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vanessa-love-mika

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Posts posted by vanessa-love-mika

  1. A big thank you to the MFC for the ticket! I didn't expect to see him again before the festivals this summer so this was a really nice surprise!

    Waiting outside with other fans was nice and the weather was hot and sunny so it was a nice change compared to the other shows I've been to this year! The show was short but really amazing! :wub2:

     

    I will post the pictures and videos I took in the next few days :) 

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  2. The totebag sold at the show in Paris was also in Luxembourg yesterday. Sadly, they sold the ones they had before I had the chance to buy one. If anyone is able to find one at the next shows and wouldn't mind buying me one, I would really appreciate it! I will pay for the totebag and the shipping costs of course 🙏 

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  3. A little late but the show was amazing even if Mika was still sick. It was my sister's first time seeing this tour and she didn't watch anything before going to discover everything herself and she loved it. She can't wait for the Luxembourg show :) And her friend, who saw Mika live for the first time, really enjoyed it as well!

     

    Here's the playlist of the videos I took for this show:

     

     

     

     

    And some of my pics:

     

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  4. 1 hour ago, mellody said:

    Any videos yet of the 5th song on the setlist? Can't remember seeing any so far?

     

    I filmed the full video! Not sure about the quality as I hadn't have the time to check them yet

     

    Spoiler

     

    I will post the rest of my vids later :) Now, I'm going to sleep. I almost had no sleep today and I have to go back to work tomorrow :sleep:

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  5. Just came back home and feeling completely exhausted but I just want to say that the show was absolutely amazing! Love the set, the costumes and the setlist :wub2: Can't wait to get to see the show again! Really the best way to celebrate my birthday :wub2:

     

    Here are some pics from the show that I took. I also took videos but I will post them in the next few days :) 

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    And a close up of the merch I bought if anyone is interested :) 

     

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  6. Here it is :)

     

    Le chanteur né au Liban, qui navigue entre Miami et Londres, explore son univers singulier dans un sixième album, ode à la créativité et hommage à sa mère.

     

    Son premier album, Life in Cartoon Motion, avait quelque chose des Beatles. Oui, rien de moins, et rien que ça. Il mêlait la musique classique et la pop, la fanfare et la symphonie, il était fantaisiste, inventif, farfelu et néanmoins très tenu, composé d’une guirlande de tubes (Lollipop en premier lieu). C’était un condensé de Grande-Bretagne. Rencontrer Mika, c’est se souvenir que, même si Londres ressemble désormais à une immense avenue Montaigne (le fric, à ce point-là, c’est pas très chic), cette capitale eut le génie de l’excentricité. Mika avait 23 ans seulement à la sortie de ce bijou. Certains aujourd’hui trouvent le chanteur et coach de The Voice ringard. D’après nous, c’est faux. Il est singulier. C’est un personnage. Il fait songer à Pee-wee, le héros du premier film de Tim Burton : «J’ai conscience qu’on me trouve étrange, mais je l’assume.» Mika est sincère et passionné.

     

    Le jour du rendez-vous, juste avant Noël, présent à Paris pour la promotion de son nouvel album, le chanteur d’1m92 est habillé d’un costume rayé qui ne répond à aucune mode :«C’est moi qui l’ai dessiné. Ce n’est pas difficile de dessiner des vêtements. Essayez, vous y arriverez.» Il se lève gentiment pour faire bouillir de l’eau dans la cuisine du studio du photographe. Mika avait suggéré que cette rencontre se déroule au musée de la Magie, dans le IVe arrondissement, ce qui fut malheureusement impossible à organiser. Il est 13 heures, on boit de la tisane. Mika se nourrit une fois par jour, le soir. Il n’est pas maigre, il est mince.

