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MIKA in French Press - 2015


Kumazzz

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METRO news France

 

http://www.metronews.fr/culture/mika-j-ai-envie-de-continuer-the-voice/mofs!VNwaPn5W8ujHI/

 

...

 

Ça veut dire que je vais travailler comme un fou, je fais déjà l'émission en Italie, j'ai un nouveau projet de mise en scène à venir en Angleterre.

 

 

a project in the UK? can't wait to hear more about this (tho i remember he has talked about something like this for the last 2 years or so... but in this context it sounds like it could be within the next year?)

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a project in the UK? can't wait to hear more about this (tho i remember he has talked about something like this for the last 2 years or so... but in this context it sounds like it could be within the next year?)

 

Could be that musical show he was talking about in the italian magazine?

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Du côté de chez Dave

 

recorded 16 April, aired 21 June

 

Mika as a guest @ TV show  'Du côté de chez Dave' broadcast 21 June h.16.57

http://culturebox.francetvinfo.fr/emissions/france-3/du-cote-de-chez-dave/

 

VIDEO

France

http://culturebox.francetvinfo.fr/emissions/france-3/du-cote-de-chez-dave/du-cote-de-chez-dave-du-21-juin-avec-mika-yael-naim-arielle-dombasle-221059

 

VK [ HD ] https://vk.com/video232312753_171290873

 

  • Grace Kelly
  • L'Anamour ( Serge Gainsbourg ) : Duet with Arielle Dombasle
  • Boum Boum Boum
  • Talk About You

 

Thks both of you. 10691850_470849876401269_1326979187_n.jp
MIKA official ‏@mikasounds ahorahace 36 minutos Ver traducción
At Gare Du Nord in Paris rushing to TV show Du Côté De Chez Dave. Turbo taxi
The information about 21/6
Gaël Naim sera du côté de chez Dave et Mika le dimanche 21 juin pour la fête de la musique.., http://fb.me/7Ymgnvtxr

 

https://www.facebook.com/ducotedechezdave/photos/pb.653741948074081.-2207520000.1434919571./763870693727872/?type=1&theater

 

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https://twitter.com/france7885/status/588735639362867200

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Edited by Kumazzz
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http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/06/21/mika-le-coeur-leger-mais-la-tete-serieuse

21/06/2015 à 05:00Vu 1372 fois
L’ENTRETIEN DU DIMANCHEMIKA : « LE CŒUR LÉGER MAIS LA TÊTE SÉRIEUSE » En dix ans, l’artiste libano-anglais et francophone a insufflé des couleurs chatoyantes à la pop-music. A la fois « globe-singer » et citoyen du monde engagé, il sort son quatrième album « No place in heaven » baigné de sons seventies.

Mika, 31 ans, électron pop et libre depuis une décennie. Photo Peter LINDBERGH

On décrit souvent le troisième ou le quatrième album comme celui de la « maturité ». Est-ce le cas avec « No place in heaven » ?

C’est effectivement une maturité, mais à ma manière, où je retrouve une légèreté, une transparence. Une maturité plus responsable, où l’on est tambour battant, et en même temps où il faut réussir à être émerveillé pour avoir de l’inspiration. Avec un cœur léger, mais une tête sérieuse, les deux peuvent et doivent coexister !

C’est justement la colonne vertébrale de cet album, non : la fête des années 70 avec un brin de mélancolie ?

On est dans l’intimité pop, une pop organique, très humaine ! Ce n’est pas trop commun aujourd’hui… C’est dans l’esprit des auteurs-compositeurs pop interprètes des années 60 et 70, on en comprend facilement les ingrédients. J’ai été baigné par cet esprit-là qui représente, d’après moi, la meilleure période pour la pop, la plus crédible, la plus sincère, la moins sale.

« Sale » ?

Oui, parce qu’ensuite, c’était tellement facile de devenir un produit de la grosse machine, à travers un effort collectif de cinquante personnes où l’artiste n’écrit plus ses propres chansons.

« Last party » fait écho à Freddie Mercury (Queen). Vous sentez-vous héritier de cette pop flamboyante qu’a aussi popularisé Elton John ?

Non, pas vraiment, je ne suis pas un artiste « throwback » (NDLR : qui regarde en arrière). J’ai toujours osé faire un disque à ma manière, sans scripte, sans trop réfléchir aux conséquences. On peut s’engager avec douceur, parler de choses profondes avec une légèreté qui ne trahit pas la crédibilité, de l’intention et des pensées. En termes d’héritage, quelque chose d’autre nous réunit tous les trois : l’influence de la musique classique. Et le show, parce que nous sommes trois artistes à part de la société et ça stimule la créativité : ça permet aussi plus facilement d’être taquin, de jouer avec la convention, de l’inverser avec ce petit sourire de diable… Et à 31 ans, j’ai encore faim, y compris, dans le futur, de réinventer des albums.

L’univers de la musique est-il trop lisse aujourd’hui, ne manque-t-il pas de personnalité (s) ?

D’autres univers musicaux, comme le rap, ont pris le relais. Je suis obsédé par ASAP Rocky qui sera peut-être le rappeur le plus important dans dix ans. Ou Courtney Barnett, jeune Australienne de 17 ans, qui assume une anti-féminité qui la rend très fille, du « Nirvana dans une petite fille ». Il faut assumer sans essayer. Ce n’est pas seulement le choc visuel, il faut un message, une attitude.

Avec « Good guys » (NDLR : James Dean, David Bowie, Jean Cocteau entre autres sont cités) vous rendez hommage à plusieurs icônes homosexuelles.

Je rends hommage avec énormément de révérence, c’est assez inhabituel je crois pour des héros « alternatifs ». Cette chanson, elle touche le cœur de beaucoup de gens, comme celui de la presse américaine par exemple. Est-ce que c’est post-gay, est-ce que c’est contre-gay ? On s’en moque ! En Italie, beaucoup de jeunes filles sont attachées à cette chanson. C’est plutôt un hommage à la différence et moins spécifiquement à la sexualité.

En avez-vous marre d’être présenté comme une icône gay ?

Ce n’est pas comme ça que je m’identifie, et quand je vois le profil de mes fans, ça n’a pas tant d’importance que ça… Si cette thématique intéresse quelqu’un, il peut effectivement puiser ce qu’il veut dans mon univers sur ce thème, donc c’est positif. Mais aujourd’hui, on a dépassé le stade du scoop et de la sexualité : beaucoup de gens ont souffert pour nous et avant nous.

Les paparazzis traquent votre couple. Est-ce un revers de la célébrité facile à accepter ?

Quand je suis tout seul, les gens s’en fichent. Mais je suis avec quelqu’un de tellement normal, direct, bourgeois à 0 %, il n’y a rien d’extraordinaire. En Italie, on s’est fait suivre par trois bateaux. Ils gaspillent tellement de temps et d’argent pour des photos qui ne sont guère intéressantes… C’est parfois énervant, mais cette célébrité ouvre des portes, et c’est un énorme privilège.

N’avez-vous pas peur que ce statut d’artiste vous coupe du monde ?

