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cathouzouf

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  1. Here is the transcript and translation of the article: Mika : cœur léger, tête sérieuse Par les temps qui courent, Mika ne sait plus où donner de la tête tellement il est sollicité de toutes parts. Mais il ne regrette rien. À 31 ans, l’artiste et l’homme est exactement là où il a toujours rêvé d’être. Mika ne l’a pas eu facile des dernières semaines : concerts en Asie – dont deux annulés en Chine pour cause de fatigue -, télé en Italie, promotions et autres concerts en Europe. Pourtant, le chanteur britannique de 31 ans, que nous avons au bout du fil pendant une pause de l’enregistrement de l’émission X Factor à Bologne, est tout enthousiasme, même s’il se sent comme dans un aéroport où il faut écouter attentivement les annonces de craintes de louper un vol, dit-il en rigolant. « Ce n’est pas quelque chose de naturel, mais je l’ai provoqué moi-même et je dois en gérer les conséquences, ajoute Mika. Je ne peux me plaindre parce que je suis en train de faire ce que j’aime et ce que je veux créer. Même quand je perds la vois, qu’On m’enferme dans une chambre pendant quatre jours avec des stéroïdes et tous les antibiotiques du monde pour me remettre un peu en forme et que j’annule des concerts qui me coûtent une fortune, je ressens l’excitation de l’adrénaline et des mêmes défis que j’avais à 16 ou à 23 ans. Ça aussi, c’est un privilège. » À 30 ans, Mika a décidé de s’assumer complètement et de mettre un peu de candeur dans sa vie. Ses fans québécois seront sans doute étonnés d’apprendre que le chanteur à l’univers haut en couleur était, au quotidien, un être renfermé sur lui-même. Heureusement, la scène et le disque lui permettaient de projeter la personne qu’il voulait devenir. Le Québec, et Montréal en particulier, n’est pas étranger à cette nouvelle attitude. Ici, le chanteur a toujours renoué avec cette candeur à laquelle il aspire. Dans ses interviews en Europe, il n’a jamais été aussi franc et direct qu’ici. Pas facile, quand on devient une vedette adulée au début de la vingtaine, de concilier le personnage public et une vie privée « très fragmentée ». « Au cours des deux dernières années, j’ai retrouvé une manière d’être un peu plus léger, même si, dans ma tête, je ne suis pas léger. Donc, c’est le cumul d’un cœur léger et d’une tête sérieuse. Ça fait du bien. » Dans une bulle à Montréal Son nouvel album, No Place in Heaven, illustre parfaitement ces deux traits de personnalité par son mélange de chansons très ludiques et dramatiques. Un disque, dit-il, totalement à l’opposé de ce qu’il avait construit sur son album précédent, The Origin of Love… à Montréal. « J’avais fui Londres et j’avais quitté mon mec et ma famille. Ma sœur venait de subir un accident d’une rare violence [NDLR : rétablie, elle a donné naissance à un fils l’an dernier] et, dès que j’ai su qu’elle n’allait pas mourir, je suis parti sans rien dire à personne. Mon manager m’a dit que [le réalisateur australien] Nick Littlemore était à Montréal et je suis parti m’y réfugier dans une bulle en plein hiver. J’ai écrit un album qui était une sorte de rupture créative dans ma vie et dans mon parcours. Cela allait me donner la possibilité de faire un jour un album simple. C’est pour ça qu’il y a une nouvelle transparence sur mon nouvel album. Je me suis imposé des limites pour construire quelque chose qui ne serait pas trop compliqué, tout en étant très intime. Je voulais éviter la lourdeur dans le son et dans la production. Montréal, c’est également la ville où Mika a vécu, de son propre aveu, l’un des plus beaux moments de sa vie professionnelle et personnelle : ses trois concerts avec l’OSM à la Maison symphonique en février dernier. Il confirme qu’un album tiré de ces concerts sera lancé à la fin de l’année. « Pour moi, c’était totalement délicieux. J’ai des racines classiques; c’est une dynamique et une culture que je comprends et que je respecte profondément. Dans un concert symphonique, les formes changent, tout est dans les détails qu’on ne peut pas exprimer avec des instruments amplifiés ou électroniques. C’est dans les couleurs, dans la vibration, dans l’émotion, dans une nuance totale. Ce fut un énorme privilège et je veux le refaire cent fois. D’Ailleurs, on est en train d’essayer de le refaire avec Simon [Leclerc]. » Simon Leclerc, le chef et orchestrateur, a si bien compris l’univers de Mika que l’Artiste lui a demandé d’ajouter des cordes à trois chansons du nouvel album : Good Guys, Les baisers perdus et L’amour fait ce qu’il veut, joyeusement disco. « Et il s’est amusé à fond », confirme le chanteur. De Freddie à Rufus La chanson Last Party a été inspirée à Mika par un épisode dramatique de la vie de Freddie Mercury : le jour où le flamboyant chanteur de Queen a appris qu’il était séropositif. « Dans les années 80, le sida était une sorte de condamnation à mort et il a réagi d’une manière tout à fait particulière : il s’est rendu dans un club et il a dansé pendant trois jours, complètement dans l’excès, le genre de choses qu’il ne faut pas faire dans cet état-là », raconte Mika. « Si nous allons tous mourir, aussi bien faire la fête », dit essentiellement la chanson Last Party. « Je ne suis pas en train de juger sa réaction, mais j’essaie de comprendre comment on gère des nouvelles qui peuvent changer une vie, explique