     

    Que ta tête fleurisse toujours est le titre de son sixième album et le vœu que sa mère a adressé au chanteur alors qu’elle allait s’éteindre, envahie par une tumeur au cerveau. Elle souhaitait à son fils de ne jamais perdre sa créativité. La couverture du disque montre le chanteur tout de blanc vêtu et assis sur un nuage, comme s’il était déjà au ciel. Mika n’est pas croyant mais, depuis quelques années, il discute régulièrement de théologie avec un universitaire, par Zoom : «Je suis un chrétien sécularisé.» Sa mère, libano-syrienne, était melkite : «Ce sont des Grecs orthodoxes qui suivent le Vatican», précise-t-il, souriant. «Enfant, à Londres, plusieurs jours par semaine, je chantais à l’église Brompton Oratory.» Il apprenait aussi le piano et le chant lyrique.

     

    Londres est la ville dans laquelle la famille a grandi. Le père, un Américain wasp et homme d’affaires, est né à Jérusalem parce que le grand-père de Mika était diplomate : «Mon père est un modèle en voie de disparition : il est polyglotte, il s’exprime avec une grande politesse, il parle un anglais élégant.» Marc-Olivier Fogiel, proche ami du chanteur, connaît toute la famille et assiste parfois aux repas qui la réunissent : «Le père est un homme d’une civilité extrême. Il regarde chacun de ses enfants avec bienveillance, heureux de les avoir autour de lui.» L’une des sœurs fabrique des bijoux, un frère est architecte.

     

    De nationalité américaine, Mika aime le Liban, son pays natal : «Je n’ignore pas que c’est un pays extrêmement chaotique mais il me donne une identité. Le Liban, c’est aussi de la douceur, l’arabe mélangé au français, des odeurs. Et l’homophobie.» Le chanteur est en couple avec le même homme, un vidéaste, depuis dix-huit ans. Mika vote aux Etats-Unis : «Ce n’est pas compliqué de deviner pour qui.» De la France, il admire «l’identité républicaine. Je suis un mélange entre la culture britannique, tolérante malgré le Brexit, et la culture républicaine française». Lors de sa tournée intitulée Apocalypse Calypso Tour, il donnera un seul concert à Londres, en avril : «Les 30 000 places sont parties tout de suite alors qu’on me prédisait le pire, étant donné que les paroles du nouvel album sont en français.» Il se produira aussi un soir à Paris, à l’Accor Arena. Tout est déjà vendu.

     

    Mika parlait anglais et français dans son enfance, et un peu arabe. Il habite entre Miami et Londres et possède, dans les Pouilles, un «atelier» où se fabriquent les décors et les costumes de ses spectacles, de sacrés shows travaillés au millimètre près. Ses revenus sont «irréguliers». «J’ai souvent peur que l’année à venir soit désastreuse financièrement.» Marc-Olivier Fogiel : «Mika réinvestit une très grande partie de ce qu’il gagne dans ses spectacles. Pour le show qu’il a organisé en clôture de la Coupe du monde de rugby, il a pris de gros risques en ajoutant beaucoup de sa poche, parce qu’il voulait des choses bien précises, et très compliquées à réaliser. Ce fut une réussite. Il avait beaucoup à perdre.»

     

    A Miami, le chanteur est propriétaire d’une maison «ouverte», comme l’était celle, à Londres, dans laquelle il fut élevé. Il décrit, sans niaiserie, un univers qui lui paraît féerique : «Le lieu était rempli de personnes du monde entier : il y avait une vieille dame espagnole qui a vécu chez nous jusqu’à sa mort, à 94 ans ; une Libanaise ; une Russe âgée qui ne parlait que russe. Elle possédait des vêtements en dentelle, très exotiques à mes yeux. Il y avait un jeune homme que nous avions rencontré au Holiday Inn, à Pékin, et qui est venu s’installer au sous-sol, et une vieille Indienne, couturière, avec laquelle ma mère, couturière elle aussi, travaillait. J’ai vu ces personnes disparaître. Ma mère fut l’artisane de ce mode de vie et de ce casting que j’ai aimés.» À cet enchantement se superpose un malheur qu’il a beaucoup raconté : le harcèlement scolaire, une mise au ban accomplie grâce à la complicité d’une enseignante. L’agression fut d’une telle portée que Mika fut déscolarisé un temps par ses parents. Marc-Olivier Fogiel : «Il est intense, très fort et très fragile. Il est volubile mais il garde les choses importantes pour lui. Il a surmonté beaucoup d’obstacles.»

