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Press Conference @Le Printemps (2013/04/25)


DerMoment1608

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It looks like news to most people here, so that's why I note that concert tours or even musical performances to live audiences are organized by concert promoters. So it is not directly the artist's management but these promoters who negotiate with the venues and promote the gig itself..etc. That's the type of promoter he mentioned.

If he is planning to perform with an orchestra, like he says, those promoters understandably worry about not being able to recover the costs if the audience will only consist of a small number of people.

 

Exactly, and most definetly the promoter he is referring to in this instance is French:wink2:

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Could someone give a translation / summary of this short part as well?

 

'I liked this title (The Origin of Love) simply because it comes from classicism, it's proud, it's grandiose, and when you open the album and you listen to the songs there are some songs that sound like I'm on drugs, like I'm completely hallucinated by love, it's something that's almost sinister; and then you have romantic songs, and some that are funny and miserable like 'Love You When I'm Drunk'. When I say it's 14 songs about love, it's actually 14 songs about my life at that time, before I turn 30. And I know that if I make this album again, I mean the concept of this album, which would be a good idea I think, when I'm 39, it would be completely different, maybe completely depressed, with the face in a glass of wine'

 

:wink2:

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When I say it's 14 songs about love, it's actually 14 songs about my life at that time, before I turn 30. And I know that if I make this album again, I mean the concept of this album, which would be a good idea I think, when I'm 39, it would be completely different, maybe completely depressed, with the face in a glass of wine'

 

Thanks :huglove: I didn't get the last part at all aside from "depressed", so I was especially interested in this one

 

 

Thanks for posting :thumb_yello: He answers with so much more details than posted in the transcript and the articles!

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Exactly, and most definetly the promoter he is referring to in this instance is French:wink2:

well, if the same promoters he had for Compiegne I won't buy tickets until I can get them with a 50% discount on Groupon. :mf_rosetinted:

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On megafm.fr the audio podcast of the whole press conference:

http://www.megafm.fr/site2012/index.php/l-info-locale/le-journal/733-journal-du-printemps-vendredi

 

Mika is in the first podcast about the festival as well, don't know if it's a part of the press conference, I haven't listened to everything yet

 

----------------------------

 

megafm on fb: https://www.facebook.com/megafmfrance

 

Could someone make a transcription of what he said, so I can make a full translation in English for everyone? :pray:

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well, if the same promoters he had for Compiegne I won't buy tickets until I can get them with a 50% discount on Groupon. :mf_rosetinted:

 

If I recall correctly, it was a new one for Conpiègne, right? Was it the same one for last fall tour?

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Here are the first 4 questions, the rest will follow tomorrow, I have to go to bed...

 

Q – Vous avez déjà entendu parler du Printemps de Bourges?

 

MIKA - J’ai déjà entendu parler, oui, dans ma perspective ça fait partie … il y a les francofolies, ça représente quelque chose d’autre, il y a Rock'n et ensuite il y a Bourges. Ça fait partie des grands festivals de France mais, je sais pas, avec un caractère différent. C’est pas aussi grand que Rock'n et un peu moins peut être pop que les Francofolies il me semble mais je ne suis pas sûr, mais c’est assez spécial.

 

Q - Dans un festival, qu’est ce que vous recherchez, le contact avec les professionnels ? (not sure... I can't hear the journalist well...)

 

MIKA - Le contact avec les professionnels dans quel sens, dans l’organisation ou les autres musiciens?

 

Q – Les autres musiciens

 

MIKA - Ah ok! Oui en fait je doit dire que la plupart du temps je rencontre des gens, parce que quand on fait des tournes on ne rencontre personne, on est en train de rentrer, on sort, et on ne prends pas beaucoup de contact avec les autres musiciens. La plupart des musiciens que j’ai connus et même les musiciens avec qui j’ai collaboré, je les ai rencontrés dans les festivals. Empire of the Sun, par exemple, je les ai rencontrés dans un festival au Brésil. Oui c’est un peu moins solitaire, par exemple. Ça donne un peu plus un sentiment de communauté, et franchement dans la musique aujourd’hui, c’est drole mais il n’y a pas trop un sentiment de communauté. C’est plutôt des studions qui sont comme des tours de défence et ensuite des tournées c’est des bus, c’est des théâtres et on n’arrive jamais.

 

Q – Il y a une différence entre les festivals à l’étranger que tu as pu faire et les festivals français que tu citais?

 

MIKA – Oui tous les festivals sont complètement différents, même en France par exemple, oui c’est toujours différent, moi je sent la différence, sauf que je trouve que … personnellement j’adore les festivals où il y a un mélange de musiciens, où il y a un peu de pop, un peu de rock, il y a du rap, du indie rock… où il y a un peu de tout. Pour moi cette attitude pour un festival c’est beaucoup mieux. Ça inspire plus les musiciens parce que ça nous enlève de notre zone de confort. Je me dit moi-même «Ah putin qu’est ce que je vais faire, j’ai toute sorte de compétition dans tous les sens» alors ça me met on edge et j’aime bien ce sentiment. Et aussi pour le public je trouves ça cool et c’est différent. Par exemple il y a vraiment des festivals où c’est simplement le rap, simplement la pop et c’est pas aussi bien, l’atmosphère est jamais aussi bonne. Aussi, franchement, les festivals c’est la découverte. Il y a plein de gens qui vont me voir dans les festivals qui ne viendraient pas à mes concerts, et ça c’est très important pour moi. Je réalise que quand il y a des gens autour de moi, la plupart de ces gens ne m’ont jamais vu sur la scène alors ça me pose un challenge. C’est un challenge que j’aime c’est essentiel.

 

Q – En France tu as une belle … depuis plusieurs mois, plusieurs années, on ne se rend pas compte qu’à l’étranger Mika est moins (?) connu.

