont ensuite donné lecture d’un poème extrait de son livre Night :

« J’ai pénétré une fois dans la mémoire de

quelqu’un, je dis bien à travers son cerveau,

le siège de ses illuminations. C’était un lieu planté

d’oliviers et d’équations mathématiques.

À l’un de ces arbres était suspendue une peinture

de Van Gogh. Le sol de cette maison de souvenirs

avait jadis été le lit d’une rivière ayant déjà

traversé le cerveau de quelqu’un d’autre.

Mon esprit était constitué de tout cela. »

Etel Adnan

 

image.thumb.png.4c5434928feb34b45c566d58f7a5a104.png

 

L’architecte a ensuite souhaité prononcer un mot plus personnel pour rendre hommage à l’artiste avec qui elle a noué une amitié de longue date et qui l’a accompagnée tout au long de l’aventure vénitienne :

« C’est à peine quelques jours avant que les lumières ne s’éteignent sur la Biennale de Venise, à laquelle elle avait prêté ses couleurs, qu’Etel Adnan a choisi de nous quitter. Nous voulons y voir un signe profond ; celui du chuchotement magique qu’auront été sa vie et son œuvre de création. Le silence sur lequel veillent, depuis plus de mille ans, les 16 oliviers peints par Etel est celui qu’elle a maintenant décidé de retrouver ; le silence, aussi, d’un pays encore assourdi par son implosion ; son silence à elle, et derrière lequel on continuera, à travers tous les chants du monde, à deviner sa voix. »

C’est sur ces mots sobres et émouvants, à l’image de la cérémonie d’une dizaine de minutes, qu’ont été clôturés le pavillon libanais et ce premier chapitre vénitien du projet A Roof for Silence. Ce dernier reprendra la route et se posera, sous différentes formes, lors de ses prochaines escales prévues du 15 avril au 4 septembre 2022 au Palais de Tokyo à Paris, et du 15 juin au 31 octobre 2022 au cœur de l’abbaye de Jumièges en Normandie.

 

 

English translation:

 

Hala Wardé and Mika pay tribute to Etel Adnan in Venice

 

On the occasion of the closing of the 17th international architecture exhibition La Biennale di Venezia, the Lebanese pavilion organized from 19 to 21 November 2021 a series of events to celebrate the enthusiastic reception of critics and the public and to present the next stopovers of the installation designed by the Franco-Lebanese architect Hala Wardé. The founder of the firm HW Architecture, which created the Louvre Abu Dhabi with Jean Nouvel, conceived the work entitled A Roof for Silence as a musical score aiming to resonate disciplines, forms and eras in order to provoke an experience sensitive around the notions of silence and emptiness. The project was born from a work by poet and artist Etel Adnan and draws its inspiration from the myths and legends of sixteen thousand-year-old olive trees in Lebanon.

The closing ceremony of the Lebanese pavilion was held on Saturday, November 20 in the presence of a few dozen guests, including the president of the Biennale Roberto Cicutto. In an intimate setting, the architect Hala Wardé paid a last tribute to Etel Adnan, who died on November 14 in Paris, in the heart of the central architectural room that she thought and designed to house her poem in Olivea painting, homage to the goddess of the olive tree.

The lights of the Magazzini del Sale, place that hosted the Lebanese pavilion during the six months of the Biennale, were turned off for the occasion. Dozens of candles were laid out on the ground along the glass trail, fractal metamorphoses materializing both the impact of the August 4, 2020 explosion in the city of Beirut, the prints of tree hollows and the anti-uniforms.

The guests were then invited, in a slow procession, to walk towards the architectural room housing Etel's work, a building of glass and light in a circular and octagonal shape crowned with a semi-spherical roof. They wait in the hollow of the olive trees of Bchaaleh projected in a triptych film. Etel Adnan's voice sounded then; the ceremony opens with the broadcast of an excerpt from an interview in which she talks about what painting, poetry and silence inspire in her: "Painting has taught me a lot philosophically. It's a language, like music, trees speak as much as words, even more than words. When I say more (…) they touch areas that the words don't touch. So the painting speaks, but it says what is not necessarily meant to be said in words. A painting is not meant to be translated into words. It isn’t meant to be explained, nor is music. (…) The arts open up worlds parallel to the world reached by the spoken word. Silence reaches worlds. In silence there is a meaning, often, if not always. So there are other worlds besides the world reached by words. "

 

Then Hala Wardé, accompanied by artist Mika, read a poem from her book Night:

"I once entered the memory of

someone, I mean through his brain,

the place of its illuminations. It was a place planted by

olive trees and mathematical equations.

On one of these trees there was hung a painting

by Van Gogh. The floor of this house of memories

had once been the bed of a river that had already

went through someone else's brain.

My mind was made up of all of this. "

Etel Adnan

 

The architect then wanted to say a more personal word to pay tribute to the artist with whom she has forged a long-standing friendship and who has accompanied her throughout the Venetian adventure:

"It was only a few days before the lights went out on the Venice Biennale, to which she lent her colors, that Etel Adnan chose to leave us. We want to see this as a deep sign; that of the magical whisper that will have been her life and her work of creation. The silence that the 16 olive trees painted by Etel have watched over for more than a thousand years is the one she has now decided to rediscover; the silence, too, of a country still deafened by its implosion; her own silence, and behind which we will continue, through all the songs in the world, to guess her voice. "

It was with these sober and moving words, like the ten-minute ceremony, that the Lebanese pavilion and this first Venetian chapter of the A Roof for Silence project were closed. The latter will resume the road and will land, in different forms, during its next stopovers scheduled from April 15 to September 4, 2022 at the Palais de Tokyo in Paris, and from June 15 to October 31, 2022 in the heart of the Abbey of Jumièges in Normandy.

 

  • Like 1
Link to comment
Share on other sites

Guest
This topic is now closed to further replies.
×
×
  • Create New...

Important Information

Privacy Policy