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MIKA in French Press - 2015


Kumazzz

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Marminton uploaded a short interview video to Faicebook.

 

"Nous n'en dirons pas plus pour le moment ... mais sachez que..."

https://www.facebook.com/marmiton/videos/vb.9387747946/10152869916942947/

 

Mika is asked what his last meal would be if he were to die tomorrow and he answer he would eat spaghetti with a good tomato sauce (no parmesan cheese) and that spaghetti with a good tomato sauce is the most delicious food in the world :biggrin2: and I totally agree with him, that's my fav dish as well :licks_lips:

Edited by crazyaboutmika
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Mika is asked what his last meal would be if he were to die tomorrow and he answer he would eat spaghetti with a good tomato sauce (no parmesan cheese) and that spaghetti with a good tomato sauce is the most delicious food in the world :biggrin2: and I totally agree with him, that's my fav dish as well :licks_lips:

 

Thank you for the explanation !

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Marminton

 

Thanks a lot for posting !!

 

http://www.marmiton.org/restos/stars-et-cuisine_mika-cuisine-alimentation_1.aspx

 

Direct MP4 ( HD ): http://cdnvideo.aufeminin.com/video13/20150430/v508774_interview-de-mika-chez-marmiton_HD.mp4

 

 

YouTube (ORIGINAL)

https://youtu.be/rGD_qzaOXx4

 

:uk::france:

 

 

 

Les stars et la cuisine

 

On a cuisiné... Mika !    

A quelques semaines de la sortie de son prochain album "No Place In Heaven", Mika est venu nous rendre visite dans les locaux de Marmiton..
L'occasion pour nous d'en savoir plus sur ses secrets de cuisine.
Est-ce que notre chanteur pop préféré aime cuisiner ?
Quel est son plat préféré ?
La réponse en vidéo !
 "Si je devais mourir demain, mon dernier repas, ce serait des spaghetti à la sauce tomate !"
 

 "Quand je suis stressé ou triste, je cuisine"

 

 "Je fais très attention à ce que je mang"

17305375396_6fdd59fdab_o.jpg

Edited by Kumazzz
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Marminton

 

Thanks a lot for posting !!

 

http://www.marmiton.org/restos/stars-et-cuisine_mika-cuisine-alimentation_1.aspx

 

Direct MP4 ( HD ): http://cdnvideo.aufeminin.com/video13/20150430/v508774_interview-de-mika-chez-marmiton_HD.mp4

 

 

YouTube (ORIGINAL)

https://youtu.be/rGD_qzaOXx4

 

:uk::france:

 

 

 

Les stars et la cuisine

 

On a cuisiné... Mika !    

A quelques semaines de la sortie de son prochain album "No Place In Heaven", Mika est venu nous rendre visite dans les locaux de Marmiton..
L'occasion pour nous d'en savoir plus sur ses secrets de cuisine.
Est-ce que notre chanteur pop préféré aime cuisiner ?
Quel est son plat préféré ?
La réponse en vidéo !
 "Si je devais mourir demain, mon dernier repas, ce serait des spaghetti à la sauce tomate !"
 

 "Quand je suis stressé ou triste, je cuisine"

 

 "Je fais très attention à ce que je mang"

17305375396_6fdd59fdab_o.jpg

 

Thanks so much!!

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An interview about a very serious issue.

 

http://www.aufeminin.com/news-societe/mika-harcelement-scolaire-s1352213.html

 

Mika, harcelé à l'école

 

Publié par Pauline Carpentier

Publié le 7 mai 2015

 

mika-parle-du-harcelement-scolaire-65047

 

S’il n’est pas un phénomène récent ni localisé, avec le développement des réseaux sociaux, le harcèlement scolaire a revêtu un nouveau visage. Les nombreuses tragédies survenues ces dernières années l'ont désormais érigé en véritable combat. Le chanteur Mika, qui a connu cet enfer étant adolescent, a accepté de se confier à ce sujet.

 

Ces dernières années, nombre de personnalités ont confessé à la presse avoir été victimes de harcèlement scolaire, comme Kate MiddletonMélissa Theuriau, Justin Timberlake, RihannaTaylor Swift ou encore Mika.
Le coach de The Voice s'est d'ailleurs déjà engagé à ce propos, puisqu'il a participé l'an dernier à une campagne italienne de sensibilisation sur le harcèlement scolaire et l'intimidation.
Ancienne victime toujours sensible à cette barbarie, il a accepté de revenir avec nous aujourd'hui sur cette expérience difficile.

"J'avais le droit d'arriver 4 minutes en retard"

Selon le site du gouvernement agircontreleharcelementalecole.gouv.fr : "Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale (insultes, moqueries), physique (coups, pincements, tirage de cheveux, jets d’objets, bousculades, vols, racket) ou psychologique (enfermement, humiliation, chantage). A l’école, elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre."

 

Un élève est bien souvent rejeté et harcelé en raison de ses différences, d'un critère physique (poids, couleur de cheveux, handicap, bégaiement etc.), de son statut social ou encore de ses centres d'intérêts considérés comme atypiques.