 

M – Ça dépend du pays, je représente quelque chose de complètement différent dans chaque pays. Par exemple aux États-Unis, je viens de faire une tournée accoustique dans des beaux théâtres de 1000 personnes partout aux États-Unis et la plupart de cette tournée c’est vendue en 32 secondes. On a simplement annoncé sur Facebook. Je n’ai jamais été joué sur la radio aux États-Unis en 7 ans, pas une seule fois. Et donc ça veut dire qu’aux États-Unis je fais partie de quelque chose qui est un peu une hip hop (?) assez culte. Je ne fais pas du tout partie de l’industrie et ça me préserve dans un petit coin. On va commencer maintenant en Asie et, je ne sais pas, je peux faire un théâtre de 1000 personnes au Japon, mais ensuite à Séoul maintenant on vient de vendre une arène. Alors je fait des petits clubs, par exemple et deux jours plus tard je fait quelque chose d’immense alors je ne sais jamais ce que je vais faire,ça me déroute mais ça me garde sur la terre ça c’est sûr.

 

To be continued ... :naughty:

Edited by Zimwana
Adding 4th question..
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Here are the first 4 questions, the rest will follow tomorrow, I have to go to bed...

 

Q – Vous avez déjà entendu parler du Printemps de Bourges?

 

MIKA - J’ai déjà entendu parler, oui, dans ma perspective ça fait partie … il y a les francofolies, ça représente quelque chose d’autre, il y a Rock'n et ensuite il y a Bourges. Ça fait partie des grands festivals de France mais, je sais pas, avec un caractère différent. C’est pas aussi grand que Rock'n et un peu moins peut être pop que les Francofolies il me semble mais je ne suis pas sûr, mais c’est assez spécial.

 

Q - Dans un festival, qu’est ce que vous recherchez, le contact avec les professionnels ? (not sure... I can't hear the journalist well...)

 

MIKA - Le contact avec les professionnels dans quel sens, dans l’organisation ou les autres musiciens?

 

Q – Les autres musiciens

 

MIKA - Ah ok! Oui en fait je doit dire que la plupart du temps je rencontre des gens, parce que quand on fait des tournes on ne rencontre personne, on est en train de rentrer, on sort, et on ne prends pas beaucoup de contact avec les autres musiciens. La plupart des musiciens que j’ai connus et même les musiciens avec qui j’ai collaboré, je les ai rencontrés dans les festivals. Empire of the Sun, par exemple, je les ai rencontrés dans un festival au Brésil. Oui c’est un peu moins solitaire, par exemple. Ça donne un peu plus un sentiment de communauté, et franchement dans la musique aujourd’hui, c’est drole mais il n’y a pas trop un sentiment de communauté. C’est plutôt des studions qui sont comme des tours de défence et ensuite des tournées c’est des bus, c’est des théâtres et on n’arrive jamais.

 

Q – Il y a une différence entre les festivals à l’étranger que tu as pu faire et les festivals français que tu citais?

 

MIKA – Oui tous les festivals sont complètement différents, même en France par exemple, oui c’est toujours différent, moi je sent la différence, sauf que je trouve que … personnellement j’adore les festivals où il y a un mélange de musiciens, où il y a un peu de pop, un peu de rock, il y a du rap, du indie rock… où il y a un peu de tout. Pour moi cette attitude pour un festival c’est beaucoup mieux. Ça inspire plus les musiciens parce que ça nous enlève de notre zone de confort. Je me dit moi-même «Ah putin qu’est ce que je vais faire, j’ai toute sorte de compétition dans tous les sens» alors ça me met on edge et j’aime bien ce sentiment. Et aussi pour le public je trouves ça cool et c’est différent. Par exemple il y a vraiment des festivals où c’est simplement le rap, simplement la pop et c’est pas aussi bien, l’atmosphère est jamais aussi bonne. Aussi, franchement, les festivals c’est la découverte. Il y a plein de gens qui vont me voir dans les festivals qui ne viendraient pas à mes concerts, et ça c’est très important pour moi. Je réalise que quand il y a des gens autour de moi, la plupart de ces gens ne m’ont jamais vu sur la scène alors ça me pose un challenge. C’est un challenge que j’aime c’est essentiel.

 

Q – En France tu as une belle … depuis plusieurs mois, plusieurs années, on ne se rend pas compte qu’à l’étranger Mika est moins (?) connu.

 

M – Ça dépend du pays, je représente quelque chose de complètement différent dans chaque pays. Par exemple aux États-Unis, je viens de faire une tournée accoustique dans des beaux théâtres de 1000 personnes partout aux États-Unis et la plupart de cette tournée c’est vendue en 32 secondes. On a simplement annoncé sur Facebook. Je n’ai jamais été joué sur la radio aux États-Unis en 7 ans, pas une seule fois. Et donc ça veut dire qu’aux États-Unis je fais partie de quelque chose qui est un peu une hip hop (?) assez culte. Je ne fais pas du tout partie de l’industrie et ça me préserve dans un petit coin. On va commencer maintenant en Asie et, je ne sais pas, je peux faire un théâtre de 1000 personnes au Japon, mais ensuite à Séoul maintenant on vient de vendre une arène. Alors je fait des petits clubs, par exemple et deux jours plus tard je fait quelque chose d’immense alors je ne sais jamais ce que je vais faire,ça me déroute mais ça me garde sur la terre ça c’est sûr.

 

To be continued ... :naughty:

 

Thank you so much! I'm starting with the translation :wink2:

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Q – En France tu as une belle … depuis plusieurs mois, plusieurs années, on ne se rend pas compte qu’à l’étranger Mika c'est qui?

 

...

 

Et donc ça veut dire qu’aux États-Unis je fais partie de quelque chose qui est un peu une indie pop assez culte. Je ne fais pas du tout partie de l’industrie et ça me préserve dans un petit coin. On va commencer maintenant en Asie et, je ne sais pas, je peux faire un théâtre de 1000 personnes au Japon, mais ensuite à Séoul maintenant on vient de vendre une arène.

 

And 4 more questions ...

 

Q – Tu préfère les grandes scènes ou les salles intimistes?

