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Mika in Canadian Press 2023


Kumazzz

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Échos Vedettes

12 Jan 2023

 

«IL Y A QUELQUE CHOSE DE PLUS DÉSINVOLTE CHEZ MOI»

− Isabelle Boulay

 

Désinvolture, j’aime cette dualité qui me permet d’être tendre avec les gens, en leur disant la vérité, en leur faisant sentir que je les aime et que je les inclus, sans être dupe. C’est ça qui est beau.»

 

NÉE POUR CHANTER

Monter sur scène est comme un refuge pour Isabelle Boulay. «Je suis faite pour ça, m’extraire de la vie quotidienne pour permettre aux gens de se blottir dans l’espace du rêve, pour qu’ils quittent leur réalité. J’ai vraiment du plaisir sur scène, mais le plus important est de donner quelque chose. Chanter est comme une sortie de secours. Je vis presque de façon recluse. Je suis très discrète, mais j’emmagasine beaucoup d’émotions des histoires des autres, de ce que j’entends, de ce que je vois, de ce que je lis... À un moment donné, il faut que mon trop-plein trouve un chemin pour me soulager, et c’est sur scène que ça se passe.»

Elle se souvient aussi que, dès son jeune âge, elle chantait pour consoler les gens. «Dans les bars, les gens sont souvent esseulés, ils noient leur chagrin, mais quand ils entendent quelqu’un chanter, ils sortent de leur bulle. Chanter m’a donné la force de toujours retrouver mon chemin.»

 

CHANTEUR MYSTÈRE

Parallèlement à cette tournée, Isabelle Boulay sortira également un nouvel album, dont elle ne veut pas dévoiler la teneur pour le moment, tout en donnant quelques indices.

«Les détails vont arriver prochainement, mais je peux dire que c’est un répertoire qui n’est pas gagné d’avance. En fait, je me suis décidée à faire cet album alors que la tournée était déjà programmée.»

 

Sur ce nouveau disque, à la manière de son album sur Reggiani, la chanteuse interprétera les chansons d’un grand artiste français, mort depuis quelques années, qui évoluait dans un style et un univers complètement différents. L’histoire de ce choix est plutôt rocambolesque.

 

«Tout a commencé par un message de Yoan Garneau, qui m’a écrit pour me dire qu’il avait écouté les albums de ce chanteur mystère que je lui avais conseillés, et qu’une des chansons était faite pour moi. Quelques semaines plus tard, je me retrouve à un dîner chez le chanteur Mika, à Paris, et mon voisin de table est un auteur qui a traduit plusieurs de ses chansons en français. Il s’avère qu’il est aussi l’auteur de plusieurs titres de ce chanteur mystère.»

 

Pendant cette même période, elle voit, par pur hasard et à plusieurs reprises, un symbole qui se retrouve sur la pochette du dernier album posthume de son chanteur mystère. «Pour sceller le tout, en sortant d’un café où je suis allée rencontrer l’auteur de Mika parce que j’aimerais qu’il m’écrive des chansons, j’aperçois un commerce portant le nom de ce symbole que je vois partout. J’ai compris que je devais aller de l’avant.»

 

ANNIVERSAIRE

Cette année, Isabelle Boulay célèbre aussi 30 ans d’une carrière bien remplie sur deux continents. «J’ai l’impression d’avoir commencé hier. Dernièrement, je suis allée assister à la première de la nouvelle production de Starmania à Paris, et c’était comme si j’y étais hier. Ma mère me disait que, quand on s’arrête et qu’on regarde tout ce que j’ai fait, c’est impressionnant.» La chanteuse reconnaît en même temps que certains événements de son incroyable parcours ne lui ont laissé aucun souvenir. À titre d’exemple, il a fallu qu’on lui montre une vieille vidéo d’elle interprétant Je ne suis qu’une chanson, de Ginette Reno, pour réaliser que c’était réellement arrivé. «J’avais certainement tellement peur de ne pas y arriver que ça a fait un trou dans ma mémoire. Je pense que j’ai toujours été portée par quelque chose, parce que quand je repense à certains moments, je me demande encore comment j’ai fait pour passer par-dessus tout ce que je vivais dans ma vie. En fait, chanter était ma dernière force, et c’est encore ça aujourd’hui.»

 

Ces trois décennies de succès entre le Québec et la France n’ont pas toujours été faciles à vivre, notamment en raison des voyages incessants entre les deux continents. «C’est difficile sur l’organisme. Quand la pandémie est arrivée, ça m’a fait du bien de ne pas voyager régulièrement. Ensuite, quand j’ai pu retourner en France parce que j’étais pacsée (unie civilement) avec mon amoureux, je n’avais pas d’obligation de performance sur scène. Pendant qu’Éric (Dupond-Moretti, son amoureux, est ministre de la Justice en France depuis juillet 2020) était au ministère dans la journée, je m’occupais de mes affaires dans notre appartement. Je pouvais prendre le temps.»

 

Elle a aussi tenu à rectifier certaines informations concernant son fils, Marcus. «Il y a des gens qui pensent que je ne vois pas beaucoup mon fils parce que je suis entre les deux pays, mais je le vois énormément. Depuis qu’il est au monde, mon fils est ma priorité. J’ai choisi d’être avec lui le plus souvent possible. Les deux semaines où je suis au Québec, mon fils est avec moi. Les deux semaines où je retourne en France, je suis avec mon amoureux.»

Enfant, elle a vécu un peu la même chose lorsque son père partait travailler à l’extérieur, souvent pour plusieurs mois. Aujourd’hui, Marcus a 14 ans, et elle peut passer plus de temps en Europe si elle y a des obligations. «Mais je continue d’être une amoureuse au

Québec et d’être maman en France. Je suis toujours reliée aux deux. On continue d’être ce qu’on est, n’importe où.»

 

AMOUR À DISTANCE

Si elle reconnaît son envie parfois d’une vie plus normale, Isabelle Boulay est surtout consciente du bonheur qu’elle tient entre ses mains. «Autant mon amoureux que moi, on aimerait que l’autre nous attende quand on rentre à la maison, mais je ne peux pas exiger ça de lui, comme lui ne peut pas l’exiger de moi. Je pense que je serai toujours quelqu’un qu’on attend. Mais quand on est là l’un pour l’autre, on est entièrement présents. Je comprends parfaitement sa réalité, parce que c’est aussi la mienne.»

 

Au détour d’une phrase, elle confie même toute l’admiration qu’elle a pour son amoureux. «Même avant de le connaître plus intimement, je trouvais que c’était quelqu’un qui avait beaucoup d’audace, qui avait une colonne vertébrale. Il avait toute la dimension pour aller en politique. Et quand on aime quelqu’un, on l’aime totalement.»

 

:uk: Google translator ( a part of she mentions Mika )

MYSTERY SINGER
Parallel to this tour, Isabelle Boulay will also release a new album, the content of which she does not want to reveal for the moment, while giving some clues.

“The details will come soon, but I can say that it is a repertoire that is not won in advance. In fact, I decided to make this album when the tour was already scheduled."


On this new disc, like her album on Reggiani, the singer will perform the songs of a great French artist, who died a few years ago, who evolved in a completely different style and universe. The story of this choice is rather incredible.


“It all started with a message from Yoan Garneau, who wrote to me to tell me that he had listened to the albums of this mystery singer that I had recommended to him, and that one of the songs was made for me. A few weeks later, I find myself at a dinner with the singer Mika, in Paris, and my table neighbor is an author who has translated several of his songs into French. It turns out that he is also the author of several titles of this mystery singer.