Non, l’ignorance émotionnelle est délicieuse, mais être ignorant en terme de sociopolitique, il n’y a pas d’excuse… Il faut s’entourer de gens plus intelligents pour apprendre d’une manière efficace. Et par osmose, ça permet de mieux comprendre le monde autour de soi. J’écris même pour le « Corriere della Serra » sur des thèmes comme le sida en Italie, les migrants… et ça réagit parfois fortement comme sur le Vatican.

Etes-vous par conséquent un artiste engagé ?

Non, je suis juste une personne normale qui regarde le monde, qui a son opinion, et qui l’exprime, comme on le ferait dans la file d’attente d’une boucherie par exemple. Mais cette idée du débat m’enthousiasme, c’est du cannibalisme de pensée, et c’est fun, ça remplit la vie sans coûter cher.

Les origines de votre maman (Liban et Syrie) vous font-elles porter une attention particulière au Moyen-Orient ?

J’ai grandi dans une communauté « transplantée », libanaise, qui n’existe plus à Paris. J’ai grandi avec la mythologie de mon pays de naissance, mythologie qui se retrouve en suspension après vingt-cinq ans de guerre civile et d’instabilité. La guerre du Golfe, quand mon père était coincé au Koweït, je la vivais toutes les heures dans notre salon. Ce qui se passe en Syrie me fait peur, la confrontation entre les sunnites et les chiites, en Arabie saoudite, au Bahreïn. J’ai peur d’entrer dans l’équivalent de la grande guerre européenne qui a duré plusieurs décennies… C’est à nos gouvernements de l’Ouest de bien choisir leurs alliés, de s’engager ou pas. Depuis les années 40, les Occidentaux ont mal géré leurs relations avec ces pays.

La religion porte-t-elle une responsabilité dans ces maux ?

Je ne suis pas quelqu’un qui a peur des religions. Je trouve qu’il est facile de dire que la religion, ce n’est que pour les extrémistes ou pour les fous. Ceux qui l’affirment ont complètement tort. C’est lié en partie à la religion -régulièrement « abusée »- mais surtout au contexte sociopolitique.

« L’idée du débat m’enthousiasme, c’est du cannibalisme de pensée et c’est fun »

 
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METRO news France

 

http://www.metronews.fr/culture/mika-j-ai-envie-de-continuer-the-voice/mofs!VNwaPn5W8ujHI/

 

Mika : "J'ai envie de continuer 'The Voice'"
Créé : 19-06-2015 18:14
INTERVIEW - Le sémillant coach de "The Voice" publie un quatrième album aussi enjoué qu'introspectif, intitulé "No place in heaven". Rencontre en français dans le texte avec une personnalité à la liberté de parole réjouissante.

 

INTERVIEW

 

 

On parle beaucoup d'un retour aux sources pour votre nouvel album. Mais finalement l'amour a toujours traversé toutes vos chansons ?

Par rapport à la pochette précédente qui était une rupture, ça change oui. Mais l'amour reste un fil conducteur, qu'il soit beau, violent, doux ou dégueulasse, c'est une qualité qui fait de nous des humains. C'est une évidence que ça va traverser mes chansons, même quand elles sont politiques, sinon ça ressemble à un simple discours. Je ne comprends pas qu'on me parle de retour aux sources, c'est une mélancolie créatrice qui n'est pas très utile.

 

Peut-on parler de retour à soi ?

Il y a une transparence dans le son, les sentiments affichés, je ne suis pas en train de demander la permission.

J'avais construit mon précédent album comme un objet symphonique, beaucoup moins accessible. Souvent ça parle de valeurs très personnelles, c'est légèrement engagé, parce que j'ai ça au fond de moi.

 

La pop music peut-elle transmettre un message ?

Il faut être sûr que ce ne soit pas trop théâtralisé, trop visible. Par exemple, les Beatles ont réussi à créer des titres qui sont des drapeaux pour énormément des causes, comme Elton John ou Jacques Brel à leur façon. La pop fonctionne grâce à une certaine forme d'abstraction qui donne de la puissance à l'image. Une chanson comme "Good guys"  peut devenir engagée et donner de la force si on le veut bien. Mais je ne fais pas de la politique.

 

C'est la première fois que vous placez le mot "gay" dans une chanson avec "Good Guys"...

Je l'ai fait pour moi parce qu'en fait, ce n'est pas si compliqué que ça. Je voulais faire un album très personnel, intime et mélodique, comme un journal intime. Mais je suis fier que ce ne soit pas agressivement commercial, je l'ai fait avec beaucoup d'amour et ça me donne la possibilité de continuer mon parcours de songwriter, qui est au-dessus de tout ce que je fais, plus que chanteur ou homme de télé.

 

"Dans 'The Voice', j'aime mettre de la bière dans mon verre"

Le fait d'avoir un statut de "mentor" dans "The Voice", ça vous conforte dans ce sens ?

Le statut, ce n'est rien, c'est une illusion, c'est comme le Musée Grévin !

Je donne des conseils à ceux qui veulent bien les entendre, avec toute ma franchise.

Mais je ne me regarde jamais à la télévision, et je m'exprime comme si je parlais à un musicien dans un pub ou un studio d'enregistrement.

C'est pour ça que j'aime bien avoir une bière dans mon verre, ça me met dans de bonnes conditions, même si à la fin de la soirée, on est un peu perdus et on grimpe sur les fauteuils (rires).

Enfin, on est loin d'être ivre !

 

C'est le premier album que vous publiez tant que coach, qu'est-ce que ça change concrètement ?

Quand on rentre à ce point dans le salon des gens, c'était naturel pour moi de faire quelque chose d'intime.

J'aurais pu appeler tous mes potes et faire des chansons très commerciales pour frapper un grand coup.

Ça me réchauffe le cœur que l'album fonctionne, même sans avoir de gros single comme locomotive.

Aujourd'hui, j'ai envie de faire des albums qui ont une certaine cohérence, qui fonctionnent en tant qu'entité, comme un vrai voyage.

 

L'album est aussi un voyage dans le temps puisque vous rendez hommage à plusieurs de vos idoles, comme Freddie Mercury, Arthur Rimbaud, James Dean ou Nina Simone...

Je trouve qu'aujourd'hui, on n'a pas assez d'icônes qui se sont sali les mains, qui ont été ridiculisées et adorées à la fois, qui ne sont pas lisses.

Ce manque-là a peut-être provoqué cette volonté de rendre hommage aussi ouvertement à des gens comme ça.

 

Même Miley Cyrus ?

C'est quelqu'un qui a une très longue carrière avec beaucoup d'artistes dans sa famille. Pour moi, il est encore trop pour juger.

C'est une artiste pop qui fait son job à 150 %, c'est du divertissement avec des chansons accrocheuses pour faire danser et transporter.

Et Kendji ?

Il pourra devenir une icône s'il travaille comme un fou comme il est en train de le faire.

Mais sa démarche est très bonne, il réussit à rassembler beaucoup de gens.

Et en même temps, il représente la différence. Musicalement, si on met ses chansons sur quelqu'un d'autre, ça ne va pas marcher.

Il a le courage instinctif de rester lui-même.

Quand je me suis retourné, j'ai vu quelqu'un qui communiquait avec les yeux.

Et j'adore les gens qui n'ont pas peur de chanter la gorge ouverte, il y a très peu de gens qui le font.

 

Concernant "The Voice", allez-vous signer pour une nouvelle saison ?

La prochaine tournée sera très intense, ils veulent rajouter des dates, notamment en Asie.

