Jump to content

Zimwana

Members
  • Posts

    489
  • Joined

  • Last visited

Everything posted by Zimwana

  1. I was just thinking about buying a new watch last week! I still haven't gotten around replacing the battery of my current watch which died the evening before Mikas gig in Montreal in April. (I'm SO lazy I know ) I think faith I trying to tell me something
  2. This song have been STUCK in my head for 2 days now I love it's happy vibe!!
  3. Poor Max!! He must have been so out of breath at the end
  4. Indeed! I have a little obsession about hairdos for long hair and they've had so many beautiful hairdos over the past 3 seasons This youtuber I'm following makes tutorials for most of them http://www.youtube.com/user/LaDollyVita33
  5. Tyrion has always been one of my favourite characters, he's so witty
  6. Like I said on Facebook, such a beautifully written report Yuna!
  7. Thank you Tomomi it seems like it was a super fun show! Stardust + Step with me =
  8. And there you go, all my hopes are shattered
  9. Thank you for the pics, videos and reports! I like relaxed barefooted Mika
  10. Me too Have fun tomorrow you lucky people!
  11. Wasn't there Mario bros theme song as well?
  12. I agree with you, but luckily I don't think it shows in the video.
  13. It was no problem at all It reminded me my ethnology courses where I had to transcript interviews but this time with a much more interesting subject
  14. So... I just found out I can actually move in the audio file IN ANY CASES, here is the last part!! ... Q – Par rapport au concert de ce soir, est ce que tu as une pression particulière? Une préparation particulière? M – J’ai senti la pression hier quand je suis venu de Barcelone, où j’étais en train de tourner quelque chose, et j’ai eu une panique alors j’ai appelé tous mes musiciens alors on s’est rencontrés dans une salle de conférence de l’hôtel à minuit. On est restés jusqu’à 3 heures du matin à répéter. Oui je sens la pression chaque fois. À chaque fois je ne sais pas à quoi m’attendre alors je me mets dans un focus et tout ce qui compte c’est le concert, c’est ma voix, c’est le rapport avec mes autres musiciens et je me mets à fond. C’est assez concentré. C’est un peu difficile de faire un de mes shows avec un hangover. Ça serait un peu dégueulasse en fait. C’est un peu trop d’énergie. Q – Et si jamais le public n’est pas avec toi quand tu … M – Même si je me sens comme si le public n’est pas avec moi, c’est mon challenge de les mettre avec moi pendant la durée du concert. Ça c’est le challenge, alors on ne sait jamais, mais ce n’est pas quelque chose que j’attends. Je me prépare toujours comme s’ils ne sont pas avec moi et ensuite j’espère qu’à la fin ils seront avec moi. C’est une préparation de guerre Q – On te prête comme influence Queen, Freddy Mercury … M – C’est un cadeau empoisonné. Q - … ça ne te donnes pas envie de faire une reprise en concert? M – Non, précisément parce que c’est un cadeau empoisonné. Si je commence à faire des reprises je suis foutu. Non, vous comprenez, c’est un immense compliment, mais vraiment, c’est un peu dur, ce serait trop dangereux. C’est pour ça que je n’ai jamais chanté une chanson de Queen dans toute ma carrière, simplement parce que je suis un immense fan et ce serait trop dangereux que je me mette dans ce contexte. Q – Tu parles des artistes dont tu es fan… M – Tout le monde me demande de faire des reprises de Queen et moi je fais des reprises de Barbara et des chansons que personne ne connait. Je me souviens j’ai fait la Solitude aux Eurockéennes et tout le monde se disait «mais qu’est ce qu’il est en train de foutre?». Pour moi c’était drôle. Q – Il y a des artistes actuels dont tu es fan? M – Oui quand je regarde l’affiche … Patti Smith, ce n’est pas une artiste actuelle, mais c’est une légende. En fait j’étais complètement étonné de la voir sur l’affiche, c’est super. Woodkid c’est super. J’adore beaucoup une chanteuse américaine qui s’appelle Regina Spektor. J’aime beaucoup Björk, c’est ma Madonna. Les autres ils ont Madonna, moi j’ai Björk. Qui d’autre? Ah pleins, je ne sais même pas où commencer. J’écoute beaucoup, constamment. C’est un peu comment … je sais pas c’est dur à choisir. Q – Et votre disque de chevet en ce moment? M – Ça veut dire quoi? Q – Le disque de chevet…ce que vous écoutez en ce moment. M – Ah maintenant? Je passe une période Steevie Wonder, tous ses disques. Je suis un peu obsédé pour l’instant. C’est une découverte assez tard, alors pour l’instant ce serait l’été de Steevie Wonder. Et aussi j’ai fait la découverte de David Byrne (? not sure). J’aime beaucoup ce qu’il fait, c’est