Mika. C’est cet étrange mélange d’extase, d’euphorie et de tristesse profonde que j’ai voulu exprimer dans cette petite chanson de trois minutes et demie. » Par la suite, Mika a cru bon d’envoyer sa chanson à Brian May et Roger Taylor, de Queen. « Tout simplement parce que je parlais de quelque chose de très intime qui a changé leur vie. Je devais avoir leur permission et ils me l’ont donnée. Ils ont même partagé cette chanson avec leurs fans. » Ses héros Good Guys, une autre chanson du nouvel album, est un coup de chapeau aux artistes et auteurs gais ou bisexuels dont le jeune Mika admirait le courage. Il y cite notamment Bowie, Warhol. Cocteau et Rimbaud tout en empruntant à Oscar Wilde une citation pour en faire son refrain. « Ils avaient tous ce côté enfant terrible et, avec leur joie et leur sens de l’humour profond, ils ont provoqué de la tolérance, explique Mika. Parce que la tolérance ne vient pas d’elle-même, il faut la provoquer. Je me suis demandé où étaient ces gens-là que j’ai toujours adorés et que j’adore toujours. Je me suis aussi demandé si je pouvais devenir un peu comme eux, ou alors tomber dans le piège du trash en faisant des choses uniquement pour capter l’attention. » Le premier de la douzaine d’artiste qu’il nomme est aussi le plus jeune du lot : Rufus Wainwright. « Quand j’ai entendu les disques de Rufus Wainwright, à 14 ans, ils ont eu le même effet sur moi que les disques de Queen, se souvient Mika. Queen avait le culot de prendre toutes ces influences classiques que j’ai et de les intégrer de façon crédible dans la musique pop et rock. Rufus, lui, confrontait son identité, alors que je considérais la mienne comme quelque chose d’alternatif plutôt que de transformer la tension entre qui j’étais et qui j’espérais devenir pour en faire quelque chose de créatif. » Drôle de hasard, c’est le même Rufus qui, en mars 2010, nous confiait qu’il voulait frapper un dernier gros coup ans l’univers de la pop comme le faisait si bien Mika. « Il a vraiment dit ça? C’est un immense honneur! », répond Mika. Le disque de la semaine : Sans artifices… ou presque POP, Mika, No Place in Heaven, Republic Records, **** Fini l’électro, les paillettes et les rythmes fous qui font danser: c’est un Mika plus pose mais toujours aussi créatif qui nous revient avec No Place in Heaven. Pour ce quatrième opus, l’artiste, qui souhaitait offrir quelque chose de plus personnel, s’est réfugié seul avec son piano et un ordinateur, dans un studio à Los Angeles. Le résultat? Un album composé de mélodies épurées, joyeuses et tendres où la piano est très présent, le tout accompagné de paroles sur l’amour, le sexe et le quotidien d’un trentenaire. On y retrouve des perles comme Last Party, chanson hommage à Freddie Mercury, mais aussi les titres dévoilés récemment, Talk about You et Good Guys, que l’on apprécie encore plus grâce à leurs clips représentatifs de l’univers créatif de l’artiste. No Place in Heaven, c’est Mika mis à nu dans un univers coloré qui lui ressemble. Bref, c’est un album qui ne passera pas inaperçu. À écouter : Talk About You Mika: light heart, serious head These days, Mika does not know where to turn since he is asked on all sides. But no regrets. At 31, the artist and the man is right where he always dreamed of being. The past few weeks were not easy for Mika: concerts in Asia - including two in China canceled due to fatigue - TV in Italy, promotions and other concerts in Europe. Yet the British singer of 31 years, to whom we speak on the phone during a break in the recording of X Factor in Bologna, is enthusiasm, even if it feels like in an airport when you have to listen carefully fears advertisements to miss a flight, he said, laughing. "This is not something natural, but I have caused myself and I have to live with the consequences, says Mika. I cannot complain because I'm doing what I like and what I want to create. Even when I lose my voice, that they lock myself in a room for four days with steroids and all the antibiotics in the world to give me a little boost and I cancel concerts that cost me a fortune, I feel the excitement and adrenaline of the same challenges that when I was 16 or 23 years. That, too, is a privilege. " At 30, Mika decided to assume completely and put a bit of candor in his life. His Quebec fans will no doubt be surprised to learn that the singer to the colorful world was, in everyday life, closed in on himself. Fortunately, the scene and the disc allowed him to project the person he wanted to be. Quebec, and Montreal in particular, is no stranger to this new attitude. Here, the singer has always returned to that candor to which he aspires. In interviews in Europe, he has never been so frank and direct here. Not easy when you became a star adulated in his early twenties, to reconcile the public character and a "very fragmented" private life. "Over the past two years, I found a way to be a little lighter, even though in my head I'm not light. So it's the combination of a light heart and a serious head. It feels good. " In a bubble in Montreal His new album, No Place in Heaven, perfectly illustrates these two personality traits with its mix of very playful and dramatic songs. A disc, he said, totally the opposite of what he had built on his previous album, The Origin of Love ... in Montreal. "I fled London and I had left my boyfriend and my family. My sister had just suffered an accident of