During this same period, she sees, by pure chance and on several occasions, a symbol which is found on the cover of the last posthumous album of her mystery singer.

"To seal it all, leaving a cafe where I went to meet the author of Mika because I would like him to write me songs, I see a business bearing the name of this symbol that I see all over. I realized that I had to move on."

 

:teehee: In my humble opinion... the author is Doriand.

 

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This article was published on 23 October 2022.

( sorry I didn't know about Isabelle Boulay. :no: )

 

SHOWBIZZ.NET

https://showbizz.net/musique/decouvrez-le-nouveau-projet-disabelle-boulay

 

Découvrez le nouveau projet d’Isabelle Boulay!

 

Isabelle Boulay passe l’automne en studio pour enregistrer un nouvel album, autour duquel flotte un certain mystère. Tout ce qu’on sait, c’est que ce disque en sera un de réinterprétations de chansons d’un homme, apparemment un monstre sacré. L’artiste revisite ainsi le répertoire d’un chanteur français qu’elle aime et admire depuis de nombreuses années.

 

Qui est ce chanteur ? N’insistez pas, Isabelle ne le révélera pas tout de suite!

 

« C’est quelqu’un qui, dans son tempérament, était très rock, mais qui était fasciné par l’Amérique et la musique country », s’est-elle contentée de répondre à Showbizz.net, mystérieuse.

 

« Dans mes spectacles, dans les années précédentes, j’approchais un peu ses chansons, et il m’est arrivé plein d’événements, des circonstances qui m’ont amenée à rencontrer l’un des derniers auteurs qui a travaillé avec lui. Il y avait toujours des récurrences, et moi, je crois à la force des signes. Par exemple, je n’arrêtais pas de voir toujours le même symbole, et ce symbole figurait sur la pochette de son dernier album. Et j’en voyais partout où j’allais! C’était presque comme s’il était venu me parler à travers quelqu’un. C’était fou, toutes les circonstances! »

 

Un autre indice : Yoan Garneau, son ex-protégé de La Voix, avait téléphoné à Isabelle pour lui parler de ce chanteur, tout juste un mois et demi avant qu’elle rencontre l’auteur collaborateur de cette vedette secrète. C’est au cours d’une fête organisée par la superstar Mika, à la même table que des pointures comme Fanny Ardant, qu’Isabelle Boulay a pu jaser avec le parolier.

« Il m’a dit qu’il avait écrit des chansons sur l’album "de", et c’est comme ça que ç’a commencé... »

 

Un honneur important

 

En septembre, Isabelle Boulay recevait le Prix Lucille-Dumont, décerné par la Fondation SPACQ (Société professionnelle des auteurs et compositeurs du Québec) pour récompenser la carrière d’une interprète. Un honneur qui lui a particulièrement fait plaisir, parce qu’il est justement décidé par des auteurs et compositeurs, des créateurs qu’elle estime au plus haut point.

 

« Moi, si je n’avais pas la matière de leurs chansons, je ne pourrais pas être l’interprète que je suis. C’est comme une chaleur du coeur de la part des gens de mon métier. C’est un symbole de reconnaissance, et je me sens vraiment choyée. Lucille Dumont, quand j’étais enfant, je la regardais chanter, et je la trouvais tellement grande, dans ses manières, son élégance, sa façon d’interpréter. Elle était toujours dans la maîtrise et la sobriété, avec un panache fou. »

 

Le gala de la SPACQ nous avait aussi donné l’occasion de nous entretenir avec Mario Pelchat, qui nous a fait part d’une déception quant au gala de l’ADISQ. Lisez ses propos ici. Diane Juster, présidente de la Fondation SPACQ, qui venait de faire sensation avec une prestation à En direct de l’univers, s’était aussi confiée à nous. Prenez de ses nouvelles ici.

 

Ce samedi 22 octobre, Isabelle Boulay fera une pause de son travail musical pour se faire célébrer à En direct de l’univers. France Beaudoin nous disait cette semaine que cette édition d’En direct… sera particulièrement spectaculaire et qu’il ne faut pas oublier d’enregistrer l’émission si on ne peut la voir en direct. Apprenez-en plus ici.

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  • 5 weeks later...

Le Journal de Montreal

11 Feb 2023

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:france:

DES COACHS POPULAIRES

 

Dans chacun des pays, des vedettes locales font le même exercice de découvrir de jeunes ou moins jeunes talents à l’oreille, sans les voir avant d’appuyer sur leur bouton pour se retourner. Une partie du succès de l’émission tient d’ailleurs aux coachs. Ils doivent être suffisamment populaires et représenter différents courants musicaux pour attirer tous les segments de la population.

Plusieurs vedettes américaines ont accepté de jouer le jeu en s’assoyant dans les fauteuils rouges de l’émission, comme Christina Aguilera, Adam Levine, Cee Lo Green et Blake Shelton pour la première saison américaine. Par la suite, d’autres ont suivi, comme Richard Cocciante, à qui l’ont doit notamment la musique de Notre Dame de Paris, Seal, Ricky Martin, Tom Jones, Keith Urban, Luis Fonsi, Joe Jonas, Maluma, ou encore Boy George et Mika.

 

:uk:

POPULAR COACHES


In each of the countries, local stars do the same exercise of discovering young or less young talents by ear, without seeing them before pressing their button to turn around. Part of the success of the show is also due to the coaches. They must be sufficiently popular and represent different musical currents to appeal to all segments of the population.

Several American stars have agreed to play the game by sitting in the show's red armchairs, such as Christina Aguilera, Adam Levine, Cee Lo Green and Blake Shelton for the first American season. Subsequently, others followed, such as Richard Cocciante, to whom we owe the music of Notre Dame de Paris, Seal, Ricky Martin, Tom Jones, Keith Urban, Luis Fonsi, Joe Jonas, Maluma, or even Boy George and Mika.

 

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  • 4 months later...

Fugues

July 2023

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Page 12

 

Où sontleslesbiennes

 

En ce mois de juillet, je célèbre une date charnière avec vous. Voilà maintenant 15 ans que j’écris pour Fugues ! Retour sur le processus et certaines personnes marquantes que j’ai eu le plaisir d’interviewer. Champagne !

 

Le journaliste doit avant tout mettre les autres de l’avant, les gens qu’il interviewe et leurs initiatives, pour informer le lecteur ou la lectrice. Terminé le cours de journalisme. Puis, vous me dites : oui, mais tu parles de toi, là! En effet, la chronique («Où sont les lesbiennes ? », que j’écris depuis janvier 2017) diffère de l’article journalistique dans la mesure où elle met de l’avant l’opinion d’un chroniqueur, alors que l’article journalistique « tente » de demeurer le plus neutre possible, bien que l’objectivité pure n’existe pas.

 

À savoir que je n’étais pas formée comme journaliste à la base. J’ai appris sur le terrain. Je venais de terminer ma maitrise sur le cinéma LGBT et un stage à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse, où j’avais travaillé sur le rapport de consultation intitulé « De l’égalité juridique à l’égalité sociale. Vers une stratégie nationale de lutte contre l’homophobie ». J’avais fait du journalisme à l’Université pour le Concordia français et une de mes critiques avait été publiée dans La Presse pour un concours sur les Oscars… (Big Break !) Après avoir écrit un article pour les auditions de la chorale Extravaganza, pour laquelle j’étais choriste, mon premier « brief » sera une entrevue avec la DJ new-yorkaise Susan Morabito. C’était en 2008. MySpace était LA plateforme musicale de l’heure… Cette année-là, j’ai aussi eu l’occasion d’interviewer la grande Nicole Brossard. Je me souviens avoir été conquise par la plume de la poète, mais également par ses dires. Près de 15 ans plus tard, j’aurai la chance de l’interviewer à nouveau. Le destin.

