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Mika in other international press- 2024


mellody

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36 minutes ago, mellody said:

A Swiss interview, but unfortunately behind a paywall. Is anyone able to read / post it?

 

 

 

 

Someone posted it on X but it's exactly like this one that appeared on a Belgian newspaper on december :dunno:

 

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:swiss:

Tribune de Genève

  • Smedi -dimanche 27 - 28 Janvier 2024

https://www.tdg.ch/rencontre-avec-le-chanteur-mika-pour-la-sortie-de-son-sixieme-album

 

Interview musicale

Mika:

«C’est super mais… pas facile d’être un artiste»

 

Mika a publié «Que ta tête fleurisse toujours», son sixième album, mais premier entièrement chanté en français.

  • Thierry Coljon (Le Soir)
  • Publié: 27.01.2024, 10h28

 

@Romy04 posted the page to IG story

 

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On 1/28/2024 at 2:28 AM, mellody said:

A Swiss interview, but unfortunately behind a paywall. Is anyone able to read / post it?

 

 

 

 

On 1/28/2024 at 3:06 AM, lormare73 said:

 

Someone posted it on X but it's exactly like this one that appeared on a Belgian newspaper on december :dunno:

 

 

Le Soir

19/12/2023

https://www.lesoir.be/556440/article/2023-12-19/mika-cest-la-premiere-fois-que-je-suis-aussi-direct-clair-precis

 

Mika - « C’est la première fois que je suis aussi direct, clair, précis »

 

En 2021, Joannie, la maman dont Mika était si proche, mourait d’un cancer du cerveau. On aurait pu dès lors s’attendre à un nouvel album très sombre, très triste. Il n’en est rien avec, au contraire, des rythmes électros très joyeux, toujours aussi colorés. Un peu comme le Alors on danse de Stromae qui cachait bien sa dépression sous des airs déchaînés. Mika est venu nous en parler avec cette sincérité qui fait qu’il est aimé par tant de gens…

 

Votre maman, c’est le parfum du Liban que vous quittez avec votre famille à l’âge d’un an pour venir vous installer à Paris où vous vivez jusqu’à l’âge de 8 ans, avant de vous installer avec frère et sœurs à Londres. Le fait de chanter aujourd’hui en français est-il un hommage à cette langue maternelle ?

 

Je parlais aussi bien anglais que français avec mes parents. On mélangeait les deux. Ma mère pouvait être quelqu’un de très dur. Elle a eu une vie romanesque. Elle a vécu dans une caravane, beaucoup voyagé. Un jour, elle m’a écrit une lettre très dure. Je ne lui ai plus parlé durant un mois tellement je lui en voulais. Puis le médecin m’a dit qu’elle n’était plus elle-même, que je devais aller la voir car elle était en train de partir…

 

Cet album et son titre, « Que ta tête fleurisse toujours », sont nés d’un dessin que votre mère, sur son lit de mort, vous a laissé. C’était vous avec des fleurs sortant de votre tête…

 

Oui, c’était provocateur de sa part. Dans cette lettre, elle me disait qu’il fallait résister à la gravité afin de rester artistiquement en apesanteur. Car ce n’est qu’en apesanteur qu’on a la possibilité d’être créatif et d’être à la poursuite de l’excellence. Pour elle, c’était fondamental de résister à la médiocrité et la complaisance. Elle me disait qu’elle était victime d’un cancer et que ce serait très triste pour moi d’être victime d’un cancer de complaisance et de médiocrité. Que fais-tu avec ça ?

 

Vous avez malgré tout réussi à en faire quelque chose de positif…

 

Je l’ai métabolisé. Si je ne l’utilisais pas, ça voulait dire que j’allais mettre le monstre dans le placard et que ça allait me bouffer plus tard. Tous ces trucs sont tellement graves autour d’un album pop de trente-sept minutes… Mais il a une certaine urgence et une profondeur qui vient de ça.

 

On vous sent libéré dans ce disque où, pour la première fois, vous évoquez des choses très intimes concernant votre maman, mais aussi avec « Moi, Andy et Paris », votre compagnon depuis bientôt vingt ans…

 

Oui et lui, il n’est pas content de cette chanson. Pas du tout. Il ne l’aime pas pour deux raisons. Premièrement, il préfère rester dans l’ombre. Ensuite, il estime que j’ai écrit à propos d’une vérité de trouble de couple d’une manière très publique sans sa permission. Je lui ai dit que s’il acceptait ça, il y avait une énorme opportunité pour que ça aide ce couple. En même temps là où lui, il a raison, c’est qu’il n’est pas jaloux alors que moi je le suis. Et donc, il est en train de dire que je projette, que je parle de mes problèmes à travers lui et que cette appropriation n’est pas juste. Et là, il a complètement raison. Quand je lui dis : oui, mais je suis un artiste, il me répond : oui, mais va te faire foutre. Mais bizarrement, le fait qu’on ait cette conversation me plaît énormément.

 

C’est aussi une façon de vous libérer, de parler de cet « Amour pirate » comme vous dites, de ce trésor caché…

 

Ça veut dire que ça vient de quelque chose de vrai. Quand je parle des problèmes ou des moments difficiles de la vie de ma sœur Paloma, dans l’album précédent, d’une manière tellement poétique, je n’aide personne. Parce que c’est tellement poétique et beau qu’on ne parle de rien. Pourquoi ne pas être juste frontal ? C’est la première fois ici que je suis aussi direct, clair, précis. Je me dis qu’il faut peut-être juste dire les choses. La chanson Jane Birkin parle de cette liberté qu’elle m’a inspirée par sa façon de vivre. Moi, j’ai vécu des moments très durs enfant et à l’adolescence et c’est la musique qui m’a permis de tenir. La musique, celle de Queen ou d’Elton John, c’était la liberté pour moi.

 

Vous avez beaucoup parlé de vous dans vos précédents albums mais ici, vous le faites de façon plus précise, c’est vrai. Vous dites être un « Passager », que vous avez peur que la vie vous dépasse. Comme si ce succès vous pesait à certains moments, notamment vis-à-vis de vos proches…

 

Il y a un petit peu de ça. Ce n’est pas facile d’être un artiste et en même temps, c’est fabuleux. C’est super, c’est une énorme chance.

 

Vous n’arrêtez pas. Après l’album, il y a la tournée mondiale et vous trouvez encore le temps de revenir à « The Voice France » comme coach. Pourquoi le faire d’abord ?