très inspirant. Particulièrement maintenant ça m’inspire beaucoup. Tout, la musique, le genre, le mélange de tout. L’influence classique, l’influence dance. Même ses costumes, ses déguisements, son esthétique. Je trouve ça très rafraichissant. Rien n’était trop produit visuellement. Ce n’était pas trop Hollywood, c’était simple, c’était plus Art House. Q – On parlait des groupes que tu apprécie au printemps de Bourges. Bien sur, avec ta notoriété, est ce que tu arrives à faire des choses du quotidien : aller voir des concerts, profiter de la vie de bourges ou ça vient plus compliqué? M - Non, ça ne devient pas du tout compliqué. Si j’ai le temps je le fait. L’intérêt dans un festival c’est d’aller voir quelqu’un d’autre, aller voir un autre concert et de temps en temps on a accès sur le côté de la scène et de voir une légende du côté de la scène c’est quelque chose d’un film. Je me dis bon, c’est étonnant je peux voir quelqu’un que j’adore sur le côté de la scène. Ça peut être, je ne sais pas, mais si je pouvais j’aimerais bien voir M, mais ça va pas être possible, et Lou Doillon je voulais vraiment le voir sur scène. Et je me promène un peu, oui. La plupart des gens ne me reconnaissent pas, généralement alors c’est pas ça, c’est pas que les gens me reconnaissent, ça n’a rien à voir avec ça c’est simplement le temps. Je suis trop haut, en tout cas, je suis trop grand de taille, les gens penses que je je suis petit. Bon je ne sais pas ce que je suis en train de dire, je dis des conneries … It’s true I’m too ****ing tall!! Je sors de mes concerts et je me promène et les gens sont en train de regarder là et moi parce que je suis là ils ne me regardent même pas. Et aussi quand je porte mes habits … euh.. Et quand mes cheveux sont mouillés comme ça, j’ai l’air un peu dégueulasse, je suis complètement différent, je ne sais pas. Je suis complètement différent sur la scène et dans la vie normale. Q – Tu t’es créé un personnage? M – Non, c’est moi. Q – D’accord. (rires) M – Non ce n’est pas un personnage, non je ne me déguise pas, c’est juste que je n’aime pas prendre des douches c’est simple (rires) (Excuse me while I ... sorry, moving on ... ) Q – Tu veux peut-être parler de tes projets, ton prochain album et (?) M – Je fais un autre album et c’est assez quand même. Oui j’ai plusieurs projets et fait. Je veux m’installer dans un théâtre pendant 2 semaines et créer un show qui ne bouge pas. Un show acoustique avec des musiciens classiques, je ne sais pas, une sorte d’installation dans un théâtre. Mon promoteur a vraiment peur de le faire parce qu’il sait que je vais perdre énormément d’argent en train de le faire mais je m’en fiche parce que je veux faire quelque chose dans une salle de théâtre pour 600 personnes pendant 2 semaines. Visuel avec des projections, de la mise en scène et tout un truc, c’est tout. Parce que quand je fait une tournée et quand je fais un album je m’entoure avec des gens. Je travaille dans un collectif, toujours. De temps en temps c’est un petit collectif, et souvent c’est un gros collectif. Et donc je veux me mettre avec pleins de gens, des metteurs en scène, des designers, des musiciens, et je veux me mettre dans un théâtre pendant 1 mois. 2 semaines on prépare le théâtre et on construit le show et 2 semaines on fait les performances qui évoluent et qui changent. Ça c’est mon concept. J’ai vraiment le désir de le faire. Q – À Londres? M – Non, je veux le faire à Paris, dans un vieux petit théâtre, ou je ne sais pas, ou à «Entoi» (what??) peut être, en tout cas Et à part ça je suis vraiment fasciné en ce moment, pour la première fois de ma vie sincèrement, de la musique arabe, alors j’aimerais bien faire un projet au Liban parce que je trouve que ça ne se passe pas assez en ce moment là. J’ai cette idée de faire un projet qui est basé au Liban. Q – Avec des artistes que tu as déjà rencontrés, identifiés? M – Oui c’est plutôt écrire des choses avec l’influence libanaise et travailler avec des musiciens et des producteurs libanais ou égyptiens … la musique arabe. Ça me tente beaucoup, mais ça bon, premièrement c’est la tournée et ensuite on verra. Q – Es-ce que quand tu montes sur scène tu as des rituels ou quelque chose que tu aime faire? M – Oui je me brosse les dents, et quoi d’autre? Je suis assez OCD en fait, Obsessive Compulsive I don’t know how you say that. Je trouve des rites (rythmes?) et je les refait plusieurs fois. En fait c’est une maladie, il ne fait pas l’encourager. En tout cas. Q- C’était la dernière question? M – Oui je me brosse les dents, c’est ma dernière réponse. Merci beaucoup! Tha't the end of our program people, hope you enjoyed it!