 

M - J’adore les deux, c’est impossible, J’ai un peu peur aujourd’hui parque que je vient de faire une tournée acoustique avec 2 musiciens et tout d’un coup maintenant je suis en train de faire le show avec tous mes musiciens encore sur une grande scène et tout me semble comme si c’était 100 bpm plus vite qu’avant alors j’ai du mal à garder mon souffle … mais non ça dépend. Pour moi je joue un concert de cette manière, je me dis quand je monte sur la scène je peux voir que je suis dans un différent pays, quelque part de particulier, mais à la fin du concert je me sens complètement chez moi. Je ne sais pas, je peux être à Tokyo, à Bourges, à la fin du concert, si ça marche bien j’ai le même sentiment

 

Q – Comme le nom de l’album c’est Origin of Love c’est … ou … (I really can’t hear the journalist…)

 

M – Oui c’est exactement les 2, j’ai aimé ce titre exactement parce que c’était du classicisme, c’est fier, c’est un peu grandiose, mais en fait quand on ouvre l’album et on écoute les chansons ça parle … il y a des chansons qui sont presque comme je suis drogué, c’est complètement hallucinant l’amour c’est un truc qui est presque sinistre, et ensuite il y a des chansons très romantiques, il y a des chansons qui sont drôles et misérables comme «Je t’aime seulement quand je suis bourré». Alors c’est la version de l’amour, et quand je dis que c’est 14 chansons d’amour, vraiment c’est 14 chansons qui parlent de ma vie à ce moment là avant mes 30 ans. Je savais que si je refais le concept de cet album, ce qui serait une bonne idée je pense, à 39 ans ce serait complètement différent, je ne sais pas ce serait peut être complètement déprimé, se serait le visage dans le verre de vin.

 

Q – Tu va avoir 30 ans, est ce que tu as envie de nouvelles choses pour cette nouvelle décennie?

 

M Oh je ne sais pas, moi j’ai déjà eu plein de crises de vie, j’en ai eu 3, chaque fois que je fais un album je me déconstruis et je me reconstruis en faisant l’album. Mes 30 ans, c’est quelque chose que mon collaborateur Doriand est beaucoup plus obsédé. Je pense que c’est un peut destructif, c’est un peu agressif de se part. À chaque fois qu’on est en train d’écrire des paroles il parle de mes 30 ans et du changement dans ma vie. Je pense qu’il est vraiment en train de parler de lui-même. Mais bon on verra, les changements c’est bien. J’aime toujours changer même si ça me pose des risques. C’est essentiel sinon je m’ennuie.

 

Q – Il n’y a pas justement un risque de lassitude pour tous les artistes qui font de grosses tournées. Un risque de lassitude quand tous les jours on doit recommencer le concert, recommencer cet exploit devant la salle. Il n’y a pas ce risque? Comment vous faites pour tous les jours recommencer?

 

M – L’avantage c’est que je peux faire mes tournées entre les festivals cette année et ça m’amène un peut partout autour du monde alors je ne peux pas avoir cette complaisance, je ne peux pas être blasé, parce que je ne sais pas ce qui va ce passer d’un jour à l’autre. Je ne sais jamais l’endroit alors je ne peux pas me mettre trop confortable. En même temps pour combattre ce risque je me mets dans des situations, par exemple, je me mets dans une tournée devant des gens autour des États-Unis avec moi et un piano et ensuite il y a seulement 2 musiciens, alors je change constamment le format et ça me permet de réinventer non seulement les chansons, par exemple, je voulais faire une tournée acoustique pour cet album parce que l’album est tellement produit alors je me suis dit bon c’est un joli contraste. En même temps ça m’a donné l’occasion de réinventer des chansons des 2 premiers albums alors ça devient quelque chose de nouveau, ça devient quelque chose de frais et ça c’est essentiel, parce que quand ça reste le même concert ça devient trop Vegas, un peu «automaton» que ça devient chiant et on devient blasé.

 

To be continued again ... going to work :wink2:

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Press Conference

 

Q - have you ever heard of the festival Printemps de Bourges?

 

MIKA - I've already heard it, yes, from my point of view is part of the great French festivals ... there is the Francofolies festival, which is something different, there is the festival Rock'n and then there is Bourges. It is part of the great festivals of France, but I do not know, it has a different character. It is not as big as Rock'n and it seems to me that it might be a little less pop as the Francofolies but I'm not sure, but it's pretty special.

 

Q - in a festival, what's that you're looking for, you are in contact with the professionals?

 

MIKA - contact with professionals in what sense, with the organization or with the other musicians?

 

Q - other musicians

 

MIKA - Ah ok! Yes, in fact I must say that most of the time I meet with people, since when I do tour, one go inside, one go out, and we do not take a lot of contact with other musicians . Most of the musicians I know and also with the musicians with whom I have worked, I have met at the Festival. The "Empire of the Sun", for instance, I have met them during a festival in Brazil. Yes, it is a little less lonely, for example. it gives little more of a sense of community and frankly in music today, it's fun, but there is no much sense of community. It's better in the studios that are like towers of défence and then there are tour, bus, theaters and it never happens

 

Q - is there a difference between the festival abroad that you could do and the French festival that you mentioned before?

 

MIKA - yes all the festivals are completely different, even in France, for example, they are always different, I feel the difference, except for the fact that I find that ... I personally love the festival where there is a mixture of musicians, there a little 'pop, a bit' of rock, there is rap, from indie rock ... where there is a bit 'of everything. For me, this attitude for a festival is much better. what most inspires the musicians take us away from our comfort zone. I said to myself Ah hell what I will do, I have competition in every way "then puts me on edge, to the limit and I love that feeling. And also for the public found it refreshingly different. For example, there are festivals where c 'it's just rap, pop and not only is it really so, the atmosphere is never good. Moreover, frankly, the Festival is to discover. There are a lot of people who will see me in the festival that would not come to my concerts, and is very important to me. I realize that when there are people around me, most of these people do not always see me on the scene then I ask myself a challenge. it is a challenge that I like and this is essential.

 

Q - in France, you have been very popular for several months and several years, but did anyone realize who is Mika abroad?