 

Mes coups de coeur en 15 ans ? Difficile de n’en choisir que quelques-uns… J’ai interviewé une bonne partie de la communauté montréalaise, notamment dans le contexte de la section « Inter-vues », qui posait un regard sur des femmes impliquées dans la communauté : dès ma première année, en 2008, j’interviewe les Nathalie Di Palma, Diane Heffernan, Franklyne, Karol O’Brien, Charlie Boudreau et j’en passe. Aussi, au cours des années 2010 à 2017, je m’occuperai de la section Buzz sur le Web, sorte de mélange entre la revue de littérature LGBT sur le Web et la chronique. Sinon, j’ai été particulièrement marquée par un Américain qui a changé la « couleur » du militantisme avec son drapeau arc-en-ciel : Gilbert Baker. J’ai eu l’occasion de l’interviewer en 2013, près de six ans avant son décès, et son tempérament bien trempé n’avait d’égal que la couleur de ses créations. En termes de coup de coeur musical, j’ai été « flabbergastée » par Melissa Etheridge, que j’ai eu le plaisir d’interviewer pour son passage au Festival international de jazz de Montréal en 2017… On craint souvent l’égo démesuré des grandes vedettes, mais ce n’était vraiment pas le cas de Melissa, qui fut humble et généreuse de son temps (en général, ces vedettes ne vous accordent que 15 minutes de leur temps). Cela dit, bien préparé, vous pouvez faire dire beaucoup à une vedette en 15 minutes, pour autant qu’elle soit articulée dans son discours : pour ma part, la palme revient à Tegan du groupe Tegan et Sara en 2013.

Parmi mes entrevues les plus stressantes, mentionnons celle de Mika. Avec un an d’expérience en poche, j’étais allée à la session d’écoute de son nouvel album We Are Golden qui se déroulait à l’Auberge Saint-Gabriel avec tout le gratin journalistique montréalais : au menu, l’attachée de presse qui me mentionnait incessamment (et uniquement à moi, non pas aux autres quotidiens généralistes) de ne pas aborder la vie privée de Mika (lire : son homosexualité dans le placard). C’était en 2009, quelques années avant que Mika ne fasse son coming out, puis la couverture du Fugues en 2011.

 

Autre entrevue stressante : le chanteur Nicola Sirkis du groupe français Indochine. Vous savez, on ne choisit pas la plage horaire avec les vedettes. Je devais donc effectuer mon entrevue (je n’avais pas de cellulaire à l’époque, en 2013) et par la suite courir pour donner mon cours de cinéma au centre-ville. Tout ça, avec mon ex derrière l’épaule qui écoutait admirativement, en pleurant de joie d’entendre la voix de son idole de jeunesse. J’étais dans le même état que mon ex quand j’ai interviewé une de mes idoles, la chanteuse britannique Joss Stone. C’était en 2015, en personne, à Radio-Canada ; elle est sortie tout sourire en pantoufles avec son thé au miel. C’est là que j’ai fondu, en avouant que j’avais amené quelques-uns de ses albums (toute sa discographie, en fait !), qu’elle m’a gentiment dédicacés au terme de notre rencontre d’une quarantaine de minutes. Y’a fallu que je me pince ! Expérience similaire pour Samantha Fox. C’était étrange d’interviewer cette icône ; au primaire, je faisais du lip-sync et des chorégraphiques sur ses chansons (je n’y comprenais pas un mot) sans me douter qu’un jour j’allais l’interviewer pour discuter de la diversité sexuelle en prévision de son spectacle de la Fierté à Montréal ! Au-delà des personnes, il y a les initiatives de la communauté. J’ai eu des coups de coeur pour plusieurs et au cours de la décennie 2010 jusqu’à aujourd’hui, j’ai suivi sans relâche la Journée de visibilité lesbienne.

 

Bien qu’on travaille à la pige, en 15 ans, on crée des liens avec nos collègues : Yves, Denis-Daniel, André, Patrick, Serge, Marc, Luc-Alexandre, c’est toujours un plaisir de vous croiser dans les partys du Fugues. Il y a aussi ceux qui nous ont quittés, je pense à Michel Johanny Furtin, qui m’a beaucoup appris au fil des ans. Apprendre, c’est vraiment ce que j’aime du métier de journaliste. J’ai beaucoup appris sur la communauté LGBTQ+ d’ici et d’ailleurs. J’ai aussi eu l’occasion de constater les avancées sociopolitiques en lien avec l’homosexualité, au fil du temps, même si plusieurs combats ne sont pas terminés. Mon entrevue avec Michael Hendrix et René Leboeuf fut marquante. Non seulement parce que le parcours de ces deux militants est émotivement chargé d’histoire(s), mais également parce que c’était ma mère qui, dans l’exercice de ses fonctions, les a unis au Palais de justice de Montréal, en 2004, officialisant ainsi le premier mariage gai au Québec. Avoir l’occasion de souligner ce devoir de mémoire, dix ans plus tard dans Fugues, fut pour moi un signe du destin. J’étais au bon endroit et mes mots avaient le pouvoir de mettre en lumière des personnes exceptionnelles, mais aussi certains maux sociaux. C’est aussi ça, le journalisme : éveiller les consciences. Cela dit, c’est impossible sans la curiosité des lecteurs et lectrices. Bref, la journaliste, comme la chroniqueure, n’est rien sans vous qui lisez ces lignes. Et c’est toujours un plaisir de lire vos commentaires. Je trinque à votre santé, en profitant du soleil d’été !

 

 

 

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Among my most stressful interviews is that of Mika. With a year of experience in my pocket, I went to the listening session for his new album We Are Golden, which was taking place at the Auberge Saint-Gabriel with all of Montreal's top journalists: on the menu, the press which constantly mentioned to me (and only to me, not to other generalist dailies) not to discuss Mika's private life (read: his homosexuality in the closet). It was 2009, a few years before Mika came out, then the cover of Fugues in 2011.

 

 

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Fugues 2012 September

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45 minutes ago, Kumazzz said:

Fugues

July 2023

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Page 12

 

Où sontleslesbiennes

 

En ce mois de juillet, je célèbre une date charnière avec vous. Voilà maintenant 15 ans que j’écris pour Fugues ! Retour sur le processus et certaines personnes marquantes que j’ai eu le plaisir d’interviewer. Champagne !

 

Le journaliste doit avant tout mettre les autres de l’avant, les gens qu’il interviewe et leurs initiatives, pour informer le lecteur ou la lectrice. Terminé le cours de journalisme. Puis, vous me dites : oui, mais tu parles de toi, là! En effet, la chronique («Où sont les lesbiennes ? », que j’écris depuis janvier 2017) diffère de l’article journalistique dans la mesure où elle met de l’avant l’opinion d’un chroniqueur, alors que l’article journalistique « tente » de demeurer le plus neutre possible, bien que l’objectivité pure n’existe pas.

