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Nice article on Mika in Cyberpresse, from a usually very severe critic


sunshine931

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http://www.cyberpresse.ca/arts/musique/200910/10/01-910333-mika-le-garcon-qui-en-savait-assez.php

 

 

 

Marie-Christine Blais

La Presse

 

Demain, le jeune chanteur libano-américano-britannique Mika sera de l'émission Tout le monde en parle, pour y parler du spectacle qu'il donnera à Montréal mardi, de son nouveau disque, l'excellent The Boy Who Knew Too Much, de sa drôle de vie, de sa voix singulière (il couvre quatre octaves), de sa connaissance réelle du français... À quelques minutes de l'enregistrement, Mika nous a gentiment accordé quelques minutes d'entrevue, bourrées d'intelligence et de charme.

 

Quand on peut écouter The Boy Who Knew Too Much en version double CD (un disque en version studio, l'autre en version spectacle piano-voix), on réalise à quel point Mika est 1) un mélodiste exceptionnel, 2) un arrangeur exceptionnel. Prenez la chanson Toy Boy: sur le disque live, elle est quasi mozartienne, en version studio, elle est devenue quasi Broadway! «Je compose de façon très simple, au piano, explique Mika avec son joli accent français, de telle manière qu'on puisse faire d'une mélodie toutes sortes de choses. Les arrangements sont une super occasion pour changer les choses, amener une chanson ailleurs...» Toy Boy pourrait donc exister en version chant grégorien, par exemple? «C'est drôle que vous demandiez cela: je suis justement en train de préparer un concert de charité et ce sont uniquement les voix des King's Singers (fameux choeur masculin a cappella) qui vont me servir d'instruments! Je veux démontrer que la musique pop a autant de flexibilité que la musique classique.»

 

 

 

La musique classique, l'opéra, Mika connaît puisqu'il les a étudiées... pour ensuite plonger à corps perdu dans la pop scintillante, toujours doublée de sombre. La très belle chanson Blue Eyes a ainsi des allures de souriante chanson des Caraïbes: «Mais si vous vous attardez aux paroles, explique Mika, vous réalisez que ce n'est pas souriant. Elle est inspirée d'une fille que je connais, qui avait des problèmes et à qui on a prescrit tellement de médicaments qu'elle en a perdu son coeur, son âme. Ce que j'essaie toujours d'exprimer, c'est «the beauty in gore», la beauté dans le sanglant, et vice-versa.»

 

Des «collages émotionnels»

 

Cette façon d'opposer musique légère et texte lourd de sens - comme le fait Leonard Cohen, notamment - c'est une des forces de ce prodige de 26 ans: «Pour moi, les chansons sont des sortes de collages émotionnels, et on peut à partir de deux dimensions - la musique, les paroles - les mêler de telle manière qu'elles possèdent plusieurs facettes, toute une foule de subtilités...»

 

Un peu comme sur la pochette et le livret du disque, faits de dessins hautement colorés? «Exactement. Vous savez, on a tout peint à la main, mes amis et moi, tout, sur une table, ça nous a pris des heures. On a ensuite photographié le résultat pour en faire la pochette, ce n'est pas du Photoshop! Ç'a été difficile et long, vous n'avez pas idée, alors que ça semble tout simple, léger, presque enfantin.» Comme une très bonne chanson pop, finalement...

 

Ceux qui ont vu Mika en 2008, au Centre Bell, se souviennent d'un spectacle incroyable, généreux, rempli de ballons, de costumes, d'ombres chinoises, etc. De quoi aura donc l'air le spectacle de mardi... à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, alors qu'ils seront 10 musiciens sur scène? «J'utilise encore l'opposition, explique Mika. C'est une salle plus traditionnelle... où le spectacle ne le sera pas. Je dirai simplement que le show commence comme si nous étions en 1955 et que... j'étais mort!»

 

Oh boy, ça promet! «Je crois que ce sera quelque chose», conclut-il en riant avant d'ajouter, avec un peu de crainte dans la voix: «Tout ce que j'espère, c'est que les gens voudront bien accepter ce que je leur propose: dans le premier album (l'excellent Life in Cartoon Motion, 2007), j'ai construit un monde concret, avec des personnages. Dans le second, je reprends en fait ces personnages et je les transporte ailleurs... Et j'aimerais continuer ainsi, toute ma vie: à partir de mes chansons tellement simples, faire des albums qui ajoutent constamment des couches à mes personnages... J'espère que les gens me permettront de les développer pendant le reste de ma vie...»