J'ai envie de le faire, c'est la première fois que je le dis.

Ça veut dire que je vais travailler comme un fou, je fais déjà l'émission en Italie, j'ai un nouveau projet de mise en scène à venir en Angleterre.

Mais c'est mon métier qui exige ça, je me suis échappé très jeune grâce au cirque, c'est un énorme privilège et je ne peux pas me plaindre.

 

 

 

 

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ISSUU.com http://issuu.com/metro_france/docs/20150622_fr_paris

 

Metronews.fr

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Edited by Kumazzz
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A very funny interview on the magazine "Stylist" 25.6.2015 :

 

"Le Dictateur - à quoi ressembleraient nos vies si on lui confiait le pays?"

"The Dictator  - what would our lives if we entrusted him with the country?"

 

Le Dictateur Mika - The Dictator Mika

 

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https://pbs.twimg.com/media/CIXZpXNW8AIa0th.jpg

 

Thanks to https://twitter.com/Lazy_Tine/status/614136230192783361 !

 

If anyone has a better version to article, can post it, please?

 

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Edited by charlie20
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OFF tv

Ton album en 3 mots - MIKA "No Place In Heaven"

Your album in 3 words - MIKA "No Place In Heaven"
We asked Mika to talk about his new album "No Place In Heaven" ... in just 3 words!

 

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Stylist 098

 

Flipbook

you may see pdf file magazine, Mika is on page 62/64 ! :pinkbow:

 

http://www.stylist.fr/flipbook/f098/Stylist_098.pdf

 

Translation in English by crazyaboutmika  :uk: thank you very much Anne.

 

 

 

 

Translation in English

 

The dictator
 
What would our lives be like if he was the dictator of the country?
 
Mika, singer, writer, composer
 


I will start with putting in jail all the managers because of their unceasing e-mails in which they keep asking questions and never give answers. Then it'll be the turn of my record company, my family and my other half.  Only the dogs will be free. At the end, I'll certainly feel alone and say to myself :"I'm so f******* bored, I might as well jail myself too."

All the shows with "real" and "housewives" will have to be stopped immediately. The one shot in Beverley Hills almost turned me into a communist.

I will avoid all disappointing and global happening like the Olympic Games opening . However I will use for myself the 100 drums so they announce my arrival on special occasions.

I will forbid fluorescent since that makes me sick. I know this color exists in nature, but that's not an excuse to wear it. It's just like tropical flavor gums that pretend to be tasting like tropical fruits , but which smell like nuclear dump

I will make maternal religion compulsory. After all doesn't every mother dream of being treated like a deity? In Lebanon, as soon as you are born, you are told what to do and that you will go to hell whatever you do. But the deal with it is that you get a sort of eternal love .
That's why I love my dogs.
 

My best enemy will be Colonel Sanders. Or Ronald Mc Donald.


The capital city will be Barcelona.
All that needs to be done is get rid of all those stupid drunken tourist , than even Spanish people can't stand anymore.

I will make  all schools teach how to make bread.
I have never understood why only girls were taught the essential things.
My brother bakes bread and he's a lot better balanced than I am.

I will divert  money that what to be used for  military weapons to open applied  art schools instead. The only way to feel free in life is to be able to create ex nihilo (from nothing)

"Tolerance, candor, absurdity" will be the new motto.

My torture? I will force my enemies to watch Real Housewives of ...who cares in loops.

Florent Pagny will be the Secretary of Agriculture because he's already a farmer.
Louboutin will be Secretary of Food Administration because he's always talking about food , even though he doesn't know anything about it?
Fanny Ardant will be Secretary of Defense because she doesn't need any weapon to defend what she believes in.
Lady Gaga will collect the taxes because due to the clothes she wears, she is so frightening that everyone will pay without further ado.
All the other famous people will become my servants.


I will fight against racists , homophobic, misogynists, bigots, and against all the extremist governments in the world.

My second home will be the Alhambra. That's all I want in life and all that I can't have.

I will enjoy violating the law that forces me to answer to an article on time.

Oscar Wilde will have fun writing my speeches, whereas Lord Byron will have to satisfy himself with being my stylist.

My militia of looks will be made of Lilliputian armed with tasers.

I will ask Fernando Botero to make a statue of me.
I want everyone to remember me as a fat man eternally young and merry.
He would make bronzes showing me on a fat horse, with a big apple in my hand and watching the horizon.
 
 
Interview by Fatou Biramah.

 

 

 

 

 

 

 

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Edited by Kumazzz
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RTL2

publié le 29/06/2015 à 19:30

http://www.rtl2.fr/culture/je-veux-parler-de-choses-serieuses-avec-douceur-explique-mika-7778884605

 

Interview

"Je veux parler de choses sérieuses avec douceur", explique Mika

"I want to talk about serious things with sweetness," says Mika

 

:france:

 

 

 

RÉDAC CHEF INVITÉ - Mika, dont le quatrième album 'No Place In Heaven' est sorti le 16 juin, s'affiche plus affranchi et insatiable de projets divers que jamais.
 
 

Avec son grand sourire, son style à la fois tout aussi classe que décontracté et sa bonne humeur contagieuse, Mika apparaît rayonnant.

Son quatrième album, No Place In Heaven, est sorti quelques jours plus tôt, mais le chanteur semble déjà passé à autre chose

 

: "C'est comme si je cherchais déjà mon prochain projet. J'aurai probablement l'appétit de faire un nouveau projet plus vite que dans trois ans."

 

Impatient, Mika l'est, porté par une ouverture d'esprit insatiable

 

: "J'ai vraiment faim de curiosité", reconnaît la pop star aux millions d'albums vendus.

"En même temps, je ne veux pas me lancer dans 150 trucs et faire des choses médiocres. Il faut bien choisir."

 

Ces dernières années, Mika ne se cantonne plus au rôle de chanteur.

Coach dans le télé-crochet The Voice sur TF1, mais aussi dans la version italienne de X-Factor, il s'affiche plus qu'auparavant.

 

"Je profite et ça m'aide en tant que personne, parce que ça veut dire que je peux faire le travail que je veux sans demander l'autorisation, ce que je faisais depuis toujours",

 

explique le chanteur, qui semble libéré d'un poids. Depuis cette prise de conscience, Mika se dit "très débloqué, très transparent, plus simplifié"

 

: "Dans mon coeur, je suis plus léger."

 

Un artiste affranchi

À 31 ans, Mika fait preuve d'un aplomb qui tranche presque avec son tempérament jovial.

 

"Encore deux questions !", lance-t-il lorsque son attaché de presse tente de mettre fin à l'entretien.

"C'est toi le chef", admet le second, qui ne cherche pas à argumenter. Mika s'est justement détaché des décisionnaires, pour mieux prendre son envol

 

: "J'ai réalisé qu'il y a quatre ans, je devais attendre la permission de ma maison de disque pour faire quelque chose", explique-t-il avec sérieux.

"Je ne pouvais pas laisser ma créativité et les ambitions de ma carrière mourir, simplement parce que je n'allais pas profiter des opportunités autour de moi", résume le chanteur, affranchi du poids des labels.

"Rester très créatif et m'amuser en le faisant. Créer des choses pleines de fantaisie et qui font partie d'un même univers", résume-t-il à propos de ses envies.