     

    De la guerre au Proche-Orient, Mika dit : «Je sais que renverser une organisation terroriste, c’est très difficile, mais il faut sortir de la situation actuelle.» Ce commentaire n’est pas original mais son auteur ne joue pas à l’expert en relations internationales et lui, au moins, rappelle que le Hamas est une organisation terroriste. Parmi les artistes qu’aime le chanteur se trouvent évidemment les Beatles : «Il faut écouter leurs albums du début à la fin, l’ordre des chansons a un sens. Ce sont des magiciens.» Il aime aussi Elton John, Freddie Mercury, Glenn Gould, Colette Magny et Fellini. Cary Grant est, selon lui, «le meilleur acteur de tous les temps. Les comédiens anglais ont pour eux la connaissance des grands textes et la cérébralité. Les Américains, c’est l’émotion et la technique pour la maîtriser». A ce moment-là, Mika s’improvise à sa façon un peu lunaire expert en stratégie internationale : «Les Australiens allient l’émotion des Américains et la culture des Britanniques. Clac ! Avec les deux ensemble, les Australiens sont dangereux.»

     

    Google translate :uk:

    Spoiler

    The singer born in Lebanon, who travels between Miami and London, explores his unique universe in a sixth album, an ode to creativity and a tribute to his mother.
     
    His first album, Life in Cartoon Motion, had something of the Beatles. Yes, nothing less, and nothing but that. It mixed classical music and pop, fanfare and symphony, it was fanciful, inventive, eccentric and nevertheless very well maintained, composed of a garland of hits (Lollipop in the first place). It was a summary of Great Britain. To meet Mika is to remember that, even if London now resembles an immense Avenue Montaigne (money, at that point, is not very chic), this capital had the genius of eccentricity. Mika was only 23 years old when this gem was released. Some today find the singer and coach of The Voice corny. In our opinion, this is false. He is singular. He's a character. He reminds us of Pee-wee, the hero of Tim Burton's first film: "I'm aware that people think I'm strange, but I accept it." Mika is sincere and passionate.
     
    On the day of the meeting, just before Christmas, present in Paris to promote his new album, the 1m92 singer is dressed in a striped suit which does not respond to any fashion: "It's me who drawn. It's not difficult to draw clothes. Try, you will succeed.” He kindly gets up to boil water in the kitchen of the photographer's studio. Mika had suggested that this meeting take place at the Magic Museum, in the 4th arrondissement, which was unfortunately impossible to organize. It’s 1 p.m., we’re drinking herbal tea. Mika feeds once a day, in the evening. He's not skinny, he's thin.
     
    May your head always bloom is the title of his sixth album and the wish that his mother addressed to the singer when she was about to die, invaded by a brain tumor. She wished her son never to lose his creativity. The cover of the record shows the singer dressed all in white and sitting on a cloud, as if he were already in heaven. Mika is not a believer but, for several years, he has regularly discussed theology with an academic, by Zoom: “I am a secularized Christian.” His mother, Lebanese-Syrian, was Melkite: “They are Orthodox Greeks who follow the Vatican,” he explains, smiling. “As a child, in London, several days a week, I sang at the Brompton Oratory church.” He also learned piano and lyrical singing.
     
    London is the city in which the family grew up. The father, an American wasp and businessman, was born in Jerusalem because Mika's grandfather was a diplomat: "My father is a disappearing model: he is polyglot, he expresses himself with great politeness , he speaks elegant English.” Marc-Olivier Fogiel, close friend of the singer, knows the whole family and sometimes attends the meals that bring them together: “The father is a man of extreme civility. He looks at each of his children with kindness, happy to have them around him.” One of the sisters makes jewelry, one brother is an architect.
     