 

À savoir que je n’étais pas formée comme journaliste à la base. J’ai appris sur le terrain. Je venais de terminer ma maitrise sur le cinéma LGBT et un stage à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse, où j’avais travaillé sur le rapport de consultation intitulé « De l’égalité juridique à l’égalité sociale. Vers une stratégie nationale de lutte contre l’homophobie ». J’avais fait du journalisme à l’Université pour le Concordia français et une de mes critiques avait été publiée dans La Presse pour un concours sur les Oscars… (Big Break !) Après avoir écrit un article pour les auditions de la chorale Extravaganza, pour laquelle j’étais choriste, mon premier « brief » sera une entrevue avec la DJ new-yorkaise Susan Morabito. C’était en 2008. MySpace était LA plateforme musicale de l’heure… Cette année-là, j’ai aussi eu l’occasion d’interviewer la grande Nicole Brossard. Je me souviens avoir été conquise par la plume de la poète, mais également par ses dires. Près de 15 ans plus tard, j’aurai la chance de l’interviewer à nouveau. Le destin.

 

Mes coups de coeur en 15 ans ? Difficile de n’en choisir que quelques-uns… J’ai interviewé une bonne partie de la communauté montréalaise, notamment dans le contexte de la section « Inter-vues », qui posait un regard sur des femmes impliquées dans la communauté : dès ma première année, en 2008, j’interviewe les Nathalie Di Palma, Diane Heffernan, Franklyne, Karol O’Brien, Charlie Boudreau et j’en passe. Aussi, au cours des années 2010 à 2017, je m’occuperai de la section Buzz sur le Web, sorte de mélange entre la revue de littérature LGBT sur le Web et la chronique. Sinon, j’ai été particulièrement marquée par un Américain qui a changé la « couleur » du militantisme avec son drapeau arc-en-ciel : Gilbert Baker. J’ai eu l’occasion de l’interviewer en 2013, près de six ans avant son décès, et son tempérament bien trempé n’avait d’égal que la couleur de ses créations. En termes de coup de coeur musical, j’ai été « flabbergastée » par Melissa Etheridge, que j’ai eu le plaisir d’interviewer pour son passage au Festival international de jazz de Montréal en 2017… On craint souvent l’égo démesuré des grandes vedettes, mais ce n’était vraiment pas le cas de Melissa, qui fut humble et généreuse de son temps (en général, ces vedettes ne vous accordent que 15 minutes de leur temps). Cela dit, bien préparé, vous pouvez faire dire beaucoup à une vedette en 15 minutes, pour autant qu’elle soit articulée dans son discours : pour ma part, la palme revient à Tegan du groupe Tegan et Sara en 2013.

Parmi mes entrevues les plus stressantes, mentionnons celle de Mika. Avec un an d’expérience en poche, j’étais allée à la session d’écoute de son nouvel album We Are Golden qui se déroulait à l’Auberge Saint-Gabriel avec tout le gratin journalistique montréalais : au menu, l’attachée de presse qui me mentionnait incessamment (et uniquement à moi, non pas aux autres quotidiens généralistes) de ne pas aborder la vie privée de Mika (lire : son homosexualité dans le placard). C’était en 2009, quelques années avant que Mika ne fasse son coming out, puis la couverture du Fugues en 2011.

 

Autre entrevue stressante : le chanteur Nicola Sirkis du groupe français Indochine. Vous savez, on ne choisit pas la plage horaire avec les vedettes. Je devais donc effectuer mon entrevue (je n’avais pas de cellulaire à l’époque, en 2013) et par la suite courir pour donner mon cours de cinéma au centre-ville. Tout ça, avec mon ex derrière l’épaule qui écoutait admirativement, en pleurant de joie d’entendre la voix de son idole de jeunesse. J’étais dans le même état que mon ex quand j’ai interviewé une de mes idoles, la chanteuse britannique Joss Stone. C’était en 2015, en personne, à Radio-Canada ; elle est sortie tout sourire en pantoufles avec son thé au miel. C’est là que j’ai fondu, en avouant que j’avais amené quelques-uns de ses albums (toute sa discographie, en fait !), qu’elle m’a gentiment dédicacés au terme de notre rencontre d’une quarantaine de minutes. Y’a fallu que je me pince ! Expérience similaire pour Samantha Fox. C’était étrange d’interviewer cette icône ; au primaire, je faisais du lip-sync et des chorégraphiques sur ses chansons (je n’y comprenais pas un mot) sans me douter qu’un jour j’allais l’interviewer pour discuter de la diversité sexuelle en prévision de son spectacle de la Fierté à Montréal ! Au-delà des personnes, il y a les initiatives de la communauté. J’ai eu des coups de coeur pour plusieurs et au cours de la décennie 2010 jusqu’à aujourd’hui, j’ai suivi sans relâche la Journée de visibilité lesbienne.

 

Bien qu’on travaille à la pige, en 15 ans, on crée des liens avec nos collègues : Yves, Denis-Daniel, André, Patrick, Serge, Marc, Luc-Alexandre, c’est toujours un plaisir de vous croiser dans les partys du Fugues. Il y a aussi ceux qui nous ont quittés, je pense à Michel Johanny Furtin, qui m’a beaucoup appris au fil des ans. Apprendre, c’est vraiment ce que j’aime du métier de journaliste. J’ai beaucoup appris sur la communauté LGBTQ+ d’ici et d’ailleurs. J’ai aussi eu l’occasion de constater les avancées sociopolitiques en lien avec l’homosexualité, au fil du temps, même si plusieurs combats ne sont pas terminés. Mon entrevue avec Michael Hendrix et René Leboeuf fut marquante. Non seulement parce que le parcours de ces deux militants est émotivement chargé d’histoire(s), mais également parce que c’était ma mère qui, dans l’exercice de ses fonctions, les a unis au Palais de justice de Montréal, en 2004, officialisant ainsi le premier mariage gai au Québec. Avoir l’occasion de souligner ce devoir de mémoire, dix ans plus tard dans Fugues, fut pour moi un signe du destin. J’étais au bon endroit et mes mots avaient le pouvoir de mettre en lumière des personnes exceptionnelles, mais aussi certains maux sociaux. C’est aussi ça, le journalisme : éveiller les consciences. Cela dit, c’est impossible sans la curiosité des lecteurs et lectrices. Bref, la journaliste, comme la chroniqueure, n’est rien sans vous qui lisez ces lignes. Et c’est toujours un plaisir de lire vos commentaires. Je trinque à votre santé, en profitant du soleil d’été !

 

 

 

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Among my most stressful interviews is that of Mika. With a year of experience in my pocket, I went to the listening session for his new album We Are Golden, which was taking place at the Auberge Saint-Gabriel with all of Montreal's top journalists: on the menu, the press which constantly mentioned to me (and only to me, not to other generalist dailies) not to discuss Mika's private life (read: his homosexuality in the closet). It was 2009, a few years before Mika came out, then the cover of Fugues in 2011.

 

 

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Fugues 2012 September

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Here is an old article about "The Boy Who Knew Too Much" written by Julie VAILLANCOURT .

Fugues

septembre 2009

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Issuu https://issuu.com/fugues/docs/115

 👉 PDF file ( 221 kb ) 2009.09 Fugues MIKA The Boy Who Knew Too Much.pdf

 

MIKA ET SON NOUVEL ALBUM

Lacréation musicale selon Mika…

 

C’est dans le très approprié décor de l’hôtel Saint-Gabriel, parmi divers pianos vintage de toutes sortes, que la session d’écoute du nouvel album de Mika s’est déroulée.