 

Je voulais faire un disque très intime et personnel, et pas agressivement commercial

Mika

 

Après avoir fait publiquement son coming-out en 2012, Mika s'est engagé pour le mariage pour tous, dont il est aussi question dans Boum Boum Boum.

Le coach vocal a notamment participé à un concert de soutien sur la place de la République, à Paris.

"J'étais l'un des seuls", rappelle-t-il avec un sourire triste.

"Je suis un musicien, je chante, je suis seulement là grâce à des gens improbables et alternatifs qui m'ont aidé et encouragé.

J'ai été victime de l'intolérance et grâce à l'aide que j'ai reçue, j'ai pu trouver un chemin pour moi-même. Est-ce que j'ai besoin de plus de raisons ? Non", résume Mika à propos de cette prise de position.

 

Un homme engagé

L'égalité n'est pas son seul combat. Récemment, Mika a aussi rejoint la lutte contre le harcèlement, en Italie. Une cause qu'il souhaite également défendre en France

: "C'est pas nécessairement la chose qui mobilise les gens le plus facilement", admet le chanteur.

"Mais le harcèlement est le résultat et le symptôme de tellement d'autres problèmes qu'en le gérant, on est aussi en train d'aider des gens sur d'autres sujets.

C'est comme une fièvre."

Pendant la conférence de rédaction où Mika a défini les thèmes du jour à aborder sur RTL2.fr, il est par ailleurs revenu sur une journée passée à la plage avec des enfants malades, pour l'association Enfants Sans Cancer.

Autant d'engagements qui suggèrent une grande générosité. 

 

La veille de cet entretien, Mika a participé à l'enregistrement de l'émission On n'est pas couché.

Il raconte avoir été légèrement chahuté par les chroniqueurs, qui lui reprochent un manque d'audace

 

: "Je leur ai dit 'Mais ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. Pas ma version de la pop.' Je suis un artiste pop dirigé par le sens mélodique, et le jeu sur les mots", résume l'artiste.

"Je veux parler de choses sérieuses avec douceur. La douceur est une chose très importante pour moi parce qu'elle provoque la tolérance. Pour moi, c'est beaucoup plus constructif et intéressant que de provoquer l'intolérance et la réactivité." Doux mais ferme, Mika se voit bien finir en enfer, "mais avec des vacances au paradis".

 

 

 

 

:uk: Translation by Crazyaboutmika : Thanks a lot Anne !! :huglove:

 

 

 

Translation of RTL2 interview

RTL2publié le 29/06/2015 à 19:30http://www.rtl2.fr/c...mika-7778884605Interview

 

"I want to talk about serious things with sweetness," says Mika who was RTL2 editor in chief and guest for a day -

 

Mika, whose fourth album 'No Place In Heaven' was released on June 16th , appears to be more emancipated and having a huge appetite for projets more diverse than ever . With his big smile, his style which is as classy as cool and with his contageous cheerfulness Mika is radiant. His fourth album, No Place In Heaven, was released a few days ago, but the singer already has other things in his mind:

 

"It's as if I was already looking for my next projet. I will probably have enough appetite to start a new projet in less than three years this time. "

 

Mika is impatient indeed, with a mind so open that it makes him hungry for lots of things:

 

" I' m really hungry and curious ", the pop star who sold millions of albums admits.

"However, I don't want to throw myself into 150 things and do mediocres ones. So I have to make a choice."

 

Nowadays Mika is not only a singer .Coach inThe Voice (TF1talent show) , but also in the italian version of X-Factor, he's more under exposure than before .

 

"I'm taking advantage of that and it helps me as a person, because that means that I can do whatever work I want without having to ask permission, which is what I always did before",

 

explains the singer , who seem like a weight has been lifted off him. Since he realized that, Mika says he feels

 

"very free , very transparent, simplified ":

"In my heart , I feel lighter ."

 

A freed artist. At 31, Mika shows a boldness which almost contrasts with his cheerfulness.

 

"Two more questions !"

 

he says with self-assurance when his public relation tries to put an end to the interview. 

 

"You are the boss",

 

admits the other , who doesn't try to argue.

Mika indeed broke free from people who used to take decisions for him in order to do his own thing in a more independant way:

 

"I realised that four years ago, I had to ask a permission from my record company to do anything,

 

he explains in a serious tone.

 

" I couldn't let my creativity and career ambitions die, simply because I wasn't going to take advantage of the opportunities around me",

 

sums up the singer, who has now freed himself from the labels pressure .

 

"Staying very creative and having fun in the process. Creating things filled with fantasy and which belong to the same universe",

 

is how he sums up what he wishes to do.I wanted to make a very intimate and personal record, not a commercially aggressive one.

Mika, after coming out publicly as gay in 2012,Mika got involved in favor of gay marriage ,which Boum Boum Boum is about.

The coach vocal sang at a concert to celebrate legalisation of gay marriage at place de la République, in Paris.

 

"I was one of the very few singers being there", recalls Mika with a sad smile .

 

"I am a musician, I sing, I'm only here thanks to alternative improbable people who helped and encouraged me. I was a victim of intolerance and thanks to the help I got, I could find my own path. Do I need more reasons? No",

 

is Mika's answer to this question..He's a committed man. Equal rights is not is only fight.

A while ago , Mika also joined the fight against bullying, in Italia .

A cause he also wants to get involved into in France:

 

"That's not necessarly a thing that mobilize people a lot",

 

the singer says .

 

"But bullying is the result and symptom of so many other problems that when dealing with it, one is also helping people solve other problems. It's like a fever."

 

During the editing conference when Mika défined the topics of the day that would be dealt with on RTL2 , among other things he mentioned a day he spent at the beach with sick children, in order to put into light the association Enfants Sans Cancer. (Children without cancer association) So much involvement into charities suggests a big generosity in Mika.

The day before this interview, Mika was a guest at the TV show On n'est pas couché.

He explains that he was slighly heckled by the columnists, who reproached him not to be bold enough:

 

"I told them: 'But it doesn't work that way. That's not my idea of pop.' I am a pop singer driven by a sense of melody and playing with words",

 

says the artist.

 

"I want to talk about serious things with sweetness. For me sweetness is a very important thing because it provokes tolerance. I believe it's a lot more constructive and interesting than to provoke intolerance and reactivity."

 

Sweet but firm, Mika doesn't mind ending up in hell ,

 

"but with holidays in heaven".

 

 

 

 

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Photos

 

 

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Edited by Kumazzz
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a project in the UK? can't wait to hear more about this (tho i remember he has talked about something like this for the last 2 years or so... but in this context it sounds like it could be within the next year?)

I'm down on my knees

I'm begging you please,

There's room in the UK for projects from you

Come home to us please

And plant some more trees

Cos there's room in the UK for projects from you

There's room in the UUUUUUU KKKKKKKKK

 

I don't care what it is, I just want it to be true!

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RTL2

published on 06/29/2015 at 17:45 updated 30/06/2015 at 08:21
 
Peter Lindbergh, l'affranchi de la mode
RÉDAC CHEF INVITÉ - Peter Lindbergh a réalisé pour la première fois un clip, celui de Mika, "Last Party". Sa manière de filmer est identique à sa façon de photographier : naturelle et sincère. Portrait d'une homme sans fard.

extracts from the article

 

C'est ce qui a touché Mika, rédacteur en chef d'un jour de RTL2.fr.