    An American national, Mika loves Lebanon, his native country: “I am aware that it is an extremely chaotic country but it gives me an identity. Lebanon is also sweetness, Arabic mixed with French, smells. And homophobia.” The singer has been in a relationship with the same man, a videographer, for eighteen years. Mika votes in the United States: “It’s not difficult to guess who for.” From France, he admires “the republican identity. I am a mix between British culture, tolerant despite Brexit, and French republican culture. During his tour entitled Apocalypse Calypso Tour, he will give a single concert in London, in April: “The 30,000 seats left immediately even though I was predicted the worst, given that the lyrics of the new album are in French .” He will also perform one evening in Paris, at the Accor Arena. Everything is already sold.
     
    Mika spoke English and French as a child, and a little Arabic. He lives between Miami and London and has, in Puglia, a “workshop” where the sets and costumes for his shows are made, great shows crafted down to the millimeter. His income is “irregular”. “I often worry that the coming year will be financially disastrous.” Marc-Olivier Fogiel: “Mika reinvests a very large part of what he earns in his shows. For the show he organized at the end of the Rugby World Cup, he took big risks by adding a lot from his own pocket, because he wanted very specific things, and very complicated to achieve. It was a success. He had a lot to lose.”
     
    In Miami, the singer owns an “open” house, like the one in London in which he was raised. He describes, without nonsense, a universe that seems magical to him: “The place was filled with people from all over the world: there was an old Spanish lady who lived with us until his death, at age 94; a Lebanese woman; an elderly Russian woman who only spoke Russian. She had lace clothes, very exotic to me. There was a young man we met at the Holiday Inn in Beijing, who came to stay in the basement, and an old Indian woman, a seamstress, with whom my mother, also a seamstress, worked. I saw these people disappear. My mother was the architect of this way of life and this casting that I loved.” Superimposed on this enchantment is a misfortune that he has recounted a lot: school bullying, an ostracism accomplished thanks to the complicity of a teacher. The attack was so widespread that Mika was taken out of school for a time by his parents. Marc-Olivier Fogiel: “He is intense, very strong and very fragile. He is talkative but he keeps important things to himself. He overcame a lot of obstacles.”
     
    Of the war in the Middle East, Mika says: “I know that overthrowing a terrorist organization is very difficult, but we have to get out of the current situation.” This comment is not original but its author does not play the international relations expert and he, at least, points out that Hamas is a terrorist organization. Among the artists the singer likes are obviously the Beatles: “You have to listen to their albums from start to finish, the order of the songs makes sense. They are magicians.” He also likes Elton John, Freddie Mercury, Glenn Gould, Colette Magny and Fellini. Cary Grant is, according to him, “the best actor of all time. English actors have on their side knowledge of great texts and cerebrality. The Americans are about emotion and the technique to control it.” At that moment, Mika improvises himself in his own somewhat lunar way as an expert in international strategy: “The Australians combine the emotion of the Americans and the culture of the British. Clack! With the two together, the Australians are dangerous.”

     

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  7. Here's the interview :) 

     

    Vous nous avez confié il y a peu que votre retour est un hommage à votre mère Joannie, décédée en 2021 d’un cancer du cerveau…

     

    "C’est un hommage à ce qu’elle m’a transmis pour le bien et pour le pire. Elle m’a formé depuis mon très jeune âge. Il y avait beaucoup d’amour, mais aussi de pression et d’attente. Elle disait toujours que l’ennemi était la médiocrité. C’était dur de vivre avec ça tout le temps. En réalité, elle me donnait une clé vers la liberté. Le titre de l’album est effectivement basé sur un message qu’elle m’avait envoyé et qui disait: « J’espère que ta tête fleurisse toujours. » Elle a écrit ça alors qu’elle était dans un vrai état de souffrance. Elle a posé un geste magnifique."