Entrevue avec ce «piano man» qui a fait depuis longtemps ses gammes.

 

Vêtu d’un pantalon orange, d’une écharpe bleue et d’un petit blouson, Mika s’est avancé tout sourire devant les journalistes, en prenant bien soin de se présenter à chacun d’eux, et ce, dans la langue de Molière, s’il vous plaît!

 

Malgré ses 8 millions d’albums vendus avec Life in Cartoon Motion, suivi de l’édition limitée du EP Songs for Sorrow et d’un nouvel album à paraître à la fin septembre, le jeune chanteur de 25 ans a gardé sa simplicité. Et après l’écoute de son troisième effort musical, force est d’admettre que sa créativité est tout aussi vive. Avec des pièces comme Blame it on Girls (qui n’a rien à envier à l’énergie de Justin Timberlake), Blue Eyes (aux rythmes latins et percussifs), I See You (une pièce mature et mélo aux superbes vocales), ou encore Toy Boy (avec analogie et paroles recherchées), gageons que ce nouvel album de Mika saura trouver, une fois de plus, des millions de preneurs.

 

Et comme le précise le chanteur :

«Le premier album se voulait, si l’on veut, la bande originale (BO) de mon enfance, alors que celui-ci sera celle de mon adolescence.»

 

D’ailleurs, le 1er extrait intitulé We are Golden, constitue un hommage à sa jeunesse, porteuse d’un message :

 

«Quand j’ai écrit cette chanson, je voulais me sentir comme quand j’avais 17 ans. Et il y a un message, celui que j’aurais voulu entendre à cet âge : "Tu as de la valeur, tu ne dois pas changer, même si tu es un outsider, que tu n’es pas cool ou populaire". Et si j’ai commencé à écrire des chansons, c’est parce que ça me donnait de la valeur. C’est l’habileté que j’ai développée et c’est ce qui m’a sauvé dans un sens.»

 

Malgré une adolescence difficile, la musique a fait l’effet d’un baume au cœur très tôt dans la vie de Mika, alors qu’il prenait des cours de chant, dès l’âge de 8 ans, à raison de 2 à 3 heures par jour. Passionné du chant classique et doté d’une tessiture vocale impressionnante (près de 4 octaves), il performera sur des airs de Richard Strauss dès l’âge de 11 ans, alors qu’à 15 ans, il obtient le rôle du soprano dans The Pilgrim’s Progress au Royal Opera House:

«Alors, lorsque les gens disent que je fais carrière depuis peu, ce n’est pas vraiment exact!» me confie Mika. Et croyez-le ou non, malgré son succès, le jeune prodige n’était pas encore certain, il y a de cela un an, de vouloir se destiner à la musique. Il faut dire que supporter la pression qu’engendre la vente de millions d’albums n’est pas toujours chose facile :

«Il ne faut pas avoir peur de s’enfermer dans son monde pour être toujours conscient de sa propre perception», m’indique celui qui avoue devoir être patient avec les tabloïds britanniques.

 

D’ailleurs, si Mika avait écrit son premier album au sous-sol de la maison de ses parents, dans son studio de Londres, créer son deuxième album s’est avéré plus complexe :

 

«Je suis toujours en train de voyager et je n’ai donc pas pu écrire là-bas. Aussi j’avais ce sentiment de pression commerciale et je ne savais pas quoi faire.»

Un jour, Pete Townshed (guitariste The Who) lui a donné un conseil judicieux :

«Même si tu as 60 ans, après chaque album, tu vas revivre ce sentiment. Et c’est la discipline qui va te guider dans ces périodes. Ne pense pas comme un artiste. Pense comme un artisan, et ensuite tu vas devenir un artiste.»

 

C’est à ce moment que Mika a pris conscience que sa vie avait changé, qu’elle ne serait plus jamais la même, et qu’il devait adapter son processus de création: «Alors j’arrivais tout les jours à 11h15 au Olympic Studios; à 14h15, je prenais mon déjeuner au restaurant Riva, à Londres, et après je retournais au studio jusqu’à 20h15. À 21h, j’allais prendre une bière dans un pub et je rentrais chez moi. Le lendemain, je faisais la même routine. Cette discipline, m’a vraiment aidé. J’adore la structure et cette idée de m’enfermer dans un studio, où il y a toute cette possibilité musicale. C’était moi, mon ingénieur et un piano. Et aussi des références visuelles, des images, des dessins que j’accroche à mon mur, et un fleuriste qui m’apporte des fleurs du marché. C’est dans cet univers créatif que je travaille, et disons que mon ingénieur est très patient! (rires)»

Julie VAILLANCOURT

 

Le nouvel album de Mika, THE BOY WHO KNEW TOO MUCH, sera disponible au Québec dès le 22 septembre prochain...

 

 

Si le deuxième album de Mika devait à l’origine porter le nom de son pre- mier extrait, We Are Golden, le chanteur a procédé à un change- ment de dernière minute. Attendu pour le 21 septembre 2009, l’opus s’intitule désormais The Boy Who Knew Too Much, un clin d’oeil au film d’Alfred Hitchcock The Man Who Knew Too Much...

Ce nouvel album sera en magasin au Québec dès le 22 septembre en version regulière et de luxe. Cette dernière version com- prendra un DVD sur lequel on retrouvera un concert de Mika enregistré à Londres. Fugues vous propose de découvrir 14 extraits de l’édition de luxe. Pour les écouter, visitez la section ARTS du site de Fugues.com.

 

:uk: Google translator

Spoiler

 

MIKA AND HIS NEW ALBUM

Musical creation according to Mika…


It was in the very appropriate decor of the Hôtel Saint-Gabriel, among various vintage pianos of all kinds, that the listening session for Mika's new album took place.

Interview with this “piano man” who has been doing his scales for a long time.


Dressed in orange pants, a blue scarf and a little jacket, Mika came forward all smiles in front of the journalists, taking great care to introduce himself to each of them, and this, in the language of Molière, please!


Despite his 8 million albums sold with Life in Cartoon Motion, followed by the limited edition EP Songs for Sorrow and a new album to be released at the end of September, the 25-year-old singer has kept his simplicity. And after listening to his third musical effort, we have to admit that his creativity is just as lively. With pieces like Blame it on Girls (which has nothing to envy to the energy of Justin Tim berlake), Blue Eyes (with Latin and percussive rhythms), I See You (a mature and melodious piece with superb vocals) , or even Toy Boy (with analogy and sophisticated lyrics), we bet that this new album by Mika will once again find millions of takers.


And as the singer points out:

“The first album was intended, if you will, the soundtrack (BO) of my childhood, while this one will be that of my adolescence.”


Moreover, the 1st excerpt entitled We are Golden, is a tribute to his youth, carrying a message:


“When I wrote this song, I wanted to feel like when I was 17. And there is a message, the one I would have liked to hear at that age: "You have value, you must not change, even if you are an outsider, that you are not cool or popular". And if I started writing songs, it's because it gave me value. That's the skill that I developed and that's what saved me in a way."