 

MIKA - it depends on the country they represent something completely different in every country. For example, in the United States, I have just made an acoustic tour in theaters of 1,000 people across the United States and most of this tour has been sold in 32 seconds as soon as it was just announced on Facebook. I have never been passed on radio in the United States in seven years, not once. And so it means that the United States are part of something that is a bit 'indie pop quite a cult. I do not at all part of the industry and what keeps me in a little corner. We will start now in Asia and I do not know, I can do a theater of 1,000 people to Japan, but then we sell an arena in Seoul. So I made small clubs, for example, and two days later I did something huge so I never know what I will do, confuses me, but it keeps me on the ground that it is safe.

 

Q - do you prefer large scenarios or intimate places?

 

MIKA - I like both, it is impossible, I have a bit of fear today because I have just finished an acoustic tour with 2 musicians and all of a sudden now I'm doing a show with all my musicians still on a big stage and everything seems as if it was 100 bpm faster than before so I have trouble keeping my breath ... but it doesn't matter. I play a concert in a certain way... when I went on stage I can see that I'm in a different country, somewhere special, but at the end of the concert I feel completely at home. I do not know, I can be in Tokyo or Bourges but at the end of the concert, if it works well, I have the same feeling.

 

Q - As the name of the album is Origin of Love that is ... or ... (I really can not hear the journalist ...)

 

MIKA - Yes, that's right, I liked this title because it was exactly of classicism, it's proud, it's a bit grandiose, but in reality when you open the album and listen to the songs, it talks about... there are songs that are almost like I'm drugged, it's completely amazing how love could be something that is almost sinister, and then there are some very romantic songs, there are songs that are funny and miserable as "I love you only when I'm drunk ". So this is the version of love, and when I say that there are 14 love songs, there are really 14 songs about my life at that moment before my 30th birthday. I knew that if I redo the concept of this album, which would be a good idea I think, at 39 years old it would be completely different, I do not know maybe it would be completely depressed, i will see everything through the glass of wine.

 

Q - You will have 30 years very soon...do you want new things for the new decade?

 

MIKA - Oh, I do not know, I already had a lot of life crisis, I've had 3, every time I make an album I have to deconstruct myself and build myself in the making of the album. My 30 years, this is something that my colleague Doriand is much more obsessed. I think it is a bit destructive, it's a little aggressive to share. Whenever we're writing lyrics about my 30 years and about the change in my life. I think he is really talking about himself. I always like to change even if I lie ahead of risks. It is essential, otherwise I get bored

 

Q - There is a risk of apathy for all artists who make big tours. Risk of apathy when every day they have to start a concert, repeat this feat in front of the public again. is there no risk? How do you make it every day?

 

M - The advantage is that I can make my tours between festivals this year and it brings me a bit everywhere around the world so I can not have this complacency, I can not be bored, because I don't know what it will evolve from one day to another. I never know the place so I can not be too comfortable. At the same time to fight this risk I put myself in situations, for example, I put myself in front of people on a tour around the United States with me and a piano, and then there are only two musicians, so I constantly changing format and it allows me to reinvent not only the songs, for example, I wanted to do an acoustic tour for this album because the album is so much producted so I said well it's a nice contrast. At the same time it gave me the opportunity to reinvent songs from the first two albums then they'll become something new, they become something fresh and this is essential, because when it is the same concert it could become Vegas, a little "automatic" and it gets boring and becomes jaded.

Edited by Lucrezia
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Here is the continuation!

 

The journalists are really hard to hear and i can't replay it without restarting the interview from the start, so if you don't mind, some parts of the questions will stay blank, but after all it's Mika that we really want to hear :wink2:

 

Q – Est-ce que quand vous aviez 17 ans vous pensiez faire de la musique?

 

M – Oui, bien sur. Oui j’ai commencé quand j’avais 11 ans. Ils m’ont viré de l’école, j’étais un peu foutu, je ne pouvais pas lire ou écrire et j’étais dyslexique et donc j’ai commencé à faire de la musique et après 9 mois de leçons avec ma professeure russe qui venait d’arriver de Moscou. Elle était à la base assez communiste rigide du Conservatoire de Moscou. Elle portait des habits qui ressemblaient des années 40, et elle me donnait des leçons qui duraient 2h30 et c’était tout ce que je faisais parce que je n’allais pas à l’école. Après ça j’ai commencé à travailler et j’ai eu des jobs. Quand j’ai réalisé qu’il y avait ce monde là, on peut être à l’école et je me sentais comme de la merde et tout d’un coup je me mettais dans une salle et je chantais, et je me sentais comme un adulte. Alors le choix étais fait pour moi alors je me disais «Merde c’est quelque chose qui me donne un sentiment de valeur» c’était facile. Alors c’est un peu ça, je suis parti avec le cirque à l’âge de 11 ans. La seule différence est que la moitié de ma famille sont venus avec moi.

 

Q – Tu savais déjà que tu voulais avoir un univers très particulier, parce que ton univers, je ne sais pas comment tu le définies …

 

M – Je ne le définie pas, je ne peux pas …

 

Q - …

 

M – Bon je prends ça comme un compliment je pense, je dois, sinon je suis foutu, mais bon je ne sais pas, je pense que c’est un peu mes influences, c’est les choses que j’aime. Moi j’aime le mélange … peut-être parce que je suis venu du milieu classique, je suis venu du théâtre et de l’opéra et dans l’opéra c’est tout, c’est la mise en scène, c’est les couleurs, bien sur c’est la musique, c’est peut-être ça. Mais mon univers… j’aime bien les choses qui on le sentiment d’être denses. Par exemple, je regarde mes 3 albums, le premier était Part A, le deuxième Part B et ensuite le troisième c’est vraiment quelque chose d’autre. Les 3 sont assez denses, ils sont un univers assez complet, super travaillé et, je ne sais pas, ça me donne un bon feeling quand je fais quelque chose comme ça. C’est pas vraiment une réponse parce que je n’en ai pas. Pardon.

 

Q – …

 

M – Non je commence dans, j’ai déjà commencé à écrire. Je vais enregistrer dans 2 moi. J’ai hâte de recommencer, de faire quelque chose qui respire un peu plus, beaucoup moins produit, l’inverse. C’est un pourquoi pas. J’ai l’envie alors je commence.

 

Q – Seul ou avec des…?