 

Moi, ça m’amuse. Et aussi je pense que c’est super important. Si c’était pour me répéter et être la même personne que j’étais il y a cinq ans, je ne l’aurais jamais fait. Mon énergie déjà est différente, ma façon de parler a évolué, les gens autour de moi sont différents. Même si la mécanique de l’émission ne change pas, je me dis qu’il y a suffisamment de trucs différents pour que je me renouvelle. Et puis je suis engagé contre ce snobisme qui dit qu’on doit rester à nos places, faire des albums et des concerts et ne pas toucher à la télé. C’est important, je trouve, pas tout le temps, mais de temps en temps, de faire un truc très populaire qui rentre dans le salon des gens en restant crédible, en restant soi-même.

 

Chanter enfin en français fait très plaisir à votre public francophone, qui est important, mais moins ailleurs, avec des fans qui ne vont pas forcément vous comprendre…

 

La France n’est pas mon plus gros marché. Même pas. Je ne vis même pas à Paris. C’est l’inverse qui se passe : on a une grosse demande à l’international avec cet album. Pour moi, c’est différent de Stromae car, sur scène, je mélange les langues. Les tickets, en Angleterre, se sont vendus en trois jours… Berlin, on a été sold-out en quatre jours. Ce n’est pas qu’on ne m’a pas oublié mais je pense que c’est juste le geste, c’est l’inverse de ce qu’ils pensaient. Ce projet a provoqué la curiosité. Cette idée d’être hors système a renforcé mes valeurs fondamentales de ce que je représente et les gens ont compris ça. Ils sentent qu’il y a du renouvellement. Ils sont curieux de voir ce qui va se passer. Moi, j’avais besoin de le faire en français. Parce que je ne l’avais jamais fait. C’est tout.

 

Les vêtements vous passionnent depuis l’enfance, quand votre maman couturière faisait vos vêtements d’après les tissus que vous choisissiez. Et maintenant, vous faites vos propres vêtements de scène…

 

Ça rapproche. Et je reviens à ces valeurs fondamentales : 90 % de ce que je porte sur scène vient de mon atelier en Italie avec des couturières et des couturiers qui travaillent à la main. C’est petit, ce n’est pas une marque, ce serait triste de diluer ça. Ce n’est pas commercial, c’est poétique. C’est raconter des histoires à travers les fringues, comme ma maman faisait quand j’avais 8 ou 10 ans. Même le costume de la pochette, c’est moi qui l’ai dessiné. Je voyage dans le monde entier dans les magasins et chez les grossistes de tissus. C’est amusant. Pourquoi est-on tous habillés pareil ? Ça fait chier…

 

Dans « C’est la vie », vous vous adressez à votre maman. « Vieillir est un naufrage », dites-vous. « C’est comme ton Liban qui s’efface »…

 

Ça parle aussi des parfums associés à une personne et que tu oublies. T’as le souvenir, mais tu ne peux plus le sentir. C’est comme la mythologie de ce pays qui est en suspension. C’est l’idéal de la coexistence et de la cohabitation que représentait le Liban avant la manipulation de tous les partis politiques, avec les guerres politiques entre les différentes factions et religions. Pour effacer la possibilité de la paix, il faut effacer la preuve ou la possibilité de la cohabitation et de la coexistence…

 

Mika sera à Forest national le 31 mars 2024.

 

:uk:

(Google Translation)

 

Mika - “This is the first time that I have been so direct, clear, precise”

Mika publishes “That your head blooms always”, his sixth album, but first entirely sung in French.

 

In 2021, Joannie, the mother Mika was so close to, died of brain cancer. We could therefore have expected a very dark, very sad new album. This is not the case with, on the contrary, very joyful electro rhythms, as colorful as ever. A bit like So we dance by Stromae who hid his depression well under wild tunes. Mika came to talk to us about it with the sincerity that makes him loved by so many people…

 

Your mother is the scent of Lebanon, which you left with your family at the age of one to settle in Paris, where you lived until the age of 8, before settling in with your brother and sisters in London. Is singing in French today a tribute to this mother tongue?

 

I spoke both English and French with my parents. We mixed the two. My mother could be a very harsh person. She had a romantic life. She lived in a caravan, traveled a lot. One day she wrote me a very harsh letter. I didn't speak to him for a month because I was so angry with him. Then the doctor told me that she was no longer herself, that I had to go see her because she was leaving...

 

This album and its title, “Let your head always bloom”, were born from a drawing that your mother, on her deathbed, left you. It was you with flowers coming out of your head...

 

Yes, it was provocative of him. In this letter, she told me that we had to resist gravity in order to remain artistically weightless. Because it is only in weightlessness that we have the opportunity to be creative and pursue excellence. For her, it was fundamental to resist mediocrity and complacency. She told me that she was a victim of cancer and that it would be very sad for me to be a victim of a cancer of complacency and mediocrity. What do you do with this?

 

Despite everything, you managed to make something positive out of it…

 

I metabolized it. If I didn't use it, that meant I was going to put the monster in the closet and it was going to eat me later. All this stuff is so serious around a thirty-seven minute pop album… But it has a certain urgency and depth that comes from that.

 

We feel you liberated in this record where, for the first time, you evoke very intimate things concerning your mother, but also with “Me, Andy and Paris”, your companion for almost twenty years…

 

Yes and he is not happy with this song. No way. He doesn't like her for two reasons. First, he prefers to stay in the shadows. Then he believes that I wrote about a truth about marital turmoil in a very public way without his permission. I told him that if he agreed to this, there was a huge opportunity for it to help this couple. At the same time where he is right is that he is not jealous while I am. And so, he is saying that I am projecting, that I am speaking about my problems through him and that this appropriation is not fair. And there, he is completely right. When I tell him: yes, but I'm an artist, he replies: yes, but #### you. But strangely, I really like the fact that we're having this conversation.

 

It’s also a way to free yourself, to talk about this “Pirate Love” as you say, about this hidden treasure…

 

That means it comes from something true. When I talk about the problems or difficult moments in my sister Paloma's life, in the previous album, in such a poetic way, I'm not helping anyone. Because it's so poetic and beautiful that we don't talk about anything. Why not just be frontal? This is the first time here that I have been so direct, clear, precise. I tell myself that maybe we just need to say things. The song Jane Birkin talks about this freedom that she inspired in me through her way of living. I experienced very difficult times as a child and as a teenager and it was music that kept me going. Music, that of Queen or Elton John, was freedom for me.