L'artiste anglo-libanais a fait appel au talent de son ami photographe pour réaliser la pochette ainsi que le clip sobre et mélancolique de Last Party, extrait de son nouvel album No Place in Heaven.

Pour sa première expérience derrière la caméra, Peter Lindbergh a appliqué les mêmes codes que dans ses photographies

: du noir et blanc, un aperçu sans fard de l'artiste.

 

"Peter Lindbergh se fiche du cérémonial, du processus, du glamour"

Mika

 

Mika est l'un des nombreux artistes à se sentir à l'aise avec le photographe.

 

"Je préfère généralement travailler avec des femmes qui sont fortes, sauf quand je ne me sens pas jugé.

Généralement les femmes fortes me jugent beaucoup moins que les hommes et en particulier les photographes qui travaillent dans la mode.

C'est arrivé de nombreuses fois que quelqu'un me prenne en photo et que je me referme. Peter Lindbergh ne provoque pas cette réaction du tout.

C'est l'inverse.

Il a le cœur sur la main.

Il est très humble.

Il prend de très belles photos et en même temps rien n'est sacré. Il se fiche du cérémonial, du processus, du glamour."

 

 

"Peter Lindbergh prend une supermodel et il raconte son histoire pour qu'elle devienne humaine"

Mika

 

"Peter est un des bons exemples de la mode parce qu'il raconte des histoires, a expliqué Mika.

Ce qu'il fait retombe dans le style et moins dans la mode. Sa recette est simple.

l n'y a pas de gimmick. Il prend une supermodel et il raconte son histoire pour qu'elle devienne humaine.

Même quelqu'un que l'on ne pensait pas intéressant peut le devenir à travers ses photos."

 

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I'm down on my knees

I'm begging you please,

There's room in the UK for projects from you

Come home to us please

And plant some more trees

Cos there's room in the UK for projects from you

There's room in the UUUUUUU KKKKKKKKK

 

I don't care what it is, I just want it to be true!

 

:thumb_yello: Lovely!  :wub:  And I do hope your dream soon will come true... :hug:

 

Love,love

me

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Stylist 098

 

Flipbook

you may see pdf file magazine, Mika is on page 62/64 ! :pinkbow:

 

http://www.stylist.fr/flipbook/f098/Stylist_098.pdf

 

 

exchanged jpg.images

 

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Translation in English

 

The dictator
What would our lives be like if he was the dictator of the country?
Mika, singer, writer, composer
I will start with putting in jail all the managers because of their unceasing e-mails in which they keep asking questions and never give answers. Then it'll be the turn of my record company, my family and my other half.  Only the dogs will be free. At the end, I'll certainly feel alone and say to myself :"I'm so f******* bored, I might as well jail myself too."
All the shows with "real" and "housewives" will have to be stopped immediatlly. The one shot in Beverley Hills almost turned me into a communist. 
I will avoid all desappointing and global happening like the Olympic Games opening . However I will use for myself the 100 drums so they announce my arrival on special occasions.
I will forbid fluorescent colors since that makes me sick. I know those colors exist in nature, but that's not an excuse to wear them . They're just like tropical flavor gums that pretend to be tasting like tropical fruits , but which smell like nuclear dump 
I will make maternal religion compulsary. After all doesn't every mother dream of being treated like a deity? In Lebanon, as soon as you are born, you are told what to do and that you will go to hell whatever you do. But the deal with it is that you get a sort of eternal love . That's why I love my dogs. 
My best ennemy will be Colonel Sanders. Or Ronald Mc Donald. 
The capital city will be Barcelona. All that needs to be done is get rid of all those stupid drunken tourist , than even Spanish people can't stand anymore.
I will make  all schools teach how to make bread. I have never understood why only girls were taught the essential things. My brother bakes bread and he's a lot better balanced than I am. 
I will divert  money that what to be used for  military weapons to open applied  art schools instead. The only way to feel free in life is to be able to create ex nihilo (from nothing) 
"Tolerance, candor, absurdity" will be the new motto.
My torture? I will force my ennemies to watch Real Housewifes of ...who cares in loops.
Florent Pagny will be the Secretary of Agriculture because he's already a farmer. Louboutin will be Secretary of Food Administration because he's always talking about food , even though he doesn't know anything about it? Fanny Ardant will be Secretary of Defense because she doesn't need any weapon to defend what she believes in. Lady Gaga will collect the taxes because due to the clothes she wears, she is so frightening that everyone will pay without further ado. All the other famous people will become my servants. 
I will fight against racists , homophobics, misogynists, bigots, and against all the extremist governments in the world.
My second home will be the Alhambra. That's all I want in life and all that I can't have. 
I will enjoy violating the law that forces me to answer to an article on time. 
Oscar Wilde will have fun writing my speeches, whereas Lord Byron will have to satisfy himself with being my stylist. 
My militia of looks will be made of Lilliputian armed with tasers.
I will ask Fernando Botero to make a statue of me. I want everyone to remember me as a fat man eternally young and merry. He would make bronzes showing me on a fat horse, with a big apple in my hand and watching the horizon.
 
Interview by Fatou Biramah.
Edited by crazyaboutmika
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RTL2

publié le 29/06/2015 à 19:30

http://www.rtl2.fr/culture/je-veux-parler-de-choses-serieuses-avec-douceur-explique-mika-7778884605

 

Interview

"Je veux parler de choses sérieuses avec douceur", explique Mika

"I want to talk about serious things with sweetness," says Mika

 

 

 

 

RÉDAC CHEF INVITÉ - Mika, dont le quatrième album 'No Place In Heaven' est sorti le 16 juin, s'affiche plus affranchi et insatiable de projets divers que jamais.
 
 

Avec son grand sourire, son style à la fois tout aussi classe que décontracté et sa bonne humeur contagieuse, Mika apparaît rayonnant.

Son quatrième album, No Place In Heaven, est sorti quelques jours plus tôt, mais le chanteur semble déjà passé à autre chose

 

: "C'est comme si je cherchais déjà mon prochain projet. J'aurai probablement l'appétit de faire un nouveau projet plus vite que dans trois ans."

 

Impatient, Mika l'est, porté par une ouverture d'esprit insatiable

 

: "J'ai vraiment faim de curiosité", reconnaît la pop star aux millions d'albums vendus.

"En même temps, je ne veux pas me lancer dans 150 trucs et faire des choses médiocres. Il faut bien choisir."

 

Ces dernières années, Mika ne se cantonne plus au rôle de chanteur.

Coach dans le télé-crochet The Voice sur TF1, mais aussi dans la version italienne de X-Factor, il s'affiche plus qu'auparavant.

 

"Je profite et ça m'aide en tant que personne, parce que ça veut dire que je peux faire le travail que je veux sans demander l'autorisation, ce que je faisais depuis toujours",

 

explique le chanteur, qui semble libéré d'un poids. Depuis cette prise de conscience, Mika se dit "très débloqué, très transparent, plus simplifié"

 

: "Dans mon coeur, je suis plus léger."

 

Un artiste affranchi

À 31 ans, Mika fait preuve d'un aplomb qui tranche presque avec son tempérament jovial.