  15. Here is the continuation! The journalists are really hard to hear and i can't replay it without restarting the interview from the start, so if you don't mind, some parts of the questions will stay blank, but after all it's Mika that we really want to hear Q – Est-ce que quand vous aviez 17 ans vous pensiez faire de la musique? M – Oui, bien sur. Oui j’ai commencé quand j’avais 11 ans. Ils m’ont viré de l’école, j’étais un peu foutu, je ne pouvais pas lire ou écrire et j’étais dyslexique et donc j’ai commencé à faire de la musique et après 9 mois de leçons avec ma professeure russe qui venait d’arriver de Moscou. Elle était à la base assez communiste rigide du Conservatoire de Moscou. Elle portait des habits qui ressemblaient des années 40, et elle me donnait des leçons qui duraient 2h30 et c’était tout ce que je faisais parce que je n’allais pas à l’école. Après ça j’ai commencé à travailler et j’ai eu des jobs. Quand j’ai réalisé qu’il y avait ce monde là, on peut être à l’école et je me sentais comme de la merde et tout d’un coup je me mettais dans une salle et je chantais, et je me sentais comme un adulte. Alors le choix étais fait pour moi alors je me disais «Merde c’est quelque chose qui me donne un sentiment de valeur» c’était facile. Alors c’est un peu ça, je suis parti avec le cirque à l’âge de 11 ans. La seule différence est que la moitié de ma famille sont venus avec moi. Q – Tu savais déjà que tu voulais avoir un univers très particulier, parce que ton univers, je ne sais pas comment tu le définies … M – Je ne le définie pas, je ne peux pas … Q - … M – Bon je prends ça comme un compliment je pense, je dois, sinon je suis foutu, mais bon je ne sais pas, je pense que c’est un peu mes influences, c’est les choses que j’aime. Moi j’aime le mélange … peut-être parce que je suis venu du milieu classique, je suis venu du théâtre et de l’opéra et dans l’opéra c’est tout, c’est la mise en scène, c’est les couleurs, bien sur c’est la musique, c’est peut-être ça. Mais mon univers… j’aime bien les choses qui on le sentiment d’être denses. Par exemple, je regarde mes 3 albums, le premier était Part A, le deuxième Part B et ensuite le troisième c’est vraiment quelque chose d’autre. Les 3 sont assez denses, ils sont un univers assez complet, super travaillé et, je ne sais pas, ça me donne un bon feeling quand je fais quelque chose comme ça. C’est pas vraiment une réponse parce que je n’en ai pas. Pardon. Q – … M – Non je commence dans, j’ai déjà commencé à écrire. Je vais enregistrer dans 2 moi. J’ai hâte de recommencer, de faire quelque chose qui respire un peu plus, beaucoup moins produit, l’inverse. C’est un pourquoi pas. J’ai l’envie alors je commence. Q – Seul ou avec des…? M – Un tout petit groupe. Q – Ça va être différent M – Très concentré, beaucoup moins produit. C’est tout ce que je sais. Je limite mes ingrédients simplement parce que je pense que ce sera bien. Je (?) limite le temps et je limite les ingrédients pour faire quelque chose de pur et j’aime bien le contraste avec ce que je viens de faire, ça donne quelque chose d’autre. Q – On parlait de ton univers très coloré avec des clips très fournis (?) Comment tu arrives à retranscrire ça en concert. Est-ce que tu as des exigences sur les lumières, est ce qu’il y a des choses particulières? M – Pendant beaucoup de temps j’étais très préoccupé de représenter mon univers visuel littéralement avec de la mise en scène, avec des gens déguisés, avec un gros spectacle. C’est quelque chose que j’adore faire, mais aussi j’ai réalisé qu’on peut tout faire avec la même intensité simplement quand on utilise