 

You talked a lot about yourself in your previous albums but here, you do it in a more precise way, it's true. You say you are a “Passenger”, that you are afraid that life will pass you by. As if this success weighs on you at certain times, especially towards those close to you…

 

There's a little bit of that. It's not easy being an artist and at the same time, it's fabulous. It's great, it's a huge opportunity.

You don't stop. 

 

After the album, there is the world tour and you still find time to return to “The Voice France” as a coach. Why do it in the first place?

 

It amuses me. And also I think it's super important. If it was to repeat myself and be the same person I was five years ago, I never would have done it. My energy is already different, my way of speaking has evolved, the people around me are different. Even if the mechanics of the show don't change, I tell myself that there are enough different things for me to renew. And then I am committed against this snobbery which says that we must stay in our seats, make albums and concerts and not touch the TV. It's important, I think, not all the time, but from time to time, to do something very popular that enters people's living rooms while remaining credible, while remaining yourself.

 

Finally singing in French gives great pleasure to your French-speaking audience, which is important, but less so elsewhere, with fans who will not necessarily understand you…

 

France is not my biggest market. Not even. I don't even live in Paris. It's the opposite that's happening: we have a big international demand with this album. For me, it's different from Stromae because, on stage, I mix languages. The tickets in England sold out in three days… Berlin, we sold out in four days. It's not that I haven't been forgotten but I think it's just the gesture, it's the opposite of what they thought. This project aroused curiosity. This idea of being outside the system reinforced my core values of what I stand for and people understood that. They feel that there is renewal. They are curious to see what will happen. I needed to do it in French. Because I had never done it. That's all.

 

You have been passionate about clothes since childhood, when your seamstress mother made your clothes from the fabrics you chose. And now you make your own stage clothes…

 

It brings you closer. And I come back to these fundamental values: 90% of what I wear on stage comes from my workshop in Italy with seamstresses who work by hand. It's small, it's not a brand, it would be sad to dilute that. It's not commercial, it's poetic. It's telling stories through clothes, like my mom did when I was 8 or 10 years old. Even the costume on the cover was designed by me. I travel all over the world to fabric stores and wholesalers. It's funny. Why are we all dressed the same? It sucks...

 

In “C’est la vie”, you address your mother. “Growing old is a disaster,” you say. “It’s like your Lebanon is fading”…

 

It also talks about the scents associated with a person and that you forget. You have the memory, but you can't feel it anymore. It's like the mythology of this country is in suspension. This is the ideal of coexistence and cohabitation that Lebanon represented before the manipulation of all political parties, with the political wars between the different factions and religions. To erase the possibility of peace, we must erase the proof or the possibility of cohabitation and coexistence...

 

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  • 4 weeks later...

:swiss:

An interview from Switzerland

 

Le Matin

https://www.lematin.ch/story/interview-mika-en-francais-je-parle-damour-ou-de-sexe-avec-plus-de-poesie-103047056

Publié23. février 2024

 

Mika: «En français, je parle d'amour ou de sexe avec plus de poésie»

Le chanteur natif du Liban sort son premier album dans la langue de Molière et viendra le présenter à l'Arena de Genève le 28 mars. 

 

«Ce disque m'a tellement plu niveau production et création. C'est un nouveau terrain de jeu», nous confie d'emblée Mika au téléphone. La raison? «Pour que ta tête fleurisse toujours» est le premier album de l'artiste né à Beyrouth uniquement en français. Un projet qui a commencé suite au décès de sa mère, en 2021. Celle-ci souffrait d'un cancer du cerveau.

 

Avant de partir, elle l'a poussé une nouvelle fois à se surpasser dans son art. Un challenge qui a abouti sur douze chansons dans la langue de Molière et lui a permis d'être encore plus transparent et en accord avec ses émotions.

Mika s'apprête à partir dans une grande tournée internationale pour présenter ses titres et on peut le retrouver chaque samedi, sur TF1, en tant que coach de «The Voice». À 40 ans, il ne semble toujours pas connaître la définition du mot «relax»! Interview.

 

«Pour que ta tête fleurisse toujours» est une drôle de phrase...

 

(Rires.) C'est une dernière provocation de ma mère avant qu'elle ne disparaisse. On a tous les deux collaboré depuis toujours. Elle m'a formé jusqu'à quelques mois avant sa mort. Comme elle ne pouvait pas sortir pour m'acheter un cadeau d'anniversaire, elle l'a fait elle-même. Elle m'a dessiné un petit croquis avec le message: «Que ta tête fleurisse toujours.» Par ce biais, elle me disait: «Mon cerveau s'éteint, j'espère que le tien continuera à fleurir.» Elle m'a toujours poussé à travailler ma créativité. C'était une belle manière de répondre à la mort, sans devenir une triste victime.

 

Il s'agit de votre premier album entièrement dans la langue de Molière. Votre créativité s'est-elle exprimée en français comme vous le souhaitiez?

 

Je voulais prendre un risque avant de sortir un nouvel album en anglais. Dans ma tête, ce n'est pas un disque de variété. J'ai voulu faire un projet pop en français tout en gardant ma culture angle-saxonne. J'ai utilisé une autre partie de mon cerveau qui m'a permis d'être encore plus créatif.

 

Dans le titre «30 secondes» vous parlez de ce court instant où une vie peut changer. Cela est-il réellement arrivé?

 

L'idée de cette chanson m'est venue dans un bar à Los Angeles. J'étais avec ma copine Skyler Stronestreet, qui a notamment écrit pour Lady Gaga et Kesha. On regardait autour de nous en se demandant: «Si nous avions trente secondes, de qui tomberions-nous amoureux?» C'est un petit jeu que l'on fait à chaque fois qu'on va boire des bières. On l'a appelé «Les amours imaginaires». Essayez, c'est drôle! 

 

Si vous aviez trente secondes avec n'importe qui maintenant, ce serait avec qui et pour lui dire quoi?

 

(Il réfléchit longtemps.) Avez-vous vu «Maestro» sur Netflix? Le film a de grandes qualités, mais il ne m'a pas fait rêver. Il parle de Leonard Bernstein. C'est un compositeur d'une puissance incroyable. Si je pouvais, je lui demanderais d'où viennent ses mélodies qui, à mon avis, font partie des meilleures mélodies pop de notre histoire. Pourquoi ses chansons avaient besoin d'exister dans un monde comme le nôtre?

«En français, je peux dire plus de choses. Comme ce n'est pas ma langue maternelle, je me sens un peu protégé»

Dans cet album, votre côté coquin, voire sexuel, revient à plusieurs reprises. Pourquoi?