rare violence [Editor's note: well again, she gave birth to a son last year] and as soon as I knew she would not die, I left without telling anyone. My manager told me that [the Australian director] Nick Littlemore was in Montreal and I left to take refuge in a winter bubble. I wrote an album that was a kind of creative disruption in my life and in my career. This would give me the opportunity to do one day a simple album. That's why there was a new transparency on my new album. I set limits to build something that would not be too complicated, yet very intimate. I wanted to avoid the heaviness in the sound and production. Montreal is also the town where Mika has lived, by his own admission, one of the most beautiful moments of his professional and personal life: his three concerts with the MSO at Maison symphonique last February. He confirmed that an album from these concerts will be launched at the end of the year. "For me, it was totally delicious. I have classical roots; it is a dynamic and a culture that I understand and I respect deeply. In a symphony concert, forms change, everything is in the details that you cannot express with amplified or electronic instruments. It is in the colors, in the vibration, in emotion, in complete shade. It was a huge privilege and I want to do it again a hundred times. As a matter of fact, we are trying to do it again with Simon [Leclerc]. " Simon Leclerc, the leader and orchestrator, understood the universe of Mika the Artist so well that he asked him to add strings to three songs from the new album: Good Guys, Les baisers perdus and L’amour fait ce qu’il veut, joyfully disco. "And he had fun," says the singer. Freddie Rufus The song Last Party was inspired by a dramatic episode in the life of Freddie Mercury: the day the flamboyant Queen singer learned he was HIV positive. "In the 80s, AIDS was a kind of death sentence and he reacted in a very special way: he went to a club and danced for three days, completely overboard, the kind of thing that should not be done in this state, "says Mika. "If we all die, let’s party," says essentially Last Party. "I'm not judging his reaction, but I try to understand how we manage new that can change a life, explains Mika. It is this strange mixture of ecstasy, euphoria and sadness that I wanted to express in this little song three and a half minutes. " Subsequently, Mika send his song to Brian May and Roger Taylor of Queen. "Just because I was talking about something very intimate that changed their lives. I must have their permission and they gave it to me. They even shared the song with their fans. " His heroes Good Guys, another song from the new album, is a nod to gays or bisexual artists and authors whose young Mika admired courage. He particularly cites Bowie, Warhol. Cocteau Rimbaud while borrowing to Oscar Wilde quote to make his refrain. "They all had this “terrible child” side and, with their joy and their deep sense of humor, they caused tolerance, explains Mika. Because tolerance does not come by itself, it must provoke. I wondered where these people that I have always loved were and I still love them. I also wondered if I could get a little like them, or else fall into the trap of the trash by doing things only for attention. " The first of the dozen artists he names is the youngest of the lot: Rufus Wainwright. "When I heard of Rufus Wainwright discs, at 14, they had the same effect on me as the Queen of discs, remembers Mika. Queen had the nerve to take all these classical influences I have and integrate them credibly in pop and rock music. Rufus, he confronted his identity while I considered mine as something alternative as to transform the tension between who I was and that I hoped to be doing something creative. " Funny coincidence, it is the same Rufus who in March 2010, confided to La Presse that he wanted to strike a big blow in the world of pop as Mika is able to do. "He really said that? It is a great honor! "Answers Mika. Disc of the week: No fireworks ... almost POP Mika, No Place in Heaven, Republic Records, **** Out are the electro, flakes and crazy rhythms that make you dance: it's a Mika much more poised but still creative who returns with No Place in Heaven. For this fourth installment, the artist, who wanted to offer something more personal, fled alone with his piano and a computer in a studio in Los Angeles. The result? An album of pure melodies, joyful and tender where the piano is very present, all accompanied by lyrics about love, sex and daily life of a thirty year old. It contains gems like Last Party, a tribute to Freddie Mercury, but also the titles recently released, Talk about You and Good Guys, that we appreciate even more through their representative clips of the creative universe of the artist. No Place in Heaven, Mika is laid bare in a colorful word created for him. In short, it is an album that will not go unnoticed. Must listen: Talk About You
  2. Mika is on the front page of La Presse this morning There's an interview and a review of the album (4 stars out of 5) Will try to find the link, for the moment it's only on La Presse +
  3. Adam lambert was on this morning and he played 3 songs. Guess it will be about the same for Mika.
  4. He was just having fun looking at the public upside down. Coucou is the equivalent of peek-a-boo... It's a kids' game!
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