"Pendant le secondaire j’étais scolarisé en Angleterre. Cette période, entre 13 et 15 ans, était la plus difficile. Tellement difficile que j’avais le droit d’arriver 4 minutes en retard en cours. Le campus de Westminster était gigantesque, il nous fallait bien 6 minutes entre chaque cours pour changer de salle. Moi, j’attendais toujours que tout le monde soit passé… pour traverser les couloirs seul et éviter de me prendre une canette de Coca ouverte en plein visage, ou de me faire humilier. Pendant la récré j’évitais la cour, parce que là-bas il y avait des ballons de foot. Pour moi, c’était des bombes atomiques, le cauchemar total. Je devais absolument éviter le regard des joueurs de foot, c’était comme se retrouver dans un jeu vidéo", raconte Mika.

 

"Avec Internet, les conséquences sont plus visibles"

 

Le cyber-harcèlement, soit le but de nuire (propagation de rumeurs, moqueries en ligne, création d’une page ou d’un profil à l’encontre d’une personne, injures, menaces, etc.) par le biais des SMS, tchats, commentaires, photos et vidéos postés sur les réseaux sociaux, est également considéré comme du harcèlement et puni par la loi.

"Avec Internet, les conséquences sont encore plus visibles. Le contexte, le cadre du harcèlement a dépassé l’école, la cour, le périmètre de protection de l’autorité et des institutions scolaires", explique le chanteur.

C'est en effet là que réside tout le problème. Non seulement Internet et les réseaux sociaux ne donnent plus aucun répit aux jeunes victimes de harcèlement qui, une fois l'école quittée, continuent d'être tourmentés chez eux. Mais de surcroît il est plus difficile pour l'établissement d'intervenir.
Rappelons tout de même que des sanctions existent, allant de l’avertissement au blâme, de l’exclusion (temporaire ou définitive) à la peine de prison (de 6 mois à 3 ans), en passant par l’amende (de 7500€ à 45000€). Tout cela dépendant de l’âge de la personne harcelée, de celui de son harceleur et de la nature/forme du harcèlement.

 

"Il ne faut pas avoir honte de souffrir ou d'être triste"

 

Absentéisme, décrochage scolaire, repli sur soi, isolement, troubles du métabolisme et du comportement, troubles anxio-dépressifs, comportement suicidaire ou violent, troubles de la socialisation, troubles psychiques, perte de confiance en soi... les conséquences du harcèlement scolaire ne sont pas à prendre à la légère.
Il faut aussi savoir qu'un harceleur peut être également touché (délinquance, troubles sociaux, dépression), de même que les témoins de harcèlement (comportement violent, sentiment d’insécurité, culpabilité).

 

"Il ne faut pas avoir honte de souffrir ou d’être triste, parce que franchement ça fait ch*er et ça fait mal ! Il y a cette phrase que j’adore, de Maya Angelou, qui dit : "Les gens oublient ce qu’on leur a dit, ils oublient ce qu’on leur a fait, mais ils n’oublient jamais ce qu’on leur a fait ressentir." C’est exactement ça. Moi, je me souviens absolument de l’émotion et de qui en était à l’origine. Il ne faut pas avoir honte et parler parce que ça peut gâcher le reste de votre vie.", exhorte Mika.

 

"On n'en parle pas assez parce que c'est plus facile d'ignorer"

 

Si pendant longtemps certains n'ont pas pris le harcèlement scolaire très au sérieux, arguant qu'il faut bien que jeunesse se passe et que se faire malmener de temps à autre dans la cour est en quelque sorte un rite de passage à l'âge adulte, d'autres se battent pour que leharcèlement scolaire ne soit pas une fatalité et en ont fait leur cheval de bataille.
Marion, Matteo, Jonathan… après plusieurs tragédies, de nombreuses plaintes et l'implication acharnée de certains parents et associations, le gouvernement a enfin mis un coup d’accélérateur : en février dernier la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Najat Vallaud-Belkacem, a proposé un plan de lutte contre le harcèlement scolaire axé sur la « formation » des enseignants et la prise en charge des familles.

 

Mais selon Mika, si l'on commence enfin à en parler davantage, c'est en partie parce qu'à présent le harcèlement, par le biais d'Internet, touche aussi les adultes : "Il y a énormément d’adultes qui se font harceler et humilier dans ce monde parallèle, par un ex avec des vidéos, Facebook et tous ces trucs par exemple. Le fait que le harcèlement sorte de la réalité et nous échappe est l’une des raisons pour lesquelles on commence vraiment à le combattre."
Le harcèlement scolaire reste cependant, à ses yeux, un sujet tabou : "Je pense que si certains n’en parlent pas, c’est en partie parce que 50% d’entre eux l’ont déjà fait ou assistaient sans mot dire. Une fois adulte, le crime passé, comment et pourquoi remettre le doigt dessus ? D’autres, qui ont trop souffert, préfèrent laisser tout ça derrière eux. On n’en parle pas assez parce que c’est plus facile d’ignorer."

 

"Parlez ! Peu importe à qui"

 

Sa passion pour la musique et le soutien de sa famille, c'est ce qui a permis à Mika d'affronter les attaques cruelles de ses camarades et de se relever.

