MIKA Gives Colors Back to Paris! New Art Project

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«UNE SOIRÉE D'ÉTÉ À PARIS » D’AURÉLIA DURAND

Dans le cadre du projet #mikacoloreparis, découvrez l'œuvre d'

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à l'univers coloré, épris de liberté. ⁠En savoir + > http://bit.ly/2OkCjFj

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«  L’HYPOTHÈSE DUALISTE  » DE LAURINDO FÉLICIANO

Dans le cadre du projet #mikacoloreparis, l'illustration de

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suggère nos mondes internes lors de la #pandémie.  En savoir + > http://bit.ly/2OkCjFj

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Edited March 27, 2021 by Kumazzz

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Palais de la Porte Dorée

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L’art-iviste

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nous parle de son affiche inspirée du

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pour le projet #MikaColoreParis

 

 

 

 

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An article in Japan

PEN online

https://www.pen-online.jp/news/culture/mikaparis/

 

PARIS パリ

仕掛け人はMIKA! コロナで“時が止まった”パリの街にポスターで元気を。

コロナ禍による初めてのロックダウンから丸1年を迎えた、3月のパリ。いつもなら、展覧会や新作映画、演劇のポスターがパリの街角に彩りを添えるのだが、映画館、美術館や劇場といった文化施設は、2度のロックダウンの間に４カ月ほど扉を開けただけ。10月末からまたもや閉館を余儀なくされ、当然、新作を告げるポスターもない状況だ。

 

そこで立ち上がったのが、カラフルな衣装と陽気な人柄でパリでも大人気のシンガー、MIKA（ミーカ）。街に色彩を与え、カルチャーの火を灯そうと、装飾博物館のディレクターの協力を得てアーティストにポスターを依頼。ウーゴ・ガットーニ、アレクサンドル・バンジャマン・ナヴェら9人のアーティストの作品に加え、MIKA自身も姉のヤスミン・ペニマンとともに『STAY HIGH』を製作した。

舞台は、ベルエポック様式でパリのシンボルともなっているコロンヌ・モリスをはじめ、カルチャーに特化した街の広告スペース。ベルエポック時代のトゥールーズ=ロートレックやミュシャの伝統を彷彿させるポスターは、カルチャーを奪われたパリの街とパリジャンに元気を与えている。

 

The mastermind is MIKA! Energize with posters in the city of Paris where "time has stopped" in Corona.

 

Paris in March, a full year after the first lockdown due to the corona wreck. Normally, posters for exhibitions, new movies, and plays add color to the streets of Paris, but cultural facilities such as cinemas, museums, and theaters only opened the door for about four months during the two lockdowns. .. From the end of October, the museum was forced to close again, and of course there are no posters to announce new works.

Then, MIKA, a singer who is very popular in Paris for her colorful costumes and cheerful personality, stood up. He asked the artist for a poster with the help of the director of the Museum of Decorative Arts to add color to the city and light the fire of culture. In addition to the works of nine artists, including Ugo Gattoni and Alexander Banjaman Nave, MIKA himself produced "STAY HIGH" with his sister Yasmine Peniman.

The stage is an advertising space in a city specializing in culture, including Colonnes Morris, which is a symbol of Paris in the Bell Epoch style. The posters, reminiscent of the Belle Epoque-era Toulouse-Lautrec and Mucha traditions, invigorate the deprived city of Paris and Parisians.

 

 

 

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Marie Claire Maison
Mai/Juin 2021( No.525 )

• PRESSREADER https://pressreader.com/article/281547998705118
• ☛ PDF file ( page 14,16, 18 ) Marie_Claire_Maison_2021_05_06_p.14-16-18.pdf

 

page 14

 

LA FÊTE À MIKA

Faute de spectacles et de musées, j’ai nourri mon regard des éclatantes affiches que l’artiste pop Mika et sa soeur Paloma, avec la complicité du directeur du musée des Arts décoratifs, Olivier Gabet, ont commandées à neuf artistes illustrateurs pour habiller les colonnes Morris et les espaces d’affichage de la Ville de Paris.

Il en a même créé une avec sa soeur Yasmine.

Un shot de joie de vivre!

 

 

page 18

 

"Je ressens un grand élan vers les Arts décoratifs.

Tout t parle ce musée est lié à la sensualité, à l’intuition. "

 

OLIVIER GABET

 

apporter des clés pour comprendre le monde contemporain. C’est à la fois un refuge et une prise de distance avec l’Histoire. De même, chaque exposition est éditorialisée, on y pénètre par les typologies des objets et, pour les mettre en scène, nous faisons appel à des designers.