 

En français, je peux dire plus de choses. Comme ce n'est pas ma langue maternelle, je me sens un peu protégé. Je peux parler de sexe, d'amour ou de ce côté charnel avec beaucoup plus de poésie et d'élégance qu'en anglais. Par exemple, lorsque je chante «Une bulle, on baise» (ndlr.: la chanson «Apocalypse Calypso») en français, c'est beau.

 

Vous vous ouvrez aussi plus facilement sur votre vie privée. Vous nommez même votre compagnon depuis vingt ans, Andy, dans l'un des titres.

 

Exact. Dans «Moi, Andy et Paris», je parle des tensions dans un couple qui dure. Il ne parle pas français, il le comprend juste un peu. J'aimais bien l'idée de me confier de manière candide.

 

Vous serez à l'Arena de Genève le 28 mars prochain avec une tournée internationale dans laquelle vous vous investissez comme jamais.

 

Exactement. Je la produis complètement. C'est la première fois que mes ateliers réalisent le côté création. C'est génial, mais c'est beaucoup de travail. Tout sera artisanal et la charge poétique sera encore plus forte.

 

«La télévision, il faut en faire avec beaucoup de candeur. Dès que l'on commence à penser aux caméras et que l'on ne s'amuse plus, il faut partir»

 

On vous retrouve aussi sur TF1 en tant que coach pour «The Voice». Pourquoi avoir quitté le télé-crochet pour finalement revenir cette saison?

 

J'avais besoin de faire un break. La télévision, il faut en faire avec beaucoup de candeur et de manière naturelle. Dès que l'on commence à penser aux caméras et que l'on ne s'amuse plus, il faut partir. C'est ce que j'ai fait. Et j'aime bien mélanger des projets avec un public populaire ou parfois pointu. 

 

C'est pour cela que vous avez accepté de présenter l'Eurovision en Italie en 2022?

 

Oui, car c'était improbable. C'est une fête qui était toujours pour les freaks ou les outsiders, mais un public énorme la regarde. On disait que, depuis ABBA et Céline Dion, peu d'artistes avaient réussi à lancer une carrière en participant à ce concours. Ce n'est plus vrai. Des tubes planétaires explosent grâce à cet événement avec des artistes souvent pointus. C'est l'exemple parfait que high culture et pop culture peuvent coexister.

 

 

Mika en concert à l'Arena de Genève le 28 mars 2024, billetterie ouverte sur Ticketcorner.

 

 

 

Google translator

Spoiler

 

Mika: “In French, I talk about love or sex with more poetry”

The Lebanese-born singer is releasing his first album in the language of Molière and will present it at the Geneva Arena on March 28.


“I liked this record so much in terms of production and creation. It’s a new playground,” Mika immediately tells us over the phone. The reason? «Pour que ta tête fleurisse toujours» is the first album by the Beirut-born artist only in French. A project that began following the death of his mother in 2021. She suffered from brain cancer.


Before leaving, she pushed him once again to surpass himself in his art. A challenge which resulted in twelve songs in the language of Molière and allowed him to be even more transparent and in tune with his emotions.

Mika is preparing to leave on a major international tour to present his titles and he can be found every Saturday, on TF1, as coach of “The Voice”. At 40, he still doesn't seem to know the definition of the word "relax"! Interview.


“So that your head always blooms” is a funny phrase...


(Laughs.) This is one last provocation from my mother before she disappears. We have both worked together forever. She trained me until a few months before her death. Since she couldn't go out and buy me a birthday present, she did it herself. She drew me a little sketch with the message: “May your head always bloom.” Through this, she told me: “My brain is shutting down, I hope yours continues to flourish.” She always pushed me to work on my creativity. It was a nice way to respond to death, without becoming a sad victim.


This is your first album entirely in the language of Molière. Was your creativity expressed in French as you wanted?


I wanted to take a risk before releasing a new album in English. In my head, it's not a variety record. I wanted to do a pop project in French while keeping my Anglo-Saxon culture. I used a different part of my brain that allowed me to be even more creative.


In the title “30 seconds” you talk about this short moment when a life can change. Did this really happen?

 

The idea for this song came to me in a bar in Los Angeles. I was with my friend Skyler Stronestreet, who has written for Lady Gaga and Kesha, among others. We looked around and asked ourselves, “If we had thirty seconds, who would we fall in love with?” It's a little game that we do every time we go out for beers. It was called “Imaginary Loves”. Try it, it's funny!


If you had thirty seconds with anyone right now, who would it be with and to tell them what?


(He thinks for a long time.) Have you seen “Maestro” on Netflix? The film has great qualities, but it didn't make me dream. He's talking about Leonard Bernstein. He is a composer of incredible power. If I could, I would ask him where his melodies come from, which, in my opinion, are among the best pop melodies in our history. Why did his songs need to exist in a world like ours?

 

 

         «In French, I can say more things. As it is not my mother tongue, I feel a little protected»

 

 

In this album, your naughty, even sexual side comes up several times. For what?


In French, I can say more things. As it is not my mother tongue, I feel a little protected. I can talk about sex, love or this carnal side with much more poetry and elegance than in English. For example, when I sing “A bubble, we kiss” (editor’s note: the song “Apocalypse Calypso”) in French, it’s beautiful.


You also open up more easily about your private life. You even name your partner of twenty years, Andy, in one of the titles.


Exact. In “Me, Andy and Paris”, I talk about the tensions in a lasting relationship. He doesn't speak French, he just understands it a little. I liked the idea of confiding in a candid way.


You will be at the Geneva Arena on March 28 with an international tour in which you are investing like never before.


Exactly. I completely produce it. This is the first time that my workshops have carried out the creation side. It's great, but it's a lot of work. Everything will be artisanal and the poetic charge will be even stronger.


        «Television must be done with a lot of candor. As soon as you start thinking about cameras and you're no longer having fun, you have to leave.»


We also find you on TF1 as a coach for “The Voice”. Why did you leave TV hooking to finally return this season?


I needed a break. Television must be done with a lot of candor and in a natural way. As soon as you start thinking about cameras and you're not having fun anymore, you have to leave. That's what I did. And I like to mix projects with a popular or sometimes specialized audience.


Is this why you agreed to present Eurovision in Italy in 2022?