 

"Je ne pouvais pas ouvrir la bouche, mes bourreaux étaient plus intelligents que moi, plus forts, plus lourds, plus riches. Dès qu’ils avaient l’opportunité de m’humilier publiquement ils le faisaient, alors la seule chose que je pouvais faire était de ne pas leur donner ce privilège, et j’ai inventé un monde parallèle rien qu’à moi dans lequel je m’isolais. Devant mon piano, je m’échappais. La mélodie était une puissance. Je pouvais dire tout ce que je voulais dans mes chansons. Même s’ils se comportaient en véritables salauds, qu’ils disaient des choses atroces, dans ma tête la mélodie était comme un virus que je créais et qui les attaquait.
J’étais aussi très entouré par les gens avec qui je travaillais ma musique, et ma famille m’a évidemment beaucoup aidé et protégé.
", confie l'artiste.

 

Etre entouré par ses proches, laisser libre cours à son imagination ou sa passion, mais surtout parler, raconter ce qui se passe, ce que l'on vit, subit... voilà les conseils de Mika.

 

"La honte et la négativité, c’est normal. La seule manière de combattre ces choses qui ne se disent pas est de s’y confronter, d’en parler. A pleurer en secret derrière les portes, on se fait mal. Parlez, peu importe à qui ! C’est la seule chose qui peut désamorcer la bombe", conclue-t-il.

 

 

 

If in the meantime no one has done the translation of it, I can do it tomorrow.

Edited by charlie20
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An interview about a very serious issue.

 

http://www.aufeminin.com/news-societe/mika-harcelement-scolaire-s1352213.html

 

Mika, harcelé à l'école

 

Publié par Pauline Carpentier

Publié le 7 mai 2015

 

mika-parle-du-harcelement-scolaire-65047

 

S’il n’est pas un phénomène récent ni localisé, avec le développement des réseaux sociaux, le harcèlement scolaire a revêtu un nouveau visage. Les nombreuses tragédies survenues ces dernières années l'ont désormais érigé en véritable combat. Le chanteur Mika, qui a connu cet enfer étant adolescent, a accepté de se confier à ce sujet.

 

Ces dernières années, nombre de personnalités ont confessé à la presse avoir été victimes de harcèlement scolaire, comme Kate MiddletonMélissa Theuriau, Justin Timberlake, RihannaTaylor Swift ou encore Mika.

Le coach de The Voice s'est d'ailleurs déjà engagé à ce propos, puisqu'il a participé l'an dernier à une campagne italienne de sensibilisation sur le harcèlement scolaire et l'intimidation.

Ancienne victime toujours sensible à cette barbarie, il a accepté de revenir avec nous aujourd'hui sur cette expérience difficile.

 

"J'avais le droit d'arriver 4 minutes en retard"

 

Selon le site du gouvernement agircontreleharcelementalecole.gouv.fr : "Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale (insultes, moqueries), physique (coups, pincements, tirage de cheveux, jets d’objets, bousculades, vols, racket) ou psychologique (enfermement, humiliation, chantage). A l’école, elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre."

 

Un élève est bien souvent rejeté et harcelé en raison de ses différences, d'un critère physique (poids, couleur de cheveux, handicap, bégaiement etc.), de son statut social ou encore de ses centres d'intérêts considérés comme atypiques.

"Pendant le secondaire j’étais scolarisé en Angleterre. Cette période, entre 13 et 15 ans, était la plus difficile. Tellement difficile que j’avais le droit d’arriver 4 minutes en retard en cours. Le campus de Westminster était gigantesque, il nous fallait bien 6 minutes entre chaque cours pour changer de salle. Moi, j’attendais toujours que tout le monde soit passé… pour traverser les couloirs seul et éviter de me prendre une canette de Coca ouverte en plein visage, ou de me faire humilier. Pendant la récré j’évitais la cour, parce que là-bas il y avait des ballons de foot. Pour moi, c’était des bombes atomiques, le cauchemar total. Je devais absolument éviter le regard des joueurs de foot, c’était comme se retrouver dans un jeu vidéo", raconte Mika.

 

"Avec Internet, les conséquences sont plus visibles"

 

Le cyber-harcèlement, soit le but de nuire (propagation de rumeurs, moqueries en ligne, création d’une page ou d’un profil à l’encontre d’une personne, injures, menaces, etc.) par le biais des SMS, tchats, commentaires, photos et vidéos postés sur les réseaux sociaux, est également considéré comme du harcèlement et puni par la loi.

"Avec Internet, les conséquences sont encore plus visibles. Le contexte, le cadre du harcèlement a dépassé l’école, la cour, le périmètre de protection de l’autorité et des institutions scolaires", explique le chanteur.

C'est en effet là que réside tout le problème. Non seulement Internet et les réseaux sociaux ne donnent plus aucun répit aux jeunes victimes de harcèlement qui, une fois l'école quittée, continuent d'être tourmentés chez eux. Mais de surcroît il est plus difficile pour l'établissement d'intervenir.

Rappelons tout de même que des sanctions existent, allant de l’avertissement au blâme, de l’exclusion (temporaire ou définitive) à la peine de prison (de 6 mois à 3 ans), en passant par l’amende (de 7500€ à 45000€). Tout cela dépendant de l’âge de la personne harcelée, de celui de son harceleur et de la nature/forme du harcèlement.