 

"Encore deux questions !", lance-t-il lorsque son attaché de presse tente de mettre fin à l'entretien.

"C'est toi le chef", admet le second, qui ne cherche pas à argumenter. Mika s'est justement détaché des décisionnaires, pour mieux prendre son envol

 

: "J'ai réalisé qu'il y a quatre ans, je devais attendre la permission de ma maison de disque pour faire quelque chose", explique-t-il avec sérieux.

"Je ne pouvais pas laisser ma créativité et les ambitions de ma carrière mourir, simplement parce que je n'allais pas profiter des opportunités autour de moi", résume le chanteur, affranchi du poids des labels.

"Rester très créatif et m'amuser en le faisant. Créer des choses pleines de fantaisie et qui font partie d'un même univers", résume-t-il à propos de ses envies.

 

Je voulais faire un disque très intime et personnel, et pas agressivement commercial

Mika

 

Après avoir fait publiquement son coming-out en 2012, Mika s'est engagé pour le mariage pour tous, dont il est aussi question dans Boum Boum Boum.

Le coach vocal a notamment participé à un concert de soutien sur la place de la République, à Paris.

"J'étais l'un des seuls", rappelle-t-il avec un sourire triste.

"Je suis un musicien, je chante, je suis seulement là grâce à des gens improbables et alternatifs qui m'ont aidé et encouragé.

J'ai été victime de l'intolérance et grâce à l'aide que j'ai reçue, j'ai pu trouver un chemin pour moi-même. Est-ce que j'ai besoin de plus de raisons ? Non", résume Mika à propos de cette prise de position.

 

Un homme engagé

L'égalité n'est pas son seul combat. Récemment, Mika a aussi rejoint la lutte contre le harcèlement, en Italie. Une cause qu'il souhaite également défendre en France

: "C'est pas nécessairement la chose qui mobilise les gens le plus facilement", admet le chanteur.

"Mais le harcèlement est le résultat et le symptôme de tellement d'autres problèmes qu'en le gérant, on est aussi en train d'aider des gens sur d'autres sujets.

C'est comme une fièvre."

Pendant la conférence de rédaction où Mika a défini les thèmes du jour à aborder sur RTL2.fr, il est par ailleurs revenu sur une journée passée à la plage avec des enfants malades, pour l'association Enfants Sans Cancer.

Autant d'engagements qui suggèrent une grande générosité. 

 

La veille de cet entretien, Mika a participé à l'enregistrement de l'émission On n'est pas couché.

Il raconte avoir été légèrement chahuté par les chroniqueurs, qui lui reprochent un manque d'audace

 

: "Je leur ai dit 'Mais ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. Pas ma version de la pop.' Je suis un artiste pop dirigé par le sens mélodique, et le jeu sur les mots", résume l'artiste.

"Je veux parler de choses sérieuses avec douceur. La douceur est une chose très importante pour moi parce qu'elle provoque la tolérance. Pour moi, c'est beaucoup plus constructif et intéressant que de provoquer l'intolérance et la réactivité." Doux mais ferme, Mika se voit bien finir en enfer, "mais avec des vacances au paradis".

 

 

 

 

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I love both the pic and the interview and I plan to translate that one as well :wink2:

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Thank you very much !! :huglove:

Funny interview, I love it !!

added your translation to the post. :thumb_yello:

 

http://www.mikafanclub.com/topic/31554-mika-in-french-press-2015/?p=4009383

 

 

I'd like to be a nation of  Mika's despotic state !!!  :mikadas::mika1::mika3:

Me too  :wub2: His nation would be a happy place to live in  :biggrin2:

Edited by crazyaboutmika
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LE BIEN PUBLIC

le 21/06/2015 à 07:00

http://www.bienpublic.com/actualite/2015/06/21/mika-le-coeur-leger-mais-la-tete-serieuse

 

Interview

Mika : « Le cœur léger mais la tête sérieuse »

 


En dix ans, l’artiste libano-anglais et francophone a insufflé des couleurs chatoyantes à la pop-music. Il sort son quatrième album No place in heaven baigné de sons seventies.

On décrit souvent le troisième ou le quatrième album comme celui de la « maturité ». Est-ce le cas avec No place in heaven ?

« C’est effectivement une maturité, mais à ma manière, où je retrouve une légèreté, une transparence. Une maturité plus responsable, où l’on est tambour battant, et en même temps où il faut réussir à être émerveillé pour avoir de l’inspiration. Avec un cœur léger, mais une tête sérieuse, les deux peuvent et doivent coexister ! »

C’est justement la colonne vertébrale de cet album, la fête des années 70 avec un brin de mélancolie ?

« On est dans l’intimité pop, une pop organique, très humaine ! Ce n’est pas trop commun aujourd’hui… C’est dans l’esprit des auteurs-compositeurs pop interprètes des années 60 et 70, on en comprend facilement les ingrédients. J’ai été baigné par cet esprit-là qui représente, d’après moi, la meilleure période pour la pop, la plus crédible, la plus sincère, la moins sale. »

Sale ?

« Oui, parce qu’ensuite, c’était tellement facile de devenir un produit de la grosse machine, à travers un effort collectif de cinquante personnes où l’artiste n’écrit plus ses propres chansons. »

Last party fait écho à Freddie Mercury (Queen). Vous sentez-vous héritier de cette pop flamboyante qu’a aussi popularisé Elton John ?

« Non, pas vraiment, je ne suis pas un artiste “throwback” (NDLR : qui regarde en arrière). J’ai toujours osé faire un disque à ma manière, sans scripte, sans trop réfléchir aux conséquences. On peut s’engager avec douceur, parler de choses profondes avec une légèreté qui ne trahit pas la crédibilité de l’intention et des pensées. En termes d’héritage, quelque chose d’autre nous réunit tous les trois : l’influence de la musique classique. Et le show, parce que nous sommes trois artistes à part de la société et ça stimule la créativité : ça permet aussi plus facilement d’être taquin, de jouer avec la convention, de l’inverser avec ce petit sourire de diable… Et à 31 ans, j’ai encore faim, y compris, dans le futur, de réinventer des albums. »

L’univers de la musique est-il trop lisse aujourd’hui, ne manque-t-il pas de personnalité(s) ?

« D’autres univers musicaux, comme le rap, ont pris le relais. Je suis obsédé par ASAP Rocky qui sera peut-être le rappeur le plus important dans dix ans. Ou Courtney Barnett, jeune Australienne de 17 ans, qui assume une antiféminité qui la rend très fille, du “Nirvana dans une petite fille”. Il faut assumer sans essayer. Ce n’est pas seulement le choc visuel, il faut un message, une attitude. »

Avec Good guys (NDLR : James Dean, David Bowie, Jean Cocteau entre autres sont cités) vous rendez hommage à plusieurs icônes homosexuelles.

« Je rends hommage avec énormément de révérence, c’est assez inhabituel je crois pour des héros “alternatifs”. Cette chanson, elle touche le cœur de beaucoup de gens, comme celui de la presse américaine par exemple. Est-ce que c’est post-gay, est-ce que c’est contre-gay ? On s’en moque ! En Italie, beaucoup de jeunes filles sont attachées à cette chanson. C’est plutôt un hommage à la différence et moins spécifiquement à la sexualité. »

En avez-vous marre d’être présenté comme une icône gay ?