Yes, because it was improbable. It's a party that was always for the freaks or the underdogs, but a huge audience watches it. It was said that, since ABBA and Céline Dion, few artists had succeeded in launching a career by participating in this competition. This is no longer true. Global hits explode thanks to this event with often cutting-edge artists. It's the perfect example that high culture and pop culture can coexist.

 

 

https://twitter.com/Lematinch/status/1760919039738581215?ref_src=twsrc^tfw|twcamp^tweetembed|twterm^1760919039738581215|twgr^97d647695fe3fa30dddf00cf24b01ba6ebab109d|twcon^s1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.mikafanclub.com%2Findex.php%3Fapp%3Dcoremodule%3Dsystemcontroller%3Dembedurl%3Dhttps%3A%2F%2Ftwitter.com%2FLematinch%2Fstatus%2F1760919039738581215

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An article from Switzerland

 

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Écoute

Nr.3 2024

 

p.4 + 5

 

32 LIRE, ÉCOUTER, REGARDER  F

Mika und seine Hommage an Jane Birkin. Was Daudet aus seiner Mühle schreibt. Warum die Serie L’Opéra eine Entdeckung ist. Und was uns Joe Dassin heute noch sagt

 

32 LIRE, ÉCOUTER, REGARDER F
  Mika and his homage to Jane Birkin. What Daudet from his mill writes. Why the L’Opéra series is a discovery. And what Joe Dassin still tells us today

 

 

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p.32

 

MUSIQUE

Mika

 

Il nous avait habitués à des titres en an glais mais cette fois-ci, Mika, la star de la pop, revient sur scène avec son premier album en français composé de douze nouvelles chansons. Dans celle intitulée Jane Birkin, il rend hommage à la chan teuse décédée en 2023. Avec tendresse, Mika se souvient que sa mère avait un peu le même accent que Birkin lorsqu’elle parlait français. Issu d’un père américain et d’une mère libanaise, Mika est né à Beyrouth. Exilée, sa famille a vécu plu sieurs années à Paris. La maman de Mika est à l’origine du titre de ce sixième album Que ta tête fleurisse toujours. Elle avait adres sé ce souhait à son fils dans une lettre alors qu’elle était atteinte d’un cancer du cerveau. L’air entraînant de C’est la vie constitue encore une fois un hommage à sa mère, une personne créative qui des sinait et cousait des vêtements colorés. Encouragé par sa maman, en 2007, Mika sortait son premier album avec le tube planétaire Relax. Il avait été cette an née-là le plus vendu en France avec 1,7 million d’exemplaires et 6 millions dans le monde. Mika est en tournée avec un concert le 26 mars au Luxembourg, le 28 mars à Genève et le 2 avril à Berlin. Nul doute que ce sera coloré et dansant !

 

 

MUSIC

Mika


He had accustomed us to titles in English but this time, Mika, the pop star, returns to the stage with his first album in French composed of twelve new songs. In the one entitled Jane Birkin, he pays tribute to the singer who died in 2023. With tenderness, Mika remembers that her mother had a bit of the same accent as Birkin when she spoke French. From an American father and a Lebanese mother, Mika was born in Beirut. Exiled, his family lived for several years in Paris. Mika's mother is at the origin of the title of this sixth album Que ta tête toujours fleure. She had sent this wish to her son in a letter when she was suffering from brain cancer. The catchy tune of C’est la vie is once again a tribute to his mother, a creative person who sewed and sewed colorful clothes. Encouraged by his mother, in 2007, Mika released his first album with the global hit Relax. That year it was the best-selling in France with 1.7 million copies and 6 million worldwide. Mika is on tour with a concert on March 26 in Luxembourg, March 28 in Geneva and April 2 in Berlin. There is no doubt that it will be colorful and dancing!

 

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:swiss:

L'Est Républicain

https://www.estrepublicain.fr/culture-loisirs/2024/03/12/sean-paul-sam-smith-mika-patti-smith-calogero-veronique-sanson-la-programmation-xxl-du-paleo-festival

 

Suisse.

Sean Paul, Sam Smith, Mika, Patti Smith, Calogero, Véronique Sanson : la programmation XXL du Paléo Festival

 

Le Paléo, c’est l’événement incontournable de l’été en Suisse. Il devrait accueillir près de 300 000 spectateurs entre le 23 et le 28 juillet à Nyon où il est implanté depuis 1976. De quoi asseoir son statut de plus grand festival open air du pays, à une heure environ du Haut-Doubs. Mais avec quel programme ? On vous dit tout.

Une programmation avec de gros noms

Mardi 23 juillet. – Sean Paul, Burna Boy, Patty Smith, Royal Blood, Khruangbin, Paul Kalkbrenner, Meryl, Maureen, Aunty Rayzor, Panic Shack, Train Fantôme, Yalla Miku, Maraboutage, Asna, Sami Galbi, Dubioza Kolektiv, Dzambo Agusevi orchestra, Lalalar.

Mercredi 24 juillet. – Sam Smith, Nile Rodgers & Chic, Aurora, Zaho de Sagazan, Eddy de Pretto, Worakls Orchestra, Aime Simone, Lucky Love, Miel de Montagne, Clara Ysé, Ariane Roy, 999999999, Hector Oaks, Estella Boersma, Bozo Vreco, Haïdouti Orkestar, Orphia, Bohemian Betyars.

Jeudi 25 juillet. – Calogero, Hoshi, PLK, Luidji, Julian Marley, Vladimir Cauchemar, Nuit Incolore, Silance, Soom T, Sika Rlion, Kin’Gongolo Kiniata, Lens, Kara, Mollie Collins, Sensu, Boban Markovic, Marina Satti, Gaye Su Akyol.

Vendredi 26 juillet. – Gazo & Tiakola, IAM, Véronique Sanson, Murmuration, Olivia Ruiz, Julien Granel, Ziak, Slimka, Saliah, Ahadadream, Lucie Antunes, Sirens of Lesbos, Tailor Jae, Hirma, Twende Pamoja, Shkodra Elektronike, Oratnitza, Balkalar.

Samedi 27 juillet. – Booba, Major Lazer Soundsystem, The Blaze, 52’ en concert, L’Impératrice, Caravan Palace, Rounhaa, Yvnnis, Alo Wala, Lakna, Tomasa Del Real, DJ Lizz, Bianca Oblivion, Lateena & Bony Fly, Roshâni, Shantel & Bucovina Club Soundsystem, Oratnitza, Balkan Taksim.