la musique, quand on utilise les paroles. Dans un sens, le moins que l’on met sur la scène, le plus que les gens se mettent dans le concert parce que ça devient moins théâtral, ça deviens moins «Ah moi je me mets là avec mon 7up et mon pop corn et je regarde le changement de la mise en scène». Ça deviens un peu plus «je suis dans le concert, je suis dans le moment», alors pour le moment c’est ce que je fais, quelque chose qui est vraiment dans la musique, qui utilise les paroles, qui utilise le contraste des sons que j’ai. Parce que moi je ne viens pas d’un son et d’un style. C’est mon écriture et ma voix qui est le lien entre mes chansons, tous mes albums. Donc, il y a assez de contraste musical pour faire quelque chose qui change beaucoup durant un concert, on ne s’ennuie pas. J’utilise la musique pour… parce que tout viens de la musique, pas juste une vidéo et une chanson (?). Alors pour ce concert c’est ça, peut-être que la prochaine fois que je fais un album plus acoustique j’aurai le désir encore de faire quelque chose avec une mise en scène comme la dernière tournée, mais cette tournée là elle est beaucoup plus pure. Q – On en a parlé beaucoup, on t’a vu récemment dans les Enfoirés, c’est quelque chose … M – Oui les 30 secondes que j’ai faites sur les enfoirés. Q – Justement, est ce que tu as envie de faire plus … M – Premièrement j’adore l’organisation, j’adore les Restos du Cœur, et c’est quelque chose qui est très unique à la France, je peux vous le dire, il n’y a rien comme ça autour du monde. En Angleterre on a … (?) and Comic Relief mais ce n’est pas la même chose, pas du tout, ce n’est pas ce collectif de gens qui sont complètement à fond, c’est un peu un culte les Enfoirés. Ils m’on demandé de le faire, je pense que je suis un des premiers, à par Mr Jones, qui n’est pas français qui a fait partie de ça. J’étais en tournée assez intense et donc je suis arrivé pour les derniers 2 jours et ils m’ont mis sur scène sans répétition, sans script, sans paroles, juste avec les déguisements. Ils m’ont dits «Ah ne t’en fait pas, si tu tombes par terre on s’en fiche, c’est cool». Alors je suis monté sur scène, bien sur chaque 5 secondes je suis tombé par terre je ne savais pas quoi faire, il y avait les autres artistes en train de me dire quoi faire sur la scène alors «Lève-toi», «Copie-moi». Il y a 17 000 personnes devant moi et j’ai fait le con et ce n’était pas du tout exprès. Ils me disaient «Non ça va être cool, ne t’en fait pas», mais en fait non ils sont super sérieux. J’étais assez énervé que je faisais autant de fautes, j’avais tellement honte, mais au moins j’avais honte pour une bonne cause. Mais c’est sérieux ce qu’ils font, j’ai senti vraiment la pression, j’avais complètement le trac. Je me sentais comme si j’avais 10 ans. Je ne savais pas si je devais pleurer ou si je devais rire, alors je me suis mi à fond. Je me suis dit «Bon, allez je vais faire des fautes parce que je n’ai aucune idée de ce que je suis en train de faire», mais il y avait un bon feeling. Généralement tou le monde m’aidait. Q – Si on te le redemande l’année prochaine? M – Je ne sais pas s’ils vont me le redemander (rires) parce que Goldman, après le premier jour il m’a regardé, il ne me parlait même pas, il m’a regardé comme ça. Doriand était avec moi en fait et je lui ai dit «Mais merde, qu’est ce que je fais?». Alors je me suis mis dans la loge et j’ai commencé à pratiquer toutes ces chansons parce que je sentais vraiment la pression. Alors je ne sais pas s’ils vont me le demander encore une fois. J’étais assez nul je pense. The last part will come shortly after this break!