 

M – Un tout petit groupe.

 

Q – Ça va être différent

 

M – Très concentré, beaucoup moins produit. C’est tout ce que je sais. Je limite mes ingrédients simplement parce que je pense que ce sera bien. Je (?) limite le temps et je limite les ingrédients pour faire quelque chose de pur et j’aime bien le contraste avec ce que je viens de faire, ça donne quelque chose d’autre.

 

Q – On parlait de ton univers très coloré avec des clips très fournis (?) Comment tu arrives à retranscrire ça en concert. Est-ce que tu as des exigences sur les lumières, est ce qu’il y a des choses particulières?

 

M – Pendant beaucoup de temps j’étais très préoccupé de représenter mon univers visuel littéralement avec de la mise en scène, avec des gens déguisés, avec un gros spectacle. C’est quelque chose que j’adore faire, mais aussi j’ai réalisé qu’on peut tout faire avec la même intensité simplement quand on utilise la musique, quand on utilise les paroles. Dans un sens, le moins que l’on met sur la scène, le plus que les gens se mettent dans le concert parce que ça devient moins théâtral, ça deviens moins «Ah moi je me mets là avec mon 7up et mon pop corn et je regarde le changement de la mise en scène». Ça deviens un peu plus «je suis dans le concert, je suis dans le moment», alors pour le moment c’est ce que je fais, quelque chose qui est vraiment dans la musique, qui utilise les paroles, qui utilise le contraste des sons que j’ai. Parce que moi je ne viens pas d’un son et d’un style. C’est mon écriture et ma voix qui est le lien entre mes chansons, tous mes albums. Donc, il y a assez de contraste musical pour faire quelque chose qui change beaucoup durant un concert, on ne s’ennuie pas. J’utilise la musique pour… parce que tout viens de la musique, pas juste une vidéo et une chanson (?). Alors pour ce concert c’est ça, peut-être que la prochaine fois que je fais un album plus acoustique j’aurai le désir encore de faire quelque chose avec une mise en scène comme la dernière tournée, mais cette tournée là elle est beaucoup plus pure.

 

Q – On en a parlé beaucoup, on t’a vu récemment dans les Enfoirés, c’est quelque chose …

 

M – Oui les 30 secondes que j’ai faites sur les enfoirés.

 

Q – Justement, est ce que tu as envie de faire plus …

 

M – Premièrement j’adore l’organisation, j’adore les Restos du Cœur, et c’est quelque chose qui est très unique à la France, je peux vous le dire, il n’y a rien comme ça autour du monde. En Angleterre on a … (?) and Comic Relief mais ce n’est pas la même chose, pas du tout, ce n’est pas ce collectif de gens qui sont complètement à fond, c’est un peu un culte les Enfoirés. Ils m’on demandé de le faire, je pense que je suis un des premiers, à par Mr Jones, qui n’est pas français qui a fait partie de ça. J’étais en tournée assez intense et donc je suis arrivé pour les derniers 2 jours et ils m’ont mis sur scène sans répétition, sans script, sans paroles, juste avec les déguisements. Ils m’ont dits «Ah ne t’en fait pas, si tu tombes par terre on s’en fiche, c’est cool». Alors je suis monté sur scène, bien sur chaque 5 secondes je suis tombé par terre je ne savais pas quoi faire, il y avait les autres artistes en train de me dire quoi faire sur la scène alors «Lève-toi», «Copie-moi». Il y a 17 000 personnes devant moi et j’ai fait le con et ce n’était pas du tout exprès. Ils me disaient «Non ça va être cool, ne t’en fait pas», mais en fait non ils sont super sérieux. J’étais assez énervé que je faisais autant de fautes, j’avais tellement honte, mais au moins j’avais honte pour une bonne cause. Mais c’est sérieux ce qu’ils font, j’ai senti vraiment la pression, j’avais complètement le trac. Je me sentais comme si j’avais 10 ans. Je ne savais pas si je devais pleurer ou si je devais rire, alors je me suis mi à fond. Je me suis dit «Bon, allez je vais faire des fautes parce que je n’ai aucune idée de ce que je suis en train de faire», mais il y avait un bon feeling. Généralement tou le monde m’aidait.

 

Q – Si on te le redemande l’année prochaine?

 

M – Je ne sais pas s’ils vont me le redemander (rires) parce que Goldman, après le premier jour il m’a regardé, il ne me parlait même pas, il m’a regardé comme ça. Doriand était avec moi en fait et je lui ai dit «Mais merde, qu’est ce que je fais?». Alors je me suis mis dans la loge et j’ai commencé à pratiquer toutes ces chansons parce que je sentais vraiment la pression. Alors je ne sais pas s’ils vont me le demander encore une fois. J’étais assez nul je pense.

 

 

The last part will come shortly after this break! :blush-anim-cl:

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So... I just found out I can actually move in the audio file :doh: IN ANY CASES, here is the last part!! ...

 

Q – Par rapport au concert de ce soir, est ce que tu as une pression particulière? Une préparation particulière?

 

M – J’ai senti la pression hier quand je suis venu de Barcelone, où j’étais en train de tourner quelque chose, et j’ai eu une panique alors j’ai appelé tous mes musiciens alors on s’est rencontrés dans une salle de conférence de l’hôtel à minuit. On est restés jusqu’à 3 heures du matin à répéter. Oui je sens la pression chaque fois. À chaque fois je ne sais pas à quoi m’attendre alors je me mets dans un focus et tout ce qui compte c’est le concert, c’est ma voix, c’est le rapport avec mes autres musiciens et je me mets à fond. C’est assez concentré. C’est un peu difficile de faire un de mes shows avec un hangover. Ça serait un peu dégueulasse en fait. C’est un peu trop d’énergie.

 

Q – Et si jamais le public n’est pas avec toi quand tu …

 

M – Même si je me sens comme si le public n’est pas avec moi, c’est mon challenge de les mettre avec moi pendant la durée du concert. Ça c’est le challenge, alors on ne sait jamais, mais ce n’est pas quelque chose que j’attends. Je me prépare toujours comme s’ils ne sont pas avec moi et ensuite j’espère qu’à la fin ils seront avec moi. C’est une préparation de guerre

 

Q – On te prête comme influence Queen, Freddy Mercury …

 

M – C’est un cadeau empoisonné.