     

    Avec cet album qui permet à vos fans d’entrer dans votre enfance, on a l’impression que vous avez beaucoup souffert. Quel a été le plus dur combat de votre jeunesse ? Les amours ? La carrière ? La vie en général ?

     

    "Le combat le plus dur ? C’est une belle question… Ce métier isole, il vous durcit. Parfois, vous perdez ce regard émerveillé sur la vie autour de vous. Et votre cœur s’alourdit. Il s’envole moins. C’est un énorme défi de rester léger. Comme le dit ma chanson, la clé du bonheur est dans une tête qui fleurit parce qu’elle a toujours des idées. Elle se pose des questions. Elle reste curieuse. La solution est là."

     

    Vous évoquez de nombreux voyages. La Belgique est une terre qui vous inspire ?

     

    "C’est un pays remarquablement créatif par rapport à sa taille. La Belgique est petite et extrêmement grande à la fois. C’est aussi un pays qui n’est pas nécessairement bercé par le soleil et le beau temps. Pourtant, le public belge est le plus chaleureux, le plus joyeux et le plus généreux de tout le continent. Un vrai mystère."

     

    Quelle image aviez-vous de la Belgique avant d’y être venu ?

     

    "Celle de Tintin. Je suis un fanatique de ses aventures depuis mon enfance. Je suis allé à l’expo Hergé une dizaine de fois. Je finissais par avoir honte de demander des pass VIP pour la visiter, alors je faisais la file comme tout le monde. J’adore aussi les bons petits plats. Qu’est-ce qu’on mange bien chez vous !"

     

    Vous avez eu l’occasion de goûter à la cuisine belge ?

     

    "Bien sûr. Malheureusement, dans le centre de Bruxelles, beaucoup de mes petits restaurants préférés ont disparu. La faute au Covid: ils ont tous fait faillite. J’adorais aller manger seul dans ces endroits."

     

    Quel est votre plat belge préféré ?

     

    "Je ne mange que ce qu’il y a de saison. Avant, c’était les moules-frites. Aujourd’hui, je n’en mange plus parce que je suis tombé quelques fois malade au point d’être hospitalisé. Mais pas à Bruxelles (rires) !"

     

    Qu’est-ce qui vous a le plus surpris ou marqué en matière de culture belge ?

     

    "Chez vous, on peut très facilement s’engager dans une conversation. Cette générosité d’esprit est un trésor, elle est essentielle. Ça peut se passer dans un magasin, dans un restaurant, un bar ou même un festival. Vous avez l’accueil facile, mais pas superficiel comme à l’américaine. Ce sont toujours des échanges vrais et profonds."

     

    En 2024, vous allez refaire votre come-back aux côtes de Vianney, Zazie et Big Flo dans « The Voice France ».

     

    "Plus libre, plus décomplexé, plus engagé que jamais ! Et avec du cœur. Cela veut dire que je suis devenu moins lisse et plus humain."

     

    Comment voyez-vous la nouvelle génération ?

     

    "Elle est fertile. On y trouve un bel équilibre entre femmes et hommes. Les artistes ont également moins peur de s’engager, poétiquement aussi. C’est super cette idée de pouvoir assumer sa niche et de la cultiver."

     

    Vous avez le sens de la découverte des talents. Vous étiez le seul à parier sur Kendji Girac ou le duo des Fréro Delavega. Vos prises de risques paient…

     

    "Il ne faut même pas penser que c’est un risque. Il faut suivre son instinct et rester fan sans trop se poser des questions."

     

    Pour quel artiste belge bat votre cœur ?

     

    "Je suis vraiment admiratif de Pierre de Maere. Il a une superbe sensibilité, une belle manière de s’exprimer. Ce qu’il est en train de réussir est fantastique. Et humainement, c’est un mec génial. Une très belle personne. C’était le seul avec qui j’avais envie de partager un moment dans tout ce délire des NRJ Music Awards. Nous avons été à la célèbre Maison de Bacon, à Antibes, pour manger une bouillabaisse!"

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