 

Mika, en spectacle à la salle Wilfrid-Pelletier, mardi, 13 octobre, 20h.

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Marie-Christine Blais

La Presse

 

Demain, le jeune chanteur libano-américano-britannique Mika sera de l'émission Tout le monde en parle, pour y parler du spectacle qu'il donnera à Montréal mardi, de son nouveau disque, l'excellent The Boy Who Knew Too Much, de sa drôle de vie, de sa voix singulière (il couvre quatre octaves), de sa connaissance réelle du français... À quelques minutes de l'enregistrement, Mika nous a gentiment accordé quelques minutes d'entrevue, bourrées d'intelligence et de charme.

 

Quand on peut écouter The Boy Who Knew Too Much en version double CD (un disque en version studio, l'autre en version spectacle piano-voix), on réalise à quel point Mika est 1) un mélodiste exceptionnel, 2) un arrangeur exceptionnel. Prenez la chanson Toy Boy: sur le disque live, elle est quasi mozartienne, en version studio, elle est devenue quasi Broadway! «Je compose de façon très simple, au piano, explique Mika avec son joli accent français, de telle manière qu'on puisse faire d'une mélodie toutes sortes de choses. Les arrangements sont une super occasion pour changer les choses, amener une chanson ailleurs...» Toy Boy pourrait donc exister en version chant grégorien, par exemple? «C'est drôle que vous demandiez cela: je suis justement en train de préparer un concert de charité et ce sont uniquement les voix des King's Singers (fameux choeur masculin a cappella) qui vont me servir d'instruments! Je veux démontrer que la musique pop a autant de flexibilité que la musique classique.»

 

 

 

La musique classique, l'opéra, Mika connaît puisqu'il les a étudiées... pour ensuite plonger à corps perdu dans la pop scintillante, toujours doublée de sombre. La très belle chanson Blue Eyes a ainsi des allures de souriante chanson des Caraïbes: «Mais si vous vous attardez aux paroles, explique Mika, vous réalisez que ce n'est pas souriant. Elle est inspirée d'une fille que je connais, qui avait des problèmes et à qui on a prescrit tellement de médicaments qu'elle en a perdu son coeur, son âme. Ce que j'essaie toujours d'exprimer, c'est «the beauty in gore», la beauté dans le sanglant, et vice-versa.»

 

Des «collages émotionnels»

 

Cette façon d'opposer musique légère et texte lourd de sens - comme le fait Leonard Cohen, notamment - c'est une des forces de ce prodige de 26 ans: «Pour moi, les chansons sont des sortes de collages émotionnels, et on peut à partir de deux dimensions - la musique, les paroles - les mêler de telle manière qu'elles possèdent plusieurs facettes, toute une foule de subtilités...»

 

Un peu comme sur la pochette et le livret du disque, faits de dessins hautement colorés? «Exactement. Vous savez, on a tout peint à la main, mes amis et moi, tout, sur une table, ça nous a pris des heures. On a ensuite photographié le résultat pour en faire la pochette, ce n'est pas du Photoshop! Ç'a été difficile et long, vous n'avez pas idée, alors que ça semble tout simple, léger, presque enfantin.» Comme une très bonne chanson pop, finalement...

 

Ceux qui ont vu Mika en 2008, au Centre Bell, se souviennent d'un spectacle incroyable, généreux, rempli de ballons, de costumes, d'ombres chinoises, etc. De quoi aura donc l'air le spectacle de mardi... à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, alors qu'ils seront 10 musiciens sur scène? «J'utilise encore l'opposition, explique Mika. C'est une salle plus traditionnelle... où le spectacle ne le sera pas. Je dirai simplement que le show commence comme si nous étions en 1955 et que... j'étais mort!»

 

Oh boy, ça promet! «Je crois que ce sera quelque chose», conclut-il en riant avant d'ajouter, avec un peu de crainte dans la voix: «Tout ce que j'espère, c'est que les gens voudront bien accepter ce que je leur propose: dans le premier album (l'excellent Life in Cartoon Motion, 2007), j'ai construit un monde concret, avec des personnages. Dans le second, je reprends en fait ces personnages et je les transporte ailleurs... Et j'aimerais continuer ainsi, toute ma vie: à partir de mes chansons tellement simples, faire des albums qui ajoutent constamment des couches à mes personnages... J'espère que les gens me permettront de les développer pendant le reste de ma vie...»