  16. And 4 more questions ... Q – Tu préfère les grandes scènes ou les salles intimistes? M - J’adore les deux, c’est impossible, J’ai un peu peur aujourd’hui parque que je vient de faire une tournée acoustique avec 2 musiciens et tout d’un coup maintenant je suis en train de faire le show avec tous mes musiciens encore sur une grande scène et tout me semble comme si c’était 100 bpm plus vite qu’avant alors j’ai du mal à garder mon souffle … mais non ça dépend. Pour moi je joue un concert de cette manière, je me dis quand je monte sur la scène je peux voir que je suis dans un différent pays, quelque part de particulier, mais à la fin du concert je me sens complètement chez moi. Je ne sais pas, je peux être à Tokyo, à Bourges, à la fin du concert, si ça marche bien j’ai le même sentiment Q – Comme le nom de l’album c’est Origin of Love c’est … ou … (I really can’t hear the journalist…) M – Oui c’est exactement les 2, j’ai aimé ce titre exactement parce que c’était du classicisme, c’est fier, c’est un peu grandiose, mais en fait quand on ouvre l’album et on écoute les chansons ça parle … il y a des chansons qui sont presque comme je suis drogué, c’est complètement hallucinant l’amour c’est un truc qui est presque sinistre, et ensuite il y a des chansons très romantiques, il y a des chansons qui sont drôles et misérables comme «Je t’aime seulement quand je suis bourré». Alors c’est la version de l’amour, et quand je dis que c’est 14 chansons d’amour, vraiment c’est 14 chansons qui parlent de ma vie à ce moment là avant mes 30 ans. Je savais que si je refais le concept de cet album, ce qui serait une bonne idée je pense, à 39 ans ce serait complètement différent, je ne sais pas ce serait peut être complètement déprimé, se serait le visage dans le verre de vin. Q – Tu va avoir 30 ans, est ce que tu as envie de nouvelles choses pour cette nouvelle décennie? M Oh je ne sais pas, moi j’ai déjà eu plein de crises de vie, j’en ai eu 3, chaque fois que je fais un album je me déconstruis et je me reconstruis en faisant l’album. Mes 30 ans, c’est quelque chose que mon collaborateur Doriand est beaucoup plus obsédé. Je pense que c’est un peut destructif, c’est un peu agressif de se part. À chaque fois qu’on est en train d’écrire des paroles il parle de mes 30 ans et du changement dans ma vie. Je pense qu’il est vraiment en train de parler de lui-même. Mais bon on verra, les changements c’est bien. J’aime toujours changer même si ça me pose des risques. C’est essentiel sinon je m’ennuie. Q – Il n’y a pas justement un risque de lassitude pour tous les artistes qui font de grosses tournées. Un risque de lassitude quand tous les jours on doit recommencer le concert, recommencer cet exploit devant la salle. Il n’y a pas ce risque? Comment vous faites pour tous les jours recommencer? M – L’avantage c’est que je peux faire mes tournées entre les festivals cette année et ça m’amène un peut partout autour du monde alors je ne peux pas avoir cette complaisance, je ne peux pas être blasé, parce que je ne sais pas ce qui va ce passer d’un jour à l’autre. Je ne sais jamais l’endroit alors je ne peux pas me mettre trop confortable. En même temps pour combattre ce risque je me mets dans des situations, par exemple, je me mets dans une tournée devant des gens autour des États-Unis avec moi et un piano et ensuite il y a seulement 2 musiciens, alors je change constamment le format et ça me permet de réinventer non seulement les chansons, par exemple, je voulais faire une tournée acoustique pour cet album parce que l’album est tellement produit alors je me suis dit bon c’est un joli contraste. En même temps ça m’a donné l’occasion de réinventer des chansons des 2 premiers albums alors ça devient quelque chose de nouveau, ça devient quelque chose de frais et ça c’est essentiel, parce que quand ça reste le même concert ça devient trop Vegas, un peu «automaton» que ça devient chiant et on devient blasé. To be continued again ... going to work