 

"Il ne faut pas avoir honte de souffrir ou d'être triste"

 

Absentéisme, décrochage scolaire, repli sur soi, isolement, troubles du métabolisme et du comportement, troubles anxio-dépressifs, comportement suicidaire ou violent, troubles de la socialisation, troubles psychiques, perte de confiance en soi... les conséquences du harcèlement scolaire ne sont pas à prendre à la légère.

Il faut aussi savoir qu'un harceleur peut être également touché (délinquance, troubles sociaux, dépression), de même que les témoins de harcèlement (comportement violent, sentiment d’insécurité, culpabilité).

 

"Il ne faut pas avoir honte de souffrir ou d’être triste, parce que franchement ça fait ch*er et ça fait mal ! Il y a cette phrase que j’adore, de Maya Angelou, qui dit : "Les gens oublient ce qu’on leur a dit, ils oublient ce qu’on leur a fait, mais ils n’oublient jamais ce qu’on leur a fait ressentir." C’est exactement ça. Moi, je me souviens absolument de l’émotion et de qui en était à l’origine. Il ne faut pas avoir honte et parler parce que ça peut gâcher le reste de votre vie.", exhorte Mika.

 

"On n'en parle pas assez parce que c'est plus facile d'ignorer"

 

Si pendant longtemps certains n'ont pas pris le harcèlement scolaire très au sérieux, arguant qu'il faut bien que jeunesse se passe et que se faire malmener de temps à autre dans la cour est en quelque sorte un rite de passage à l'âge adulte, d'autres se battent pour que leharcèlement scolaire ne soit pas une fatalité et en ont fait leur cheval de bataille.

Marion, Matteo, Jonathan… après plusieurs tragédies, de nombreuses plaintes et l'implication acharnée de certains parents et associations, le gouvernement a enfin mis un coup d’accélérateur : en février dernier la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Najat Vallaud-Belkacem, a proposé un plan de lutte contre le harcèlement scolaire axé sur la « formation » des enseignants et la prise en charge des familles.

 

Mais selon Mika, si l'on commence enfin à en parler davantage, c'est en partie parce qu'à présent le harcèlement, par le biais d'Internet, touche aussi les adultes : "Il y a énormément d’adultes qui se font harceler et humilier dans ce monde parallèle, par un ex avec des vidéos, Facebook et tous ces trucs par exemple. Le fait que le harcèlement sorte de la réalité et nous échappe est l’une des raisons pour lesquelles on commence vraiment à le combattre."

Le harcèlement scolaire reste cependant, à ses yeux, un sujet tabou : "Je pense que si certains n’en parlent pas, c’est en partie parce que 50% d’entre eux l’ont déjà fait ou assistaient sans mot dire. Une fois adulte, le crime passé, comment et pourquoi remettre le doigt dessus ? D’autres, qui ont trop souffert, préfèrent laisser tout ça derrière eux. On n’en parle pas assez parce que c’est plus facile d’ignorer."

 

"Parlez ! Peu importe à qui"

 

Sa passion pour la musique et le soutien de sa famille, c'est ce qui a permis à Mika d'affronter les attaques cruelles de ses camarades et de se relever.

 

"Je ne pouvais pas ouvrir la bouche, mes bourreaux étaient plus intelligents que moi, plus forts, plus lourds, plus riches. Dès qu’ils avaient l’opportunité de m’humilier publiquement ils le faisaient, alors la seule chose que je pouvais faire était de ne pas leur donner ce privilège, et j’ai inventé un monde parallèle rien qu’à moi dans lequel je m’isolais. Devant mon piano, je m’échappais. La mélodie était une puissance. Je pouvais dire tout ce que je voulais dans mes chansons. Même s’ils se comportaient en véritables salauds, qu’ils disaient des choses atroces, dans ma tête la mélodie était comme un virus que je créais et qui les attaquait.

J’étais aussi très entouré par les gens avec qui je travaillais ma musique, et ma famille m’a évidemment beaucoup aidé et protégé.", confie l'artiste.

 

Etre entouré par ses proches, laisser libre cours à son imagination ou sa passion, mais surtout parler, raconter ce qui se passe, ce que l'on vit, subit... voilà les conseils de Mika.

 

"La honte et la négativité, c’est normal. La seule manière de combattre ces choses qui ne se disent pas est de s’y confronter, d’en parler. A pleurer en secret derrière les portes, on se fait mal. Parlez, peu importe à qui ! C’est la seule chose qui peut désamorcer la bombe", conclue-t-il.

 

 

 

If in the meantime no one has done the translation of it, I can do it tomorrow.

 

First part of the translation.

 

Mika, harassed at school

 

If (even if) it is not a recent or located phenomenon, with the development of social networks, school harassment/bullying has taken on a new face.The many tragedies in recent years have now raised it in real fight.The singer Mika, who has known this hell as an adolescent, has agreed to talk about it.

 

In recent years, many personalities (well-known figures/celebrities) have confessed to the press to have been victims of school bullying, like Kate Middleton, Melissa Theuriau, Justin Timberlake, Rihanna, Taylor Swift, or else Mika.

The coach of The Voice has already engaged himself on this subject, since he participated last year in an Italian awareness campaign on school bullying and intimidation.