 

Mika, en spectacle à la salle Wilfrid-Pelletier, mardi, 13 octobre, 20h.

 

Super article! Merci beaucoup

 

J'ai hâte de le voir chanter a cappella avec le choeur masculin des King's Singers,ça va être quelque chose! :mf_lustslow:

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wow que du positif! thanks for posting :thumb_yello:

 

C'est une salle plus traditionnelle... où le spectacle ne le sera pas. Je dirai simplement que le show commence comme si nous étions en 1955 et que... j'étais mort!»

 

 

aaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhh can't wait!!!!!!!!!!!!!!!!!! :aah:

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Very rough translation courtesy of babelfish!

 

Tomorrow, the young singer Mika libano-américano-British will be of l' emission Everyone speaks about it, to speak there about the spectacle qu' it will give to Montreal Tuesday, of its new disc, l' excel The Boy Who Knew Too Much, of its funny of life, its singular voice (it covers four octaves), of its real knowledge of French… At a few minutes of l' recording, Mika nicely granted us a few d' minutes; interview, faggots d' intelligence and of charm. When one can listen The Boy Who Knew Too Much in version doubles CD (a disc in version studio, l' other in version spectacle piano-voice), one carries out at which Mika point is 1) an exceptional melodist, 2) an exceptional arranger. Take the song Toy Boy: on the disc live, it is quasi mozartienne, in version studio, it became quasi Broadway! “I compose in a very simple way, to the piano, explains Mika with his pretty French accent, in such manner qu' one can make d' a melody all sorts of thing. Arrangements are a super occasion to change the things, to bring a song elsewhere…” Could Toy Boy thus exist in version Gregorian chant, for example? “C' is funny that you ask that: I am precisely preparing a concert of charity and they are only the voices of King' S Singers (famous male chorus has cappella) which will serve d' to me; instruments! I want to show that the pop music has as much flexibility than the classical music.”

 

Classical music, l' opera, Mika knows puisqu' he studied them… for then plunging to body lost in pop scintillating, always doubled of dark. Very the beautiful song Blue Eyes has thus paces of smiling song of the Caribbean: “But if you are delayed with the words, explains Mika, you carry out that this n' is not smiling. It is inspired d' a girl whom I know, who had of the problems and with which one prescribed drugs qu' so much; it lost its heart, its heart of it. What j' always test d' to express, c' is “the beauty in gore”, the beauty in the bloody one, and vice versa.” “Emotional joinings” This way d' to oppose light music and heavy text of direction - as the fact Leonard Cohen, in particular - c' is one of the forces of this 26 year old wonder: “For me, the songs are kinds of emotional joinings, and one can starting from two dimensions - music, words - interfere such manner qu' they have several facets, a whole crowd of subtleties…” A little as on the small pocket and the booklet the disc, facts of highly coloured drawings? “Exactly. You know, one painted all with the hand, my friends and me, all, on a table, that took hours to us. One then photographed the result to make the small pocket, this n' of it; is not of Photoshop! Ç' was difficult and long, you n' do not have idea, whereas that seems very simple, light, almost childish.” Like a very good pop song, finally…

 

Those which saw Mika in 2008, at the Centre Bell, remember d' a spectacle incredible, generous, filled with balloons, costumes, d' Chinese shades, etc Of what l' will thus have; air the spectacle of Tuesday… in the room Wilfrid-Furrier of the Place of Arts, then qu' they will be 10 musicians on scene? “J' still use l' opposition, explains Mika. C' is a more traditional room… where the spectacle will not be it. I will say simply that the show starts as if we were in 1955 and that… j' stays dead!” Oh servant boy, that promises! “I believe that it will be something”, he concludes while laughing before d' to add, with a little fear in the voice: “All that j' hope, c' is that people will want to accept well what I propose to them: in the first album (l' Life in Cartoon Motion, 2007), j' excel; built a concrete world, with characters. In the second, I include in fact these characters and I transport them elsewhere… And j' would like to continue thus, all my life: starting from my so simple songs, to make albums which constantly add layers to my characters… J' hope that people will allow me to develop them during the remainder of my life…” Mika, in spectacle in the room Wilfrid-Furrier, Tuesday October 13, 20:00. ________________

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