  17. Here are the first 4 questions, the rest will follow tomorrow, I have to go to bed... Q – Vous avez déjà entendu parler du Printemps de Bourges? MIKA - J’ai déjà entendu parler, oui, dans ma perspective ça fait partie … il y a les francofolies, ça représente quelque chose d’autre, il y a Rock'n et ensuite il y a Bourges. Ça fait partie des grands festivals de France mais, je sais pas, avec un caractère différent. C’est pas aussi grand que Rock'n et un peu moins peut être pop que les Francofolies il me semble mais je ne suis pas sûr, mais c’est assez spécial. Q - Dans un festival, qu’est ce que vous recherchez, le contact avec les professionnels ? (not sure... I can't hear the journalist well...) MIKA - Le contact avec les professionnels dans quel sens, dans l’organisation ou les autres musiciens? Q – Les autres musiciens MIKA - Ah ok! Oui en fait je doit dire que la plupart du temps je rencontre des gens, parce que quand on fait des tournes on ne rencontre personne, on est en train de rentrer, on sort, et on ne prends pas beaucoup de contact avec les autres musiciens. La plupart des musiciens que j’ai connus et même les musiciens avec qui j’ai collaboré, je les ai rencontrés dans les festivals. Empire of the Sun, par exemple, je les ai rencontrés dans un festival au Brésil. Oui c’est un peu moins solitaire, par exemple. Ça donne un peu plus un sentiment de communauté, et franchement dans la musique aujourd’hui, c’est drole mais il n’y a pas trop un sentiment de communauté. C’est plutôt des studions qui sont comme des tours de défence et ensuite des tournées c’est des bus, c’est des théâtres et on n’arrive jamais. Q – Il y a une différence entre les festivals à l’étranger que tu as pu faire et les festivals français que tu citais? MIKA – Oui tous les festivals sont complètement différents, même en France par exemple, oui c’est toujours différent, moi je sent la différence, sauf que je trouve que … personnellement j’adore les festivals où il y a un mélange de musiciens, où il y a un peu de pop, un peu de rock, il y a du rap, du indie rock… où il y a un peu de tout. Pour moi cette attitude pour un festival c’est beaucoup mieux. Ça inspire plus les musiciens parce que ça nous enlève de notre zone de confort. Je me dit moi-même «Ah putin qu’est ce que je vais faire, j’ai toute sorte de compétition dans tous les sens» alors ça me met on edge et j’aime bien ce sentiment. Et aussi pour le public je trouves ça cool et c’est différent. Par exemple il y a vraiment des festivals où c’est simplement le rap, simplement la pop et c’est pas aussi bien, l’atmosphère est jamais aussi bonne. Aussi, franchement, les festivals c’est la découverte. Il y a plein de gens qui vont me voir dans les festivals qui ne viendraient pas à mes concerts, et ça c’est très important pour moi. Je réalise que quand il y a des gens autour de moi, la plupart de ces gens ne m’ont jamais vu sur la scène alors ça me pose un challenge. C’est un challenge que j’aime c’est essentiel. Q – En France tu as une belle … depuis plusieurs mois, plusieurs années, on ne se rend pas compte qu’à l’étranger Mika est moins (?) connu. M – Ça dépend du pays, je représente quelque chose de complètement différent dans chaque pays. Par exemple aux États-Unis, je viens de faire une tournée accoustique dans des beaux théâtres de 1000 personnes partout aux États-Unis et la plupart de cette tournée c’est vendue en 32 secondes. On a simplement annoncé sur Facebook. Je n’ai jamais été joué sur la radio aux États-Unis en 7 ans, pas une seule fois. Et donc ça veut dire qu’aux États-Unis je fais partie de quelque chose qui est un peu une hip hop (?) assez culte. Je ne fais pas du tout partie de l’industrie et ça me préserve dans un petit coin. On va commencer maintenant en Asie et, je ne sais pas, je peux faire un théâtre de 1000 personnes au Japon, mais ensuite à Séoul maintenant on vient de vendre une arène. Alors je fait des petits clubs, par exemple et deux jours plus tard je fait quelque chose d’immense alors je ne sais jamais ce que je vais faire,ça me déroute mais ça me garde sur la terre ça c’est sûr. To be continued ...
×
×
  • Create New...

Important Information

Privacy Policy