Despite a difficult adolescence, music had the effect of a balm to the heart very early in Mika's life, when he took singing lessons, from the age of 8, at the rate of 2 to 3 hours per day. Passionate about classical singing and endowed with an impressive vocal range (nearly 4 octaves), he performed to the tunes of Richard Strauss from the age of 11, while at 15 he obtained the role of soprano. in The Pilgrim's Progress at the Royal Opera House:

"So when people say I'm new to my career, that's not really accurate!" Mika confides in me.
And believe it or not, despite his success, the young prodigy was not yet sure, a year ago, that he wanted to pursue music. It must be said that supporting the pressure generated by the sale of millions of albums is not always easy:
"You shouldn't be afraid to shut yourself up in your world to always be aware of your own perception", tells me the man who admits having to be patient with the British tabloids.


Moreover, if Mika had written his first album in the basement of his parents' house, in his London studio, creating his second album turned out to be more complex:


"I'm still traveling so I couldn't write there. So I had this feeling of commercial pressure and I didn't know what to do."

One day, Pete Townshed (guitarist The Who) gave him sound advice:

“Even if you are 60 years old, after each album, you will relive this feeling. And it is discipline that will guide you through these periods. Don't think like an artist. Think like a craftsman, and then you will become an artist.”


It was then that Mika realized that his life had changed, that it would never be the same again, and that he had to adapt his creative process:
  “So I arrived every day at 11:15 a.m. at Olympic Studios; at 2:15 p.m., I had lunch at the Riva restaurant in London, and then I returned to the studio until 8:15 p.m. At 9 p.m., I would go have a beer in a pub and go home. The next day I was doing the same routine. This discipline really helped me. I love the structure and this idea of locking myself in a studio, where there is all this musical possibility. It was me, my engineer and a piano. And also visual references, pictures, drawings that I hang on my wall, and a florist who brings me flowers from the market. It is in this creative universe that I work, and let's say that my engineer is very patient! (laughs)”
Julie VAILLANCOURT


Mika's new album, THE BOY WHO KNEW TOO MUCH, will be available in Quebec on September 22...

 

 

If Mika's second album was originally to bear the name of his first single, We Are Golden, the singer made a last minute change. Expected for September 21, 2009, the opus is now called The Boy Who Knew Too Much, a nod to Alfred Hitchcock's film The Man Who Knew Too Much...

This new album will be in stores in Quebec from September 22 in regular and deluxe versions. This latest version will include a DVD on which we will find a concert by Mika recorded in London. Fugues invites you to discover 14 excerpts from the deluxe edition. To listen to them, visit the ARTS section of the Fugues.com website.

 

 

 

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  • 4 months later...

Radio Canada

 

Phone Interview

Pénélope

Rattrapage du 17 nov. 2023 : Le nouvel album du chanteur Mika

https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/penelope/segments/entrevue/462532/musique-pop-francophone-album-mika

 

L’amour de la musique et du français du chanteur Mika

Publié le 17 novembre 2023

 

Le chanteur Mika a connu un succès monstre sur la scène internationale en 2007 avec la chanson pop Grace Kelly. Le 1er décembre, il sortira son premier album entièrement en français, intitulé Que ta tête fleurisse toujours. L'artiste explique que son rapport à la langue française est très personnel. Étant Libano-Américain et n'ayant pas le français comme langue maternelle, il avait le souhait de créer un album francophone plutôt qu'un album en français. Il y a une réelle différence pour lui entre les deux.

« Je parle [le français] à ma manière et je voulais préserver tous ces aspects un peu particuliers ou différents qui sont un peu plus personnels. »

— Une citation de  Mika

L’auteur-compositeur-interprète parle avec philosophie des thèmes de son album, en particulier de

l’amour, romantique bien sûr, mais pas que.

« En faisant l’amour, on résiste. »

— Une citation de  Mika

Mika explique également avec émotion d’où lui est venue l’idée du titre de cet album et parle de sa relation intime avec sa mère, décédée des suites d’un cancer en 2021.

 

 

Singer Mika’s love of music and French

Published on November 17, 2023


Singer Mika had huge success on the international scene in 2007 with the pop song Grace Kelly. On December 1st, he will release his first album entirely in French, entitled Que ta tête fleurisse toujours. The artist explains that his relationship with the French language is very personal. Being Lebanese-American and not having French as his mother tongue, he wanted to create a French-speaking album rather than an album in French. There is a real difference for him between the two.

 

     “I speak [French] in my own way and I wanted to preserve all these slightly particular or different aspects which are a little more personal. »
     — A quote from Mika

 

The singer-songwriter speaks philosophically about the themes of his album, particularly

love, romantic of course, but not only that.

 

     “By making love, we resist. »
     — A quote from Mika

 

Mika also explains with emotion where the idea for the title of this album came from and talks about his intimate relationship with his mother, who died of cancer in 2021.

 

 

YouTube

 

 

Edited by Kumazzz
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Le Devoir

2 décembre 2023

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Mika, ou l’éloge de la vie en couleur

 

Il y a des titres d’album fuyants, brumeux, et d’autres qui sont clairs et nets sur l’intention de l’artiste. Avec son plus récent disque, le populaire artiste pop Mika tombe dans la deuxième catégorie. Sa nouvelle collection de chansons s’intitule Que ta tête fleurisse toujours et porte deux informations clés : ces morceaux dansants sont en français dans le texte, en plus d’appeler l’auditeur à ne pas céder à la grisaille ou à l’immobilisme malgré les années qui passent.

 

Le chanteur a passé de longs pans de sa vie aux États-Unis et a fait l’essentiel de sa carrière en anglais, sauf quelques exceptions notables, comme le tube Elle me dit. Mais le nouveau quadragénaire, dont le vrai nom est Michael Holbrook Penniman Jr., est né au Liban et a passé les premières années de sa vie en France. Celui qui a aussi collaboré avec Pierre Lapointe possède donc un excellent français, livré avec sa touche toute personnelle.

 

« C’est le Mika French ! lance-t-il en rigolant, se moquant illico de son utilisation de la formule anglaise. Ce que je dis toujours, c’est que je ne voulais pas faire semblant d’être Français. C’était plutôt cette idée d’être francophone, que ces différentes identités, cette idée d’être “passager” à travers beaucoup de différentes cultures, ce n’était pas une faiblesse, mais une force. »

Et à l’instar de Chilly Gonzales, qui a récemment aussi viré franco, Mika relève haut la main le défi de l’écriture de chansons dans la langue de Molière, optant pour une approche « candide » « sans utiliser des allégories », en plus de se servir de la rythmique des mots. 

 

Il donne l’exemple de la pièce Sweety Banana, où il fait claquer les consonnes : « Coco sur mes lèvres / un coeur caramel / dans des bras cassés ». « C’est très fidèle à mon écriture en général, explique-t-il. Sans trop de pirouettes, mais qui raconte quelque chose de très profond, donc simple à l’extérieur, profond à l’intérieur. »

 

Le musicien qui a connu la gloire en début de carrière avec des titres comme Grace Kelly et Lollipop avait aussi le désir d’explorer de nouveaux territoires créatifs avec ce disque en français. « J’avais envie de sentir que je ne savais pas ce qui allait se passer, comment j’allais me débrouiller. Et la nouveauté est une chose très importante, spécialement pour quelqu’un comme moi, qui viens d’avoir 40 ans. C’était bien de sentir qu’il y avait quelque chose de neuf. »

 

Le processus de création n’a pas été douloureux, affirme Mika, mais il a fallu près de deux ans et demi pour que celui-ci sente qu’il avait atteint son objectif, soit de livrer un album « vraiment bourré de mélodies, d’histoires et de couleurs ». 