 

Dimanche 28 juillet. – Mika, Gias, Christophe Maé, Sofiane Pamart, Roberto Alagna & friends, Tsew The Kid, Kalika, Pat Burgener, Horsegirl, TDJ, Die Klar B2B DJ Kwamé, UGO2HELL, Goran Bregović, Divanhana, Gipsy Groove.

 

La billetterie ouverte le 20 mars à midi

 

Les habitués le savent, avoir des places pour le Paléo n’est pas une mince affaire. La billetterie est prise d’assaut dès les premières minutes et affiche généralement « complet » avant la fin de la journée. Celle de l’édition 2024 ouvrira le mercredi 20 mars à midi (avec une file d'attente virtuelle à partir de 11 h 45).

Les tarifs sont les suivants : 80CHF pour un jour (le mardi, jeudi, vendredi ou samedi), 90CHF pour un jour (le mercredi et le dimanche). L’abonnement pour les six jours de festival est à 420CHF. Billets en vente sur le site du Paléo, au Paléo Shop à Nyon ou sur https://www.ticketcorner.ch/artist/paleo/

 

Les Balkans à l’honneur

 

À chaque édition, le Paléo célèbre un pays ou une région du monde. Les Balkans seront ainsi à l’honneur cet été, avec une quinzaine de groupes ou artistes présents, dont Goran Bregović ou le trompettiste Boban Markovic. Au-delà des concerts, ce village du monde proposera des animations et une restauration aux couleurs des Balkans. « C’est une région qui gagne à être connue », précise Daniel Rossellat, le directeur du Paléo Festival.

 

Comment s’y rendre ?

 

Il reste encore du temps avant le 24 juillet mais par souci d’organisation, le festival donne déjà quelques conseils pour se rendre sur le site de Nyon (Suisse). Il existe des trains et bus gratuits pour se rendre à deux pas de l’entrée. Avec des retours la nuit. Les plus courageux (s’ils résident évidemment assez prêt) peuvent aussi venir à vélo. Des parkings pour deux roues sont prévus sur place. Enfin, en voiture, mieux vaut arriver tôt pour trouver de la place sur les parkings officiels ou en ville. Enfin, « Paléo invite les personnes qui viennent en voiture à pratiquer le covoiturage. Moins de voitures, c’est moins de bouchons, moins de carbone dans l’atmosphère, mais surtout moins de risques et plus de fun », indiquent les organisateurs.

 

:uk: Google translator

Swiss.

Sean Paul, Sam Smith, Mika, Patti Smith, Calogero, Véronique Sanson: the XXL program of the Paléo Festival


Paléo is the unmissable summer event in Switzerland. It should welcome nearly 300,000 spectators between July 23 and 28 in Nyon where it has been located since 1976. Enough to establish its status as the largest open air festival in the country, about an hour from Haut-Doubs. But with what program? We tell you everything.


A lineup with big names

 

Tuesday July 23. – Sean Paul, Burna Boy, Patty Smith, Royal Blood, Khruangbin, Paul Kalkbrenner, Meryl, Maureen, Aunty Rayzor, Panic Shack, Ghost Train, Yalla Miku, Maraboutage, Asna, Sami Galbi, Dubioza Kolektiv, Dzambo Agusevi orchestra, Lalalar.

Wednesday July 24. – Sam Smith, Nile Rodgers & Chic, Aurora, Zaho de Sagazan, Eddy de Pretto, Worakls Orchestra, Aime Simone, Lucky Love, Miel de Montagne, Clara Ysé, Ariane Roy, 999999999, Hector Oaks, Estella Boersma, Bozo Vreco, Haïdouti Orkestar, Orphia, Bohemian Betyars.

Thursday July 25. – Calogero, Hoshi, PLK, Luidji, Julian Marley, Vladimir Nightmare, Colorless Night, Silance, Soom T, Sika Rlion, Kin’Gongolo Kiniata, Lens, Kara, Mollie Collins, Sensu, Boban Markovic, Marina Satti, Gaye Su Akyol.

Friday July 26. – Gazo & Tiakola, IAM, Véronique Sanson, Murmuration, Olivia Ruiz, Julien Granel, Ziak, Slimka, Saliah, Ahadadream, Lucie Antunes, Sirens of Lesbos, Tailor Jae, Hirma, Twende Pamoja, Shkodra Elektronike, Oratnitza, Balkalar.

Saturday July 27. – Booba, Major Lazer Soundsystem, The Blaze, 52' in concert, L'Impératrice, Caravan Palace, Rounhaa, Yvnnis, Alo Wala, Lakna, Tomasa Del Real, DJ Lizz, Bianca Oblivion, Lateena & Bony Fly, Roshâni, Shantel & Bucovina Club Soundsystem, Oratnitza, Balkan Taksim.


Sunday July 28. – Mika, Gias, Christophe Maé, Sofiane Pamart, Roberto Alagna & friends, Tsew The Kid, Kalika, Pat Burgener, Horsegirl, TDJ, Die Klar B2B DJ Kwamé, UGO2HELL, Goran Bregović, Divanhana, Gipsy Groove.


The ticket office open on March 20 at noon


As regulars know, getting places for Paléo is no easy feat. The ticket office is stormed from the first minutes and generally displays “full” before the end of the day. That of the 2024 edition will open on Wednesday March 20 at noon (with a virtual queue from 11:45 a.m.).

The prices are as follows: 80CHF for one day (Tuesday, Thursday, Friday or Saturday), 90CHF for one day (Wednesday and Sunday). The subscription for the six days of the festival is 420CHF. Tickets on sale on the Paléo website, at the Paléo Shop in Nyon or on https://www.ticketcorner.ch/artist/paleo/


The Balkans in the spotlight


Each edition, Paléo celebrates a country or region of the world. The Balkans will be in the spotlight this summer, with around fifteen groups or artists present, including Goran Bregović and trumpeter Boban Markovic. Beyond the concerts, this world village will offer entertainment and catering in the colors of the Balkans. “It’s a region that deserves to be known,” explains Daniel Rossellat, director of the Paléo Festival.


How to get there ?


There is still time before July 24 but for organizational reasons, the festival is already giving some advice on how to get to the Nyon site (Switzerland). There are free trains and buses to get close to the entrance. With returns at night. The bravest (if they obviously live close enough) can also come by bike. Parking for two wheels is provided on site. Finally, by car, it is better to arrive early to find space in official car parks or in town. Finally, “Paleo invites people who come by car to carpool. Fewer cars means fewer traffic jams, less carbon in the atmosphere, but above all less risk and more fun,” indicate the organizers.

 

 

 

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  • 2 weeks later...