 

Q - … ça ne te donnes pas envie de faire une reprise en concert?

 

M – Non, précisément parce que c’est un cadeau empoisonné. Si je commence à faire des reprises je suis foutu. Non, vous comprenez, c’est un immense compliment, mais vraiment, c’est un peu dur, ce serait trop dangereux. C’est pour ça que je n’ai jamais chanté une chanson de Queen dans toute ma carrière, simplement parce que je suis un immense fan et ce serait trop dangereux que je me mette dans ce contexte.

 

Q – Tu parles des artistes dont tu es fan…

 

M – Tout le monde me demande de faire des reprises de Queen et moi je fais des reprises de Barbara et des chansons que personne ne connait. Je me souviens j’ai fait la Solitude aux Eurockéennes et tout le monde se disait «mais qu’est ce qu’il est en train de foutre?». Pour moi c’était drôle.

 

Q – Il y a des artistes actuels dont tu es fan?

 

M – Oui quand je regarde l’affiche … Patti Smith, ce n’est pas une artiste actuelle, mais c’est une légende. En fait j’étais complètement étonné de la voir sur l’affiche, c’est super. Woodkid c’est super. J’adore beaucoup une chanteuse américaine qui s’appelle Regina Spektor. J’aime beaucoup Björk, c’est ma Madonna. Les autres ils ont Madonna, moi j’ai Björk. Qui d’autre? Ah pleins, je ne sais même pas où commencer. J’écoute beaucoup, constamment. C’est un peu comment … je sais pas c’est dur à choisir.

 

Q – Et votre disque de chevet en ce moment?

 

M – Ça veut dire quoi?

 

Q – Le disque de chevet…ce que vous écoutez en ce moment.

 

M – Ah maintenant? Je passe une période Steevie Wonder, tous ses disques. Je suis un peu obsédé pour l’instant. C’est une découverte assez tard, alors pour l’instant ce serait l’été de Steevie Wonder. Et aussi j’ai fait la découverte de David Byrne (? not sure). J’aime beaucoup ce qu’il fait, c’est très inspirant. Particulièrement maintenant ça m’inspire beaucoup. Tout, la musique, le genre, le mélange de tout. L’influence classique, l’influence dance. Même ses costumes, ses déguisements, son esthétique. Je trouve ça très rafraichissant. Rien n’était trop produit visuellement. Ce n’était pas trop Hollywood, c’était simple, c’était plus Art House.

 

Q – On parlait des groupes que tu apprécie au printemps de Bourges. Bien sur, avec ta notoriété, est ce que tu arrives à faire des choses du quotidien : aller voir des concerts, profiter de la vie de bourges ou ça vient plus compliqué?

 

M - Non, ça ne devient pas du tout compliqué. Si j’ai le temps je le fait. L’intérêt dans un festival c’est d’aller voir quelqu’un d’autre, aller voir un autre concert et de temps en temps on a accès sur le côté de la scène et de voir une légende du côté de la scène c’est quelque chose d’un film. Je me dis bon, c’est étonnant je peux voir quelqu’un que j’adore sur le côté de la scène. Ça peut être, je ne sais pas, mais si je pouvais j’aimerais bien voir M, mais ça va pas être possible, et Lou Doillon je voulais vraiment le voir sur scène. Et je me promène un peu, oui. La plupart des gens ne me reconnaissent pas, généralement alors c’est pas ça, c’est pas que les gens me reconnaissent, ça n’a rien à voir avec ça c’est simplement le temps. Je suis trop haut, en tout cas, je suis trop grand de taille, les gens penses que je je suis petit. Bon je ne sais pas ce que je suis en train de dire, je dis des conneries … It’s true I’m too ****ing tall!! Je sors de mes concerts et je me promène et les gens sont en train de regarder là et moi parce que je suis là ils ne me regardent même pas. Et aussi quand je porte mes habits … euh.. Et quand mes cheveux sont mouillés comme ça, j’ai l’air un peu dégueulasse, je suis complètement différent, je ne sais pas. Je suis complètement différent sur la scène et dans la vie normale.

 

Q – Tu t’es créé un personnage?

 

M – Non, c’est moi.

 

Q – D’accord. (rires)

 

M – Non ce n’est pas un personnage, non je ne me déguise pas, c’est juste que je n’aime pas prendre des douches c’est simple (rires) (Excuse me while I :roftl: ... sorry, moving on ... :teehee:)

 

Q – Tu veux peut-être parler de tes projets, ton prochain album et (?)

 

M – Je fais un autre album et c’est assez quand même. Oui j’ai plusieurs projets et fait. Je veux m’installer dans un théâtre pendant 2 semaines et créer un show qui ne bouge pas. Un show acoustique avec des musiciens classiques, je ne sais pas, une sorte d’installation dans un théâtre. Mon promoteur a vraiment peur de le faire parce qu’il sait que je vais perdre énormément d’argent en train de le faire mais je m’en fiche parce que je veux faire quelque chose dans une salle de théâtre pour 600 personnes pendant 2 semaines. Visuel avec des projections, de la mise en scène et tout un truc, c’est tout. Parce que quand je fait une tournée et quand je fais un album je m’entoure avec des gens. Je travaille dans un collectif, toujours. De temps en temps c’est un petit collectif, et souvent c’est un gros collectif. Et donc je veux me mettre avec pleins de gens, des metteurs en scène, des designers, des musiciens, et je veux me mettre dans un théâtre pendant 1 mois. 2 semaines on prépare le théâtre et on construit le show et 2 semaines on fait les performances qui évoluent et qui changent. Ça c’est mon concept. J’ai vraiment le désir de le faire.

 

Q – À Londres?