C’est là que le sens du titre Que ta tête fleurisse toujours prend forme. Cette mise en danger que Mika s’est imposée lui-même, il l’amène aussi en filigrane de ses nouveaux titres. Ils sont imprégnés de liberté, de lâcher-prise, de « carpe diem » tatoués sur la peau, de prises de risque, d’ouverture, quoi.

 

« C’est cette idée de résister à la gravité de la vie. Je veux dire, j’aime bien que la vie soit sérieuse, mais pas la manière dont on est éteints par la vie, de temps en temps. Il faut grandir et vieillir sans perdre nos couleurs, et consciemment les accentuer, les exagérer, les cultiver, les faire évoluer. »

 

Ce qu’il observe plutôt de la société, c’est que celle-ci veut qu’on devienne plus ternes avec les années, elle nous amène à vieillir « gentiment, silencieusement ». Sur la pièce C’est la vie, Mika a beau dire que « vieillir est un naufrage », il appelle quand même les auditeurs à demeurer créatifs, « à avoir plus d’empathie pour le monde autour » et à « rester dynamiques ». 

 

Dynamiques, les musiques de Que ta tête fleurisse toujours le sont, et dès le premier morceau, Bougez, un titre qui commande l’action. « On est dans un club, à Amsterdam, à trois heures du matin, avec un texte surréaliste ! » illustre-t-il. L’approche globale est plutôt variée. Il évoque ici une « approche anglo-saxonne 1960 », différente des airs « embrassés par un soleil des îles, de l’Afrique ou plus tropical ». Avec comme constante que « ça ne cherche pas à être défini par la mode du moment », soutient Mika.

 

Parlant de mode, le créateur est aussi très impliqué dans tous les aspects visuels de ce projet, pour lequel il a collaboré avec des talents québécois, dont le photographe Royal Gilbert. Mika a même mis en place son propre atelier de couture il y a un an, ce qui fait en sorte que ses créations sont uniques et adaptées à la musique. 

 

Mika promet de venir présenter ses nouvelles chansons au Québec, et promeut son spectacle en le qualifiant de « truc dément ». « Je mélange le théâtre visuel, la technologie, l’animation avec des objets d’art, il y a des décors presque opératiques, tout ça mélangé. Même les imprimés de mes costumes sont liés aux chansons ! » De toute évidence, ça fleurit abondamment dans la tête de Mika.

Que ta tête fleurisse toujours

Mika, Island Records

 

:uk: Google translator

Spoiler

 

Mika, or the praise of life in color


There are album titles that are elusive, hazy, and others that are clear and clear about the artist's intention. With his most recent record, popular pop artist Mika falls into the second category. His new collection of songs is entitled Let your head always flower and carries two key information: these danceable pieces are in French in the text, in addition to calling on the listener not to give in to grayness or immobility despite the years that pass.


The singer spent large parts of his life in the United States and has spent most of his career in English, with a few notable exceptions, such as the hit Elle me dit. But the new forty-year-old, whose real name is Michael Holbrook Penniman Jr., was born in Lebanon and spent the first years of his life in France. The one who also collaborated with Pierre Lapointe therefore has excellent French, delivered with his very personal touch.


“It’s the Mika French!” he says laughing, immediately making fun of his use of the English formula. What I always say is that I didn't want to pretend to be French. It was more this idea of being French-speaking, that these different identities, this idea of being a “passenger” through many different cultures, was not a weakness, but a strength. »

And like Chilly Gonzales, who recently also turned French, Mika rises to the challenge of writing songs in the language of Molière, opting for a "candid" approach "without using allegories", in no longer use the rhythm of words.


He gives the example of the piece Sweety Banana, where he makes the consonants click: “Coco on my lips / a caramel heart / in broken arms”. “It’s very faithful to my writing in general,” he explains. Without too many pirouettes, but which tells something very deep, therefore simple on the outside, deep on the inside. »

The musician who rose to fame at the start of his career with titles like Grace Kelly and Lollipop also had the desire to explore new creative territories with this French-language record. “I wanted to feel like I didn’t know what was going to happen, how I was going to cope. And newness is a very important thing, especially for someone like me, who just turned 40. It was good to feel like there was something new. »


The creative process was not painful, says Mika, but it took almost two and a half years for him to feel that he had achieved his goal, which was to deliver an album “really full of melodies, of 'stories and colors'.

This is where the meaning of the title Let Your Head Always Flower takes shape. This endangerment that Mika has imposed on himself, he also brings it into the background of his new titles. They are imbued with freedom, letting go, “carpe diem” tattooed on the skin, risk-taking, openness, whatever.


“It’s this idea of resisting the gravity of life. I mean, I like life to be serious, but not the way we get turned off by life from time to time. We must grow and age without losing our colors, and consciously accentuate them, exaggerate them, cultivate them, make them evolve. »


What he rather observes about society is that it wants us to become duller with the years, it leads us to age “gently, silently”. On the piece C’est la vie, Mika may say that “aging is a disaster”, he still calls on listeners to remain creative, “to have more empathy for the world around” and to “stay dynamic”.


Dynamic, the music of Que ta tête fleure toujours is, and from the first piece, Bougez, a title that commands the action. “We’re in a club, in Amsterdam, at three in the morning, with a surrealist text! » he illustrates. The overall approach is rather varied. Here he evokes a “1960s Anglo-Saxon approach”, different from tunes “kissed by an island, African or more tropical sun”. With the constant that “it does not seek to be defined by the fashion of the moment”, maintains Mika.


Speaking of fashion, the designer is also very involved in all the visual aspects of this project, for which he collaborated with Quebec talents, including photographer Royal Gilbert. Mika even set up her own sewing workshop a year ago, which ensures that his creations are unique and adapted to the music.


Mika promises to come and present his new songs in Quebec, and promotes his show by calling it “crazy stuff”. “I mix visual theater, technology, animation with art objects, there are almost operatic settings, all that mixed together. Even the prints on my costumes are linked to the songs! » Obviously, it blooms abundantly in Mika's head.

 

 

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I posted to wrong thread :doh:

 

This interview is very interesting, absolutely must read it !

 

Le Journal de Montréal
Vendredi, 1 décembre 2023 19:00

 

On 12/2/2023 at 5:59 PM, Kumazzz said:
This interview is a FANTASTIC news for everyone !!!:cloud:
 
Mika says
“This tour wasn’t supposed to go international. But there, we have so many offers for Asia! They know what the show will be, but they want it. This surprises me enormously. There are requests in China, Japan, South Korea. The first shows that were sold out were the 20,000 seats in England, Berlin, the arena in Amsterdam. This is proof that you have to dare to tell your own story and that if people feel it is sincere, they will come.”
 
What will your year 2024 look like?
 
“At the moment, I am launching the album in French. And I'm writing the album in English and preparing for a tour which will become global. There is the filming of The Voice for TF1, the filming of the new season of the show The Piano in England. And there's another TV in another country that I'm not allowed to talk about right now. I can't hide from you that it's tough, but in all this planning mess, there's a lot of freedom. It’s by doing everything I do that I can afford to sing an entire album in French. And that, I know, is a huge privilege. And that’s why I’m going all out. Even if it’s tiring from time to time, this artistic freedom is worth defending.”
 
And then, I didn't know that Mika lived in New York in his childfood.
 
 
Le Journal de Montréal
Vendredi, 1 décembre 2023 19:00
 
Mika a écrit une chanson en hommage à sa défunte mère
 
Son nouvel album, «Que ta tête fleurisse toujours», est le premier de sa carrière 100% francophone.
 