:swiss:

Coopération n*12 Suisse

 

page -18

 

<<Merci les Suisses, c'est grâce à vous que je tiens le coup!>>

Mika fera vibrer l'Arena de Genève le 28 mars avec sa tournée "Apocalypse Calypso».

Le chanteur et coach de «The Voice nous parle de ses vitamines secrètes, du cadeau que lui a laissé sa mère avant de mourir et de son truc pour bien vieillir.

 

Mika a un agenda de ministre. Sur les routes avec sa tournée «Apocalypse Ca- lypso», le chanteur américano-britan- nique retrouve aussi cette année son rôle de coach dans «The Voice» sur TF1 et dans The Piano» (aux côtés de Lang Lang) en Angleterre. Le jeune quadra se confie avant de faire escale le 28 mars à l'Arena de Genève, où il défendra notamment son dernier album (le premier en français) «Que ta tête fleurisse toujours>»>.

 

Avec toutes vos activités en ce moment, quel est votre truc pour tenir le coup?

 

C'est de m'amuser. Et à part ça, mes vitamines secrètes que je prends depuis trois ans. Je les achète de la Suisse. J'ai un pote à Montreux qui me les envoie.

 

Vous êtes sérieux? Quelles vitamines prenez-vous?

 

Je n'ai pas du tout honte de le dire parce que c'est mon ami qui s'en occupe et je n'ai même pas un deal avec cette société. Chaque deux mois, peu importe où je me trouve, il m'envoie ce méga pack de vita- mines naturelles de Clinique La Prairie. Et ça m'aide. Donc merci les Suisses, c'est grâce à vous que je tiens le coup!

En tout cas, on se réjouit de vous voir à Genève le 28 mars. Quel type de spectacle nous réservez-nous?

C'est un show où je mélange musique pop, touches ethniques et classiques. Une sorte d'opéra pop électro conçu autour de l'idée suivante: Si tu vivais ton dernier jour, comment réagirais-tu? C'est parti d'«Apocalypse Calypso», une chanson de mon dernier album. En creusant cette idée pour le spectacle, je suis arrivé à un show extrêmement joyeux et coloré, aussi bien d'un point de vue esthétique que musical. L'amour et la joie étaient les émotions qui ressor- taient à chaque fois que je me posais cette question. Si c'était la fin du monde, j'ai- merais sans filtre: d'un amour qui brûle et fait pleurer, danser aussi, mais surtout qui fait tomber tes défenses.

 

Votre dernier album prend comme point de départ le décès de votre mère et vous en faites également quelque chose de joyeux, qui célèbre la vie.

 

Il rend hommage à la vie. Et répond à la mort avec la même férocité avec laquelle on répond à la naissance car ce n'est pas souvent le cas. Je ne sais pas pourquoi.

 

Parlez-nous du message que vous a laissé votre mère.

 

Il faut comprendre qu'il existait entre nous un rapport de mère à enfant mais aussi une autre relation en parallèle. On travaillait ensemble depuis mon plus jeune âge, avec les aspects négatifs que cela peut impliquer pour l'enfant et éven- tuellement même pour le parent. J'ai commencé ce métier très jeune et on a formé un rapport de travail très fort. Il y avait bien sûr des profs autour de moi mais c'était vraiment elle qui m'entraî- nait quatre heures par jour à chanter. C'était aussi elle qui conduisait notre van Toyota pour m'emmener aux concerts. Au début, on dormait même dans le par- king de la salle où je devais me produire le lendemain.

 

Et plus tard?

 

Ma mère était toujours à mes côtés quand j'avais 28 ou 35 ans et j'allais à Tokyo pour donner un concert. Elle était présente dans la loge, avec le reste de l'équipe, et faisait partie de ce cirque qu'on avait construit ensemble. Quand ma mère est tombée malade, elle a continué à travail- ler sur mes projets d'une façon ou d'une autre. Quelques mois avant sa mort d'un cancer du cerveau, elle m'a fait un cadeau pour mon anniversaire en dessinant sur son iPad. Elle ne pouvait plus vraiment communiquer facilement et a écrit ces mots: «Joyeux anniversaire, que ta tête fleurisse toujours.» J'ai trouvé ça joli mais ensuite, je me suis rendu compte que c'était une provocation.

 

C'est-à-dire?

 

Cela signifiait: «Attention, reste créatif, ne sois pas chiant. Même si je ne suis pas là tu n'as pas le droit de t'endormir ou de m'ennuyer. Trouve de nouvelles idées.»  C'était une sacrée provocation parce que ce message était écrit par quelqu'un qui perdait ses capacités cérébrales. C'est comme si elle me disait:
«Mon cerveau s'éteint et je te souhaite l'inverse. Tant que tu peux, fais l'inverse de ce qui est en train de se passer avec moi.»

 

Avec «Moi, Andy et Paris»  vous évoquez vos deux amours, Paris et votre compagnon de longue date. Est-ce un ménage à trois compliqué?

 

Ce n'est pas juste Paris, c'est plutôt l'aspect public de notre relation qui peut être compliqué. On est ensemble depuis 19 ans donc on a un peu grandi ensemble dans ce monde où l'on doit trouver le juste équilibre entre le besoin de se protéger et en même temps de ne pas s'isoler pour pouvoir quand même s'amuser. Je ne suis pas le seul dans cette situation. Je trouve intéressant d'en parler.

Pour faire durer une relation, c'est bien de se disputer de temps en temps?

Ah oui, il faut s'engueuler, souvent. Mais avec du respect, jamais avec de la vio- lence, parce que les mots engendrent la frustration et c'est la frustration et la haine qui provoquent la violence. Et la violence, c'est la fin de tout. On ne peut pas faire marche arrière après la violence.

 

Vous avez 40 ans mais ne faites pas votre âge. Comment évite-t-on ce naufrage de la vieillesse que vous évoquez dans «C'est la vie»?

 

En se donnant la possibilité de vieillir. Il faut avoir de belles références, des super enfants terribles. Ce n'est pas l'as- pect esthétique qui va te faire garder un esprit jeune. Quand je regarde quelqu'un comme Mick Jagger (ndlr: 80 ans), bon, son visage est marqué. Mais lorsqu'il est sur scène, on oublie son âge. C'est ça, le secret. Chaque matin, il lit son journal pendant deux heures. Le soir, il a le cœur léger et se lâche, comme s'il avait 15 ans.

 

Vous êtes né à Beyrouth, avez grandi entre Paris et Londres. Où vous sentez-vous le plus chez vous?