Former victim, always sensitive to this barbarity, he agreed to return with us today on this difficult experience.

 

"I had the right to arrive 4 minutes late"

 

According to the government website agircontreleharcelementalecole.gouv.fr : "Harassment/bullying is defined as repeated violence, which can be verbal (insults, mockery), physical (hitting, pinching, hair pulling, throwing objects, shoving, robberies, racketeering) or psychological (confinement, humiliation, blackmail).

At school, it is the act of one or more students against a victim who can not defend himself."

 

A student is often rejected and harassed because of his differences from a physical criteria (weight, hair color, handicap/disabilities, stuttering etc.), of social status or else of his interests/ activities considered atypical.

 

"During the secondary (school/education - or high school?) I was educated in England. This period, between 13 and 15, was the most difficult. So difficult that I had the right to arrive 4 minutes late at lessons. The Westminster campus was huge, we had good 6 minutes between each course to change (class)room. I always waited for everyone to be passed ... to cross alone the corridors and avoid taking me a open can of Coca in the face, or make me humiliate. During the break (between classes) I avoided the playground, because there there were footballs (or soccer balls). For me, it was as if they were atomic bombs, the total nightmare. I absolutely had to avoid the gaze of football (or soccer) players, it was like being in a video game, "said Mika.

 

 

I'll post the second part tomorrow (if anyone is interested, of course).

Edited by charlie20
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The second part of the translation.

 

"With Internet, the consequences are more visible"

 

Cyber-bullyng,  or/that is to do harm (spreading rumors, mockeries online, creating a page or a profile against a person, insults, threats, etc.) via SMS , chats, comments, photos and videos posted on social networks, is also considered bullying/harassment and punished by law.

 

"With Internet, the consequences are even more visible.The context, the framework of the harassment has exceeded the school, the courtyard, the perimeter of protection of authority and educational institutions, "said the singer.

 

It is indeed there that lies the whole problem. Not only Internet and social networks don’t give any respite to the young victims of harassment/bullying, who once left the school, continue to be harassed at home. But in addition it is more difficult for the institution to intervene.

Even so we remember that sanctions exist, ranging from a warning to the official reprimand, from the exclusion/expulsion (temporary or permanent), to the prison (sentence) (from 6 months to 3 years), through the fine (from 7500 to € 45000 €). All this depends on the age of the person being harassed, that of her/his harasser and the nature / form of harassment.

 

"Don’t be ashamed to suffer or to be sad"

 

Absenteeism, dropping out of school, withdrawal, isolation, metabolic and behavior disorders, anxiety and depressive disorders, suicidal or violent behavior, socialization disorders, psychiatric disorders, loss of self-confidence ... the consequences of bullying are not to be taken lightly.

One must also know that a harasser may also be affected (crime, social disorder, depression), as well as the witnesses of harassment (violent behavior, feelings of insecurity, guilt).

 

"Don’t be ashamed to suffer or to be sad, because frankly it sucks and it hurts! There is this phrase that I love, by Maya Angelou, who said: "People will forget what you said, people will forget what you did, but people will never forget how you made them feel.” That's exactly right. I absolutely remember the feeling/sensation and of who/from whom it was caused. Don’t be ashamed and talk because it can ruin the rest of your life. "Mika urges.

"We do not talk about it enough because it is easier to ignore"

 

If for a long time some didn’t take the bullying seriously, arguing that boys will be boys, and that take a pounding/take abuse from time to time in the courtyard is something of a rite of passage to adulthood, others are fighting for that bullying is not inevitable and have made of it their battle cry.

Marion, Matteo, Jonathan ... after several tragedies, many complaints and fierce involvement of some parents and associations, the government finally put a boost: in February the Minister of Higher Education and Research, Najat Vallaud-Belkacem, proposed a plan to fight against the bullying  focused on the "training" of teachers and support to families.

 

But according to Mika, if we finally begin to talk more about it, that's partly because now harassment/bullying, through Internet, also affects adults:

"There are a lot of adults who are harassed and humiliated in this parallel world, by an ex with videos, Facebook and all that stuff for example. The fact that harassment/bullying gets the better of reality and slips from us/escapes our control, is one of the reasons why we really start to fight it."

 

The bullying however remains, in his eyes, a taboo subject:  "I think that if some don’t speak, it is partly because 50% amongst themselves have already done it or attended without a word. Once adult, the crime passed/gone by, how and why put again your finger on it? Others, who have suffered too much, prefer to leave it all behind them. We do not talk enough about it because it is easier to ignore."

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And this is the third and final part of the translation:

 

"Speak! No matter to whom"

 

His passion for music and the support of his family, is what has allowed Mika to face the cruel attacks of his comrades and recover.

 

"I could not open my mouth, my tormentors were smarter than me, stronger, heavier, richer. As soon as they had the opportunity to publicly humiliate me they did, then the only thing I could do was not to give them that privilege, and I invented a parallel world only mine in which I isolated myself. In front of my piano, I escaped reality. The melody was a power. I could say whatever I wanted in my songs. Even if they behaved as true bastards, that they were saying atrocious/terrible things, in my head the melody was like a virus I was creating and which attacked them.

I was also well surrounded by the people I worked with my music, and of course my family helped and protected me.", the artist confides/says.