 

M – Non, je veux le faire à Paris, dans un vieux petit théâtre, ou je ne sais pas, ou à «Entoi» (what??) peut être, en tout cas Et à part ça je suis vraiment fasciné en ce moment, pour la première fois de ma vie sincèrement, de la musique arabe, alors j’aimerais bien faire un projet au Liban parce que je trouve que ça ne se passe pas assez en ce moment là. J’ai cette idée de faire un projet qui est basé au Liban.

 

Q – Avec des artistes que tu as déjà rencontrés, identifiés?

 

M – Oui c’est plutôt écrire des choses avec l’influence libanaise et travailler avec des musiciens et des producteurs libanais ou égyptiens … la musique arabe. Ça me tente beaucoup, mais ça bon, premièrement c’est la tournée et ensuite on verra.

 

Q – Es-ce que quand tu montes sur scène tu as des rituels ou quelque chose que tu aime faire?

 

M – Oui je me brosse les dents, et quoi d’autre? Je suis assez OCD en fait, Obsessive Compulsive I don’t know how you say that. Je trouve des rites (rythmes?) et je les refait plusieurs fois. En fait c’est une maladie, il ne fait pas l’encourager. En tout cas.

 

Q- C’était la dernière question?

 

M – Oui je me brosse les dents, c’est ma dernière réponse. Merci beaucoup!

 

Tha't the end of our program people, hope you enjoyed it!

:glasses2:

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Lovely interview!

 

"J'ai prévu un autre album, j'ai plusieurs projets. Je veux m'installer dans un théâtre pendant 2 semaines et créer une installation, un show en accoustique. Mon promoteur a super peur de le faire, car il sait que je vais y perdre de l'argent, mais je veux faire ça avec 600 personnes, et c'est tout, je veux me mettre avec des metteurs en scène, des musiciens, enfermés dans un théâtre"

That sounds super exciting:wub2::wub2:

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Here we go again!!

 

Q - Was when you were 17 years old that did you think to make music?

 

Mika - Yes, of course. Yes, I started when I was 11. They kicked me out of school, I was a little ****ed up, I could not read or write and I was dyslexic and so I started making music after 9 months of lessons with my Russian teacher who had arrived from Moscow. She was rigid enough like a communist of the Moscow Conservatory. She wore clothes that looked like of 40s, and she gave me lessons that lasted 2h 30, and it was everything I did at that time because I did not go to school. After that I started working and I had some jobs. When I realized there was that world where one can be at school at the same time and I felt like **** and all of a sudden I putted myself in a room and I sang, and I felt like an adult. So the choice was made ​​for me so I said "**** this is something that gives me a sense of value", that was easy. So, I went with the circus at the age of 11 years. The only difference is that half of my family came with me.

 

Q - You already knew that you wanted to have a very particular universe, because your universe, I do not know how you define it ...

 

MIKA - I do not define it, I can not ...

 

Q - ...

 

MIKA - Well I take that as a compliment I think, I must, or I'm ****ed, but hey I do not know, I think it's a bit my influences, they are the things that I love. I love the mix ... maybe because I don't come from the conventional, I came from the theater and the opera and on the opera is all staged, it is all colors, of course there's music.... But my world ...I like the things that we feel dense. For example, I look at my three albums, the first was Part A, Part B the second and then the third is really something else. The 3 things are dense enough, they are a fairly complete universe, they worked great together and I do not know, it gives me a good feeling when I do something like that. This is not really an answer because I don't have it. Sorry .

 

Q -

 

MIKA - No, I just started to write. I will record in two months. I can not wait to start, to do something that breathes a little more, much less product, the opposite. why not?! I wanted so I started.

 

Q - Alone or with ...?

 

M - A very small group.

 

Q - It's going to be different

 

M - Very concentrated, much less product. That's all I know. I limit my ingredients because I think it will be good. I limit the time and I limit the ingredients to make something pure and I like the contrast with what I have done, it gives something else.

 

Q - We were talking about your very colorful world with music videos very particular. How you manage to recreate it in concert. Do you have any requirements for the lights, or is there any particoular things that you request?

 

M - For a long time I was very concerned to represent my visual world literally with the stage, with people dressed up, with a big show. This is something I love to do, but I realized that you can do everything with the same intensity when the music is used in the right way, when the words are used in the right way... In a sense, less then you put on the stage, the most people put themselves in the concert because it becomes less theatrical, it become less "Oh, I put myself there with my 7up and my popcorn and I look at the changes on the stage. . " It's getting a little more "I'm in the concert, I'm in the moment", so for now this is what I do, something that is really into music, which uses the wordswhich uses the contrasts of the songs that i've. Because I do not make just sound and style. There's my writing and my voice that are the connection between my songs, all my albums. So there is enough musical contrast to do something that changes a lot during the concert, so you do not get bored.I use the music ... just because all come from the music, not just a video and a song. So for this concert is in this way, perhaps the next time I'll do an album more acoustic but I will still have the desire to do something with a scene as the last tour, but this tour is much more purest.

 

Q - We talked a lot, we recently saw you in les Enfoirés, this is something ...

 

M - Yes for 30 seconds I made les Enfoirés

 

Q - Exactly, is what you want to do more ...

 

M - First I love the organization, I love Restos du Coeur,, and that is something that is very unique to France, I can tell you, there is nothing like it around the world. In England was ... (?) And Comic Relief but this is not the same thing at all, it is not this group of people who are completely in background, there's a bit of a cult in les Enfoirés. They asked me to do it, I think I'm one of the first apart Mr Jones, who is not French that was part of it. I was in a very intense tour and I came for the last 2 days and they put me on stage with no rehearsals, without a script, without words, just with the costumes. They said me, "Oh you don't have to worry, if you fall on the ground who cares, it's cool." So I went on stage, of course every five seconds I dropped, I didn't know what to do, there were other artists telling me what to do on stage while "Arise me", "Follow me ". There were 17,000 people in front of me and I made the con (?) and it was not on purpose. They said "No, it'll be cool," but in fact they are not super serious.

I was quite upset that I did the same mistakes, I was so ashamed, but at least I was ashamed for a good cause. But this is seriously what I did, I really felt the pressure, I was very nervous. I felt as if I was 10 years old. I do not know if I should cry or if I had to laugh when I made mistakes. I thought, "Well, I'm going to make mistakes because I have no idea what I'm doing," but there was a good feeling. Generally all the world helped me.