« Ce n’est pas comme ça que je m’identifie, et quand je vois le profil de mes fans, ça n’a pas tant d’importance que ça… Si cette thématique intéresse quelqu’un, il peut effectivement puiser ce qu’il veut dans mon univers sur ce thème, donc c’est positif. Mais aujourd’hui, on a dépassé le stade du scoop et de la sexualité : beaucoup de gens ont souffert pour nous et avant nous. »

Les paparazzis traquent votre couple. Est-ce un revers de la célébrité facile à accepter ?

« Quand je suis tout seul, les gens s’en fichent. Mais je suis avec quelqu’un de tellement normal, direct, bourgeois à 0 %, il n’y a rien d’extraordinaire. En Italie, on s’est fait suivre par trois bateaux. Ils gaspillent tellement de temps et d’argent pour des photos qui ne sont guère intéressantes… C’est parfois énervant, mais cette célébrité ouvre des portes, et c’est un énorme privilège. »

N’avez-vous pas peur que ce statut d’artiste vous coupe du monde ?

« Non, l’ignorance émotionnelle est délicieuse, mais être ignorant en termes de sociopolitique, il n’y a pas d’excuse… Il faut s’entourer de gens plus intelligents pour apprendre d’une manière efficace. Et par osmose, ça permet de mieux comprendre le monde autour de soi. J’écris même pour le Corriere della Serra sur des thèmes comme le sida en Italie, les migrants… et ça réagit parfois fortement comme sur le Vatican. »

Etes-vous par conséquent un artiste engagé ?

« Non, je suis juste une personne normale qui regarde le monde, qui a son opinion, et qui l’exprime, comme on le ferait dans la file d’attente d’une boucherie par exemple. Mais cette idée du débat m’enthousiasme, c’est du cannibalisme de pensée, et c’est fun, ça remplit la vie sans coûter cher. »

Les origines de votre maman (Liban et Syrie) vous font-elles porter une attention particulière au Moyen-Orient ?

« J’ai grandi dans une communauté “transplantée”, libanaise, qui n’existe plus à Paris. J’ai grandi avec la mythologie de mon pays de naissance, mythologie qui se retrouve en suspension après vingt-cinq ans de guerre civile et d’instabilité. La guerre du Golfe, quand mon père était coincé au Koweït, je la vivais toutes les heures dans notre salon. Ce qui se passe en Syrie me fait peur, la confrontation entre les sunnites et les chiites, en Arabie saoudite, au Bahreïn. J’ai peur d’entrer dans l’équivalent de la grande guerre européenne qui a duré plusieurs décennies…C’est à nos gouvernements de l’Ouest de bien choisir leurs alliés, de s’engager ou pas. Depuis les années 1940, les Occidentaux ont mal géré leurs relations avec ces pays. »

La religion porte-t-elle une responsabilité dans ces maux ?

« Je ne suis pas quelqu’un qui a peur des religions. Je trouve qu’il est facile de dire que la religion, ce n’est que pour les extrémistes ou pour les fous. Ceux qui l’affirment ont complètement tort. C’est lié en partie à la religion – régulièrement “abusée” – mais surtout au contexte socio-politique. »

 

 

 

 

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Edited by Kumazzz
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Translation in English

 

The dictator
What would our lives be like if he was the dictator of the country?
Mika, singer, writer, composer
I will start with putting in jail all the managers because of their unceasing e-mails in which they keep asking questions and never give answers. Then it'll be the turn of my record company, my family and my other half.  Only the dogs will be free. At the end, I'll certainly feel alone and say to myself :"I'm so f******* bored, I might as well jail myself too."
All the shows with "real" and "housewives" will have to be stopped immediatlly. The one shot in Beverley Hills almost turned me into a communist. 
I will avoid all desappointing and global happening like the Olympic Games opening . However I will use for myself the 100 drums so they announce my arrival on special occasions.
I will forbid fluorescent colors since that makes me sick. I know those colors exist in nature, but that's not an excuse to wear them . They're just like tropical flavor gums that pretend to be tasting like tropical fruits , but which smell like nuclear dump 
I will make maternal religion compulsary. After all doesn't every mother dream of being treated like a deity? In Lebanon, as soon as you are born, you are told what to do and that you will go to hell whatever you do. But the deal with it is that you get a sort of eternal love . That's why I love my dogs. 
My best ennemy will be Colonel Sanders. Or Ronald Mc Donald. 
The capital city will be Barcelona. All that needs to be done is get rid of all those stupid drunken tourist , than even Spanish people can't stand anymore.
I will make  all schools teach how to make bread. I have never understood why only girls were taught the essential things. My brother bakes bread and he's a lot better balanced than I am. 
I will divert  money that what to be used for  military weapons to open applied  art schools instead. The only way to feel free in life is to be able to create ex nihilo (from nothing) 
"Tolerance, candor, absurdity" will be the new motto.
My torture? I will force my ennemies to watch Real Housewifes of ...who cares in loops.
Florent Pagny will be the Secretary of Agriculture because he's already a farmer. Louboutin will be Secretary of Food Administration because he's always talking about food , even though he doesn't know anything about it? Fanny Ardant will be Secretary of Defense because she doesn't need any weapon to defend what she believes in. Lady Gaga will collect the taxes because due to the clothes she wears, she is so frightening that everyone will pay without further ado. All the other famous people will become my servants. 
I will fight against racists , homophobics, misogynists, bigots, and against all the extremist governments in the world.
My second home will be the Alhambra. That's all I want in life and all that I can't have. 
I will enjoy violating the law that forces me to answer to an article on time. 
Oscar Wilde will have fun writing my speeches, whereas Lord Byron will have to satisfy himself with being my stylist. 
My militia of looks will be made of Lilliputian armed with tasers.
I will ask Fernando Botero to make a statue of me. I want everyone to remember me as a fat man eternally young and merry. He would make bronzes showing me on a fat horse, with a big apple in my hand and watching the horizon.
 
Interview by Fatou Biramah.

 

Mika Penniman gets my vote.

Thanks for the translation.

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RTL2

publié le 29/06/2015 à 19:30

http://www.rtl2.fr/culture/je-veux-parler-de-choses-serieuses-avec-douceur-explique-mika-7778884605

 

Interview

"Je veux parler de choses sérieuses avec douceur", explique Mika

"I want to talk about serious things with sweetness," says Mika

 

 

 

 

RÉDAC CHEF INVITÉ - Mika, dont le quatrième album 'No Place In Heaven' est sorti le 16 juin, s'affiche plus affranchi et insatiable de projets divers que jamais.
 
 

Avec son grand sourire, son style à la fois tout aussi classe que décontracté et sa bonne humeur contagieuse, Mika apparaît rayonnant.

Son quatrième album, No Place In Heaven, est sorti quelques jours plus tôt, mais le chanteur semble déjà passé à autre chose

 

: "C'est comme si je cherchais déjà mon prochain projet. J'aurai probablement l'appétit de faire un nouveau projet plus vite que dans trois ans."

 

Impatient, Mika l'est, porté par une ouverture d'esprit insatiable

 

: "J'ai vraiment faim de curiosité", reconnaît la pop star aux millions d'albums vendus.

"En même temps, je ne veux pas me lancer dans 150 trucs et faire des choses médiocres. Il faut bien choisir."