 

Vous parliez d’élan vers les Arts décoratifs. En appréciez-vous un plus que les autres ?

 

J’ai une passion pour la céramique, celle du xxe siècle en particulier. Je suis un historien de l’art, un conservateur, je connais les objets, je les touche, mais je ne sais rien faire de me s mains. J e suis ébloui par la maîtrise des artisans d’art. La céramique porte un étrange paradoxe en elle : cette possible fragilité et cette robustesse inouïe. J’aime la sensualité de cette matière, qui m’émeut. Je chine, je collectionne les céramiques, j’en ai beaucoup. Tout près de chez moi, dans le Sancerrois, il y a le village de La Borne, un haut lieu de la poterie depuis le Moyen Âge, cela m’a peut-être influencé. J’ai une grande affection pour cette brique de Jacques Blin, qui est intimement liée à mon histoire personnelle, et qui m’a été offerte par son épouse. J’aime ce mélange de sophistication et de naïveté propres à Blin, une référence absolue que l’on redécouvre aujourd’hui. Il s’agit d’un carreau qui s’assemblait à d’autres pour composer un plateau de table. Cet objet contient le génie de Blin : même seul, ce pavé est sublime. Et j’adore cette petite coupe de Roger Capron, cette forme et ces couleurs insolites, je ne m’en lasse pas.

 

Les livres semblent eux aussi tenir une place importante dans votre vie…

 

Dans mon bureau au musée, chez moi, à Paris, ou dans le Sancerrois où je me ressource, en voyage, les livres m’accompagnent partout et tout le temps.

Au point d’envahir tout l’espace ! La lecture est ma totale respiration. Qu’il s’agisse de lectures en rapport avec mon travail, ou d’autres lectures, cela me donne du temps, de l’épaisseur, de l’altérité, de la liberté. Je puise dans les livres de la force, de l’énergie pour faire d’autres choses. Des idées, des inspirations me viennent en lisant. Parmi tous les auteurs que j’aime passionnément, il y a Diane de Margerie, que j’ai bien connue et pour qui j’ai admiration et affection. C’est une écrivaine de haut vol, dont  travail introspectif parle de ce que l’on doit accomplir pour devenir soi-même. Grâce à ses traductions, j’ai découvert Edith Wharton, Henry James, John Cowper Powys, Thomas Hardy. Mes titres favoris : “Le Ressouvenir”, que je relis tous les ans, et “Dans la spirale”. J’aime follement aussi “Les Émigrants” de W. G. Sebald, c’est une écriture époustouflante, très cultivée, qui parle de l’exil, de l’arra chement, de l’identité.

 

La lecture, c’est un exercice solitaire ou un objet de partage ?

 

J’adore offrir et recevoir des livres. J’ai un rapport très sensuel avec les livres. J’aurais adoré être éditeur. Nous publions d’ailleurs un ouvrage pour chacune de nos expositions. C’est toujours une grande joie, un accomplissement, d’autant plus grand lorsque je l’ai moi-même conçu et rédigé.

 

La peinture aussi vous anime ?

 

Oui, j’aime beaucoup ce petit tableau d’intérieur de Rosa Maria Unda Souki, une artiste brésilienne et vénézuélienne découverte à la Galerie Ariane CY, qui vit en exil en France. Elle peint le dénuement, à l’opposé des grandes maisons patrimoniales de son enfance. Sans oublier ce portrait peint par Claire Tabouret. Peintre et céramiste, elle vit à Los Angeles, je corresponds beaucoup avec elle, je m’en sens très proche. Ses œuvres sont captivantes et j’apprécie sa distance très saine par rapport au milieu de l’art.

 

Que faites-vous tant que le musée reste fermé ?

 

L’ironie, c’est que “Un printemps incertain”, qui devait être inauguré à l’automne, n’a pas encore pu être révélé au public. En attendant, je suis fier de ce joli projet avec l’artiste pop Mika : des affiches créées avec des illustrateurs et exposées dans les rues de Paris. Et nous avons mené une très belle campagne d’acquisitions…

 

 

Céramique de Roger Capron, tableau de Claire Tabouret, roman “Le Ressouvenir” de Diane de Margerie, tableau de Rosa Maria Unda Souki, roman “Les Émigrants” de W. G. Sebald, pavé de céramique Jacques Blin.

 

 

Edited April 22, 2021 by Kumazzz
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[MikeCallejas]

love the way MIKA draws <3

[eZa]

Some pictures in the districts of Montmartre and Pigalle
(near La Cigale - concert hall where Mika has already performed)

March 2021