 

Being surrounded by his/one’s family, give free rein to his/one’s imagination or his/one’s passion, but mostly talk, tell what’s happening/what’s going on, what we’re going through, suffered ... these are Mika’s advice.

 

"The shame and negativity, this is normal. The only way to fight these things we don’t say is to face it, talking about it. To cry in secret behind closed doors, it hurts. Speak no matter to whom! This is the only thing that can defuse the bomb", he concluded.

 

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An interview about a very serious issue.

 

http://www.aufeminin.com/news-societe/mika-harcelement-scolaire-s1352213.html

 

Mika, harcelé à l'école

 

Publié par Pauline Carpentier

Publié le 7 mai 2015

 

mika-parle-du-harcelement-scolaire-65047

 

S’il n’est pas un phénomène récent ni localisé, avec le développement des réseaux sociaux, le harcèlement scolaire a revêtu un nouveau visage. Les nombreuses tragédies survenues ces dernières années l'ont désormais érigé en véritable combat. Le chanteur Mika, qui a connu cet enfer étant adolescent, a accepté de se confier à ce sujet.

 

Ces dernières années, nombre de personnalités ont confessé à la presse avoir été victimes de harcèlement scolaire, comme Kate MiddletonMélissa Theuriau, Justin Timberlake, RihannaTaylor Swift ou encore Mika.

Le coach de The Voice s'est d'ailleurs déjà engagé à ce propos, puisqu'il a participé l'an dernier à une campagne italienne de sensibilisation sur le harcèlement scolaire et l'intimidation.

Ancienne victime toujours sensible à cette barbarie, il a accepté de revenir avec nous aujourd'hui sur cette expérience difficile.

"J'avais le droit d'arriver 4 minutes en retard"

Selon le site du gouvernement agircontreleharcelementalecole.gouv.fr : "Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale (insultes, moqueries), physique (coups, pincements, tirage de cheveux, jets d’objets, bousculades, vols, racket) ou psychologique (enfermement, humiliation, chantage). A l’école, elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre."

 

Un élève est bien souvent rejeté et harcelé en raison de ses différences, d'un critère physique (poids, couleur de cheveux, handicap, bégaiement etc.), de son statut social ou encore de ses centres d'intérêts considérés comme atypiques.

"Pendant le secondaire j’étais scolarisé en Angleterre. Cette période, entre 13 et 15 ans, était la plus difficile. Tellement difficile que j’avais le droit d’arriver 4 minutes en retard en cours. Le campus de Westminster était gigantesque, il nous fallait bien 6 minutes entre chaque cours pour changer de salle. Moi, j’attendais toujours que tout le monde soit passé… pour traverser les couloirs seul et éviter de me prendre une canette de Coca ouverte en plein visage, ou de me faire humilier. Pendant la récré j’évitais la cour, parce que là-bas il y avait des ballons de foot. Pour moi, c’était des bombes atomiques, le cauchemar total. Je devais absolument éviter le regard des joueurs de foot, c’était comme se retrouver dans un jeu vidéo", raconte Mika.

 

"Avec Internet, les conséquences sont plus visibles"

 

Le cyber-harcèlement, soit le but de nuire (propagation de rumeurs, moqueries en ligne, création d’une page ou d’un profil à l’encontre d’une personne, injures, menaces, etc.) par le biais des SMS, tchats, commentaires, photos et vidéos postés sur les réseaux sociaux, est également considéré comme du harcèlement et puni par la loi.

"Avec Internet, les conséquences sont encore plus visibles. Le contexte, le cadre du harcèlement a dépassé l’école, la cour, le périmètre de protection de l’autorité et des institutions scolaires", explique le chanteur.

C'est en effet là que réside tout le problème. Non seulement Internet et les réseaux sociaux ne donnent plus aucun répit aux jeunes victimes de harcèlement qui, une fois l'école quittée, continuent d'être tourmentés chez eux. Mais de surcroît il est plus difficile pour l'établissement d'intervenir.

Rappelons tout de même que des sanctions existent, allant de l’avertissement au blâme, de l’exclusion (temporaire ou définitive) à la peine de prison (de 6 mois à 3 ans), en passant par l’amende (de 7500€ à 45000€). Tout cela dépendant de l’âge de la personne harcelée, de celui de son harceleur et de la nature/forme du harcèlement.

 

"Il ne faut pas avoir honte de souffrir ou d'être triste"

 

Absentéisme, décrochage scolaire, repli sur soi, isolement, troubles du métabolisme et du comportement, troubles anxio-dépressifs, comportement suicidaire ou violent, troubles de la socialisation, troubles psychiques, perte de confiance en soi... les conséquences du harcèlement scolaire ne sont pas à prendre à la légère.

Il faut aussi savoir qu'un harceleur peut être également touché (délinquance, troubles sociaux, dépression), de même que les témoins de harcèlement (comportement violent, sentiment d’insécurité, culpabilité).

 

"Il ne faut pas avoir honte de souffrir ou d’être triste, parce que franchement ça fait ch*er et ça fait mal ! Il y a cette phrase que j’adore, de Maya Angelou, qui dit : "Les gens oublient ce qu’on leur a dit, ils oublient ce qu’on leur a fait, mais ils n’oublient jamais ce qu’on leur a fait ressentir." C’est exactement ça. Moi, je me souviens absolument de l’émotion et de qui en était à l’origine. Il ne faut pas avoir honte et parler parce que ça peut gâcher le reste de votre vie.", exhorte Mika.