 

Q - If next year will they ask you to make it again?

 

M - I do not know if they will ask me again (laughs) because Goldman after the first day he looked at me, he did not even talk to me, he looked at me like that. Doriand was actually with me and I said, "Damn it, what am I doing?". So I put in the lodge and I began to practice all the songs because I really felt the pressure. So I do not know if they will ask meagain. I was pretty miserable I think.

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Last part!

 

Q - In relation to the concert tonight, do you have a particular pressure? or a special preparation?

 

M - I felt the pressure yesterday when I came from Barcelona, ​​where I was in train, , and I had a panic so I called all my musicians so we met in a room conference hotel at midnight. We stayed until 3:00 in the morning to repeat. Yes I feel the pressure every time. Every time I do not know what to expect when I put myself in a focus and all that counts is the concert, it's my voice, it is the relationship with my other musicians and I set out all from background.

 

Q - And if the public is not with you when you.....

 

M - Even if I feel as if the audience is not with me, it is my challenge to bring them to me during the concert. That is the challenge, so you never know, but it's not something I expect. I always prepare myself as if they are not with me, then I hope that in the end they will be with me. This is a preparation for a war.

 

Q - You had an influence from Queen, Freddie Mercury...

 

M - This is a poisoned gift.

 

Q - ... that you do not want to give us a cover in concert?

 

M - No, precisely because it is a poisoned gift. If I start doing covers I'm done. No, you know, it's a huge compliment, but really, it's a little hard, it would be too dangerous. That's why I never sang a Queen song in my career because I am a huge fan and it would be too dangerous for me to get in this context.

 

Q - You are talking about these artists as you're a fan ...

 

M - Everyone asks me to do covers of Queen and I do covers of Barbara and songs that nobody knows. I remember I made my Solitude to Eurockéennes and everyone said, "but what he is trying to do?". For me it was funny.

 

Q - Are you a fan of some artists who is alive?

 

M - Yes when I look at the poster ... Patti Smith, this is not an actual artist, but she's a legend. In fact I was completely surprised to see on the poster, it's great. Woodkid is great. I love an American singer called Regina Spektor. I love Björk that is my Madonna. Others have Madonna, I have Björk. Who else? Ah, I do not even know where to start. I listen to many, constantly. It's a little ... I do not know....it's hard to choose.

 

Q - what is your "dique de chevet" now?

 

M - What does that mean?

 

Q - Le disque de chevet ... what are you listening right now...

 

M - Ah now? I spend a Stevie Wonder's period , all his music. I'm a little obsessed right now. It is a quite late discovery , so for now this would be the summer of Stevie Wonder. And I made the discovery of David Byrne (? Not sure). I love what he does, it's very inspiring. Especially now he inspires me a lot. All the music, genre, the mixing of everything. The classical influence, the dance influence. Even costumes, disguises, its aesthetics. I find it very refreshing. Nothing was too much produced visually. It was not too Hollywood, it was simple, it was more Art House.

 

Q - Talking about the groups that you appreciate at the Printemps de Bourges. Of course, with your notoriety can you do the daily things like going to concerts, enjoy life of Bourges or is it more complicated?

 

M - No, it is not at all complicated. If I have time I do it. The interest in this festival is to go to a concert of someone else then see another concert and from time to time we have access to the side of the stage and see a legend on the side of the stage is something that happen only in a movie. I say good, it's amazing I can see someone I love on the side of the stage. It can be, I do not know, but if I could I'd like to see M, but it will not be possible, and Lou Doillon I really wanted to see on stage. And I walk around a little, yes. Most of the people do not recognize me, well usually, it's not that people don't recognize me, it's that I'm too high, anyway, I'm too tall, people think I'm small. Well I do not know what I'm saying, I say bull**** ... It's true I'm too **** ing tall! I go out of my concerts and I walk around and people are watching me there because I'm there and they do not even look at me. And when I wear my clothes ... uh .. And when my hair is wet like that, I look a little disgusting, I'm completely different, I do not know. I'm completely different on stage and in normal life.

 

Q - do you create a character?

 

M - No, it's me

 

Q - Ok (laughs)

 

M - No this is not a character, no I don't hide myself, it's just that I do not like taking showers...it's easy (laughs)

 

Q - Could you talk about your projects and your next album...

 

M - I do another album and that's all. Yes I have several projects . I want to settle down in a theater for 2 weeks and create a show that does not move.An acoustic show with classical musicians, I do not know, some kind of installation in a theater. My promoter is really afraid to do it because he knows that I will lose a lot of money doing it but I do not care because I want to do something in a theater for 600 people for 2 weeks . Visual with projections, the staging and all the stuff, that's all. Because when I make a tour and when I do an album I surround myself with people. I work in a group, always. First it is a small group, and often it is a big group. And so I want to put myself with a lot of people, directors, designers, musicians, and I want to put myself in a theater for 1 month. Two weeks for preparing the theater and built the show and two weeks with the performance that evolve and change. This is my concept. I truly desire to do it.

 

Q - In London?

 

M - No, I wanna do it in Paris, in a little old theater, or I do not know, at "Entoi" maybe, in any case, and apart from that I'm really fascinated at this time and for the first time in my life honestly, with Arab music, then I'd like to do a project in Lebanon because I think it does not happen so much times there. I have this idea to do a project which is based in Lebanon.

 

Q - with the artists that you've already met, with whom do you identify?

 

M - Yes, it is rather write things with the Lebanese influence and work with musicians and producers ... Lebanese and Egyptian Arabic music. I feel it very much, but it's good, firstly i make a tour and then we'll see.

 

Q - And when you are going on stage, do you have any rituals or anything you like to do?

 

M - Yes I brush my teeth, and what else? I've OCD ,actually, Obsessive Compulsive I do not know how you say that. I find rituals (rhythms?) and I remade it several times. In fact it is a disease, it does not encourage me. Anyway.

 

Q-What was the last reply?

 

M - Yes I brush my teeth, this is my last reply. Thank you so much!

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