 

J'ai grandi en adoptant les codes du nord de l'Europe tout en étant programmé, dans un sens, avec un côté très méditer- ranéen. Et c'est ce mélange qui me per- met de naviguer entre des cultures diffé- rentes. Au début, on tolérait mieux la manière dont je mélangeais mon côté anglo-saxon et l'autre, plus chaleureux. J'étais moins un extraterrestre, une ano- malie. Mais en Angleterre, ce n'était pas toujours le cas. Bien sûr, cela a changé avec le temps. C'est une question cultu- relle, géographique et, en fait, compliquée que vous me posez. Je dirais que je consi- dère cet amalgame de tempéraments culturels comme un privilège.

 

Comment vous relaxez-vous en tournée?

 

Je me déplace en voiture. De temps en temps, j'amène un de mes chiens. Pas la vieille car elle ne peut plus, elle a déjà fait quatre tournées. Après le spectacle, je conduis plus ou moins une heure pen- dant la nuit, en silence. Ensuite, je dors, me réveille et travaille en silence. Et puis je vais donner mon prochain concert.

 

 

Google translation

Spoiler

 

<<Thank you Swiss, it’s thanks to you that I’m holding on!>>

Mika will rock the Geneva Arena on March 28 with his “Apocalypse Calypso” tour.

The singer and coach of “The Voice” talks to us about his secret vitamins, the gift his mother left him before she died and his trick for aging well.

 

 

Mika has a minister's agenda. On the road with his “Apocalypse Calypso” tour, the American-British singer also returns this year to his role as coach in “The Voice” on TF1 and in “The Piano” (alongside Lang Lang) in England. The young forty-year-old confides before making a stopover on March 28 at the Geneva Arena, where he will notably defend his latest album (the first in French) “Que your head always blooms>”>.

 

With all your activities at the moment, what is your trick to keep going?

 

It's about having fun. And besides that, my secret vitamins that I've been taking for three years. I buy them from Switzerland. I have a friend in Montreux who sends them to me.

 

You are serious? What vitamins do you take?

 

I'm not at all ashamed to say it because it's my friend who takes care of it and I don't even have a deal with this company. Every two months, no matter where I am, he sends me this mega pack of natural vitamins from Clinique La Prairie. And that helps me. So thank you Swiss, it’s thanks to you that I’m holding on!


In any case, we look forward to seeing you in Geneva on March 28. What type of show do we have in store for us?


It's a show where I mix pop music, ethnic and classical touches. A sort of electro pop opera designed around the following idea: If you were living your last day, how would you react? It started with “Apocalypse Calypso”, a song from my last album. By exploring this idea for the show, I arrived at an extremely joyful and colorful show, both from an aesthetic and musical point of view. Love and joy were the emotions that came out every time I asked myself this question. If it were the end of the world, I would love without filter: with a love that burns and makes you cry, dance too, but above all that makes your defenses fall.


Your latest album takes the death of your mother as its starting point and you also make it something joyful, which celebrates life.


It pays homage to life. And responds to death with the same ferocity with which we respond to birth because that is not often the case. I do not know why.


Tell us about the message your mother left you.


We must understand that there was a relationship between us as mother and child but also another relationship in parallel. We have worked together since I was very young, with the negative aspects that this can imply for the child and possibly even for the parent. I started this profession very young and we formed a very strong working relationship. There were of course teachers around me but it was really her who trained me four hours a day to sing. She was also the one who drove our Toyota van to take me to concerts. At first, we even slept in the parking lot of the venue where I was to perform the next day.


And later?


My mother was always by my side when I was 28 or 35 and I went to Tokyo to give a concert. She was present in the dressing room, with the rest of the team, and was part of this circus that we had built together. When my mother fell ill, she continued to work on my projects in one way or another. A few months before she died of brain cancer, she gave me a birthday present by drawing on her iPad. She couldn't really communicate easily anymore and wrote these words: "Happy birthday, may your head always bloom." I thought it was pretty but then I realized it was a provocation.


That's to say?


It meant: “Be careful, stay creative, don’t be boring. Even if I'm not here you don't have the right to fall asleep or bore me. Come up with new ideas.” It was quite a provocation because this message was written by someone who was losing their brain capacity. It's as if she was saying to me:
“My brain is shutting down and I wish you the opposite. As long as you can, do the opposite of what is happening with me.”


With “Me, Andy and Paris” you evoke your two loves, Paris and your long-term companion. Is it a complicated menage a trois?


It's not just Paris, it's the public aspect of our relationship that can be complicated. We've been together for 19 years so we've grown up together a bit in this world where we have to find the right balance between the need to protect ourselves and at the same time not isolate ourselves in order to still have fun. I'm not the only one in this situation. I find it interesting to talk about it.

 

To make a relationship last, is it okay to argue from time to time?

 

Oh yes, you have to argue, often. But with respect, never with violence, because words generate frustration and it is frustration and hatred that provoke violence. And violence is the end of everything. We cannot turn back after violence.


You're 40 but don't look your age. How do we avoid this shipwreck of old age that you evoke in “C’est la vie”?


By giving yourself the opportunity to grow old. You have to have great references, great enfant terribles. It's not the aesthetic aspect that will keep you young. When I look at someone like Mick Jagger (editor's note: 80 years old), well, his face is marked. But when he's on stage, we forget his age. That's the secret. Every morning he reads his newspaper for two hours. In the evening, he feels light-hearted and lets loose, as if he were 15 years old.


You were born in Beirut, grew up between Paris and London. Where do you feel most at home?


I grew up adopting the codes of northern Europe while being programmed, in a sense, with a very Mediterranean side. And it is this mixture that allows me to navigate between different cultures. At the beginning, we were more tolerant of the way I mixed my Anglo-Saxon side and the other, warmer side. I was less of an alien, an anomaly. But in England this was not always the case. Of course, this has changed over time. This is a cultural, geographical and, in fact, complicated question that you are asking me. I would say that I consider this amalgamation of cultural temperaments a privilege.


How do you relax on tour?


I travel by car. From time to time I bring one of my dogs. Not the old one because she can't do it anymore, she's already done four tours. After the show, I drive for about an hour at night, in silence. Then I sleep, wake up and work in silence. And then I'm going to give my next concert.

 

 

 

Thanks a lot Celine. :flowers2:

 

INSTAGRAM

https://www.instagram.com/p/C4zv7vio-vl/

 

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Edited by Kumazzz
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