 

"On n'en parle pas assez parce que c'est plus facile d'ignorer"

 

Si pendant longtemps certains n'ont pas pris le harcèlement scolaire très au sérieux, arguant qu'il faut bien que jeunesse se passe et que se faire malmener de temps à autre dans la cour est en quelque sorte un rite de passage à l'âge adulte, d'autres se battent pour que le harcèlement scolaire ne soit pas une fatalité et en ont fait leur cheval de bataille.

Marion, Matteo, Jonathan… après plusieurs tragédies, de nombreuses plaintes et l'implication acharnée de certains parents et associations, le gouvernement a enfin mis un coup d’accélérateur : en février dernier la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Najat Vallaud-Belkacem, a proposé un plan de lutte contre le harcèlement scolaire axé sur la « formation » des enseignants et la prise en charge des familles.

 

Mais selon Mika, si l'on commence enfin à en parler davantage, c'est en partie parce qu'à présent le harcèlement, par le biais d'Internet, touche aussi les adultes : "Il y a énormément d’adultes qui se font harceler et humilier dans ce monde parallèle, par un ex avec des vidéos, Facebook et tous ces trucs par exemple. Le fait que le harcèlement sorte de la réalité et nous échappe est l’une des raisons pour lesquelles on commence vraiment à le combattre."

Le harcèlement scolaire reste cependant, à ses yeux, un sujet tabou : "Je pense que si certains n’en parlent pas, c’est en partie parce que 50% d’entre eux l’ont déjà fait ou assistaient sans mot dire. Une fois adulte, le crime passé, comment et pourquoi remettre le doigt dessus ? D’autres, qui ont trop souffert, préfèrent laisser tout ça derrière eux. On n’en parle pas assez parce que c’est plus facile d’ignorer."

 

"Parlez ! Peu importe à qui"

 

Sa passion pour la musique et le soutien de sa famille, c'est ce qui a permis à Mika d'affronter les attaques cruelles de ses camarades et de se relever.

 

"Je ne pouvais pas ouvrir la bouche, mes bourreaux étaient plus intelligents que moi, plus forts, plus lourds, plus riches. Dès qu’ils avaient l’opportunité de m’humilier publiquement ils le faisaient, alors la seule chose que je pouvais faire était de ne pas leur donner ce privilège, et j’ai inventé un monde parallèle rien qu’à moi dans lequel je m’isolais. Devant mon piano, je m’échappais. La mélodie était une puissance. Je pouvais dire tout ce que je voulais dans mes chansons. Même s’ils se comportaient en véritables salauds, qu’ils disaient des choses atroces, dans ma tête la mélodie était comme un virus que je créais et qui les attaquait.

J’étais aussi très entouré par les gens avec qui je travaillais ma musique, et ma famille m’a évidemment beaucoup aidé et protégé.", confie l'artiste.

 

Etre entouré par ses proches, laisser libre cours à son imagination ou sa passion, mais surtout parler, raconter ce qui se passe, ce que l'on vit, subit... voilà les conseils de Mika.

 

"La honte et la négativité, c’est normal. La seule manière de combattre ces choses qui ne se disent pas est de s’y confronter, d’en parler. A pleurer en secret derrière les portes, on se fait mal. Parlez, peu importe à qui ! C’est la seule chose qui peut désamorcer la bombe", conclue-t-il.

 

 

 

If in the meantime no one has done the translation of it, I can do it tomorrow.

 

 

 

The whole translation:

 

Mika, harassed at school

 

If (even if) it is not a recent or located phenomenon, with the development of social networks, school harassment/bullying has taken on a new face.The many tragedies in recent years have now raised it in real fight.The singer Mika, who has known this hell as an adolescent, has agreed to talk about it.

 

In recent years, many personalities (well-known figures/celebrities) have confessed to the press to have been victims of school bullying, like Kate Middleton, Melissa Theuriau, Justin Timberlake, Rihanna, Taylor Swift, or else Mika.

The coach of The Voice has already engaged himself on this subject, since he participated last year in an Italian awareness campaign on school bullying and intimidation.

Former victim, always sensitive to this barbarity, he agreed to return with us today on this difficult experience.

 

"I had the right to arrive 4 minutes late"

 

According to the government website agircontreleharcelementalecole.gouv.fr : "Harassment/bullying is defined as repeated violence, which can be verbal (insults, mockery), physical (hitting, pinching, hair pulling, throwing objects, shoving, robberies, racketeering) or psychological (confinement, humiliation, blackmail).

At school, it is the act of one or more students against a victim who can not defend himself."

 

A student is often rejected and harassed because of his differences from a physical criteria (weight, hair color, handicap/disabilities, stuttering etc.), of social status or else of his interests/ activities considered atypical.