Pour la toute première fois de sa carrière, l’artiste libano-américain Mika lance un album entièrement en français. Le titre, Que ta tête fleurisse toujours, lui est venu de sa défunte mère à qui il rend hommage sur un morceau. «Elle m’a donné l’idée que la liberté se trouve dans la créativité», dit-il au Journal.

 


 

Tu as perdu ta mère, Joannie Penniman, en 2021 des suites d’un cancer du cerveau. Pourquoi as-tu voulu lui rendre hommage sur la pièce C’est la vie?

 

«Ma mère et moi, on a toujours travaillé ensemble. C’est elle qui m’a formé quand j’avais sept ou huit ans. Je me souviens qu’on voyageait pour que je puisse chanter et on dormait dans la voiture. Vers la fin de sa vie, parce qu’elle était très malade, son dernier message à moi était un dessin. C’était un cadeau d’anniversaire. Elle l’avait fait sur un iPad et m’a envoyé un petit dessin naïf de moi-même avec des fleurs qui sortaient de ma tête. Elle m’a écrit: “Joyeux anniversaire, que ta tête fleurisse toujours”. Ça m’a pris du temps pour comprendre qu’elle était en train de me donner la clé pour mon travail, pour ma créativité. Et peut-être une manière de rester heureux à long terme. Si ma tête fleurit, ça veut dire que je suis dynamique, ça veut dire que j’ai des idées, que je suis libre, et peut-être que je pourrai être heureux.»

 

 

 

Il s’agit de ton sixième album, mais c'est ton tout premier en français à 100%. Pourquoi te sentais-tu d’attaque pour relever ce défi?

 

«Parce que ce lien avec la francophonie est super important dans ma vie. Ce n’est pas Mika qui fait semblant d’être français, c’est moi qui chante en français. Il y a une grande différence. C’est un peu pour les mêmes raisons que la première fois que je suis venu faire un concert à Montréal, ma tête a explosé. Il y a toute une partie de ma vie qui est aux États-Unis, qui était à New York dans mon enfance. Et là, à une heure d’avion de New York, c’est un monde où les gens parlent comme moi. La langue française, le monde francophone, c’est une énorme partie de ce qui me rend moi, de ce qui me rend différent des autres.»

 


 

De sortir un disque entièrement francophone, est-ce que cela a un impact sur les marchés anglophones que tu vas habituellement visiter en tournée?

 

«Cette tournée n’était pas supposée aller à l’international. Mais là, on a tellement d’offres pour l’Asie! Ils savent ce que sera le spectacle, mais ils le veulent. Ça me surprend énormément. Il y a des demandes en Chine, au Japon, en Corée du Sud. Les premiers spectacles qui ont été complets, ce sont les 20 000 places en Angleterre, c’est Berlin, c’est l’arène à Amsterdam. Voilà la preuve qu’il faut oser raconter sa propre histoire et que si les gens sentent que c’est sincère, ils viendront.»

 


 

Est-ce qu’il y a des spectacles prévus au Québec?

 

«On est en train de planifier ça maintenant. Évidemment, ce n’est pas un secret que c’est une région que je tiens beaucoup proche de mon cœur. C’est un lien différent du lien français avec la France. Je me retrouve un peu dans ça, ce mix de l’Amérique du Nord et de la francophonie. C’est quelque chose que je suis en train de planifier avec beaucoup d’attention, mais pour l’instant je ne peux rien vous dire! [rires]»

 


 

À quoi ressemblera ton année 2024?

 

«En ce moment, je suis dans le lancement de l’album en français. Et je fais l’écriture de l’album en anglais et la préparation d’une tournée qui va devenir mondiale. Il y a le tournage de The Voice pour TF1, le tournage de la nouvelle saison de l’émission The Piano, en Angleterre. Et il y a une autre télé dans un autre pays que je n’ai pas le droit de dire pour l’instant. Je ne peux pas te cacher que c’est costaud, mais dans tout ce bordel de planning, il y a beaucoup de liberté. C’est en faisant tout ce que je fais que je peux me permettre de chanter tout un album en français. Et ça, je sais que c’est un énorme privilège. Et c’est pour ça que j’y vais à fond la caisse. Même si c’est fatigant de temps en temps, cette liberté artistique, elle vaut la peine d’être défendue.»

 

Le nouvel album de Mika, Que ta tête fleurisse toujours, est sur le marché. yomika.com.

 

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  Reveal hidden contents

 

Mika wrote a song in tribute to his late mother

 

His new album, “Let your head always flourish”, is the first of his 100% French-speaking career.

For the very first time in his career, Lebanese-American artist Mika is launching an album entirely in French. The title, May your head always bloom, came to him from his late mother to whom he pays tribute on a song. “She gave me the idea that freedom is found in creativity,” he told the Journal.

 

You lost your mother, Joannie Penniman, in 2021 to brain cancer. Why did you want to pay homage to him on the piece C’est la vie?


“My mother and I have always worked together. She was the one who trained me when I was seven or eight years old. I remember we were traveling so I could sing and we were sleeping in the car. Towards the end of her life, because she was very ill, her last message to me was a drawing. It was a birthday present. She had done it on an iPad and sent me a naive little drawing of myself with flowers coming out of my head. She wrote to me: “Happy birthday, may your head always bloom”. It took me a while to understand that she was giving me the key to my work, to my creativity. And maybe a way to stay happy in the long term. If my head blooms, it means that I am dynamic, it means that I have ideas, that I am free, and perhaps that I can be happy.


This is your sixth album, but it's your very first 100% in French. Why did you feel up to taking on this challenge?


“Because this link with the French-speaking world is super important in my life. It’s not Mika who pretends to be French, it’s me who sings in French. There is a big difference. It’s a bit for the same reasons that the first time I came to do a concert in Montreal, my head exploded. There is a whole part of my life that is in the United States, which was in New York in my childhood. And there, an hour by plane from New York, it’s a world where people talk like me. The French language, the French-speaking world, it’s a huge part of what makes me me, what makes me different from others.”

 

Releasing an entirely French-speaking record, does that have an impact on the English-speaking markets that you usually visit on tour?


“This tour wasn’t supposed to go international. But there, we have so many offers for Asia! They know what the show will be, but they want it. This surprises me enormously. There are requests in China, Japan, South Korea. The first shows that were sold out were the 20,000 seats in England, Berlin, the arena in Amsterdam. This is proof that you have to dare to tell your own story and that if people feel it is sincere, they will come.”

 

Are there any shows planned in Quebec?


“We’re planning it now. Obviously, it’s no secret that this is a region that I hold very close to my heart. It is a different link from the French link with France. I find myself a little in that, this mix of North America and the French-speaking world. It’s something I’m planning very carefully, but right now I can’t tell you anything! [laughs]”

 

What will your year 2024 look like?


“At the moment, I am launching the album in French. And I'm writing the album in English and preparing for a tour which will become global. There is the filming of The Voice for TF1, the filming of the new season of the show The Piano, in England. And there's another TV in another country that I'm not allowed to talk about right now. I can't hide from you that it's tough, but in all this planning mess, there's a lot of freedom. It’s by doing everything I do that I can afford to sing an entire album in French. And that, I know, is a huge privilege. And that’s why I’m going all out. Even if it’s tiring from time to time, this artistic freedom is worth defending.”

 

Mika's new album, May your head always blooms, is on the market. yomika.com.

 

 

 

 

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