 

Ces dernières années, Mika ne se cantonne plus au rôle de chanteur.

Coach dans le télé-crochet The Voice sur TF1, mais aussi dans la version italienne de X-Factor, il s'affiche plus qu'auparavant.

 

"Je profite et ça m'aide en tant que personne, parce que ça veut dire que je peux faire le travail que je veux sans demander l'autorisation, ce que je faisais depuis toujours",

 

explique le chanteur, qui semble libéré d'un poids. Depuis cette prise de conscience, Mika se dit "très débloqué, très transparent, plus simplifié"

 

: "Dans mon coeur, je suis plus léger."

 

Un artiste affranchi

À 31 ans, Mika fait preuve d'un aplomb qui tranche presque avec son tempérament jovial.

 

"Encore deux questions !", lance-t-il lorsque son attaché de presse tente de mettre fin à l'entretien.

"C'est toi le chef", admet le second, qui ne cherche pas à argumenter. Mika s'est justement détaché des décisionnaires, pour mieux prendre son envol

 

: "J'ai réalisé qu'il y a quatre ans, je devais attendre la permission de ma maison de disque pour faire quelque chose", explique-t-il avec sérieux.

"Je ne pouvais pas laisser ma créativité et les ambitions de ma carrière mourir, simplement parce que je n'allais pas profiter des opportunités autour de moi", résume le chanteur, affranchi du poids des labels.

"Rester très créatif et m'amuser en le faisant. Créer des choses pleines de fantaisie et qui font partie d'un même univers", résume-t-il à propos de ses envies.

 

Je voulais faire un disque très intime et personnel, et pas agressivement commercial

Mika

 

Après avoir fait publiquement son coming-out en 2012, Mika s'est engagé pour le mariage pour tous, dont il est aussi question dans Boum Boum Boum.

Le coach vocal a notamment participé à un concert de soutien sur la place de la République, à Paris.

"J'étais l'un des seuls", rappelle-t-il avec un sourire triste.

"Je suis un musicien, je chante, je suis seulement là grâce à des gens improbables et alternatifs qui m'ont aidé et encouragé.

J'ai été victime de l'intolérance et grâce à l'aide que j'ai reçue, j'ai pu trouver un chemin pour moi-même. Est-ce que j'ai besoin de plus de raisons ? Non", résume Mika à propos de cette prise de position.

 

Un homme engagé

L'égalité n'est pas son seul combat. Récemment, Mika a aussi rejoint la lutte contre le harcèlement, en Italie. Une cause qu'il souhaite également défendre en France

: "C'est pas nécessairement la chose qui mobilise les gens le plus facilement", admet le chanteur.

"Mais le harcèlement est le résultat et le symptôme de tellement d'autres problèmes qu'en le gérant, on est aussi en train d'aider des gens sur d'autres sujets.

C'est comme une fièvre."

Pendant la conférence de rédaction où Mika a défini les thèmes du jour à aborder sur RTL2.fr, il est par ailleurs revenu sur une journée passée à la plage avec des enfants malades, pour l'association Enfants Sans Cancer.

Autant d'engagements qui suggèrent une grande générosité. 

 

La veille de cet entretien, Mika a participé à l'enregistrement de l'émission On n'est pas couché.

Il raconte avoir été légèrement chahuté par les chroniqueurs, qui lui reprochent un manque d'audace

 

: "Je leur ai dit 'Mais ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. Pas ma version de la pop.' Je suis un artiste pop dirigé par le sens mélodique, et le jeu sur les mots", résume l'artiste.

"Je veux parler de choses sérieuses avec douceur. La douceur est une chose très importante pour moi parce qu'elle provoque la tolérance. Pour moi, c'est beaucoup plus constructif et intéressant que de provoquer l'intolérance et la réactivité." Doux mais ferme, Mika se voit bien finir en enfer, "mais avec des vacances au paradis".

 

 

 

 

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RTL2

published on 06/29/2015 at 17:45 updated 30/06/2015 at 08:21
 
Peter Lindbergh, l'affranchi de la mode
RÉDAC CHEF INVITÉ - Peter Lindbergh a réalisé pour la première fois un clip, celui de Mika, "Last Party". Sa manière de filmer est identique à sa façon de photographier : naturelle et sincère. Portrait d'une homme sans fard.

extracts from the article

 

C'est ce qui a touché Mika, rédacteur en chef d'un jour de RTL2.fr.

L'artiste anglo-libanais a fait appel au talent de son ami photographe pour réaliser la pochette ainsi que le clip sobre et mélancolique de Last Party, extrait de son nouvel album No Place in Heaven.

Pour sa première expérience derrière la caméra, Peter Lindbergh a appliqué les mêmes codes que dans ses photographies

: du noir et blanc, un aperçu sans fard de l'artiste.

 

"Peter Lindbergh se fiche du cérémonial, du processus, du glamour"

Mika

 

Mika est l'un des nombreux artistes à se sentir à l'aise avec le photographe.

 

"Je préfère généralement travailler avec des femmes qui sont fortes, sauf quand je ne me sens pas jugé.

Généralement les femmes fortes me jugent beaucoup moins que les hommes et en particulier les photographes qui travaillent dans la mode.

C'est arrivé de nombreuses fois que quelqu'un me prenne en photo et que je me referme. Peter Lindbergh ne provoque pas cette réaction du tout.

C'est l'inverse.

Il a le cœur sur la main.

Il est très humble.

Il prend de très belles photos et en même temps rien n'est sacré. Il se fiche du cérémonial, du processus, du glamour."

 

 

"Peter Lindbergh prend une supermodel et il raconte son histoire pour qu'elle devienne humaine"

Mika

 

"Peter est un des bons exemples de la mode parce qu'il raconte des histoires, a expliqué Mika.

Ce qu'il fait retombe dans le style et moins dans la mode. Sa recette est simple.

l n'y a pas de gimmick. Il prend une supermodel et il raconte son histoire pour qu'elle devienne humaine.

Même quelqu'un que l'on ne pensait pas intéressant peut le devenir à travers ses photos."

 

Rédac' Chef d'un jour

 

Mika prend la main sur les contenus de RTL2.fr

 

http://www.rtl2.fr/sujet/redacteur-en-chef

 

Pourquoi l'ère des icônes à la James Dean est révolue

 

http://www.rtl2.fr/culture/pourquoi-l-ere-des-icones-a-la-james-dean-est-revolue-7778847280

 

Beck, une carrière atypique en 8 chansons

 

http://www.rtl2.fr/culture/beck-une-carriere-atypique-en-8-chansons-7778835507

 

Peter Lindbergh, l'affranchi de la mode

 

http://www.rtl2.fr/culture/peter-lindbergh-l-affranchi-de-la-mode-7778834377

 

Le Baratin : "Le bistrot du dimanche d'Alain Souchon et des Négresses Vertes"

 

http://www.rtl2.fr/culture/le-baratin-le-bistrot-du-dimanche-d-alain-souchon-et-des-negresses-vertes-7778923607

 

Courtney Barnett, une Australienne à l'humour et l'autodérision punk

 

http://www.rtl2.fr/culture/courtney-barnett-l-australienne-a-l-humour-et-l-autoderision-punk-7778858206

Edited by charlie20
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