 

"During the secondary (school/education - or high school?) I was educated in England. This period, between 13 and 15, was the most difficult. So difficult that I had the right to arrive 4 minutes late at lessons. The Westminster campus was huge, we had good 6 minutes between each course to change (class)room. I always waited for everyone to be passed ... to cross alone the corridors and avoid taking me a open can of Coca in the face, or make me humiliate. During the break (between classes) I avoided the playground, because there there were footballs (or soccer balls). For me, it was as if they were atomic bombs, the total nightmare. I absolutely had to avoid the gaze of football (or soccer) players, it was like being in a video game, "said Mika.

 

"With Internet, the consequences are more visible"

 

Cyber-bullyng,  or/that is to do harm (spreading rumors, mockeries online, creating a page or a profile against a person, insults, threats, etc.) via SMS , chats, comments, photos and videos posted on social networks, is also considered bullying/harassment and punished by law.

 

"With Internet, the consequences are even more visible.The context, the framework of the harassment has exceeded the school, the courtyard, the perimeter of protection of authority and educational institutions, "said the singer.

 

It is indeed there that lies the whole problem. Not only Internet and social networks don’t give any respite to the young victims of harassment/bullying, who once left the school, continue to be harassed at home. But in addition it is more difficult for the institution to intervene.

Even so we remember that sanctions exist, ranging from a warning to the official reprimand, from the exclusion/expulsion (temporary or permanent), to the prison (sentence) (from 6 months to 3 years), through the fine (from 7500 to € 45000 €). All this depends on the age of the person being harassed, that of her/his harasser and the nature / form of harassment.

 

"Don’t be ashamed to suffer or to be sad"

 

Absenteeism, dropping out of school, withdrawal, isolation, metabolic and behavior disorders, anxiety and depressive disorders, suicidal or violent behavior, socialization disorders, psychiatric disorders, loss of self-confidence ... the consequences of bullying are not to be taken lightly.

One must also know that a harasser may also be affected (crime, social disorder, depression), as well as the witnesses of harassment (violent behavior, feelings of insecurity, guilt).

 

"Don’t be ashamed to suffer or to be sad, because frankly it sucks and it hurts! There is this phrase that I love, by Maya Angelou, who said: "People will forget what you said, people will forget what you did, but people will never forget how you made them feel.” That's exactly right. I absolutely remember the feeling/sensation and of who/from whom it was caused. Don’t be ashamed and talk because it can ruin the rest of your life. "Mika urges.

 

"We do not talk about it enough because it is easier to ignore"

 

If for a long time some didn’t take the bullying seriously, arguing that boys will be boys, and that take a pounding/take abuse from time to time in the courtyard is something of a rite of passage to adulthood, others are fighting for that bullying is not inevitable and have made of it their battle cry.

Marion, Matteo, Jonathan ... after several tragedies, many complaints and fierce involvement of some parents and associations, the government finally put a boost: in February the Minister of Higher Education and Research, Najat Vallaud-Belkacem, proposed a plan to fight against the bullying  focused on the "training" of teachers and support to families.

 

But according to Mika, if we finally begin to talk more about it, that's partly because now harassment/bullying, through Internet, also affects adults:

"There are a lot of adults who are harassed and humiliated in this parallel world, by an ex with videos, Facebook and all that stuff for example. The fact that harassment/bullying gets the better of reality and slips from us/escapes our control, is one of the reasons why we really start to fight it."

 

The bullying however remains, in his eyes, a taboo subject "I think that if some don’t speak, it is partly because 50% amongst themselves have already done it or attended without a word. Once adult, the crime passed/gone by, how and why put again your finger on it? Others, who have suffered too much, prefer to leave it all behind them. We do not talk enough about it because it is easier to ignore."

 

"Speak! No matter to whom"

 

His passion for music and the support of his family, is what has allowed Mika to face the cruel attacks of his comrades and recover.

 

"I could not open my mouth, my tormentors were smarter than me, stronger, heavier, richer. As soon as they had the opportunity to publicly humiliate me they did, then the only thing I could do was not to give them that privilege, and I invented a parallel world only mine in which I isolated myself. In front of my piano, I escaped reality. The melody was a power. I could say whatever I wanted in my songs. Even if they behaved as true bastards, that they were saying atrocious/terrible things, in my head the melody was like a virus I was creating and which attacked them.

I was also well surrounded by the people I worked with my music, and of course my family helped and protected me.", the artist confides/says.

 

Being surrounded by his/one’s family, give free rein to his/one’s imagination or his/one’s passion, but mostly talk, tell what’s happening/what’s going on, what we’re going through, suffered ... these are Mika’s advice.

 

"The shame and negativity, this is normal. The only way to fight these things we don’t say is to face it, talking about it. To cry in secret behind closed doors, it hurts. Speak no matter to whom! This is the only thing that can defuse the bomb", he concluded.

Edited by charlie20
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I am more than pleased when I see famous people speak up about issues, especially one as personal as this is. The effects of bullying can last for many, many years. Things have most certainly changed in regards to attitudes since the 1970s, and I've witnessed that both as a child and a parent.

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Thank you so much Charlie, for sharing and translating, what you call " an interwiew about a very serious issue" I totally agree, and would like to add that it's a global problem - and imo, also the main reason for the huge amount of views, for The Popular Song video...

 

It's super, and useful, that beloved people - like our MIKA - gives this issue a face, and add good advises, about how to handle the problem...

 

Love,love

me

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